Recherche

Anibal

Extraits

ActuaLitté

Insectes et oiseaux

Les abeilles. Avec un poster inclus

Un "P'tit doc" en format géant ! Pour tout savoir sur les abeilles et la vie dans la ruche. Une découverte immersive de cet univers passionnant. Sensibiliser les enfants à la vie de cet insecte fascinant Un documentaire pour tout connaître sur la vie de ce petit animal, devenu le symbole de la biodiversité. Abeille charpentière, bourdons terrestres, abeilles domestiques : il existe de nombreuses sortes d'abeilles ! Les illustrations très zoomées d'Emiri Hayashi permettent de découvrir en détail le fonctionnement de la ruche. Une colonie est organisée autour de la reine et de ses ouvrières qui nourrissent les larves en fabriquant du miel. Pour butiner, l'abeille utilise sa longue trompe et aspire le nectar des fleurs. Elle récolte aussi le pollen dont elle fait une boule, qu'elle apporte à la ruche. Lorsque certaines abeilles vont butiner, d'autres gardent la planche d'envol. A leur retour, les abeilles butineuses signalent aux autres l'endroit où elles ont trouvé un champ, en effectuant une petite danse ! De nombreuses informations sur l'intelligence animale ou comment cette petite société est parfaitement organisée, et un poster géant de la ruche ! Comprendre comment fonctionne la récolte de miel On y apprend de quelle manière l'apiculteur prend soin des ruches et récolte le miel. Tout d'abord, il doit s'équiper : même si les abeilles piquent rarement, mieux vaut se protéger de la tête aux pieds. L'apiculteur laisse une partie du miel aux abeilles et en récolte une autre : c'est le miel que l'on consomme. Que se passe-t-il une fois dans la miellerie ? L'apiculteur extrait le miel des alvéoles grâce à une machine. Puis il laisse le miel reposer avant de le consommer... ou d'en faire des dérivés, comme le pain d'épices, le bonbon, les savons... Des infos qui raviront les plus gourmands ! Une immersion macro en format géant, pour tout savoir sur cet insecte incroyable !

04/2023

ActuaLitté

Suspense

Polar vert - saison 2, Tome 01. La malédiction de l'ours

À la suite du démantèlement du trafic de civelles, Klervi a dû fuir sa côte atlantique natale. En attendant son procès, elle vit dans un camping dans les Pyrénées, sous la protection de Marceau, l'un des deux gendarmes qui chapeautaient son travail d'espionne. Elle s'y fait appeler Claire et, conformément à ce que lui a conseillé le juge, elle réalise un service volontaire dans une association de défense de l'environnement. Marceau, quant à lui, investigue sur le meurtre d'un ours, revendiqué par un mystérieux groupe qui tente de faire pression sur les autorités. Car, dans ce coin de France, sévit un combat acharné  : celui des anti-ours contre les pro-ours. En effet, la réintégration de l'ours n'est pas du goût de tout le monde, notamment des éleveurs, des chasseurs, mais aussi des trafiquants qui voient ainsi la forêt leur échapper. . . C'est d'ailleurs lors d'une sortie en forêt que "Claire", accompagnée de ses deux nouveaux amis, Bulle et Peyo, assiste à une scène qu'elle n'aurait pas dû voir  : des individus cagoulés piègent un ourson, l'endorment et le kidnappent ; ils tuent sa mère, abandonnant là le cadavre après lui avoir prélevé quelques organes. Qui sont ces gens ? Quel est le sens de cet assassinat ? "Le Bureau des légendes version écologique", selon France Info Polar vert, c'est la première série de polars écologiques, saluée unanimement par la critique  : "Télérama", "Phosphore", "Lire", "Ouest France", "Sud-Ouest", "La Dépêche du Midi", la revue "Sang-Froid", France Info, France 3. . . Une fiction documentée et inspirée de faits bien réels. Une deuxième saison qui aborde l'épineux problème de la réinsertion de ours dans les Pyrénées La réintégration de l'ours dans les Pyrénées agite l'actualité et crée des débats passionnés, tout aussi fascinants que cet animal. Le roman réussit à présenter les points de vue des différents acteurs du débat, sans lourdeur, exposant ainsi la complexité de celui-ci et permettant au lecteur de se faire son propre avis.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

La Mère, la Sainte et la Putain. Lettre à Swann

" La Mère la Sainte et la Putain : ce sont les trois visages d'une femme qui raconte la gestation d'un enfant fait de mots, car ici, le texte est sa première mise au monde, avant l'être à venir . On suit toutes les étapes traversées par cette amazone libre, entre le moment où elle tombe amoureuse (l'errance puis la « chute d'organes, le cour tombé dans l'estomac ») et celui où elle va enfanter : ces étapes, ce sont les trois statuts du titre de ce bref roman en forme de cri, violemment imposés au corps féminin dans un monde décrit sans concession.« La faculté d'adaptation de la femelle humaine est un miracle de la nature. C'est à ce jour la seule espèce qui sait muter en quinze jours de prédateur à invertébré. »« Les mots naissent de l'inconfort, de la plaie, de là où ça fait mal. Les mots sont le hurlement de l'animal blessé, le cri du soldat pendant la bataille, le rugissement de la lionne affamée. Les mots ne surgissent pas de la tranquillité. »« Parce que les mots sont plus grands que la chair, parce qu'ils lui préexistent et qu'ils lui survivront, parce que l'odeur d'une peau ça s'oublie, et que les mots ça se relit. Parce que le souvenir se floute, quand les mots ont fixé pour toujours les contours des corps entre les draps. »« La mère porte le fils de l'homme, la sainte lave les péchés. La putain baise la lie de l'humanité. Puis est venue Marie-Madeleine, qui a sanctifié le métier. Depuis elle, les putains jouent les infirmières, essuient les pieds de Jésus condamné, sèchent les larmes, noient dans leur ventre le mal de vivre, les vices et la fureur, consolent le cour des amants empoisonnés. Les putains appartiennent aux hommes, mais ne portent pas leur descendance. À elles la douleur du monde, aux autres celles d'enfanter. »"

