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Fred Dervin, Andreas Jacobsson

Extraits

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Comics divers

The Plot Tome 1 : 1974

Pour recevoir, il faut d'abord donner... Après le meurtre brutal de son frère et de sa belle-soeur, Chase Blaine récupère la garde de ses deux neveux MacKenzie et Zach, qu'il connaît à peine. Ensemble, ils partent vivre dans sa maison d'enfance, pensant y trouver le foyer idéal pour se reconstruire. Mais l'antique demeure familiale et les marais qui l'entourent recèlent de sombres secrets qui ne demandent qu'à les engloutir... Un comics d'horreur à la croisée de Locke & Key, Swamp Thing et H. P Lovecraft, porté par Tim Daniel et Michael Moreci (Curse, Burning Fields) au scénario et Joshua Hixson (Shanghai Red) au dessin. " The Plot commence comme une histoire d'horreur qu'on se plairait à écouter autour d'un feu de camp, mais finit par nous envahir d'une terreur qui nous hante bien après avoir refermé le livre. " AIPT " Une leçon d'horreur moderne. " The Brazen Bull " Un équilibre parfait entre les dialogues ciselés et l'horreur indicible qui mènent à un cliffhanger qui nous hurle de découvrir le prochain tome. " The New York Times

05/2021

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Essais

Gregg Araki, le génie queer

De sa trilogie culte (Totally Fed Up, The Doom Generation et Nowhere) à sa série Now Apocalypse, Gregg Araki s'est toujours affranchi des normes que celles-ci soient génériques, formelles ou sexuelles. Créateur d'une oeuvre protéiforme, puisant ses influences dans la culture pop et le cinéma d'avant-garde, il redéfinit la question de l'identité à travers des personnages libérés du carcan d'une société conservatrice qui exclut les individus LGBTQIA+. Capable de passer, au sein d'un même film, du drame adolescent à la science-fiction apocalyptique, à la fois disciple de Jean-Luc Godard et de David Lynch, Gregg Araki s'est toujours réinventé. Que ce soit comme icône du New Queer Cinema ou en tant qu'artisan de la fiction télévisuelle mainstream, le réalisateur de Kaboom explore ses thèmes, en affichant un profond attachement pour les marginaux et les laissés-pour-compte du rêve américain. Portrait d'un cinéaste inclassable, Gregg Araki, le génie queer interroge l'évolution des représentations des minorités sexuelles et de genres au sein d'une industrie cinématographique qui, bien qu'en apparence plus inclusive, nie pourtant leur singularité.

01/2024

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Sociologie

La société de verre. Pour une éthique de la fragilité

Nos sociétés contemporaines sont devenues des sociétés de verre, aux institutions fragiles et fragilisantes pour les individus. Les incertitudes quant à l'avenir se nourrissent des difficultés à tirer des enseignements du passé. Les désillusions quant aux promesses de la vie comme les déceptions à l'égard des politiques annonçant l'avènement d'un monde meilleur assèchent chaque jour un peu plus nos réserves d'enthousiasme. "Qui suis-je ? " et "Qui sommes-nous ? " : la quête identitaire s'exprime tant au niveau individuel qu'au plan collectif. Philippe Corcuff nous convie à des investigations existentielles, qui éclairent le problème du sens de notre vie, dessinent une éthique de l'inquiétude et esquissent une politique de la fragilité. Le cheminement de ce questionnement est illustré par des matériaux aussi différents que les chansons d'Eddy Mitchell et d'Axelle Red, les films de Martin Scorcese et de John Woo, les polars américains, la poésie de René Char, les philosophies de Ludwig Wittgenstein et de Maurice Merleau-Ponty, la sociologie de Pierre Bourdieu, la pensée écologique de Hans Jonas ou les politiques de Rosa Luxemburg et du sous-commandant Marcos.

10/2002

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Aquitaine

Abécédaire amoureux de Sarlat

Sarlat est une petite cité dont la réputation et le prestige ont, depuis longtemps, dépassé les frontières même de l'hexagone. La capitale du Périgord noir cumule tellement d'atouts : une densité patrimoniale exceptionnelle, une gastronomie unique, un marché vivant, une nature environnante épargnée.Sarlat, c'est ma ville.Parcourue en tous sens depuis l'enfance, j'ai longtemps habité son secteur sauvegardé et j'y travaille depuis près de trois décennies. Après en avoir même été l'élu, la cité périgourdine constitue l'épicentre de mes paysages intimes, le coeur de mon petit bout de planète qui comprend aussi une portion de la rivière Dordogne, quelques pechs boisés et une poignée de villages de la vallée. Espace minuscule qui fonde pourtant en partie l'identité d'un homme. Cet enracinement assumé permet de s'ouvrir tranquillement sur autrui et sur le monde car "L'universel, c'est le local moins les murs" comme l'écrivit joliment Miguel Torga. Certes il y a les belles pierres blondes, incandescentes au soleil couchant. Mais à mes yeux, Sarlat est avant tout précieuse par les générations successives de femmes et d'hommes qui forgèrent ici une manière de vivre singulière, authentique, réconfortante.Le poids de l'histoire millénaire incite à une certaine modération en même temps qu'à un profond désir de justice et de liberté. Belle leçon immortalisée par La Boétie dont le propos audacieux irrigue encore la pensée de tous ceux qui ne veulent pas se rendre. La beauté, partout sous nos yeux, nous rend particulièrement sensible à sa préservation sourcilleuse. Cette même beauté qui fonde notre attractivité touristique, donc notre richesse et beaucoup de nos emplois. Profondeur historique et goût des belles choses ne seraient rien sans le dernier élément du triptyque–la gourmandise–qui nous ramène aimablement à nos racines paysannes, à nos corps et à nos fraternités. Car la cuisine d'ici doit être partagée.En suivant l'ordre imposé par l'alphabet, ce livre se présente sous la forme d'une libre déambulation entre autobiographie, anecdotes historiques, portraits et perceptions sensibles. Un drôle de mélange entre passé, présent et...futur désirable. Un amour vache, parfois, mais une célébration sincère. Grâce aussi aux photographies de mon ami Andrea Polato et à la belle préface d'Anne-Marie Cocula-Vaillières, la grande historienne du Périgord, nous espérons faire vibrer votre "coeur intelligent" pour notre petit joyau calcaire

06/2021

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Littérature française (poches)

