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Elena Katoh, Eko Tohtsuki

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Communication - Médias

L'ADN N° 30, avril/juin 2022 : Sorare, le Web version collector. Et si le futur d'internet nous venait du foot ?

LE BLOCKBUSTER de cette revue n°30 est dédié à Sorare, ce jeu de fantasy football mondial. NFT, cryptomonnaie, blockchain, play-to-earn... On a décrypté le modèle de Sorare, la licorne française qui pèse plus de 4, 3 milliards de dollars. Il est question de foot, de collection de cartes, de paris en ligne, de joueurs passionnés qui tentent de faire de ce jeu leur nouveau métier. Mais comprendre Sorare, c'est surtout le meilleur moyen de comprendre à quoi ressemble (déjà) le futur du Web, le fameux Web3. LA TENDANCE est dédiée au live shopping. C'est le téléachat qui fait son grand retour sur le smartphone de nos juniors. Résultat ? Des quantités énormes de produits s'écoulent en quelques secondes. Un exemple ? Cette fièvre nous vient de Chine et mixe l'efficacité de l'e-commerce à l'attrait du divertissement en ligne. Une nouvelle forme d'hyperconsommation qu'il faudra apprendre à réguler. LE CLASH : "Qui veut tuer l'Etat ? " Libertariens, cypherpunks, anarchistes ou citoyens en colère... tous ont leurs raisons, et ils sont de plus en plus nombreux à remettre en cause l'utilité de l'Etat. Une question qui menace les équilibres qu'on prend trop souvent pour acquis. Côté GRANDE INTERVIEW, nous avons voulu donner la parole à l'écrivain Nicolas Mathieu (prix Goncourt pour Leurs enfants après eux). A l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage Connemara, nous voulions l'entendre sur sa capacité à raconter la vraie vie des gens dans de vraiment bons romans. Enfin, notre PORTFOLIO rend hommage au travail de l'artiste Emo de Medeiros qui hybride les technologies (intelligence artificielle, NFT, impression 3D...) avec des matériaux physiques pour créer des oeuvres qui questionnent notre rapport à l'invisible et à l'identité.

04/2022

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Littérature Italienne

Les dix mille mulets. Un roman d'hommes et de bêtes

Sicile, 1949. Le jeune éleveur de bétail Peppino Maiorana vient d'obtenir un marché mirifique : fournir dix mille mulets à la Grèce pour solder la dette de guerre de l'Italie. Une entreprise qui paraît impossible à réaliser, d'autant que Peppino doit faire face à deux obstacles majeurs : sa famille et la mafia. Mais il continue obstinément, zigzaguant entre les doutes et les menaces, convaincu qu'il tient là l'occasion de sa vie. Peppino trouvera un allié inattendu dans un singulier commissaire de police, Giulio Saitta, tout en ombres et lumières, marqué par un deuil qui nourrit son désir de vengeance. En face de la mer naît peu à peu, dans le port de Messine, une ville provisoire où se croisent paysans, marchands, mineurs, espions, prostituées, toute une foule de personnages désespérés, drôles, touchants, solitaires, qui essaient avec beaucoup d'imagination et sans trop de scrupules de se réinventer une existence sur les décombres de la guerre. Subversion néofasciste rampante, meurtres impunis, guérilla mafieuse, règlements de compte... Cette épopée tragi-comique, qui mêle des faits et des personnages historiques à de multiples intrigues romanesques, toutes imbriquées, dresse un portrait sans concession de l'histoire politique et sociale de la Sicile de l'époque. "Un grand roman populaire, extrêmement divertissant". La Repubblica "La naissance d'un nouvel écrivain". Il Venerdì "Un roman puissant, choral, engagé plus encore qu'historique". Left Salvatore Maira est scénariste et réalisateur. Il est l'auteur d'essais sur le théâtre baroque, sur la relation entre le cinéma et la littérature, sur Verga, Svevo et Pirandello, et a publié Ero straniero, en 2019. Diecimila muli, qui a reçu le prix Corrado Alvaro 2018, est son premier roman.

06/2021

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Policiers

L'assassin éthique

Lorsqu’il se découvre un talent pour la vente en porte-à-porte, Lem Altick est le premier surpris. Il déteste cet univers de VRP prédateurs, mais veut à tout prix gagner de l’argent pour payer son inscription à l’université. Lors d’une tournée de prospection, dans un sordide parc de mobile homes perdu au fin fond de la Floride, les choses vont prendre une tournure cauchemardesque : le couple auquel il vient d’exposer son argumentaire pendant plusieurs heures se fait descendre sous ses yeux, et le jeune homme se retrouve plongé malgré lui dans une sombre intrigue où Melford Kean, l’assassin soi-disant éthique, n’avait pas prévu qu’il aurait un témoin. Il conclut donc un accord avec Lem : pas un mot de l’affaire, ou bien il s’arrangera pour lui faire porter le chapeau devant la police. Malgré l’horrible meurtre auquel il vient d’assister, Lem se sent attiré par cet intellectuel postmarxiste, et lie avec lui une amitié aussi improbable que dangereuse. Melford Kean est-il un éco-guerrier, un gardien de la justice sociale ou un fou ? Pour percer le mystère et sauver sa peau, Lem pénètre dans un monde étrange dont il ne soupçonnait pas l’existence, un monde peuplé d’êtres effrayants et capables du pire. Sortira-t-il vivant de cette aventure ? Avec ce nouveau roman, David Liss brosse une galerie de personnages excentriques et nous entraîne dans une intrigue labyrinthique aux revirements aussi soudains qu’inattendus. Comédie brillante à l’humour décapant, L’Assassin éthique est un thriller qui tiendra les lecteurs en haleine jusqu’à la dernière page. Traduit de l’anglais par Nicolas Thiberville

01/2012

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Littérature française

Akli, un Berbère dans la tourmente

Ce roman raconte l'histoire d'un jeune homme. Akli. Il est berbère. De ces hommes fiers, courageux, volontaires, épris de justice et de liberté. Il aurait pu être né ailleurs, au milieu d'un autre peuple, dans un autre pays. Qu'importe. Il est leur alter ego, l'histoire serait la même. Il est originaire d'un petit village pauvre, perché sur le flanc d'une montagne. Son père lui a appris qu'à l'école il faut travailler pour être premier, que l'instruction est un rempart contre la misère. Alors Akli considère cela comme un défi. Il est premier. Son père meurt. C'est à lui désormais de travailler pour nourrir sa famille. Il faut oublier l'école. Les évènements s'acharnent contre lui. Akli est pris dans un tourbillon de tracas, de catastrophes. Il n'a pas pour autant oublié le défi, ces principes que son père lui a appris. Aura-t-il la force, le courage, la chance de s'en sortir ? Quelle sera sa lutte pour surmonter toutes les difficultés ? Dans ce roman, les auteurs dépeignent avec minutie la société, les coutumes berbères, la fierté d'un peuple. Les dialogues, le quotidien, relatés avec le souci du détail offrent le plaisir de la lecture, mais aussi celui de l'image qui lui est associée. Enfin il met le lecteur face à des réalités, hélas universelles : la misère, la corruption, la puissance de l'argent, les libertés volées, confisquées, l'inégalité... et aussi les dogmatismes religieux et autres extrémismes qui conduisent à toutes les dérives. Cependant, ce roman se veut optimiste. Il rend grâce aux hommes et aux femmes honnêtes, ouverts aux autres, humains, humanistes qui tendent la main aux plus faibles, au plus démunis, à ceux qui pour survivre prennent le risque de mourir.