ActuaLitté

Multi-matières

Les cycles de vie Montessori. Avec 1 feutre effaçable 2 couleurs

Le livre-ardoise Montessori Les cycles de vie permet à votre enfant d'enrichir les connaissances de votre enfant sur le fonctionnement de la nature et développer sa curiosité pour les animaux. Le support entièrement effaçable est adapté aux enfants dès 3 ans : pratique et ludique, l'ardoise est idéale pour développer la motricité de l'enfant et enrichir son vocabulaire. Les cycles de vie, le livre-ardoise éveille l'intérêt des enfants dès l'âge de 3 ans. En mettant en application la pédagogie Montessori, il permet une découverte du cycle de vie des animaux au travers de l'exemple du poisson, de la grenouille, de la tortue, du cheval, de l'oiseau et du papillon. Chaque double-page est consacrée à un animal et propose de découvrir le cycle de vie suivant plusieurs étapes : 1) J'observe le cycle de vie et je le suis avec mon doigt 2) J'apprends le nom de chaque étape du cycle et je le relie au bon endroit 3) Je reconnais les étapes et je réalisé des activités avec le feutre effaçable (dessiner, relier, identifier le nom, ...). 4) J'efface et je n'ai pas peur de me tromper, je recommence autant de fois que je veux. En plus du tracé, cette ardoise permet de développer d'autres apprentissages tels que : Nommer et associer différents éléments d'un cycle de vie Visualiser la graphie des mots Savoir reproduire un modèle Compléter un dessin et laisser libre cours à sa créativité Stimuler sa capacité de mémorisation Se Sensibiliser à la protection de l'environnement La pédagogie conçue par Maria Montessori au début du XXe siècle place l'enfant au coeur de son apprentissage en favorisant son autonomie et le développement de sa créativité. L'acquisition des premières notions s'effectue de façon active, dans un contexte rassurant et bienveillant pour l'enfant qui progresse à son rythme, sans avoir peur de se tromper. Avec son support effaçable, le livre-ardoise est un support sensoriel et ludique idéalement adapté à la pédagogie Montessori.

05/2021

ActuaLitté

Histoire des religions

La Parole comme voie spirituelle. Dialogue avec lInde

Lorsque l'esprit s'engage dans ce travail sur lui-même qu'on appelle spiritualité, il s'ouvre à ce qui en lui excède la rationalité. Or selon certains courants spirituels indiens, dans l'indicible qui surgit là prend naissance une parole qui l'intègre. Il ne s'agit plus alors d'une parole que l'homme crée et maîtrise, mais d'une autre qui le traverse et le porte. Ainsi, aux antipodes de l'anthropocentrisme occidental, en Inde la Parole apparaît comme une force qui irrigue tout ce qui existe, de l'élémentaire au divin. Loin de nous séparer du non-humain, elle devient ce qui nous y relie - tout en se reliant elle-même aux bruissements du monde comme à la musique. Dès lors le chanteur s'accorde aux oiseaux ; le poète révèle les correspondances qui unissent l'infime au large ; et le coeur de l'homme coïncide avec celui de l'univers. L'Inde vient par là nous rappeler qu'un cheminement spirituel peut prendre la forme d'une quête esthétique. Dans cette perspective, le dépassement de l'égocentrisme ne passe plus par l'impératif de se rendre utile, mais par une joie devant la beauté qui, comme la vie, se donne pour rien. Nourrie par la pratique du yoga, du chant de l'Inde ancienne, et des mantras, cette interrogation revient aux textes fondateurs de différents courants de pensée indiens, des Védas aux Tantras. Et elle les met en résonance avec certains mystiques et philosophes occidentaux, comme avec des thérapeutes de "l'âme" qui en appellent aussi à la puissance de la parole. Philosophe, psychologue et écrivain, Sandrine Willems est l'auteur d'une quinzaine de romans et d'essais (dont L'Animal à l'âme, Seuil, 2011, ou Devenir oiseau, Les Impressions Nouvelles, 2018). Ses textes interrogent ce qu'on peut faire d'une vie, et les manières de s'accorder à ce qui nous dépasse. Depuis quelques années, ses recherches se sont tournées vers les spiritualités indiennes.

02/2023

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

Moins de viande. Vers une transition au profit de notre santé, du monde vivant et de l'environnement

La barbaque low cost, banalisée au quotidien, a fait son temps. Les études sont formelles : notre consommation actuelle de viande est intenable sur la durée, dommageable pour notre santé, pour l'environnement et pour le bien-être animal. Plus de 300 millions de tonnes de viande sont consommées chaque année dans le monde, une demande qui a été multipliée par 7 depuis 1950. 60 milliards d'animaux terrestres sont abattus chaque année, dans des conditions le plus souvent inacceptables. Plus de 75 % des volailles sont polluées par des bactéries, résistantes aux antibiotiques pour 61 % d'entre elles. 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre sont causées par l'élevage industriel, qui devance les transports et l'industrie. 3,6 années de plus, c'est en moyenne le gain de longévité dont bénéficient les végétariens, un gain auquel s'ajoute une réduction des risques de surpoids, de diabète, de maladies cardio-vasculaires, de plusieurs cancers... Les consommateurs réguliers de viande, par exemple, sont 2 à 3 fois plus touchés par la maladie d'Alzheimer que les végétariens. Expert de la nutrithérapie et du modèle de longévité-santé Okinawa, le docteur Jean-Paul Curtay nous rappelle combien il est urgent de consommer moins de viande et nous donne les clés pour adopter un mode alimentaire plus salutaire. Pourquoi avons-nous chaque jour tant de viande dans nos assiettes ? Quelles sont les conséquences d'une telle consommation de produits d'origine animale ? A l'inverse, quels sont les bénéfices d'une alimentation plus riche en végétaux ? Peut-on se fier aux protéines végétales pour remplacer la viande ? Que savons-nous du régime alimentaire des champions de la longévité en bonne santé ? En s'appuyant sur les études les plus actuelles et sur trente-cinq ans d'investigations et de recherches, cet ouvrage est la référence du consom'acteur du XXIe siècle. Un guide pour entamer une transition sociétale au profit de notre santé, du monde vivant et de l'environnement.