Dommages de guerre. La ligne Maginot, etc

Après la guerre, il faut reconstruire, panser les cicatrices, tirer des bilans, réfléchir. On a enfin le temps. C'est à cet exercice que se livre Jean-Marie de Busscher à sa manière érudite, libertaire, insolente. 14-18 revisité par ce style unique, quoique daté de ces années 70 si libres, parce que, ne mâchons pas les mots, de Busscher est un styliste. Véritable OVNI littéraire, que ces Dommage de guerre. Accompagnons-le avec un bouquet de roses dans les méandres de la ligne Maginot, écoutons Frédéric de Prusse dicter une lettre à un de ses capitaines, ou suivons Miss Joy dans les souterrains obscurs, cette américaine se pâmant devant une pièce de 75. Et, dirait l'historien, en plus, c'est renseigné ! Et il y a les notes qui font concurrence au corps du texte, le déborde de toutes parts, j'en connais qui les préfère. Tout va bien, façon de parler. Qui est Jean-Marie de Busscher, un marin, un architecte, un acteur, un histrion, pardon un historien, disons un histrion historien libertaire. Laissons parler Andréa de Lorris qui avait préfacé L'Art patriotico tumulaire, un autre de ses délectables opus : " Et puis il y a plus préoccupant encore... D'où parle-t-il cet homme-là ? De quelle université, ministère, association d'historiens, d'anciens combattants ? Quel sérail l'a nourri ? Au nom de quelle idéologie, de quel parti ? De gauche, de droite ? Rappelons les faits. Il existait à la fin des années 70 – 1975 à 1980, grosso modo – une revue mythique de bandes dessinées du nom de Charlie Mensuel, où l'on croisait Valentina de Crepax, les hommes loups de Barbier, on y lisait les recettes de Cucullus, Andy Capp s'accoudait au zinc, Pichard écoutait Wolinski d'une oreille distraite, Willem peaufinait le trait, Jeanne Folly débordait de talent. Anarchistes, dandies, barbus, élégants se mêlaient curieusement et dans cette France pompido-giscardienne, le blizzard soufflait. Jean-Marie de Busscher était ce chroniqueur qui chaque mois traitait de ces statues que la République avait élevées sur nos places villageoises en hommage à nos soldats de 14-18. Est-ce le ton du journal qui a donné ce toupet à notre aède ? Ou ce toupet qui l'a jeté dans ces pages ? Vieille question de l'oeuf et de la poule " Et que les tièdes meurent !

04/2019

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Histoire des mentalités

Spectacles et divertissements en Corse au temps des Bonaparte

C'est une Corse pleine de rires, de déclamations, de poésies, de musiques que l'on entend vivre à travers ces pages. Grâce à la contribution d'un grand nombre de chercheurs, cet ouvrage nous plonge dans la société corse de la fin du XVIIIe au début du XIXe siècle. Le texte et l'image, le geste et la parole - J. -M. Olivesi Introduction générale - J. -C. Liccia Les fêtes corses du marquis de Cursay au temps du carnaval (1750-1752) - A. Franzini Portfolio I - La Moresca Permission et interdiction de danser à Ajaccio au XVIIIe siècle - A. -M. Graziani Réflexions sur la poésie corse au temps des Bonaparte - Eugène F. -X. Gherardi Du Cinque Maggio à la figure de l'Empereur dans le folklore poétique et la poésie anonyme, populaire, dialectale (1821-1921) - D. Antona-Cardinet Les instruments de musique dans la tradition musicale corse du temps de l'enfance de Napoléon Bonaparte - D. Delgrossi L'oratoire Saint-Jérôme : la naissance du premier théâtre municipal d'Ajaccio. Du Consulat à la fin du Premier Empire - X. Trojani Le théâtre Saint-Gabriel (1830-1870). Agences théâtrales, directeurs, compagnies et répertoires - X. Trojani Le portrait d'une Bonifacienne, épouse de Jacques Jouvin : un précieux témoignage sur les goûts musicaux des élites locales - M. -E. Nigaglioni Le théâtre à Bastia, des origines à la démolition du second théâtre de Marbeuf - M. -E. Nigaglioni Le théâtre d'Andrea Scala - M. -E. Nigaglioni et A. Giuliani Quelques autres scènes bastiaises - A. Jurquet Le spectacle lyrique à Bastia : le triomphe du bel canto italien - A. Jurquet Le théâtre de Bastia dans l'Europe de son temps : fonctionnement, programmation et artistes (1771-1802) - J. -C. Liccia Par les voix et les voies de l'Europe avec Don Giovanni. Du XVII° au XVIII°? siècle - E. Giuliani Portfolio II - Les élites bastiaises et le théâtre amateur. Photographies de Tito de Caraffa, vers 1890 De hasard, de réflexion ou d'adresse : jeux et divertissements en Corse. Du XVIe au XVIIIe siècle - J. -C. Liccia Les débits de boissons à Ajaccio au XIXe siècle : du bouge au Grand Café - O. Bianco Débauche, retape, tapin : la prostitution à Ajaccio au XIXe siècle - O. Bianco et X. Trojani Napoléon Bonaparte et le théâtre à Malmaison - I. Tamisier-Vétois

10/2022

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Science-fiction, heroic fantas

Nestorius. Dans L'Univers De Méto

Quand un enfant soldat devient une machine à tuer. Après la troisième guerre mondiale, seules quelques zones non contaminées par l'arme nucléaire sont habitables. Parmi elles, des pensionnats où vivent et sont formés des adolescent(e)s sur des îles isolées. Sur l'une de ces îles, on forme des soldats d'un tout nouveau genre... Nestorius a vécu dans la même maison que Méto, il est fier d'avoir été sélectionné pour devenir un soldat. Le prestige de l'uniforme vaut bien la rudesse de la formation qui l'attend. Quelques semaines avant lui, son ami Gracchus a suivi cette formation, il a été physiquement transformé pour devenir une machine de guerre. Que lui est-il arrivé ? Nestorius va-t-il subir le même sort ? Tout indique qu'il doit se tenir prêt à cette grande métamorphose physique ! Il va vite comprendre qu'une seule logique prime pour un soldat : celle du combat. Les entraînements sont impitoyables et tout signe de faiblesse peut vous valoir un renvoi vers le camp des esclaves. Entraîné pour se battre, Nestorius va continuer à servir et à tuer sous les ordres du Chef, jusqu'au jour où il ne prend pas la pilule habituelle, censée lui donner plus de courage en mission... Ce qu'il va découvrir durant cette intervention va changer sa vie à jamais. Et si on lui avait menti depuis le début sur sa cible ? Et si un autre chemin était possible ? Sa rencontre avec la jeune réfugiée Salomé va bientôt faire voler en éclats le monde préfabriqué de Nestorius... Un tout nouveau cycle ! Après l'adaptation en bande dessinée de sa trilogie-culte (oeuvre traduite en 8 langues et récompensée par pas moins de treize prix littéraires) Yves Grevet invente un nouveau cycle totalement inédit pour les éditions Glénat ! Dans l'Univers de Méto nous suivons le parcours de 3 personnages, 3 histoires complètes qui ont beaucoup à nous apprendre sur l'état du Monde et sur ce qui se trame vraiment au sein des différentes Maisons. Ces récits reprennent habilement les codes de Meto pour aller plus loin dans l'intrigue en nous tenant en haleine. Cette vertigineuse dystopie à l'atmosphère inquiétante marque le retour de Nesmo (déjà à l'oeuvre sur l'adaptation de la trilogie Méto) et l'arrivée d'Andrea Delcorte, deux dessinateurs capables de créer des univers à part et de nous emporter dans des histoires haletantes et émouvantes.