10/2021

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Arts divinatoires

Mon Oracle Intuition

Un coffret oracle élégant et féminin, avec sa dorure et ses cartes colorées, pour se connecter à son intuition ! 50 cartes avec jaspage + une pochette en satin pour les ranger + un livre d'interprétation Imaginez : prendre une décision parce que vous " sentez " que c'est la bonne, éviter les personnes toxiques grâce à l'avertissement de votre petite voix intérieure, trouver la solution à votre problème dans un éclair de génie... Ce superpouvoir existe, il s'agit de votre intuition ! Avec ce bel oracle, entrez dans la magie et apprenez à vous connecter à votre sixième sens en interrogeant les cartes et leurs symboles. Des Emotions aux Mots en passant par les Symboles ou les Animaux totems, 7 thématiques de cartes pour décoder les intuitions de votre corps, de votre coeur et de votre esprit. Une approche originale, complète, multiple et intuitive pour coller au plus près des fulgurances de l'intuition, suivre ses chemins de traverse et répondre à l'appel de votre étoile intérieure. Ce coffret contient : 50 cartes illustrées en couleur. Une création riche de symboles, de messages inspirants, un univers pop de l'illustratrice Mademoiselle Eve. + 1 petite pochette en satin pour ranger ses cartes + 1 livre contenant un mode d'emploi et l'interprétation des cartes : Un mode d'emploi pour apprendre à tirer les cartes selon ses besoins : faire la lumière en soi, prendre une décision, examiner une relation, suivre ses aspirations... . L'interprétation des 50 cartes (1 carte par double page, avec la signification de la carte), organisées par " famille " (1 famille = 1 thématique à explorer) Pour chaque carte, des questions pour se guider dans l'interprétation, un exo pratique et un rituel pour se mettre en action.

10/2023

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Gestion

S'il te plaît, dessine-moi un manager

Dans ce "conte managérial" largement inspiré par Saint-Exupéry, l'auteur aborde et questionne dans le détail la fonction du manager, les talents et les compétences, la motivation, l'efficacité ; le partage, l'écoute, l'argumentation, la reformulation, le talent ; le rêve et la créativité, la motivation, la volonté, le désir, la confiance en soi, la ferveur, le principe de dualité ; la responsabilité, le rôle du "jardinier des âmes" ; le bon sens managérial ; l'autorité, la légitimité, la fonction du chef d'orchestre ; l'ego, le principe du "doux-dur" en argumentation, la permissivité, la politesse du coeur ; l'autoritarisme ; le groupe et l'équipe ; les valeurs, la responsabilité solidaire ; la carte du monde des managers ; cerveau gauche et cerveau droit ; la crédibilité personnelle du manager ; la délégation, la bienveillance, la reconnaissance ; la cohésion d'équipe. Les premiers chapitres servent à "camper le décor", à présenter les protagonistes et les règles du jeu. C'est de sa riche expérience que François Pelletier a tiré la teneur de ce conte à la fois agréable à lire et source de réflexion et d'action. Un texte qui aborde le management des hommes en privilégiant une "pédagogie douce", puisque le personnage central diffuse son enseignement en s'adressant à deux jeunes enfants, Adria et Axel. L'intention de l'auteur est clairement de rendre très accessible (presque comme une évidence) les différents thèmes abordés au long de l'ouvrage. Sa conviction profonde est que l'enseignement du management met essentiellement l'accent sur des concepts très techniques et théoriques (un tableau de bord a rarement créé de la motivation ! ) et ne prend pas assez en compte le facteur humain, la personnalité de ceux à qui cette formation s'adresse et est dispensée.

08/2019

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Négociation

#Nego

Apprendre à se connaître pour mieux négocier. Une exploration unique en son genre des mécanismes comportementaux et des techniques de questionnement, qui aboutit à une passionnante découverte de soi et, surtout, des autres. Nous commençons rarement une conversation en disant : " Attention, je vais négocier avec toi ! " Et pourtant, nous négocions toute la journée. Que ce soit avec notre employeur, nos enfants, l'homme devant nous dans sa voiture... la négociation est le pivot de toute relation. A la fois crainte quand nous sommes à court d'arguments, elle devient oppressante par manque de techniques. Car, dès que nous échangeons avec quelqu'un, notre cerveau nous tend des pièges. Ce livre #nego nous apprend, très simplement, à les repérer et à les contourner. A chaque étape de #nego, son auteur nous prend par surprise en appuyant avec force et précision sur toutes nos maladresses dans l'échange. Impossible, ensuite, de recourir à nos excuses habituelles et à nos tentatives de trouver un coupable. Il est temps de revoir la situation sous un autre angle... Comment transformer des contraintes en opportunités inattendues pour l'autre ? Quelles sont les mécaniques invisibles et universelles qui structurent les choix de mon interlocuteur ? Dans quels pièges notre ego nous entraîne-t-il si nous n'y prenons pas garde ? Par quelles techniques peut-on influencer sans manipuler ? En nous guidant pas à pas dans l'art du questionnement et de l'écoute, #nego nous empêche de subir ou de vouloir systématiquement dominer la négociation, parce que nous avons peur. Cette méthode transforme radicalement notre rapport à l'autre, permet d'adhérer à des objectifs communs et de les atteindre ensemble. Fascinant, redoutablement efficace et même excitant... Testez autour de vous les outils proposés, l'effet est immédiat !