09/2018

ActuaLitté

Littérature scandinave

La carapace du homard

Ea, Sidsel et Niels ont grandi entre un père distant et une mère envahissante. Si aujourd'hui leurs parents ne sont plus en vie, ce couple dysfonctionnel les a profondément marqués et a eu raison de leurs relations. La fratrie est éclatée, à commencer par Ea, l'aînée, qui réside à San Francisco. Elle vit avec un homme et la fille de ce dernier, issue d'une première union. De son côté, après des études au Royaume-Uni, Sidsel s'est installée à Copenhague avec sa petite Laura. Elle travaille dans un grand musée de la ville et assume sa vie de mère-célibataire. Niels mène pour sa part un quotidien de bohème, entre petits boulots et squats chez des amis musiciens. Mais une série d'événements va bouleverser cet équilibre, à commencer par un accident survenu à Londres lorsqu'un visiteur brise un buste du British Museum. Sidsel doit partir restaurer la statue et n'a d'autre choix que de confier Laura à son frère Niels. Au même moment, ce dernier reçoit un courriel d'Ea et se demande si le temps des retrouvailles est enfin arrivé. Le message de sa soeur est étrange pourtant, il contient un lien vers la vidéo d'un rabbin dissertant sur les carapaces de homard. En grandissant, l'animal se trouve tellement à l'étroit dans cette armure qu'il est obligé de s'en débarrasser. Alors, après avoir découvert une faille rocheuse qui lui convient, il s'y glisse, rejette sa vieille carapace et attend - nu et vulnérable - qu'il lui en pousse une nouvelle... Construit comme un jeu de miroirs où se tressent avec virtuosité la vie, les souvenirs et les désirs de tous ces personnages, La carapace du homard est un grand roman sur les familles en permanente recomposition. La prose de Caroline Albertine Minor est lumineuse, avec des scènes à la Edward Hopper, mais également rythmée et croustillante comme la plume de Lucia Berlin. Traduit du danois par Terje Sinding.

03/2023

ActuaLitté

Science-fiction

Kaya

Dans un monde irrespirable peut-on encore se fier à l'Homme Après l'épuisement des ressources naturelles une partie de l'Humanité a quitté la Terre l'autre se voit condamnée à survivre sous un ciel toxique Dans ce monde dévasté où la faune a muté les bio-brigades traquent les derniers survivants pour les enrôler dans les mines Parmi eux Rio et sa petite soeur Kaya vivent au jour le jour avec l'espoir d'atteindre le sud... On dit que dans ce coin de la planète la vie est encore possible Mais alors que Rio prend en chasse un innocent louveteau pour se nourrir il est attaqué par sa mère une louve mutante à l'aspect féroce Après avoir pris la fuite Kaya tombe dans un piège où elle retrouve la mère du louveteau elle-même prisonnière Ces deux êtres n'ont plus d'autres choix que de s'entraider pour s'échapper Désormais cette louve géante ne quittera plus la petite fille C'est le début d'une longue marche à travers les ruines durant laquelle Kaya va apprendre à côtoyer cet étrange animal qui semble l'avoir choisie pour une raison qu'elle ignore Dans son exil Kaya va se heurter à un univers impitoyable où les bio-brigades jamais loin ne sont pas l'unique menace Peut-on se fier aux survivants sur la route et qu'en est-il de ce navire amarré qui prétend amener les hommes vers le sud La terre promise existe-t-elle vraiment Ce one shot à l'ambiance post apocalyptique réalisé par une équipe italienne talentueuse nous plonge dans un univers aussi fascinant qu'implacable Une pépite graphique proche de l'animation où les couleurs vives et une certaine poésie côtoient le chaos L'expérience de lecture est accompagnée par une bande originale écrite par Paola Barbato et Linda Cavallini sur une musique de Remo Baldi grâce aux QR codes disséminés au fil de l'album

06/2024

ActuaLitté

Education de l'enfant

100 idées pour connaitre et comprendre le dessin enfantin

Dès sa naissance, le petit humain découvre tout en même temps. Tout est à apprendre. Marcher, manger avec une cuillère, parler... tenir le crayon pour gribouiller, dessiner, écrire. Tiraillé entre deux acquisitions capitales : la parole puis l'écriture, le dessin a parfois du mal à trouver sa place. Et pourtant l'enfant qui dessine fait quelque chose d'essentiel. Il plonge en lui-même (dans son intelligence, sa mémoire, ses émotions, sa créativité), il partage ses dessins avec les autres, il imite les modèles graphiques autour de lui et, plus largement, il acquiert la culture dans laquelle il est éduqué. Il vit une expérience intime, inscrite dans une culture et qui touche à l'universalité. Le dessin enfantin est un continent plus étonnant et plus complexe que ne laisse penser le regard un peu hautain que la société porte sur lui. L'ambition de ce livre est d'en saisir toute la richesse et de proposer une autre façon de regarder le dessin enfantin en ce début du XXIe siècle. Bien entendu, la recherche d'une exhaustivité est impossible et il a fallu faire des choix. Le dessin enfantin est-il réaliste ? Dépend-il de la culture ? Evolue-t-il naturellement vers le réalisme visuel ? Par quelles phases cette évolution passe-t-elle ? Pourquoi, vers onze ans, les enfants s'arrêtent-ils de dessiner ? Comment l'enfant dessine-t-il un bonhomme, un animal, une maison, un paysage ? Comment les émotions s'expriment-elles dans le dessin ? Faut-il encourager les enfants à copier des dessins modèles ? Faut-il leur apprendre le dessin en perspective ? Copie et apprentissages ne risquent-ils pas de nuire à la créativité? Faut-il les encourager à dessiner sur une tablette graphique ? Et bien d'autres... Les nombreux renvois, jetant des ponts entre les idées, permettront de mieux appréhender un si vaste sujet. A vous de le parcourir selon l'itinéraire de votre choix.