10/2022

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Science-fiction

Prométhée Tome 24 : Invasion finale

Quel rôle peut jouer le sous-marin USS Scorpion au coeur de la terrible invasion alien ? Un sacrifice sur un lieu sacré du Pérou il y a plus de 10000 ans pourrait-il stopper cette attaque ? Quel message pour l'Humanité contiennent les 716 disques découverts près du Tibet ? Un fascinant récit prolongeant et approfondissant l'une des plus ambitieuses séries fantastiques jamais produites.

12/2023

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Littérature française

L'Hydre

La méthode d'investigation du romancier avait pris pour exemple celle de la médecine. Après des années de théories, de déstructuration, l'écrivain continue toujours de questionner le langage, la réalité, l'être humain. Les apports de la psychanalyse pour la compréhension de notre vie mentale et nos déterminismes psychiques ne sauraient être niés, mais elle n'a pas su ou pu tester les idées lumineuses qu'elle avait élaborées. Sa remise en question voit le déclin de son influence au profit du biologiste et des neurosciences. Freud lui-même considérait que ce serait un progrès le jour où l'on pourrait remplacer les termes psychologiques par des termes physiologiques ou chimiques. (" Nous pouvons attendre [de la physiologie et de la chimie] qu'elles donnent l'information la plus surprenante et nous ne pouvons deviner quelles réponses elles nous donneront dans quelques douzaines d'années aux questions que nous avons à leur poser. Elles peuvent être d'une sorte qui fera s'effondrer l'ensemble de notre structure artificielle d'hypothèses. " Sigmund Freud, " Au-delà du principe de plaisir " Mais peut-on localiser l'esprit avec une simple imagerie médicale? Dans cette évolution de la psychanalyse à la biologie, beaucoup s'y emploient, et en ce début du XXIe siècle et les neurosciences sont en train de transformer nos connaissances sur le fonctionnement de notre " esprit " ; mais l'apport de la psychanalyse demeure colossal et les clés qu'elle nous a léguées ne sauront être remplacées par la biologie de l'esprit. Il semble souhaitable que s'établisse une convergence entre toutes ces disciplines, et que se fonde une discipline unifiée sous l'appellation de " neurosciences " qui pourra établir un rapport vérifiable entre ce qui est conscient et ce qui ne l'est pas, permettant la prise de conscience souhaitable. L'histoire racontée dans l'Hydre se situe en dehors d'une expérience humaine ordinaire. Si l'on sait combien la négligence de l'enfant peut avoir de graves conséquences sur son développement ultérieur, surtout si le terrain héréditaire y contribue, le rôle de l'interaction enfant-parent est considérable pour établir un climat de confiance qui permet d'établir de bonnes relations avec soi-même et avec les autres. " La traversée de l'angoisse ", épreuve nécessaire dont on fait l'expérience depuis la naissance (privation, frustration) peut engendrer des conséquences irréversibles pour un individu : une maladie du lien avec les autres souvent perçus comme un danger venant de l'extérieur dont il va falloir se protéger. L'hydre fut en quelque sorte un rempart, contre les tiers, pour entretenir une illusion, celle de " on ne change pas ", celle du " tout sera identique " " celle de l'amour ". Le langage, personnage important de ce roman fut l'instrument qui déjoua la monstruosité de cette fusion pathologique en ce grand corps. Le romancier grâce à sa liberté est peut-être encore le seul à pouvoir donner du sens à notre psychisme dans son ensemble tout en gardant le souci d'une vérité qui n'est jamais absolue mais qui doit toujours être " inventée ". Son rôle, à mon avis, non des moindres, est de marquer la distinction entre ce qui est humain et ce qui ne l'est pas.

10/2014

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Musique, danse

100 ans de jazz

Posons un disque de King Oliver ou de Louis Armstrong sur la platine et fermons les yeux... L'imagination et la magie font le reste. Nous voici transportés bien des années en arrière... dans les rues de la Nouvelle-Orléans au début du siècle. C'est là qu'est né le jazz, de la rencontre du blues et du ragtime, des marches des Street Bands et des rythmes syncopés, des orchestres des honky tonks, des cultures noire, européenne et créole... c'est là, dans un esprit de tètes permanentes, qu'ont été consacrés les premiers rois du jazz. Ce livre rend hommage aux plus grands musiciens de jazz, qu'ils aient été les premiers maîtres du genre comme Louis Armstrong ou Johnny Dodds, qu'ils aient appartenus à l'école swing comme Count Basie ou Benny Goodman, au jazz moderne comme Stan Getz ou Sonny Rollins ou au free jazz comme Archie Shepp ou Roland Kirk. Les plus grandes divas telles Ella Fitzgerald, Billie Holiday ou Sarah Vaughan sont également présentées par Philippe Margotin, grand amoureux de ce style musical et de toutes ces idoles. 100 ans de Jazz est un formidable voyage au coeur de l'Histoire de la jeune et dynamique Amérique sans oublier les quelques Européens qui ont su s'y imposer comme le guitariste Django Reinhardt. En un siècle d'existence, le Jazz n'a cessé d'évoluer et, surtout, de conquérir les coeurs et les esprits. C'est l'histoire d'une musique devenue universelle à travers les hommes et les femmes qui l'ont incarnée.