09/2022

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BD tout public

Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB Tome 2 : Mon retour en France

Fin 2012, Tardi entreprenait avec Moi René Tardi prisonnier de guerre au stalag II B la publication de l’un de ses projets les plus personnels, mûri de longue date : l’adaptation en bande dessinée des carnets de guerre de son père, où celui-ci tenait la chronique minutieuse de ses années de captivité dans un camp de Poméranie en Pologne, presque cinq années durant. Une manière touchante et pudique pour le dessinateur, qui se met lui-même en scène dans ce récit sous les traits d’un enfant, de renouer le dialogue avec ce père ombrageux aujourd’hui disparu, profondément meurtri par cette longue épreuve. Le premier volet de cette histoire s’achevait sur le départ des prisonniers de leur stalag fin janvier 1945, toujours encadrés par leurs geôliers, sous la menace de l’armée rouge soviétique lancée à l’assaut de l’Allemagne nazie alors en pleine débâcle. Le second volume de ce grand récit de guerre reprend là où le premier s’était arrêté, toujours sous le regard attentif de l’alter ego enfantin de Tardi : la longue marche des prisonniers dans un dénuement total et sous des températures extrêmes, la violence des garde-chiourme, la peur que suscitent les troupes russes toutes proches, les expédients pour s’assurer les meilleures chances de survie, les velléités d’évasion et ici et là quelques rares moments de récupération, comme la miraculeuse douche chaude négociée dans les locaux d’une ancienne brasserie…Autant de péripéties authentiques directement inspirées du carnet tenu au fil des jours à la mine de plomb sur « un cahier d’écolier coupé en quatre » par René Tardi, que l’on suit avec ses compagnons d’infortune tout au long de leur marche harassante à travers l’Europe dévastée, en direction de la France et de leurs foyers si longtemps espérés.

11/2014

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Littérature française

Polaroïds

Ma première expérience des Polaroïds de Marie Richeux, ce fut il y a quelques mois. Je suis entré dans un studio radiophonique pour participer à une émission dont je ne savais rien (je n’écoute jamais la radio l’après-midi) avec cette jeune femme qui posait de si belles questions, avec des phrases très calmes mais très enjouées, comme improvisées mais si précises, en réalité. J’ai alors pensé à ce que dit Walter Benjamin dans son texte sur "L’auteur comme producteur" : quand le travail, et non l’ego, prend lui-même la parole dans certaines circonstances favorables. Et puis Marie Richeux a, soudain, marqué un temps, produit une césure dans le dialogue, selon une règle du jeu que j’ignorais complètement, et elle a lu devant le micro un texte écrit où il était question, d’abord d’une "fissure dans le sol", d’une "fissure dans le béton", et ensuite de quelques perles colorées gisant au sol, probablement tombées d’un coffret de beauté pour petites filles. Polaroïds, donc : "se polariser" sur la texture même des choses. S’approcher, se pencher, donner sa place au minuscule. Mais, aussi, "polariser" les rapports que chaque chose entretient avec ses voisines : se déplacer, faire changer l’incidence de la lumière, donner sa place à l’intervalle. Dans l’économie, je veux dire le rythme de vie, de Marie Richeux, il s’agit, si j’ai bien compris, d’écrire chaque jour un récit en miniature, l’ekphrasis d’une seule image, l’état des lieux d’une seule situation, et de le transmettre presque aussitôt, façon d’en partager la jouissance, à la radio, par lecture interposée, la voix jouant ici le rôle du matériau polarisant permettant le "développement instantané" de l’image racontée.

10/2013

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Littérature étrangère

La lucarne

La Lucarne, roman écrit en 1953, perdu dans les tiroirs d'une maison d'édition, retrouvé trente ans plus tard, et que José Saramago avait refusé de publier de son vivant, est une porte grande ouverte sur l'oeuvre du prix Nobel de littérature Le Manuscrit perdu et retrouvé de José Saramago. En 1953, José Saramago remit un roman manuscrit à une célèbre maison d'édition de Lisbonne. Celle-ci ne lui répondit pas et ne lui renvoya jamais son texte. Saramago cessa de publier pendant vingt ans. En 1989, alors qu'il finalisait L'Evangile selon Jésus Christ, la maison d'édition lui téléphona pour l'informer que lors d'un déménagement, elle avait retrouvé son roman et souhaitait le publier. Saramago refusa et s'opposa à ce qu'il soit publié de son vivant. La Lucarne nous parvient donc avec soixante ans de retard. C'est un livre linéaire, d'une écriture classique et d'une lecture facile, qui raconte la vie des habitants d'un immeuble dans une petite ville portugaise, et où toute l'oeuvre à venir est déjà présente. Des couples qui se haïssent, une femme entretenue et une jeune fille qui devient sa rivale, quatre couturières mélomanes et amoureuses des livres, un cordonnier philosophe et son locataire, alter ego de l'auteur. Un roman fait tantôt de bassesses tantôt de grandeur d'âme, profondément subversif pour l'époque, ce qui explique, peut-être, l'absence de réponse de l'éditeur. Des situations en apparence anodines mais aussi profondes qu'universelles, un immeuble où Saramago fait entrer le monde avec pour compagnie Pessoa, Shakespeare ou Diderot et la plupart des personnages de ses romans futurs.

09/2013

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Littérature étrangère

On s'est déjà vu quelque part ? Les Mémoires accidentels d'une femme de Dublin

On s'est déjà vu quelque part ? Née à Dublin au début des années 1940, dans une famille de neuf enfants, Nuala O'Faolain se décrit comme " l'Irlandaise type : une pas grand-chose, issue d'une longue lignée de pas grand-chose, de ceux qui ne laissent pas de traces " : devenue chroniqueuse à l'Irish Times, après un brillant parcours universitaire et journalistique, elle raconte ici, avec simplicité, spontanéité, humour et beaucoup de modestie, comment elle n'est pas devenue une Irlandaise type. Entre un père journaliste, figure désinvolte et absente, et une mère alcoolique accablée par les difficultés d'un quotidien précaire, la jeune Nuala se fraie, de petits boulots en combines, un chemin jusqu'à l'université et trouve un premier travail à la télévision. Elle vit à Londres les années 1970 du féminisme et de la cassure politique entre l'Irlande et la Grande-Bretagne. Devenue une journaliste reconnue, Nuala O'Faloain n'écrit cependant pas une success story, bien au contraire : au fil des aventures sentimentales sans lendemain, des plongées dans l'alcool, elle dit avec une honnêteté scrupuleuse son extrême solitude, son incapacité à se détacher du modèle maternel et l'impossibilité de trouver l'âme sueur qu'elle cherche avec un sentimentalisme souvent à l'opposé d'un féminisme exacerbé... Avec ses contradictions (qu'elle pointe avec humour), ses doutes, ses enthousiasmes, ses excès, ses souffrances et ses passions - la lecture en est une, et pas des moindres -, Nuala O'Faolain construit un livre qui va droit à l'essentiel : son humanité sans fard. On s'est déjà vu quelque part ? lui a valu en Irlande, mais aussi aux États-Unis, en Allemagne, en Italie, etc., la reconnaissance d'un nombre considérable de lecteurs qui la reçoivent comme leur alter ego.