03/2024

ActuaLitté

Philosophie

Le silence des bêtes. La philosophie à l'épreuve de l'animalité

L'Antiquité fut en quelque sorte un âge d'or pour les bêtes. Car si les hommes offraient des animaux en sacrifice à Dieu, aux dieux, ils s'accordaient sur leur statut d'êtres animés et avaient pour elles de la considération. Certes, bien des questions demeuraient ouvertes, et les philosophes de ce temps ne manquèrent pas de s'entre-déchirer en tentant d'y répondre. Les animaux pensent-ils ? Sont-ils doués de raison ? Ont-ils la même sensibilité que nous ? Faut-il s'interdire de les manger ? Mais pourquoi donc restent-ils silencieux ? Depuis que Dieu s'est fait homme, que le Christ s'est offert en sacrifice tel un agneau, c'est-à-dire depuis l'ère chrétienne, la condition de l'animal a radicalement changé. Désormais les philosophes se préoccupent surtout de verrouiller le propre de l'homme et de ressasser les traits qui le différencient des autres vivants, lesquels sont considérés comme des êtres négligeables : tenus pour des machines (Descartes) et à l'occasion comparés à des pommes de terre (Kant). Des hommes d'esprit et de coeur font bien sûr exception, au XVIIIème siècle surtout. A leur suite, Michelet dénoncera prophétiquement l'injustice faite aux animaux et annoncera que c'est compromettre la démocratie que de les persécuter. Au XXème siècle, une certaine littérature vient renforcer de nouveaux courants philosophiques pour rappeler que la manière dont nous regardons les bêtes n'est pas sans rapport avec la façon dont sont traités quelques-uns d'entre nous, ceux que l'on déshumanise par le racisme, ceux qui, du fait de l'infirmité, de la maladie, de la vieillesse, du trouble mental, ne sont pas conformes à l'idéal dominant de la conscience de soi. Ce livre expose avec clarté la façon dont les diverses traditions philosophiques occidentales, des Présocratiques à Derrida, ont abordé l'énigme de l'animalité, révélant par là même le regard que chacune d'elle porte sur l'humanité. C'est pourquoi on peut le lire aussi comme une autre histoire de la philosophie.

09/1998

ActuaLitté

Affirmation de soi

Le pouvoir du Suricate. Apprivoiser nos peurs pour traverser ce siècle

Peur de l'avenir, peur de l'échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle... la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu'elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l'ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique ? ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. A une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate - ce petit animal du désert posté en sentinelle à l'affût de la moindre menace -, pour désigner notre système interne de détection des dangers. Apprivoiser nos peurs, c'est retrouver le chemin de la joie, du sens et des liens ; gagner en mouvement et en ouverture ; agrandir notre fenêtre de liberté. C'est surtout aller vers une société pacifiée plutôt qu'une société de contrôle, c'est déconstruire les mécanismes de la terreur et des enfermements sécuritaires et se donner une chance d'être à la hauteur des enjeux globaux de notre génération. Le moment est venu d'apprivoiser nos Suricates pour traverser ce siècle ! Pablo Servigneest auteur et conférencier. Il a contribué à porter le thème de la collapsologie au grand public à travers deux best-sellers : Comment tout peut s'effondrer (Seuil, 2015), et Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018). Il a fait flipper tout le monde ! Heureusement il a aussi écrit L'Entraide, l'autre loi de la jungle (LLL, 2017). Nathan Obadia est instructeur d'arts martiaux et thérapeute. Titulaire d'un Diplôme universitaire de Médecine, méditation et neurosciences, il explore les peurs à travers différentes pratiques corps-esprit. Il crée en 2015 la méthode Self Collective pour accompagner les individus et les groupes désirant retrouver un état de paix intérieure durable et communicatif.

05/2024

ActuaLitté

Sciences historiques

Archéologie de la pensée sexiste. Du Moyen Age au XXIe siècle

Bien des oeuvres révèlent, dans divers domaines de la pensée, le mépris adressé à la femme et inspiré de manuscrits qui remontent à l'Antiquité : "une eau profonde" (Livres de sagesse des pharaons) ; "facile à prendre" (Rig Veda) ; "un anneau d'or au nez d'un pourceau" (Proverbes) ; "un coeur de chienne" (Hésiode) ; "mystérieuse obscurité" (Lao Tseu) ; "ce qui sert de réceptacle" (Aristote) ; "une débauche contre nature" (Sénèque) ; "les portes de l'enfer" (Tertullien). Ces propos sexistes, loin d'être exclusifs à cette période lointaine, prolifèrent au cours des siècles subséquents : un "sac de fiente" (Odon de Cluny) ; un "être imparfait" (Thomas d'Aquin) ; "l'os surnuméraire de l'homme" (Bossuet) ; "un animal domestique" (Kant) ; "cette forme rabougrie de l'être humain" (Strindberg) ; "abondance de bacilles en forme de yoni" (Montherlant). Du Moyen Age à aujourd'hui, des femmes ont voulu dénoncer ces injustices dans des documents d'autant plus remarquables qu'elles ont été relativement peu nombreuses à prendre la plume, depuis Hildegarde de Bingen et Christine de Pisan à Annie Ernaux et Julia Kristeva. Quelle sera la relève au XXIe siècle ? Quelques noms éloquents éclairent déjà l'horizon, par exemple la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai, couronnée de nombreux prix dont le Simone de Beauvoir et le Nobel de la paix, après avoir été victime d'une tentative d'assassinat pour avoir revendiqué le droit des filles à l'éducation. Il est vrai, par ailleurs, que le sexe dit faible a été défendu par bien des hommes, notamment Poullain de La Barre, Condorcet et Mill, tandis que d'autres, comme Schopenhauer, l'ont rabaissé. Archéologie de la pensée sexiste propose une relecture de nombreux manuscrits et montre que les préjudices subis aujourd'hui par les femmes plongent leurs racines dans un passé lointain et se manifestent sous diverses formes : tutelle juridique, maltraitante, enlèvement, prostitution, esclavage sexuel, viols collectifs, avortement forcé ou interdit, polygamie, mariage négocié, sous-représentation politique, port imposé du voile dans l'espace public, lapidation pour adultère, meurtre...

05/2017

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

La lumière révélée. De la lunette de Galilée à l'étrangeté quantique

Qu'est-ce que la lumière, cette lumière qui éclaire et fascine l'humanité depuis le début des temps ? Replaçant ses propres travaux dans la perspective de la riche épopée de la connaissance, Serge Haroche dresse ici le tableau de ce que nous savons aujourd'hui de la lumière, de la manière dont nous l'avons appris, et des inventions que cette connaissance nous a apportées en révolutionnant notre vie quotidienne. Le temps s'écoule-t-il au même rythme à la surface de mon bureau et quelques millimètres au-dessus, et peut-on mesurer la différence ? Est-il possible de manipuler un objet quantique sans le détruire ? Qu'est-ce que l'intrication quantique et qu'appelle-t-on "décohérence" ? Le livre de Serge Haroche montre comment ces questions sont liées et leur apporte les réponses les plus actuelles. On y apprend comment est née la théorie de la relativité, d'où vient la physique quantique, et que le chat de Schrödinger n'est pas (seulement) un animal domestique, mais un paradoxe quantique que la physique contemporaine a domestiqué en lui donnant une traduction expérimentale. Acteur profondément engagé dans la science de la lumière, Serge Haroche en déroule ici les fils, de Galilée à Einstein, et jusqu'aux travaux qui lui ont valu le prix Nobel. Il revisite de l'intérieur, en théoricien et en expérimentateur, cette fascinante aventure scientifique. Explicitant les liens qui se sont tissés dans l'histoire des sciences entre l'optique, la mécanique, l'électricité et le magnétisme, il retrace le rôle essentiel que les interrogations sur la lumière ont joué dans la naissance de la physique moderne et dans l'élaboration de notre représentation de l'Univers. Loin d'exposer une histoire abstraite, Serge Haroche nous permet d'appréhender ce qu'est la démarche scientifique, faite d'un va-et-vient constant entre observation des phénomènes, élaboration de modèles théoriques et vérifications expérimentales. Un livre unique qui nous fait partager l'allégresse du savoir et l'exaltation de la découverte.