09/2019

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Montagne

Mont-Blanc. Les plus beaux itinéraires à skis

Le massif du Mont-Blanc est un terrain de jeux fabuleux pour le ski alpin, le free-rando ou le ski de rando. Philippe Batoux, guide de haute montagne, a sélectionné 70 courses parmi les plus belles et les plus exclusives pour rejoindre des sommets, dévaler des pentes sans fin et des couloirs magiques. Ce qui concourt à la notoriété du massif est son accès facile grâce au réseau de remontées mécaniques qui permet de skier beaucoup plus qu'ailleurs et très tard en saison. Certains itinéraires à skis exceptionnels sont accessibles par gravité depuis les remontées mécaniques, ce qui est unique au monde. Pour d'autres, une montée plus ou moins longue avec les peaux sera nécessaire pour rejoindre le début de la descente. La plus belle façon de gravir le mont Blanc est de le faire à skis. Quel bonheur de chausser sur le Toit de l'Europe pour déchausser à Chamonix, 3 700 mètres plus bas, après une des plus longues descentes au monde. Victime de son succès, le massif du Mont-Blanc est très courru par les amateurs de neige. Mais cette fréquentation se concentre sur certains itinéraires et Philippe Batoux présente les grandes classiques ainsi que des courses où la solitude est assurée. Tous ces itinéraires se pratiquent essentiellement sur glacier, mêlant les techniques de l'alpinisme et du ski. Ils sont illustrés par de superbes photos, sont tracés sur photos pour plus de précisions et représentés sur des cartes pour mieux préparer sa course.

12/2020

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Pédagogie

LE ROLE DE L' EDUCATEUR. Education et psychanalyse

Ce livre s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à l'éducation, qu'ils soient parents, éducateurs, enseignants, psychologues ou psychanalystes. Chacun sait l'importance de l'éducation, pour s'y trouver engagé avec plus ou moins de bonheur et de réussite à un moment de son existence. Pourtant, à l'heure actuelle, elle reste encore un lieu mal défini où l'éducateur spécialisé n'évite l'arbitraire de la pure subjectivité qu'en s'aliénant à d'autres disciplines : psychologie, sociologie, etc. Rien d'étonnant donc, à ce qu'il souffre de son image et qu'il ait tant de mal à définir son identité. Or, sans identité, pas de position éducative qui tienne ! N'existerait-il pas une spécificité de l'éducation ? L'enjeu de ce livre est de trouver le fondement du discours et de l'acte éducatif, afin d'aider le praticien à se l'approprier pour en faire la pierre d'angle de sa pratique. C'est à ce niveau qu'il rencontrera la psychanalyse, en ce point décisif de la construction de la personnalité mis au jour par Freud, et repris par Lacan. Pourquoi la psychanalyse, parce qu'elle est la seule qui affronte réellement la question posée par le désir du sujet. L'éducateur trouvera là de quoi fonder sa pratique, sans mélange et sans confusion, de sorte qu'il lui deviendra possible d'intervenir avec compétence et autorité et d'engager, sur un pied d'égalité, un dialogue avec les autres disciplines.

01/1995

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Philosophie

Sartre et le mystère en pleine lumière

Nous avons tous retenu la leçon de la phénoménologie l'homme n'est pas le prisonnier de ses représentations subjectives, il est directement un "être-dans-le-monde". Toutefois, tout un chacun a, à chaque instant, à choisir le mende, c'est-à-dire à se choisir et à se fonder dans le monde comme une personne unique et singulière au sein de celui-ci. Cette idée implique l'élaboration d'une discipline complémentaire à la phénoménologie, capable de cerner l'homme dans la réalité et la singularité absolues de son projet dans le monde. Méthode que Sartre nomme, en modifiant la pensée de Freud, psychanalyse existentielle. Que la singularité de notre épreuve personnelle du monde soit tout à la fois ce qui nous est le plus accessible, et ce qui, pourtant, échappe constamment à notre connaissance, constitue un paradoxe, un "mystère en pleine lumière", légitimant la formation d'une psychanalyse, non moins paradoxale, de la conscience. Psychanalyse d'un genre nouveau dont Sartre esquisse dans de nombreux textes théoriques la méthode, qu'il mettra lui-même en application dans ses essais biographiques sur Baudelaire, Mallarmé, Genet et Flaubert. Percer l'identité du monde singulier d'un écrivain afin d'enrichir la compréhension de son oeuvre par celle de son élan unique dans le monde, tels sont les résultats auxquels la méthode psychanalytique sartrienne, permet d'aboutir, par-delà la seule méthode héritée de la phénoménologie. C'est à en dégager le sens et à en comprendre la fécondité aussi bien philosophique que clinique et littéraire que se consacre le présent essai.

01/2019

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Psychologie, psychanalyse

Guerres mondiales, totalitarismes, génocides-psychanalyse...

Des psychanalystes français et étrangers proposent dans ce livre une approche psychanalytique des drames de notre société contemporaine. Leur réflexion porte sur certaines situations extrêmes qui ont marqué et bouleversé notre époque : guerres mondiales, totalitarismes et génocides répétés qui ont causé des millions de morts, mais aussi des séquelles psychiques durables auxquelles sont confrontés les psychanalystes dans leurs pratiques. Ainsi les échos des traumatismes de la Shoah ou du génocide arménien parviennent-ils jusqu'à nos divans actuels après plusieurs générations, tout comme ceux des patients ayant subi des tortures, notamment en Amérique latine. Les analystes ont dû parfois travailler sous les bombes comme dans la guerre du Liban, ou participer à un travail de groupe auprès de personnes déplacées pour raisons de guerre. Dans les sociétés totalitaires comme les ex-pays communistes, la pratique de la psychanalyse a été contrainte à la clandestinité, un espace analytique devant être reconstruit après la chute de ces régimes. Si à l'origine la psychanalyse s'est appuyée sur la sexualité infantile et la cure analytique sur l'élaboration des traumas infantiles, à partir du début des années 1920 leur champ s'est élargi. En effet avec "Au-delà du principe de plaisir" Freud a enrichi sa théorie avec la pathologie des traumatismes de guerre. La psychanalyse moderne s'intéresse à la réalité de ces traumatismes psychiques, leur nature extrême. leur violence, ainsi que leur caractère collectif, d'où l'attention portée dans les travaux rassemblés dans cet ouvrage aux développements théoriques concernant les relations que le sujet entretient avec le groupe.