03/2003

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Policiers

Below zéro

« Une fois de plus, C. J. Box nous donne tout ce qu’il faut de suspense… dans un décor absolument somptueux. » Kirkus Review Dis à Sherry qu’April a appelé. Tel est le message que reçoit un jour Sheridan, la fille aînée du garde-chasse Joe Pickett. Stupéfaite, elle en fait part à son père qui n’y croit pas une seule seconde : il est impossible que la petite April, recueillie par les Pickett, ait survécu au massacre déclenché par les autorités fédérales six ans plus tôt contre les Survivalistes alors retranchés dans leur camp. Impuissant, il a assisté à la tuerie et le dit et le répète à sa fille. Seulement Sheridan l’écoute d’autant moins qu’elle continue de recevoir des messages de l’inconnue… Dans ces messages, certains détails semblent bel et bien confirmer que celle qui les envoie n’est autre qu’April. Au même moment, accompagné d’une jeune fille, un ancien gangster de Chicago atteint d’un cancer en phase terminale traverse le pays derrière son volant. Certain de mourir dans peu de temps, il essaie de se réconcilier avec son fils, éco-terroriste. Qui lui n’a aucune envie de se réconcilier avec son père et entend bien l’obliger à se repentir de tous les crimes commis contre l’environnement. À cet effet, il exige de lui une empreinte carbone au-dessous de zéro… autrement dit : faire comme s’il n’avait jamais existé. C’est alors que les messages de l’inconnue se faisant plus pressants et convaincants, Joe Pickett découvre qu’ils proviennent d’une région où des crimes de plus en plus violents sont en train de se produire.

01/2012

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Gestion

Messier Story

Jean-Marie Messier était jeune, brillant, ambitieux, pressé. Aucun patron français avant lui n'avait à ce point fasciné les gazettes. Aucun non plus n'avait reconverti aussi vite un vénérable groupe industriel, la Compagnie Générale des Eaux, pour le lancer avec autant d'allant dans la " modernité ". En sept ans, la CGE devenue Vivendi, puis Vivendi Universal, passait du service aux communes de France aux vertiges d'Hollywood, des affres de l'immobilier parisien à la musique en ligne, des ordures ménagères à l'Internet mobile et à la télévision payante. Et voilà que Messier laisse derrière lui des actionnaires ruinés, un groupe au bord de la faillite, des salariés perdus, un rêve pulvérisé. Après la déroute de l'homme parti à la conquête de l'Amérique pour y damer le pion aux géants de la communication et des médias, ce livre tente de répondre à la simple question : comment en est-on arrivé là ? Le premier de la classe " monté " de Grenoble pour devenir un des " maîtres du monde ", l'héritier du vieux capitalisme français hypnotisé par la nouvelle économie, le financier prodige se voulant grand industriel, l'apôtre de la " création de valeur " qui périt par la Bourse, le jeune homme sage et introverti saisi par la débauche médiatique, le héraut de la transparence dont les comptes sont restés opaques cette saga romanesque n'explique pas tout. Et si, sous les apparences d'un iconoclaste au pays du capitalisme de papa, Messier était surtout le produit des liens incestueux entre politique, finance et industrie qui caractérisent le modèle français ? Au-delà de l'ego démesuré et du dérapage shakespearien d'un homme se lit aussi la vérité d'une époque.

11/2002

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BD tout public

Ces jours qui disparaissent. Edition collector

Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son " autre ", par caméra interposée. Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ? Au-delà d'un récit fantastique totalement prenant, Ces Jours qui disparaissent, roman graphique en couleurs de 200 pages à la personnalité très marquée, pose des questions fortes sur l'identité, la dualité de l'être et le rapport entre le corps et l'esprit. Tout du long, le lecteur se demande si Lubin disparait vraiment ou s'il est atteint de schizophrénie. Evidemment, le jeune et talentueux Timothé Le Boucher, qui signe ici son troisième ouvrage, se garde bien d'y répondre... Et si ce personnage qui en chasse un autre était tout simplement l'homme adulte qui, petit à petit, chasse l'enfant qui est en lui ? A l'occasion des 50 ans d'édition de la maison Glénat, retrouvez cette oeuvre marquante dans une édition spéciale avec jaquette-poster, couverture inédite et 16 pages de bonus.

04/2019

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Loisirs et jeux

Graou N° 11 : A la ferme

Ce mois-ci Graou est très fier d'enfiler sa salopette verte et ses bottes. Il n'a qu'une hâte : partir avec ses cousins à la ferme ! Mettre les mains dans la terre du potager pour faire des plantations et découvrir les bébés animaux qui viennent de naître... Le printemps est la belle saison pour rendre visite aux voisins fermiers de Mamino et Papino. Caresser les lapereaux, donner des graines aux poules, courir après les poussins, découvrir d'où vient le lait et pourquoi les cochons se roulent dans la boue, jouer à cache-cache derrière les étables. Quelle chance ! La grande histoire est signée par la talentueuse illustratrice et designer franco-suédoise Elo. Installée depuis quelques années à Rennes à l'atelier collectif Le Vrac, formée aux arts graphiques et à l'illustration à l'ESAG- Penninghem, elle nous raconte une histoire drôle et tendre : Les chaussettes de la petite ferme : "Il était une fois une petite ferme où vivaient un fermier, une vache, une poule et un mouton. La vache faisait le lait, la poule pondait les oeufs, et le mouton fournissait la laine que le fermier lavait avant d'en faire des chaussettes...". Cot-cot-cot, Meeuuh, Hi-han.... Au centre du magazine, il s'agira cette fois d'un jeu de cartes à découper pour jouer avec "Le Cri des animaux". Pour gagner il faut crier fort mais il faut surtout être le plus rapide. Puis, du potager en passant par l'étable jusqu'aux aliments que nous mangeons, ce nouveau "Raconte-moi" signé par Steffie Brocoli nous offre une visite guidée à la ferme : il suffit de poser son doigt sur les pointillés et d'avancer pour faire une découverte à chaque étape.

04/2019

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Littérature érotique et sentim

En mâle d'amour Tome 3 : Comment faire face

Jon Brennan vient d'une longue lignée d'hommes en uniforme ; tous nés et élevés pour vivre et porter l'insigne. Sa famille et la majorité de ses collègues le soutiennent à chaque étape, il n'a donc pas besoin de cacher qu'il préfère les hommes aux femmes. Entre le travail et sa grande et turbulente famille, moitié irlandaise, moitié italienne, il n'a pas beaucoup de temps pour faire des rencontres, et encore moins trouver un partenaire capable de faire face au stress et aux exigences reposant sur les épaules d'un inspecteur du NYPD. Kory White est arrogant et agressif avec la plupart des gens, mais tout cela n'est qu'un mirage, une façade derrière laquelle il se cache afin de préserver son coeur. Enfant, Kory a perdu sa mère à la suite d'un acte violent. Peu après, sa petite soeur Kassandra et lui ont été séparés par le système. Kassandra a été immédiatement adoptée, mais Kory lui, a passé dix années à changer de familles d'accueil avant de partir pour la Big Apple. S'efforçant de garder tout le monde à distance, Kory s'est méticuleusement construit un alter ego : Hayden Cox, le plus arrogant des mannequins de "En Mâle d'Amour" . Ces deux hommes prouvent certainement que les opposés s'attirent. Tous deux sont obstinés et têtus, Kory plus que Jon. Mais Jon est habitué à être en contrôle, à être celui qui dirige, et Kory contre Jon à chaque tournant. Alors qu'ils semblent avoir trouvé un moyen de naviguer dans le territoire jusqu'alors inexploré qu'est l'amour, la tragédie frappe encore une fois à la porte de Kory. Volatiles et forts, même face à l'adversité, les deux hommes refusent de renoncer l'un à l'autre".