09/2020

ActuaLitté

Sociologie

Un éternel Treblinka

La souffrance des animaux, leur sensibilité d'êtres vivants, est un des plus vieux tabous de l'homme. Dans ce livre iconoclaste - que certains considéreront même comme scandaleux -, mais courageux et novateur, l'historien américain Charles Patterson s'intéresse au douloureux rapport entre l'homme et l'animal depuis la création du monde. Il soutient la thèse selon laquelle l'oppression des animaux sert de modèle à toute forme d'oppression et la "bestialisation" de l'opprimé obligée sur le chemin de son anéantissement. Après avoir décrit l'adoption du travail à la chaîne dans les abattoirs de Chicago, il note que Henry Ford s'en inspira pour la fabrication de ses automobiles. Ce dernier, antisémite virulent et gros contributeur au parti nazi dans les années 30, fut même remercié par Hitler dans Mein Kampf. Quelques années plus tard, on devait retrouver cette organisation du "travail" dans les camps d'extermination nazis, où des méthodes étrangement similaires furent mises en œuvre pour tétaniser les victimes, leur faire perdre leurs repères et découper en tâches simples et répétitives le meurtre de masse de façon à banaliser le geste des assassins. Un tel rapprochement est lui-même tabou, étant entendu une fois pour toutes que la Shoah est unique. Pourtant, l'auteur yiddish et prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer (qui a écrit, dans une nouvelle dont le titre de ce livre est tiré, "pour ces créatures, tous les humains sont des nazis") fut le premier à oser la comparaison entre le sort réservé aux animaux d'élevage et celui que les hommes ont fait subir à leurs semblables pendant la Shoah. S'inspirant de son combat, Patterson dénonce la façon dont l'homme s'est imposé comme "l'espèce des seigneurs", s'arrogeant le droit d'exterminer ou de réduire à l'esclavage les autres espèces, et conclut son essai par un hommage aux défenseurs de la cause animale, dont Isaac Bashevis Singer lui-même.

01/2008

ActuaLitté

Vocabulaire

Anglais. Les 3500 mots essentiels, niveau B2-C1

Ces 3500 mots sont destinés aux étudiants de l'anglais qui souhaitent se perfectionner en enrichissant leur vocabulaire de base. Ces 3500 mots sont destinés aux étudiants de l'anglais qui souhaitent se perfectionner en enrichissant leur vocabulaire de base. Ils couvrent l'essentiel du vocabulaire anglais contemporain, aussi bien dans les principaux domaines techniques (droit, économie, transports, tourisme, etc.) que dans la langue courante (alimentation, vêtement, sports, etc.). Ils sont accompagnés de nombreuses remarques grammaticales et de nouveaux exercices de traduction. TABLE DES MATIERE : Etablir la communication. 1. Ca alors ! Décrire quelqu'un. 2. Qui êtes-vous ? 3. J'aime ma maman et mon papa. 4. Ne perdez pas la tête. 5. Servez-vous de vos sens. Parler de sa vie quotidienne. 6. Mangez quelque chose. 7. Entrez, je vous prie. 8. Va t'habiller. 9. Retournez à l'école. 10. C'est comment ? 11. Rencontrez des gens et amusez-vous. 12. Vous vous sentez bien ? 13. Regardez et écoutez... ou lisez. 14. Informatique et ordinateurs. 15. Marchez, courez et nagez. 16. Vous savez conduire ? Se situer dans son environnement. 17. Ici, là et partout. 18. Animal, végétal, minéral ? 19. Ville ou campagne ? 20. Allons à l'étranger. Se situer dans le temps et l'espace. 21. Maintenant ou jamais. 22. Ne soyez pas en retard. 23. Regardez autour de vous. 24. A quoi ça sert et comment ça marche ? 25. Il fait beau temps, non ? 26. Savez-vous compter ? Exprimer sentiments et opinions. 27. Réfléchissez bien. 28. Heureux ? 29. Vous savez parler ? Vous savez écrire ? 30. Qu'est-ce que vous en pensez ? Argumenter. 31. Ca a de l'importance ? 32. Ecrire un essai. Agir dans la société. 33. Faites-le maintenant. 34. L'argent et les affaires. 35. Vous avez du travail ? 36. Allons faire les courses ! 37. Ca va faire mal. 38. Sommes-nous dans un pays libre ?