02/2012

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Psychologie, psychanalyse

La tentation du biologique et la psychanalyse. Le cerveau et l'appareil à penser

Que veut dire " percevoir " ? Ou, encore, " représenter " ? Quelle est la situation du " traumatisme " pour le sujet humain qui en est affecté ? Ces questions, suscitées par l'énigme, la souffrance ou le symptôme du sujet, sont aujourd'hui saisies sur deux versants principaux, celui des neurosciences et celui de la psychanalyse. Et l'on se plairait à imaginer que cette double appréhension de phénomènes partiellement superposables se produise de façon non conflictuelle. Chacun sait que ce n'est pas le cas, et que pour une partie au moins des neurosciences et nommément de la psychiatrie neurocognitiviste radicale, il s'agirait tout simplement d'invalider la psychanalyse ou de la renvoyer au domaine des " philosophies de la vie " pour cause de non-scientificité. Ces mises en cause ne sont pas nouvelles, mais leur violence et la forte médiatisation dont elles font l'objet nécessitent plus que jamais des réponses précises et argumentées. Au-delà des polémiques stériles, cet essai montre pourquoi et comment la psychanalyse est venue, dès son origine, proposer une appréhension scientifique du fait mental. La mise en évidence par Freud d'un " appareil psychique ", d'un " appareil psychosexuel " est à la base de la forme de scientificité qui en résulte. L'auteur propose ici une relecture de la genèse et de la structure de cet appareil qui le conduit à formuler des hypothèses nouvelles sur les concepts de perception, de représentation, de pulsion, de traumatisme, mais aussi à envisager les modalités spécifiques d'évaluation de la psychanalyse.

12/2006

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Sciences historiques

La fabrique du sexe. Essai sur le corps et le genre en Occident

L'Occident n'a cessé depuis les origines de s'interroger sur la différence des sexes. Mais parle-t-on de l'homme et de la femme que l'on n'a encore rien dit : se réfère-t-on au genre, définition culturelle par des qualités morales, affectives, sociales, ou au sexe, définition par des spécificités anatomiques ? Jamais, en effet, les deux notions ne se recouvrirent, rappelle Thomas Laqueur dans cet ouvrage qui demeure une référence majeure. Dès l'Antiquité, Aristote, par la définition de l'ordre des êtres, et Galien, par la définition du corpus anatomique, fondent le modèle du sexe unique, qui sera dominant jusqu'au XVIIIe siècle, et dans lequel le genre définit le sexe. Au XVIIIe siècle émerge l'autre modèle de la différence sexuelle, le modèle des deux sexes, dans lequel, au contraire du premier, le sexe définit le genre : parce que, au niveau de l'anatomie comme de la physiologie, femmes et hommes sont incommensurablement différents, les genres définissent dès lors qualités, vertus et rôles selon des racines biologiques. Ces deux modèles coexistent dans le temps dès le XVIe siècle des auteurs posent l'irréductible différence anatomique, alors qu'au XXe siècle encore Freud pense la sexualité selon le modèle du sexe unique car leur prégnance sur les esprits, si elle est liée à des évolutions générales, économiques, culturelles, sociales, ne peut en aucun cas être strictement expliquée par celles-ci ; et moins encore par les progrès de la connaissance anatomique, qui se moulent le plus souvent dans les représentations dictées par chacun de ces modèles.

05/2013

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Littérature étrangère

Les désaccordés

Ray Morris est un journaliste free-lance au physique banal, un Londonien de classe moyenne légèrement paranoïaque entouré d'amis choisis et fidèles et d'une femme très enceinte, Garthene. Ray est le genre d'homme à n'avoir jamais vraiment trompé sa femme. Il n'a jamais reçu de coup de poing au visage. Il n'a jamais participé à une émeute, ni été recherché dans tout le pays, ni arrêté par la police, ni haï sur Internet par le monde entier. Du moins pas avant l'été 2011, où les rues de Londres et son mariage partent en flammes. Ray ne le sait pas encore, mais il va bientôt découvrir qu'il possède un véritable talent pour le pire. Les désaccordés pourrait être un roman sur le passage à l'âge adulte, si le protagoniste n'avait pas déjà trente-trois ans. Au fil d'une série de catastrophes aussi risibles qu'affligeantes, cet antihéros pince-sans-rire à tendance misanthrope verra progressivement l'harmonie de son couple se briser et ses relations sociales sonner de plus en plus faux. Avec une vague idée de ce que doit être un adulte accompli, et un sens de l'humour discutable comme unique recours à la solitude, au désespoir et à l'angoisse de la parentalité, il fera de son mieux pour être presque à la hauteur. Avec un mordant et une précision redoutables, Joe Dunthorne sonde les tourments dérisoires ou tragiques d'une nouvelle génération perdue. Pour notre plus grand plaisir.

02/2019

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Critique littéraire

Mélancolies. De l'Antiquité au XXe siècle

Premier paradoxe : la mélancolie, telle que l'Occident l'a conçue, est à la fois redoutable et féconde, folle et géniale, inhibitrice et généreuse. Cette ambivalence, qui la distingue de la simple tristesse comme de nos actuelles dépressions, lui confère un statut très particulier. Maladie peut-être, mais maladie culturelle, elle nourrit la créativité, elle est " le seul sentiment qui pense ". Second paradoxe : si diversement qu'elle se manifeste, et si différentes que paraissent les théories médicales, théologiques ou philosophiques qui tentent d'en rendre compte, il y a une unité et une permanence de la mélancolie. Obstinément, sa longue histoire rappelle que l'homme n'est homme qu'en vertu d'une altération qui le travaille au plus intime. Aussi la présente anthologie commence-t-elle par donner la parole à de grands plaintifs : dans une première section, c'est la mélancolie qui parle, par la voix d'auteurs aussi différents que Sappho et Michel-Ange, Pétrarque et Shakespeare, Chateaubriand et Dostoïevski, Baudelaire et Sartre. La deuxième section met en place, dans une perspective cette fois théorique, les principaux modèles suivant lesquels la mélancolie a été pensée dans notre histoire: il s'agit de dégager, depuis le modèle humoral antique jusqu'au texte fondateur de Freud, les articulations majeures et les ruptures significatives. La dernière section, où sont passés en revue quelques grands thèmes (d'" Acédie " à " Vanité "), se place comme les précédentes sous l'invocation de Rilke : " Un monde naquit de la plainte, un monde où tout fut recrée. "