04/2017

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Littérature française

Nelson Mandela. Les chemins de la dignité

Avez-vous fait partie des personnes touchées ou inspirées par l'exemple de ce combattant pour la liberté et pour la réconciliation ? Nelson Mandela, présenté comme une icône aux qualités exceptionnelles, symbole du leader pacifique et déterminé, vous est-il apparu proche de vous ? Ce livre, par petites touches impressionnistes, nous fait découvrir au-delà du personnage public, l'être humain vivant le combat de sa vie. Nous n'allons pas nous retrouver face à Mandela, mais à l'intérieur de ses yeux, de son cœur, de ses pensées et de ses gestes. De l'intérieur de Mandela, nous comprenons intimement qu'en tant qu'être humain, nous n'avons rien d'exceptionnel et de prophète, mais que face aux tourbillons et à l'adversité, nous avons nos valeurs, nos décisions et nos soutiens. Face à la cruauté ou l'inhumanité des systèmes, à nos doutes sur notre puissance ou notre trop plein de puissance, nous apprenons, avec l'exemple de Mandela, un point de repère inébranlable : notre dignité. Mandela vient de la guerre, mais va vers la paix ; il affronte le danger mais agit avec précaution ; il porte la responsabilité du changement mais en attribue en permanence la paternité au collectif. Il nous enseigne une forme d'exercice du pouvoir qui libère de l'égo du pouvoir. La paix s'apprend, et nous avons besoin de nous éduquer à la paix afin de pouvoir en témoigner et en faire bénéficier de manière plus large. Les fossés à combler sont innombrables, que ce soit entre les communautés, entre les générations, ou même dans les familles. Lorsqu'il s'est retiré de la vie publique, Mandela a été clair : « Tout repose entre nos mains » nous a-t-il dit. ?À commencer par ce livre.

07/2016

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Science-fiction

Solaris : Science-fiction et fantastique N° 199

La nouvelle « Éclairer l'origine » du romancier et conteur Éric Gauthier commence en force le volet fictions. Venez découvrir ce qui a charmé le jury qui lui a décerné le Prix Solaris 2016. S'ensuivent deux courts textes : « Familier maudit » de Tania Duquette et « Les Hiboux virtuels du réseau infini » d'Hugues Morin, tous deux primés des prix d'écriture sur place au Congrès Boréal 2016, respectivement dans les catégories Auteurs montants et Auteurs pros. Avec « Adieu, Laurentie ! », l'auteur français Jean-Pierre Laigle conclut la saga commencée il y a quelques numéros et qui comprend plusieurs nouvelles appréciées de nos lecteurs. Oserez-vous entrer dans « La Chambre » de Julie Martel, là d'où personne ne ressort ? Et si vous y survivez, une intrigue à saveur politique vous attend dans « Je ne voterai pas » de Dave Côté, étoile montante de la relève. Nous avons droit à un volet articles bien garni. Tout d'abord, la deuxième partie de l'article « Lâcheté, paresse et ironie : comment la SF a perdu le futur » de l'essayiste anglais Jonathan McCalmont continue la réflexion sur la science-fiction moderne entamée dans le précédent numéro avant de conclure sur des pistes intéressantes pour un lecteur désirant approfondir le sujet. Ensuite, « Réalité, mémoire et doute » représente la transcription d'un exposé que l'auteur britannique Christopher Priest a donné au Congrès Boréal 2016 à Mont-Laurier. Enfin, dans « L'Anticipation climatique (cli-fi), ou l'éco-fiction », notre Futurible maison, Mario Tessier, éclaire les lecteurs sur la question suivante : comment la science-fiction traite-t-elle de l'enjeu majeur des changements climatiques ? Pour terminer le numéro, les critiques littéraires, dont le volet « Littéranautes », qui donnent une bonne idée de la production québécoise récente.

01/2017

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Littérature française

Un temps marocain

Ces chroniques, parues dans La Vie Eco et Le Courrier de l'Atlas, sont un véritable kaléidoscope du Temps marocain. Najib Refaif s'y révèle fin observateur des paradoxes de notre société et sait en dire, avec maestria, les à-côtés anthropologiques, les hésitations modernistes et les paradoxes culturels et cultuels. C'est tout un monde que ces pages nous livrent ; un univers jailli sous la plume à la fois tendre et caustique de l'auteur chez qui les mots d'esprit et les trouvailles superbes le disputent aux références livresques ou filmiques et aux parenthèses utiles. "Cet homme sans nom et sans passé a vécu à la marge d'une époque tumultueuse de notre temps marocain. Le peu de choses que l'on sait à peu près de sa vie est rapporté par un voisin qui lui-même le tient d'un autre voisin. Sa biographie tiendrait donc d'un petit bavardage, un potin de voisinage que nul autre témoignage sérieux ne viendra confirmer ou infirmer. Les gens de peu, eux non plus, n'ont pas d'histoire. Mais eux, n'ont personne pour le dire ou même pour leur en fabriquer." Et Refaif sait tisser ces histoires. Ces chroniques touchent presque à l'art consommé du micro-récit, de la fable urbaine ou de la séquence cinématographique. Une chose est sûre, la lecture de ces fragments de l'histoire politique, intellectuelle, artistique et humaine du Maroc, d'hier et d'aujourd'hui, ne peut laisser ni indifférents ni insensibles les lecteurs (et ils sont nombreux) qui n'auraient pas eu l'heur de suivre Najib Refaif dans ses oeuvres hebdomadaires. L'occasion leur est donnée à travers ce recueil tendrement cruel et juste.