07/2022

ActuaLitté

Thèmes photo

Lost Shadows

En Camargue, Marco Rigamonti a rencontré un monde premier, l'eau et la terre épousant leurs intensités sous un ciel de lumière pure. Les paysages qu'il contemple sont silencieux. L'homme est passé par là, qui disparaîtra plus vite que la forme des lieux. Percevant les correspondances entre les objets façonnés et le territoire qui les porte, le photographe aborde l'espace comme on le respire, calmement, les poumons se remplissant d'air, puis se vidant. Ses images sont ainsi dépouillées d'affects faciles ou de sentimentalité, la psychologie étant le plus souvent une taie entre le regardeur et les scènes qu'il reçoit. Au pays des manades, Marco Rigamonti propose un voyage dans l'ocre et la grâce de toute présence, entre allègement du moi et solennité très ancienne. Il y a dans ses rectangles de vision de la gravité, mais aussi de l'absurde et de l'humour spontané, sans moquerie. L'émouvante intimité des choses y rencontre le saugrenu, ou l'incongru, et l'éclat de la vérité de ce qui est, simplement baigné de soleil, la malice du spectateur. On entre en ses photographies comme on pénètre dans une arène sans savoir d'où viendra l'animal qu'il nous faudra affronter dans un combat plus spirituel que physique. Les signes de la culture camarguaise sont montrés, entre sentiment de survivance de l'ethos d'un peuple et surprise d'advenue. Si l'on perçoit ici de l'oisiveté, ce n'est pas au sens du vice que déploraient nos grands-mères, et les affairés du Spectacle tournant sans fin dans le vide, mais au sens du souci du soi des Antiques, cette sagesse dans l'approche du temps et des corps jetés dans l'impermanence. C'est une attente sans drame sous la brise chaude, ou les rayons de plomb, une conscience de la maturation nécessaire pour que chaque entité - végétale, animale, humaine - arrive à son terme en développant le meilleur de son suc. Marco Rigamonti a photographié un Far-West français à la fois drôle et sauvage, ouvert à tous les êtres ayant su préserver leur part d'indocilité, leur liberté, leur grain de folie. La Camargue qu'il révèle, sèche et recouverte d'eau séminale, est une puissance, un royaume camarade pour les solitaires, un désert où affronter, front droit, la Camarde. Dans le dialogisme de ses images, un tuyau d'arrosage est bien plus qu'une ligne de caoutchouc serpentant dans le sable, c'est aussi, dans la conversation secrète des formes, l'arcature surplombant une fontaine en construction, le rail d'un train fantôme, ou la courbe délicieuse d'un tobogan. S'il est identifiable sur une carte de géographie, l'espace qu'arpente l'artiste italien est aussi de l'ordre d'une cosa mentale peuplée de signes pouvant paraître étranges pour les non-initiés, comme des archétypes sibyllins. On peut penser à la peinture métaphysique de Giorgio De Chirico, et à la sensation troublante d'un monde de pure autonomie échappant à la causalité ordinaire. En ces territoires de sable et de poussière, des Aliens débarqueront peut-être, les tables de pique-nique arachnéennes n'étant d'ailleurs pas sans rappeler tel épisode fameux de La Guerre des étoiles. Par petites touches et décalages de détails, presque imperceptiblement, Marco Rigamonti nous fait entrer dans une fiction où un homme torée une camionnette, et où les éléments de la réalité semblent concourir à la construction d'un vaste trompe-l'oeil. Plane en ce pays unique, et rempli d'artefacts, une âme taurine gigantesque, comme si le moindre acte, la moindre scène, était regardée par qui a déjà été soumis au combat ultime, et l'a perdu. Voyant défiler les grandes étapes de son cadre familier, le bel animal trépassé prend le temps, luxe pour une noble bête à cornes élevée pour la lutte - mais l'éternité n'est pas pressée -, d'aller flâner du côté de Piémanson, de ses caravanes parfois éventrées, de ses pirates, de ses baigneuses graciles et de ses touristes égarés. Par la stupeur sereine de ses images, et leur douce ironie, le photographe affirme qu'il n'y a pas de pureté identitaire, mais un jeu, certes sérieux, intime, avec les codes de l'appartenance, ce qui ne peut que réjouir. Faulkner l'écrivait : "Le temps ne passe pas, il n'est même pas passé". Fabien Ribery

09/2023

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

Sexe & genre. De la biologie à la sociologie

Ces dernières années, les débats à propos des notions de sexe et de genre entre biologie et sciences humaines et sociales connaissent une intensité accrue, tant pour des raisons scientifiques que pour l'effet que ces positions ont sur les usages sociétaux de ces notions. Beaucoup de biologistes rejettent la mise en cause par une partie des sciences humaines et sociales de ce que la biologie tient pour fondamental, telles la binarité des sexes ou les différences entre les sexes. Les spécialistes en sciences humaines et sociales, quant à eux, voient souvent la biologie comme une source académique et institutionnelle d'arguments naturalistes qui visent à s'opposer au genre. Ils dénoncent des biais d'interprétation des biologistes comme résultant, justement, de parti-pris liés au dispositif de genre. Pourtant, les échanges scientifiques à l'interface entre biologie et sciences humaines et sociales sont sans aucun doute nécessaires pour évacuer ces antagonismes. L'objectif de cet ouvrage, basé sur l'Ecole thématique interdisciplinaire d'échanges et de formation en biologie du CNRS (dite " Ecole de Berder ") de 2015, est de mettre en oeuvre un dialogue entre des deux domaines, en tentant de passer outre des malentendus et des impensés qui n'ont que trop duré. Ce livre s'ouvre sur une présentation des définitions considérées comme consensuelles par les deux domaines, puis des contributions analysent l'idée selon laquelle certaines études sur les différences des sexes, en neurosciences ou en éthologie, publiées dans la presse de vulgarisation ou spécialisée, présentent des biais d'interprétation attribuables à des biais de genre. Des exemples d'études fortement interdisciplinaires illustrent cependant la possibilité de mêler sciences de la vie et sciences humaines au lieu de les opposer, en ce qui concerne le plaisir sexuel animal, la détermination du sexe ou la place des transidentités et de l'intersexuation dans les rapports entre sexe et genre. Mêlant études de cas, questionnements sociologiques, anthropologiques et épistémologiques, pour aboutir à la délinéation des si labiles notions de sexe et de genre, ce livre se veut un jalon pédagogique dans l'abord de ce champ de réflexion crucial.