10/2005

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Critique littéraire

Littératures

Littératures réunit l'ensemble des conférences données par Vladimir Nabokov entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines où il enseignait la littérature européenne. On y trouve, outre deux essais, " Bons lecteurs et bons écrivains " et " L'art de la littérature et du bon sens ", des réflexions et analyses originales et percutantes consacrées aux oeuvres de Jane Austen, Dickens, Flaubert, Stevenson, Proust, Kafka, Joyce, ainsi qu'à celles de ses compatriotes russes Gogol, Tourgueniev, Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov et Gorki. Ce volume propose enfin une longue étude, tout aussi iconoclaste, du Don Quichotte de Cervantès. Balayant la plupart des idées admises concernant ces chefs-d'oeuvre, Nabokov affirme avec superbe, humour et ironie sa propre conception de la littérature : rejet des approches historique, sociologique ou psychologique (Freud, le " charlatan viennois ", est constamment la cible de ses sarcasmes), suprématie de la structure, du style, du détail et de l'agencement des détails entre eux. " Caressez les détails, les divins détails ", tonitrue-t-il de sa chaire. Et encore : " La littérature est invention. La fiction est fiction. Appeler une histoire "histoire vraie", c'est faire injure à la fois à l'art et à la vérité. Tout grand écrivain est un grand illusionniste. " Préfacière de la présente édition, Cécile Guilbert écrit : " Ce que Nabokov dispense a priori avec largesse à ses étudiants ? Pas moins que la crème de la littérature, les moyens critiques de la reconnaître et d'en jouir. Un don au sens du "talent" comme de " l'offrande ", généreux et forcément aristocratique. "

02/2010

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE. Tome 1, 1906-1940

La traduction systématique et raisonnée de tous les inédits de Carl Gustav Jung ayant été entreprise par les Editions Albin Michel, il était devenu temps de publier la correspondance complète de cet auteur. En voici aujourd'hui le premier volume. A travers des lettres qui vont en se multipliant au fur et à mesure que Jung avance en âge, que ses théories s'affirment et s'affinent dans un seul et même mouvement, que son influence progresse à travers le monde entier, nous assistons comme en direct à l'élaboration de ses idées, nous partageons ses interrogations, nous suivons ses avancées et ses reprises, bref nous vivons son travail à ce point privilégié où nous avons l'impression de le saisir souvent à sa source. Jung, en effet, est bien plus libre dans sa correspondance que dans ses ouvrages "officiels", il n'y recule parfois devant aucune hypothèse - quitte, s'il le faut, à l'abandonner plus tard - et s'explique sans détour sur ce que peuvent être les noeuds et les difficultés de sa théorie. Si on ajoute que ses correspondants sont souvent parmi les plus prestigieux, comme Wolfgang Pauli, le prix Nobel de physique, Pascual Jordan, l'un des fondateurs de la physique quantique, Erich Neumann, Heinrich Zimmer, Hermann Hesse ou Richard Wilhelm, on s'aperçoit à quel point il s'agit là de documents exceptionnels. On connaissait déjà la correspondance de Jung avec Freud ; aujourd'hui, c'est Jung lui-même qui se livre - et nous livre ses clés.

09/1992

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Histoire et Philosophiesophie

Le temps des ruptures. Aux origines culturelles et scientifiques du XXIe siècle

Au début du XXe siècle, des découvertes scientifiques, des innovations technologiques et artistiques annoncent une transformation profonde de notre perception du temps, de l'espace, de la matière et du vivant : Planck pose les bases de la physique des quanta en 1900, l'année même où Freud publie l'ouvrage fondateur de la psychanalyse et où sont redécouverts les travaux de Mendel sur l'hérédité. Les frères Wright effectuent le premier vol en avion en 1903, Einstein propose sa théorie de la relativité en 1905, Picasso peint la première toile cubiste en 1907... Tout au long des décennies suivantes, l'architecture, la linguistique, la biologie, l'informatique et les techniques de l'information contribuent, à leur tour, à révolutionner nos modes de pensée et de vie. L'ouvrage de Pierre Papon identifie ces " signes du temps " qui, au cours du siècle dernier, ont constitué de véritables ruptures. Il offre aussi une réflexion sur la signification de ces manifestations, sur leur convergence, sur les modes de production et d'appropriation du savoir. Notre société a-t-elle intégré tous les messages délivrés par ces découvertes ? N'avons-nous pas encore une conception mécanicienne du monde, dont la physique moderne a cependant montré les limites ? Le discours scientifique, dominant aujourd'hui, ne donne-t-il pas une vision trop unilatérale et linéaire du progrès, qui est aujourd'hui la chose du monde la moins bien partagée ? Dans ces conditions, un nouveau " contrat social " entre la science, la technologie et la société est probablement nécessaire.

11/2004

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Couple, famille

Pour être des parents acceptables

Convaincu que les parents ne doivent pas s'acharner à créer l'enfant qu'ils voudraient avoir mais, au contraire, à l'aider à devenir ce qu'il est en puissance et à s'épanouir, Bruno Bettelheim a donné avec ce livre son ultime message, un véritable "parents, mode d'emploi". Avec toute sa chaleur et son humanité coutumières, craignant que les parents modernes n'aient perdu cette part d'instinct indispensable à l'éducation de ces enfants qui étaient pour lui le meilleur de l'humanité, Bruno Bettelheim a prodigué ici une somme de conseils irremplaçables, pour que parents et enfants soient sûrs d'eux ; pour que, dans un climat de confiance et d'assurance, l'enfant trouve son propre sentiment de sécurité. Scolarité, discipline, compétition, dans tous ces domaines ce livre demeure une contribution essentielle à notre conception du lien entre nos enfants et nous. Il prône notamment le jeu, dans la compréhension et l'acceptation de la part de magie et de fête indispensables à la petite enfance. Ainsi "tout adulte, conclut Bettelheim, doit transmettre à ses enfants le trésor qu'il a lui-même reçu de ses parents". Une grande part de l'oeuvre de Bruno Bettelheim est publiée dans la collection "Réponses", notamment : Les Enfants du rêve, Le Coeur conscient, Dialogues avec les mères, Un lieu où renaître, Psychanalyse des contes de fées, Survivre, Freud et l'âme humaine... Cinq de ses livres ont été également regroupés dans un volume de la collection "Bouquins" sous le titre Parents et enfants.