12/2016

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Ouvrages généraux

Au coeur de la nature blessée. Apprendre à voir les paysages du XXIe siècle

A l'heure du réchauffement climatique et de l'Anthropocène, quels liens sensoriels et émotionnels pouvons-nous tisser avec notre environnement ? Quel type de plaisir et d'émerveillement pouvons-nous encore y trouver ? Pourra-t-on ressusciter les paysages disparus ? Cet essai est un remède à l'éco-anxiété. Voilà un geste que nous avons tous fait : nous nous apprêtons à prendre une photographie d'un paysage, mais il y a un pylône. Qu'importe, nous cadrons de fac ? on à ce que ce détail gênant n'apparaisse pas sur l'image. Le véritable panorama qui nous entoure - avec ses routes, ses lotissements, ses traces multiples de la civilisation industrielle -, nous refusons de le voir. La littérature écologique, qui chante les grands espaces et la rencontre avec les animaux sauvages, contribue largement à nous maintenir dans l'illusion que nous vivons au coeur d'une nature vierge. Mais ce monde-là n'existe plus, ou seulement dans des zones circonscrites par l'humain, les réserves naturelles. Bien des paysages de notre enfance n'existent déjà plus. Cet essai ose affronter les questions qui dérangent, et qu'il n'est plus possible d'esquiver : à l'heure du réchauffement climatique et de l'Anthropocène, quels liens sensoriels et émotionnels pouvons-nous tisser avec notre environnement ? Quel type de plaisir et d'émerveillement pouvons-nous encore y trouver ? Pourra-t-on ressusciter les paysages disparus ? En nous faisant voyager de la mer Baltique au lac Titicaca, en passant par les collines de Bourgogne, Tai ? wan ou la passe de Tiputa, ce livre nous ouvre les yeux sur la nature abîmée. Une lucidité d'autant plus urgente qu'elle ne conduit ni à l'apathie, ni à la tristesse, mais à l'engagement.

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Dessin

L'amour n 3. Plaidoyer pour la beaute

En plus d'être écrivain, dessinateur, éditeur, commissaire d'expositions et réalisateur, Férdéric Pajak a été le fondateur et le rédacteur en chef de plusieurs journaux et revues, dont Barbarie, Nous n'avons rien à perdre, Station-Gaité, Voir, La Nuit, Good Boy, Culte, L'Eternité, L'Imbécile, 9 semaines avant l'élection et enfin L'Amour, dont le N`°1 est sorti en librairie le 14 octobre 2021. Tous réunissaient écrivains et dessinateurs à parts égales, sans restrictions ni de genres, ni de nombre de signes. Pour ce troisime numéro, L'Amour propose d'établir un Plaidoyer pour la beauté en ces temps où elle semble de plus en plus rare, de plus en plus menacée par la violence et le mercantilisme généralisés. Essais, dialogues, nouvelles, extraits de journal intime, dessins, peintures, sculptures, collages, bandes dessines, paysages, portraits : toutes les formes sont les bienvenues pour, à contre-courant de l'actualité commune, toucher à l'actualité intime, celle-là qui, vibrant en chacun d'entre nous, nous sert de boussole dans notre quotidien malmené. Une confrontation d'opinions et de sentiments, destinée à un public curieux, agacé par les discours et les idéologies qui déforment l'opinion publique. Avec la collaboration de : Bessompierre, Pascale Bouhénic, Julie Bouvard, Frédéric Ciriez, Lou Cohen, Patrick Declerck, Paul Diemunsch, Renaud Ego, El Roto, Ivan Farron, Philippe Garnier, Gébé, Nikolaï Gogol, Brad Holland, Florent Lassalle, Martial Leiter, Alain Madeleine-Perdrillat, Jacqueline Merville, Micaël, Muzo, Adrien Neveu, Noyau, Jean-Noël Orengo, Frédéric Pajak, Corinne Pauvert, Jean-Jacques Pauvert, Joël Person, Nicolas Raboud, Thierry Raboud, Marion Richez, Raphaëlle Riol, Jacques Roman, Alexandra Roussopoulos, Daniel Sapin, Jean Scheurer, Frédéric Schiffter, Jean-Baptiste Sécheret, Sempé, Anna Sommer, Michel Thévoz, Nicolas Topor, Corinne Véret-Collin, Francis Volken.

10/2022

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Monographies et entretiens

Milou. Humain, trop humain

MILOU, le plus célèbre chien de la bande dessinée, apparaît dès la première vignette illustrée de Tintin au pays des Soviets et sera le dernier de la famille tintinesque à s'exprimer dans l'ultime album inachevé, Tintin et L'Alph-Art. Toujours présent entre ces deux extrêmes, il est indispensable aux aventures de l'intrépide héros. Son caractère hybride - canin et humain - fait la spécificité et la richesse de ce personnage hors normes. Compagnon inséparable de son maître, Milou est son confident, son alter ego, son sauveur récurrent et son joker dans les cas désespérés. Mais il est aussi son contradicteur, son opposé, son négatif, son alibi facétieux. Il est l'antidote à la perfection du jeune reporter, un anti-héros à qui des milliers de lecteurs peuvent s'identifier, il est le côté humain de Tintin. Trop humain ? Victime de la concurrence du capitaine Haddock et du souci de réalisme voulu par le dessinateur belge, le fox-terrier se fait plus discret avec les ans. Mais n'est-ce pas sa philosophie de vie et ses valeurs qui triomphent en dernier ressort ? Tintinologue émérite, directeur de la collection "Zoom sur Hergé" chez Sépia, Renaud Nattiez est l'auteur de nombreux essais consacrés à l'oeuvre d'Hergé, dont Le Mystère Tintin, les raisons d'un succès universel (2016), Le Dictionnaire Tintin (2017), Les Femmes dans le monde de Tintin (2018), Brassens et Tintin (2020) ou encore d'un polar ancré dans l'univers de la bande dessinée, Meurtres à Moulinserre (2021). Diplômé de l'ENA, haut-fonctionnaire international, il a sillonné le globe et rêvé le monde en suivant les aventures de Tintin et les traces de pattes de Milou.

03/2022

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Actualité médiatique France

Ces animaux qui nous rendent bêtes. Contre l'idéologie antispéciste

L'animal serait-il devenu notre alter-ego ? Pour les antispécistes, il faudrait ouvrir en grand les portes les zoos, attribuer aux animaux des droits subjectifs et, bien entendu, s'abstenir de les consommer jusque dans leurs productions naturelles : les fourrures, bien sûr, mais aussi la laine et le cuir, sans oublier les aeufs, le miel et la soie, tous produits issus de la domestication. Ainsi pourquoi ne pas envisager d'expérimenter de nouveaux médicaments sur des handicapés et des comateux plutôt que sur des rats, des chiens et des singes en parfaite santé comme le préconisent certains ? Ou, selon d'autres, déculpabiliser la zoophilie lorsqu'elle est librement consentie ! Pour ces gens-là, l'animal serait un homme comme les autres et sa libération s'inscrirait dans un processus politico-social, tout comme l'antiracisme et le féminisme. Un projet qui n'est pas seulement chimérique, mais aussi pernicieux et dangereux pour notre société. Il avalise l'idée qu'il n'y a qu'une différence de degré entre l'homme et l'animal, lequel mériterait de jouir des mêmes droits que l'être humain. En jouant sur la corde sensible et en instrumentalisant les émotions liées à la condition animale, ce discours attaque la civilisation occidentale qu'il charge de tous les maux. En oubliant qu'il en est le pur produit. Cet ouvrage, entre l'essai et le pamphlet, veut démonter les arguments de l'idéologie antispéciste, mais aussi ceux du véganisme, de la collapsologie et de l'écologie radicale. Sans nier la nécessité d'améliorer le sort des animaux dans notre société, l'auteur rappelle que le monde humain s'est bâti sur la différence homme-animal. Et qu'il vaudrait mieux maintenir la part d'altérité des animaux plutôt que de vouloir les humaniser à tout prix.