05/2019

ActuaLitté

Sciences de la terre et de la

Les poaceae du Niger

Vous voulez faire un discours à l'occasion d'un mariage ? Féliciter un bon cuisinier ? Faire sourire une conquête ? Animer une réunion ? Vous faire pardonner une bévue ? Vous moquer d'un Anglais ? Il existe un proverbe pour chaque situation de la vie quotidienne, une petite phrase musicale venue du fond de nos traditions tout exprès pour nous aider. Toujours vif, toujours simple, drôle et sage à la fois, il nous a été légué par nos grands-parents. Pour que l'héritage ne se perde pas, il suffit de les citer au bon moment ? succès garanti ! Le Livre des proverbes est un conservatoire en même temps qu'un jardin des curiosités. Certains proverbes ou dictons, dont le sens s'est perdu sont expliqués, et leur origine, toujours pittoresque, commentée. Pour illustrer, des dessins de Caran d'Ache et de Benjamin Rabier utilisés de façon à ce que la rencontre entre le texte et l'image créé l'humour. A vieille mule, frein doré. Le frein ici désigne le mors, la partie du harnais qui sert à diriger l'animal. Un frein doré peut cacher de mauvaises dents, donc faciliter l'achat (on détermine l'âge d'un équidé à ses dents). Autrement dit, il faut soigner l'emballage d'une marchandise de mauvaise qualité. Comme les anguilles de Melun, il crie avant qu'on l'écorche. Se dit de quelqu'un qui s'effraie pour rien. Melun n'étant pas particulièrement réputé pour ses anguilles, on peut s'en étonner. P. M. Quitard explique le mot par une anecdote qui avait, à son époque, fait grand bruit : à Melun, un nommé Languille devait jouer le rôle du martyr lors de la représentation du mystère de saint Barthélémy, qui fut écorché avant d'être mis en croix. L'illusion était si parfaite que le jeune Languille crut qu'on allait vraiment l'écorcher et se mit à crier... pour rien, donc ! A la fraise, on connaît le veau. Le sel de ce proverbe repose sur un jeu de mots, la fraise désignant à la fois la membrane qui enveloppe l'intestin du veau et la collerette plissée qui était très à la mode au XVIe siècle.

01/1999

ActuaLitté

Beaux arts

Re-bonjour Monsieur Buffon

Gloria Friedmann est née à Kronach, en Allemagne. Elle vit et travaille entre Aignay-le-Duc, en Bourgogne, et Paris. Depuis les années 1980, elle développe une oeuvre dans laquelle la nature et l'animal sont omniprésents. L'artiste utilise des animaux taxidermisés ou des ossements, ainsi que des animaux domestiques (canaris ou lapins en cage) ou d'élevage (boeufs, vaches, chevaux) dans des installations qui s'apparentent à des "tableaux vivants" . Gloria Friedmann soulève avec ces "natures mortes" ou ces vanités des problématiques d'ordre écologique, telles que la disparition de notre écosystème et la fragilité du vivant. Un sentiment funeste se dégage en effet de ces installations : les animaux semblent prisonniers d'un contexte déterminé par l'être humain. Entre réflexion métaphysique et vision d'anticipation, l'artiste s'appuie sur la valeur symbolique des éléments qu'elle met en scène pour produire des dichotomies - entre nature et culture, biologie et technologie, vivant et mort - et pour interroger l'évolution de l'humanité, ses doutes, ses errances. Gloria Friedmann a bénéficié de nombreuses expositions personnelles : au Centre Pompidou à Paris (1980 et 1995), à la Kunststation à Cologne (2003) ou encore à la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence (2013). Elle a également participé à plusieurs expositions collectives notamment à la documenta 8 à Kassel (1987), au MUMOK à Vienne (2000), au musée du Louvre à Paris (2007) ou encore au Palais de Tokyo à Paris (2013). Ce livre est publié à l'occasion de son exposition personnelle, intitulée "Re-bonjour monsieur Buffon" (musée Buffon, Montbard, 27 avril-27 octobre 2019). Gloria Friedmann y raconte sa rencontre imaginaire avec le célèbre naturaliste par une mise en parallèle de leurs oeuvres respectives. S'adaptant ainsi au musée et à ses collections, les oeuvres de Gloria Friedmann et les planches de Buffon se répondent dans un parcours coloré. Une lettre écrite par l'artiste à Buffon complète ce panorama, ainsi qu'un texte de Jean-Christophe Bailly et une fiction inédite de Christophe Donner. L'ouvrage est illustré de photographies in situ prises au musée Buffon par André Morin.

08/2019

ActuaLitté

Sciences historiques

La naissance de l'industrie à Paris. Entre sueurs et vapeurs : 1780-1930

Pour devenir capitale industrielle de l'Europe continentale, Paris développe entre 1780 et 1830 deux révolutions techniques. La première, biochimique, se déploie grâce à l'humidité ambiante et à la fermentation des matières organiques qui imbibent le sous-sol et la nappe phréatique : la capitale est la principale productrice de salpêtre et assure ainsi près du tiers des besoins en poudre. Peaux, graisses, os, sang, grains, chiffons, poils, verre, ferraille, cendres, ces matières brutes sont collectées, triées et transformées en atelier pour devenir des matières premières de haute valeur travaillées par le corroyeur, le hongroyeur, le chandelier, l'amidonnier ou le boyaudier, le fondeur, l'étameur, le plombier. Parallèlement à cette révolution artisanale qui tire parti d'un milieu particulièrement riche, une révolution chimique s'enclenche à l'initiative de l'Etat et des scientifiques qui s'impliquent pour rendre le royaume, la république, l'empire, moins dépendants des importations de soude, d'acide, de céruse, de cuivre, de fonte, d'or. Les manufactures - start-up dirions-nous aujourd'hui - prolifèrent dans les proches faubourgs, Grenelle, Vaugirard, La Gare, et aux portes, Saint-Martin, Saint-Denis, Temple, Saint-Antoine, engendrant de nouveaux métiers - blanchisseurs, cérusiers, raffineurs, laveurs de cendres - et de nouveaux produits - colle forte, bleu de Prusse, noir animal, platine, zinc, eau de Javel, soude - qui font du département de la Seine la première technopole. Enfin, dans les années 1820, la mécanique se déploie, comme en Grande-Bretagne. L'atmosphère séquanaise évolue dangereusement. La nappe souterraine est très saline. L'air devient nauséeux. Aux pollutions organiques dégagées par l'artisanat et la putréfaction de matières résiduaires - boues, eaux usées - s'ajoutent les pollutions minérales provenant de l'industrie consommatrice de houille, de la métallurgie et de l'orfèvrerie qui diluent des vapeurs chargées de métaux, de la chapellerie qui exhale du mercure. Les hôpitaux sont débordés ; les citadins rentiers se plaignent ; des épidémies couvent, malgré les mesures prises par la préfecture de Police pour enrayer les maux du progrès. Ambiance noire que quelques lumières éclairent avec peine. Cette histoire saisit l'ambiance ouvrière des arts industriels, elle décape une époque et une économie qu'on croyait bien connaître. C'est une histoire des techniques dans leur milieu.