02/1998

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Philosophie

La raison du mythe

Peu après la publication de son étude monumentale sur la Légitimité des Temps modernes, en 1966, Hans Blumenberg s'est lancé dans l'élaboration d'une philosophie du mythe qui a donné lieu à deux grands livres, en 1979 et en 1989, et dont cet ouvrage constitue une présentation d'ensemble. S'il rejette le rêve romantique d'un retour au monde enchanté de la mythologie antique, Blumenberg se refuse à considérer le mythe comme un phénomène archaïque, relégué aux oubliettes de l'histoire. Il garde le pouvoir de nous affecter encore. Il continue de vivre dans la littérature et dans l'art, mais aussi dans le savoir. Freud n'en reprend-il pas la forme ? C'est que sa fonction est intacte. Loin de représenter une forme déficiente de rationalité, la prolifération extravagante des images mythiques et la mise en récit des conflits souvent dérisoires entre divinités constituent une stratégie efficace pour permettre à une existence humaine fragile de s'émanciper des contraintes pesantes de sa condition. " Le mythe ne tend pas vers l'absolu, mais plutôt dans la direction opposée aux catégories qui déterminent la religion et la métaphysique. " Son manque de sérieux constitutif lui permet de contourner l'abîme des interrogations métaphysiques. Nietzsche sera parmi les premiers à discerner ce potentiel antithéologique. L'immense savoir historique de Blumenberg fait de ce résumé de sa philosophie du mythe une traversée du panthéon de la culture occidentale, de Platon et Epicure à André Gicle, en passant par Casanova et Schelling.

10/2005

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Littérature française

Autoportrait en nature morte

Pourquoi l'auteur s'est-il un jour intéressé aux natures mortes, ces peintures, d'un genre longtemps qualifié de mineur, qui, de Pompéi à Picasso, rythment l'histoire de l'art ? Peut-être parce qu'elles ressemblaient à sa vie : depuis des lustres, hormis l'écriture, il avait cessé toute activité publique, et, avec une jubilation paradoxale, se comparait volontiers à une cruche, une pomme, une chaise. Mais pourquoi écrit-on, alors qu'on a tout quitté ? Pourquoi, quand on a choisi les catacombes, reste-t-on toujours sensible aux critiques éventuelles ? C'est à travers le parcours chaotique de l'histoire de la peinture et de l'histoire de sa vie, que l'auteur s'arrête sur toutes ces questions : il ne cherche pas tant à y répondre qu'à les ouvrir, à les laisser ouvertes, peut-être enrichies par une si curieuse attention. Ni récit ni essai (et tout cela à la fois), cet ouvrage pour le moins singulier, ne défend aucune thèse, n'interprète rien, c'est un cheminement solitaire qui parfois, par sa construction même, ressemble à un labyrinthe. On y croise aussi bien Mallarmé et Van Gogh, que Bernard Frank et Goya, Samuel Beckett et Zurbaran, Mme de Sévigné et Picasso, Proust et Morandi, saint Augustin et Matisse, Michel Leiris et Cézanne, Freud et Manet, Musil et Soutine, Talleyrand et Hammershoi, Kafka et la dynastie Tcheou, Borges et les dinosaures, et peut-être surtout l'auteur lui-même, ses fantômes, ses hantises, ses attentions, ses négligences et son grand amour depuis longtemps perdu.

02/2020

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Religion

Dieu notre père

Cet ouvrage couronne la grande trilogie consacrée aux trois Personnes de la Sainte Trinité par l'abbé Laurentin selon le plan de jean Paul II pour la préparation du grand jubilé de l'an 2000 : la première Personne en dernier, en 1999. Pour le Christ, son Père était tout. Il l'appelait " Abba " (l'équivalent familier de papa) et nous invite à faire de même. Ce livre révèle la source bouleversante de toute paternité. Et cela en pleine actualité car, après " la mort du père " qui a dominé notre civilisation moderne de la Révolution française à Freud, nous assistons tout récemment à un spectaculaire " retour du père " qui défraie la chronique psychologique, sociale, et même politique. C'est le moment de redécouvrir Dieu le Père, plus méconnu encore que l'Esprit Saint. Ce livre nous le fait connaître : c'est un retour à la source. L'auteur nous propose trois étapes : 1. La Révélation telle qu'elle irrigue l'histoire des hommes de l'Écriture à la surprenante vague mystique de notre siècle, en passant par la tradition et les Pères de L'Eglise. 2. Le mystère et le secret du Père. 3. Comment établir une relation vivante avec lui. À travers ces pages le lecteur rencontre enfin Celui que nombre de thèses réductrices éloignent, évacuent ou subtilisent. Alors, il peut balbutier avec tant de saints et de mystiques, avec Jésus lui-même : " Abba ". Le Père se révèle comme le Tout proche et non comme le Tout autre.

10/1998

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Développement durable-Ecologie

Les mobilités partagées. Régulation politique et capitalisme urbain

En mêlant réflexion théorique et perspectives opérationnelles, ce livre souhaite questionner les transformations urbaines occasionnées sur le temps long par l'émergence des mobilités partagées mises en oeuvre par de grandes firmes privées mondialisées. Dans quelle mesure la participation de ces nouveaux acteurs aux politiques de mobilité des villes transforme-t-elle le rôle des institutions publiques dans la gestion urbaine ? Ces systèmes de mobilité peuvent-ils répondre aux enjeux écologiques du XXIe siècle ? Quels sont les gagnants et les perdants de ces recompositions dans l'économie des transports, les institutions et les structures sociales urbaines ? Ces questions sont abordées à partir de l'analyse du développement récent des systèmes de vélos en libre-service et d'autopartage, en proposant une réflexion plus générale sur la place du capitalisme dans l'innovation en matière de mobilité et dans la fabrique de la ville. L'ouvrage permet de saisir les contours des nouvelles économies collaboratives en interrogeant la gouvernance "public-privé" des mobilités partagées. Cette seconde édition souhaite actualiser le développement de l'auteur à travers l'introduction d'une étude de cas de l'évolution historique des mobilités partagées à Paris, la prise en compte de l'arrivée des dispositifs de mobilité en free floating dans les grandes villes et l'intégration de nombreux éléments d'actualité (changement d'opérateur, nouveaux acteurs, etc.). Le livre souhaite offrir des outils de réflexion aux différents acteurs de la ville avant les élections municipales de 2020, période au cours de laquelle les mobilités partagées seront au coeur des débats politiques et citoyens.