04/2021

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Beaux arts

Yves Zurstrassen. Free, 2009-2019

Né à Liège en 1956, Yves Zurstrassen décide de devenir peintre à l'âge de dix-sept ans. Il part peu après pour la France puis pour l'Espagne, installant ses ateliers de façon nomade. Ces séjours exercent une influence décisive sur son oeuvre. Il se passionne d'abord pour la question de l'image, de sa reproduction, de ses infinies possibilités de collage, de mixage puis commence son aventure de créateur qui, chaque année davantage, est une véritable immersion dans la peinture qui devient une "nature première", source vivante de son inspiration. Il y rencontre aussi bien les rythmes de Matisse que ceux de Mondrian ou de Stuart Davis, les intensités noires de Franz Kline, Pierre Soulages, Christopher Wool, les constructions colorées de Fernand Léger, Jonathan Lasker, Philip Taaffe ou Albert Oehlen. Son oeuvre sera alors exposée dans de nombreuses galeries, centres d'art ou musées en Belgique, en Espagne, en Allemagne, en France et dans les pays du nord de l'Europe. Il dialogue sans aucune contrainte avec l'histoire et l'actualité de la peinture, pour affirmer, de manière impressionnante sa phrase, son langage, sa forme. "Vivre, c'est défendre une forme", affirmait Friedrich Hölderlin et c'est ce que nous découvrons au fil des dix dernières années de création (2009-2019) d'Yves Zurstrassen. "Grâce à l'art, rappelait Umberto Eco, nous vivons dix, cent, mille vies." Ce sont toutes ces vies contenues dans l'oeuvre de l'artiste que ce livre propose d'explorer grâce à des textes de François Barré, Olivier Kaeppelin, Sophie Lauwers, Anne Pontégnie. Son titre, Free, résonne tel un éloge à la liberté, comme la Free Energy du grand inventeur Nikola Tesla, ou comme le free jazz d'Ornette Coleman.

10/2019

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Autres éditeurs (F à J)

Histoires heureuses pour tous les amis de la nature

- Des histoires vraies de nature, des histoires de conservation réussies, des projets ambitieux de ré ensauvagement qui prouvent qu'il y a de l'espoir pour l'avenir de notre planète. - LE livre idéal pour les enfants qui s'inquiètent de l'environnement et les parents qui ne savent pas comment les aider. - Un livre magnifiquement illustré, imprimé de manière durable sur du papier 100% recyclé. Ce recueil d'histoires vraies montre que lorsque nous lui donnons un peu d'espace et peut-être un petit coup de pouce, la nature revient en force ! Qu'il s'agisse du nombre de tigres qui a augmenté en Inde et au Népal grâce aux efforts de conservation, ou des réussites en matière de restauration des écosystèmes, comme le retour des loups gris dans le parc national de Yellowstone, ces récits réjouissants montrent qu'il y a de l'espoir pour notre précieuse planète. De nombreux enfants et adolescents s'interrogent sur la santé de notre planète et de notre climat, et il est facile de se sentir dépassé par autant de mauvaises nouvelles environnementales. Ce livre apporte un peu de lumière, montrant qu'avec les bonnes approches, nous pouvons aider la nature à guérir. Le livre est magnifiquement illustré et se combine avec des histoires rassurantes couvrant des succès écologiques. Un chapitre "Ce que tu peux faire" , à la fin du livre, permet aux enfants de savoir comment les choix qu'ils font peuvent contribuer à changer le monde, avec des informations sur le bien-être, prendre soin de son environnement, oeuvrer ensemble, faire entendre sa voix, l'achat de moins de produits et leur provenance ! Les récits édifiants de ces histoires positives constituent une lecture parfaite pour les enfants éco-soucieux, et fournissent aux parents des exemples concrets pour apaiser leurs inquiétudes concernant la nature, le climat et l'avenir.

04/2023

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Civilisation

Anniversaires

Moments de liesse, réelle ou obligée, et de retours sur soi parfois amers, les anniversaires sont les moteurs de récits et contre-récits critiques qui, du XVIe siècle à nos jours, font l'histoire privée et collective, en pays germanophones comme ailleurs. L'anniversaire de naissance est une invention récente, le Moyen Age lui ayant préféré celui de la mort célébrée comme entrée dans la vraie vie, et les pays catholiques, qui continuaient à y voir un péché d'orgueil, la fête du saint patron. Si l'anniversaire (birthday, Geburtstag) représente aujourd'hui la première forme de civilité des enfants et le sacre de l'individu, il a longtemps été éclipsé par d'autres types d'anniversaires (anniversary, Gedenktag, Jahrestag), célébrant des personnages et des événements religieux ou publics. Ceux-ci portent en eux le germe de récits et de contre-récits critiques remplissant une fonction sociale et politique. Dans l'oscillation entre sphères privée et publique, les anniversaires scandent le rythme de la vie et apparaissent dans leur essentielle ambiguïté : généralement associés à la fête et à des émotions positives, ils peuvent aussi remémorer l'absence ou la perte. Temps de l'ego, les anniversaires sont des moments de retour sur soi, sur les aspirations, réalisations et échecs individuels. Ainsi s'inscrivent-ils toujours dans une démarche double, entre régression et progression. Pour leurs 50 ans, les Cahiers d'Etudes Germaniques proposent la première étude en France entièrement consacrée à ces thématiques dans les pays de langue allemande, du XVIe siècle à nos jours, et les déclinent selon une pluralité d'approches touchant aux études linguistiques, littéraires ou culturelles, aux champs de l'histoire, de l'anthropologie, de la philosophie et des arts.