10/2019

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Pédagogie

Diriger un établissement scolaire. Tensions, ressources et développement

Cet ouvrage fait le point sur les effets d'une gestion de plus en plus axée sur les résultats de l'établissement scolaire. Sous couvert d'une autonomie affichée comme solution de tous les problèmes rencontrés par les systèmes éducatifs, les autorités scolaires, sut l'injonction des responsables politiques, chargent de plus en plus les personnels de direction d'une lourde responsabilité en ce qui concerne la réussite des élèves. Or, ces personnels rencontrent des formes de résistance plus ou moins justifiée de la part des enseignants. L'étude à divers niveaux de ces tensions permet de dégager des pistes de réflexion sur le développement du pouvoir et des savoirs d'action au sein des établissements. Un autre avantage de cet ensemble réside dans ses comparaisons internationales qui montrent la convergence des politiques plus ou moins douces mais qui sont toujours fondées sur l'exigence de résultats quantitatifs bien qu'ils fassent rarement consensus. Enfin, il circule entre des études faites à un niveau intermédiaire, dans des établissements identifiables en matière de taille et de niveau, avec les personnels de direction, mais aussi au niveau national, celui des réformes de systèmes tous différents. Il établit qu'ils convergent vers un fonctionnement où le "leadership éducatif" devient une commande alors qu'il n'est pas encore une réalité. La contribution majeure de ce livre est donc de poser la question essentielle d'un "métier nouveau" et la recherche éclaire la difficile navigation entre deux des impossibilités relevées jadis par Freud, éduquer et gouverner.

04/2019

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Psychologie, psychanalyse

Nabokov ou la cruauté du désir. Lecture psychanalytique

Nabokov ne manquait jamais une occasion de railler Freud, le charlatan viennois qui, à ses yeux, avait le tort de tout ramener au sexe et a feint de considérer le sexe comme " une platitude ", déclarant avec une certaine dose de mauvaise foi : " Laissons tomber le sexe ! " Les spécialistes de Nabokov n'ont donc jamais osé violer l'interdit édicté par le maître et se sont contentés, pour la plupart, d'annoter l'œuvre à l'infini. Certes, Nabokov n'a rien d'un pornographe : il utilise le sexe comme un " auxiliaire de l'art ", le désir devenant le moteur principal de la relation esthétique dans ses romans. Le désir dont il fait l'anatomie n'est pas simple besoin, ni demande : c'est un absolu qui passe par le défié des névroses et des perversions et s'accompagne bien souvent d'une cruauté inouïe. Même dans Ada, ce roman où le merveilleux côtoie la science-fiction, l'amour fusionnel entre un frère et sœur se nourrit de la torture infligée à leur demi-sœur. Cet essai, qui s'articule autour de concepts empruntés à la théorie freudienne et lacanienne, constitue donc la première lecture psychanalytique des romans de Nabokov. Il examine avec minutie un certain nombre de passages que la critique, faute d'audace ou d'outils appropriés, avait passés sous silence, faisant ainsi apparaître " une figure dans le tapis " qui est loin d'avoir la sérénité olympienne, mâtinée de métaphysique, que les exégètes anglophones ont trop souvent cherché à promouvoir.

04/2004

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Histoire et Philosophiesophie

Les découvreurs

Sous une forme vivante, enlevée, très personnelle, Les Découvreurs raconte la plus grande épopée de l'homme : celle de sa quête pour découvrir le monde qui l'entoure. Daniel Boorstin s'écarte volontairement de la traditionnelle et fastidieuse énumération des batailles, des naissances d'empires et des grands règnes : avec lui, l'histoire de notre monde devient une féerie de découvertes et de commencements. En chaque découverte d'importance, que ce soit celle de l'Amérique par Christophe Colomb ou celle de la relativité par Einstein, il voit un épisode d'une biographie. Les héros de la saga qu'il nous raconte sont des hommes dotés d'une insatiable frénésie de connaissance et d'un courage exemplaire pour affronter l'inconnu. Daniel Boorstin nous fait découvrir sous un jour nouveau des noms familiers : Hérodote, Ptolémée, Marco Polo, Copernic, Newton, Marx, Freud, et ressuscite également quelques figures remarquables oubliées de l'histoire. Pour quelles raisons les Chinois n'ont-ils pas découvert l'Amérique ? Pourquoi les peuples ont-ils mis si longtemps à apprendre que la terre tourne autour du soleil ? Comment a débuté l'étude des sciences économiques ? Quand et pourquoi les peuples ont-ils commencé à fouiller la terre pour connaître le passé ? Telles sont quelques-unes des fascinantes questions auxquelles répond ce livre. L'histoire qu'il nous raconte est sans fin. Car, pour les découvreurs, " le monde entier est encore une Amérique. Et les mots terra incognita sont bien les plus prometteurs que l'on ait jamais écrits sur les cartes de la connaissance humaine " Guy Schoeller.

09/2014

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Littérature française

L'amour au temps des variants

Ce roman est un reflet de l'actualité. A l'heure où, dans les sociétés, l'isolement génère une détresse émotionnelle, l'ouvrage établit un parallèle entre le déroulement de la pandémie et l'évolution des rapports sociaux et affectifs des individus assujettis à ce fléau. La structure narrative de L'Amour au Temps des Variants est née et s'est développée autour de l'interprétation du tableau d'Amedeo Modigliani, Nu Rouge ou "Femme couchée à bras ouverts". Anne, le personnage féminin du roman, est une danseuse classique, elle vit à Rome et ressemble à Jeanne Hébuterne, la compagne du peintre de Livourne. Cette femme possède les deux beautés, l'une intérieure et l'autre extérieure, elle a un regard profond et indéfini, mais elle ne le sait pas. L'analogie entre ces deux femmes n'échappe pas à Gualtiero, un collectionneur d'oeuvres d'art, et François, un anthropologue à la retraite. Anne vit mal l'isolement, elle se sent seule et cherche l'amour en ligne, sa beauté joue un rôle déterminant, malgré ce qu'elle est en plus de son apparence avenante. Le roman est lié entre les variants amoureux et les variants pandémiques, et soucieux de raconter des histoires et de se faire témoin du temps. La pandémie de Covid bouleverse les rapports humains, accentue l'interdépendance des êtres, et souligne leur fragilité. Le bonheur est-il au bout du chemin ? Ou Anne est-elle condamnée à répéter le destin maudit de Modigliani et de sa muse ? Aviva Fried journaliste.

02/2022