10/2022

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Science-fiction

Les furtifs

Ils sont là parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de la vision humaine. On les appelle les furtifs. Des fantômes ? Plutôt l'exact inverse : des êtres de chair et de sons, à la vitalité hors norme, qui métabolisent dans leur trajet aussi bien pierre, déchet, animal ou plante pour alimenter leurs métamorphoses incessantes. Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l'éducation nationale, en faillite, a abandonnés, ont vu leur couple brisé par la disparition de leur fille unique de quatre ans, Tishka - volatisée un matin, inexplicablement. Sahar ne parvient pas à faire son deuil alors que Lorca, convaincu que sa fille est partie avec les furtifs, intègre une unité clandestine de l'armée chargée de chasser ces animaux extraordinaires. Là, il va découvrir que ceux-ci naissent d'une mélodie fondamentale, le frisson, et ne peuvent être vus sans être aussitôt pétrifiés. Peu à peu il apprendra à apprivoiser leur puissance de vie et, ainsi, à la faire sienne. Les Furtifs vous plonge dans un futur proche et fluide où le technococon a affiné ses prises sur nos existences. Une bague interface nos rapports au monde en offrant à chaque individu son alter ego numérique, sous forme d'IA personnalisée, où viennent se concentrer nos besoins vampirisés d'écoute et d'échanges. Partout où cela s'avérait rentable, les villes ont été rachetées par des multinationales pour être gérées en zones standard, premium et privilège selon le forfait citoyen dont vous vous acquittez. La bague au doigt, vous êtes tout à fait libres et parfaitement tracés, soumis au régime d'auto-aliénation consentant propre au raffinement du capitalisme cognitif.

04/2019

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Ouvrages généraux

Au coeur de la nature blessée. Apprendre à voir les paysages du XXIe siècle

A l'heure du réchauffement climatique et de l'Anthropocène, quels liens sensoriels et émotionnels pouvons-nous tisser avec notre environnement ? Quel type de plaisir et d'émerveillement pouvons-nous encore y trouver ? Pourra-t-on ressusciter les paysages disparus ? Cet essai est un remède à l'éco-anxiété. Voilà un geste que nous avons tous fait : nous nous apprêtons à prendre une photographie d'un paysage, mais il y a un pylône. Qu'importe, nous cadrons de fac ? on à ce que ce détail gênant n'apparaisse pas sur l'image. Le véritable panorama qui nous entoure - avec ses routes, ses lotissements, ses traces multiples de la civilisation industrielle -, nous refusons de le voir. La littérature écologique, qui chante les grands espaces et la rencontre avec les animaux sauvages, contribue largement à nous maintenir dans l'illusion que nous vivons au coeur d'une nature vierge. Mais ce monde-là n'existe plus, ou seulement dans des zones circonscrites par l'humain, les réserves naturelles. Bien des paysages de notre enfance n'existent déjà plus. Cet essai ose affronter les questions qui dérangent, et qu'il n'est plus possible d'esquiver : à l'heure du réchauffement climatique et de l'Anthropocène, quels liens sensoriels et émotionnels pouvons-nous tisser avec notre environnement ? Quel type de plaisir et d'émerveillement pouvons-nous encore y trouver ? Pourra-t-on ressusciter les paysages disparus ? En nous faisant voyager de la mer Baltique au lac Titicaca, en passant par les collines de Bourgogne, Tai ? wan ou la passe de Tiputa, ce livre nous ouvre les yeux sur la nature abîmée. Une lucidité d'autant plus urgente qu'elle ne conduit ni à l'apathie, ni à la tristesse, mais à l'engagement.

01/2024

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Penser l'écologie

Photolangage. Entrer en transition écologique

Après des années d'alertes lancées par les experts et les scientifiques sans aucun impact, ou si peu, quant à la trajectoire inquiétante de l'évolution de la planète, une prise de conscience salutaire a émergé notamment chez les jeunes, et de plus en plus dans la population en général. L'urgence d'agir sur l' évolution écologique et environnementale s'impose de plus en plus. Même si la tâche est colossale, il y a quelque chose d'enthousiasmant, sinon d'exaltant, aujourd'hui à penser à toutes les transformations à faire advenir pour que notre planète reste viable pour les humains et toutes les formes de vie. Des changements fondamentaux sont nécessaires dans notre façon de nous nourrir, dans nos habitudes de voyage, dans notre façon de nous fournir en énergie, de produire et de consommer, et plus globalement dans notre rapport à la planète terre. Celle-ci n'est plus un ensemble de ressources à exploiter, mais un lieu de vie complexe et fragile dont il faut maintenant prendre soin. Ce dossier Photolangage® offre des pistes de réflexion et d'action pour les jeunes qui vivent aujourd'hui dans ce monde que d'aucuns jugent effrayant, alors que d'autres n' ont pas conscience des périls en cours, monde qu'ils n'ont ni fabriqué, ni choisi, et dont ils ne peuvent s'échapper. Certains font l'expérience d' une peur chronique d'un désastre environnemental et des changements climatiques. Ce dossier explore plus particulièrement deux aspects de cette peur, d'une part le sentiment d'impuissance vécu fortement et pouvant mener au désengagement total, et d'autre part l'éco-anxiété, cette peur chronique et diffuse d'un désastre environnemental et des changements climatiques

03/2024

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Linguistique

Une histoire du point de vue : de la narratologie à la linguistique. Tome 1

Sous le titre général de De la narratologie à la linguistique, l'auteur réédite ses trois premières études (1997-2004) sur le point de vue : Tome I, Une histoire du point de vue, Tome II, La Construction textuelle du point de vue, Tome III, Argumenter en racontant. Premier tome de la série, Une histoire du point de vue s'attaque au problème que pose la notion de PDV à l'enseignement scolaire dont elle est devenue un pont aux ânes alors qu'elle est d'un maniement particulièrement délicat. Les théorisations successives de la focalisation narrative sont à tel point tributaires de leurs contextes historico-théoriques d'émergence que leur critique épistémologique s'impose. L'ouvrage analyse les avatars du PDV chez les critiques (Pouillon, Blin, Magny, Rousset), les narratologues (Genette, Bal, Vitoux, Lintvelt), les linguistes (Danon-Boileau, Greimas, Fontanille), les herméneutes et théoriciens de la lecture (Ricoeur, Iser, Jauss, Eco, Jouve). De nombreuses interprétations purement métaphoriques du PDV s'expliquent par un fort déficit linguistique et contibuent à l'entretenir. Proposant la refondation de cette notion, l'auteur part des concepts de sujet de conscience ou d'énonciateur et de l'expression linguistique des perceptions plus ou moins nettement associées à des pensées représentées. "Jeanne, ayant fini ses malles, s'approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas." (Maupassant, incipit d'Une vie) : en contexte narratif de troisième personne, le PDV est lié à de nombreuses traces plus ou moins prégnantes de la subjectivité ou de l'activité cognitive d'un sujet de conscience, centre de perspective, quand bien même ce sujet ne parle pas, dès lors que le texte raconte en se mettant à sa place...

01/2023