02/2007

ActuaLitté

Littérature étrangère

Mouvement sans fin

Vers 1860, dans sa modeste ferme du Canada britannique à peine gagnée sur la forêt, Robert Fraser est obsédé par sa recherche du mouvement perpétuel. Il a lu tous les écrits d'autres chercheurs, il connaît leurs réussites et leurs échecs ; il a fabriqué autour de sa maison de multiples automates que le vent anime ; mais, surtout, il a construit peu à peu une machine des plus compliquées, reliée à une grande roue que fait tourner la rivière. Tous ses essais, tous ses calculs tendent à couper un jour le contact entre la roue et la machine, celle-ci continuant à fonctionner de son propre mouvement. Ces longs travaux nécessitent plus de temps et d'argent que n'en possède un pauvre fermier. Sourd aux reproches de son épouse, aux doutes de ses voisins, il s'obstine pourtant, surtout après avoir trouvé sur ses terres les restes d'un animal préhistorique. Sera-ce la fortune ? La considération que lui porte un érudit de Toronto, passionné par les mêmes théories, lui permet d'exhiber dans les villes le monstre reconstitué. Mais la véritable bénédiction s'offre le jour où des myriades de pigeons s'abattent sur les arbres de sa ferme : famille, voisins, équipes venues de très loin s'emploient à capturer, à plumer, à emballer, à expédier cette viande précieuse, tout cela dans le bruit, la puanteur, une sorte de folie épique et sauvage que le style nous restitue par sa vigueur et sa candeur, sa gaucherie très volontaire et très savante. C'est une vaste fresque de kermesse flamande, des scènes de carnage et de désordre dont les résultats financiers permettront à Fraser de bâtir la maison de ses rêves et de perfectionner interminablement sa machine. Pourra-t-il lui donner un jour cette autonomie qui l'obsède ? Le désastre final laisse sa foi inébranlée. Il traverse, imperturbable, les épisodes burlesques ou pathétiques, les chagrins familiaux, la disparition de son fils repris par la forêt. Une vie entière dominée par une pensée généreuse, quel plus bel accomplissement pour un homme ? Mais, du planétarium que Fraser a construit dans l'espoir de l'associer au succès de sa machine, seule une planète sera retrouvée après la conflagration, et c'est la lune.

10/1985

ActuaLitté

Développement personnel

Bain de son. Méditation, relaxation et connexion grâce au pouvoir du son

Après le bain de forêt, le bain de son (ou sonothérapie) est LA tendance bien-être qui nous vient des Etats-Unis. Déstressant, profondément calmant, le son est un outil de méditation puissant et réparateur. Une immersion dans l'univers des ondes vibratoires, des séances de méditations sonores à faire chez soi et des exercices pratiques d'écoute profonde. Partout où il y a de la vie, il y a du son. Chaque être connu de l'humanité - personne, animal, plante... - est traversé par l'énergie vibratoire du son. Depuis des siècles, nous l'utilisons comme un outil pour célébrer, communiquer, accompagner le deuil ou la prière, apaiser la douleur et le mal-être. Le son a des pouvoirs : il nous aide à exprimer notre pensée, partager nos émotions, faciliter l'introspection, se connecter à soi et aux autres, trouver notre équilibre. Sonothérapeuthe et enseignante de méditation, Sarah Auster nous invite ici à faire une pause et à explorer le pouvoir du son sur notre corps et notre esprit, à travers la pratique du Bain de son. Il s'agit d'une expérience d'écoute profonde, où le son (des instruments, de la voix, ou intérieur) est utilisé pour susciter des effets thérapeutiques : les vibrations stimulent les ondes cérébrales alpha et thêta, elles-mêmes associées à des états méditatifs. Toutes les clés pour comprendre la sonothérapie, la méditation et l'art d'écouter, s'immerger dans une pratique puissante qui favorise un état de pleine conscience, de connexion à soi et d'ouverture intérieure... Et, dans un monde de bruit et de distractions, trouver des moments de calme dans sa vie quotidienne. Un livre alternant conseils pratiques, anecdotes personnelles, des définitions et données scientifiques : La sonothérapie, la méditation et l'art d'écouter : les différents aspects de la nature du son, les effets des ondes vibratoires pour atteindre une conscience plus profonde et une meilleure connaissance de soi. Des exercices pour s'entraîner à une pratique régulière de l'écoute profonde (deep listening) et booster ainsi la connexion à soi et aux autres au quotidien. Des séances de méditations sonores qui accompagnent l'introspection et cultivent la relaxation profonde.

10/2020

ActuaLitté

Fantastique

Celle qui fit le bonheur des insectes

Au royaume de Shandramabad, le chagrin d'une reine se transforme en folie, et gagne le pays tout entier. Une histoire tendre et terrible à fois, tout en émotion comme sait en écrire Zidrou, sublimée par le dessin sensible et flamboyant de Paul Salomone. Dans le paisible royaume de Shandramabad, un roi meurt, laissant sa femme Shikara, enceinte de jumeaux, désespérée. Mais à la naissance des enfants, la reine reprend vie et devient une mère éperdue d'amour pour ses petits. Elle leur offre à chacun un oiseau-volcan, animal au plumage magnifique. Hélas, ce cadeau est empoisonné et signera la perte son fils Gorakh, qui fait une chute mortelle en suivant l'oiseau dans son envol. La mère, ravagée par la douleur, ne supporte plus le chant d'aucun oiseau ; elle ordonne de faire tuer tous les volatiles du pays, qui sombre alors dans la tristesse, le silence et la maladie. Elle bannit tout bonheur et tout plaisir de sa vie, si bien que quand elle surprend sa fille, la princesse Jalna, dans les bras d'un vulgaire voleur, elle le condamne à un sort terrible. Jalna va alors affronter son destin et sa mère autoritaire, cruelle et folle de chagrin. Les dessins de Salomone, sa palette de couleurs à la fois vive et délicate, font exister jusque dans les détails le royaume imaginé par Zidrou : les vêtements, les architectures, la nature de Shandramabad sont un véritable voyage. La fraîcheur des aquarelles rend, par contraste, l'histoire plus poignante et les passages romantiques plus sensuels. Les pleines-pages sont des moments marquants de la narration et développent un temps de pause pour apprécier le dessin. Et heureusement, les contes ont ceci de magique qu'ils laissent rarement un crime impuni, et la folle souveraine trouvera la fin qu'elle mérite, laissant le royaume recouvrer une paix et une joie durables grâce au personnage de la princesse, qui s'érige en sauveur de la situation. Cet album marque la première collaboration de Zidrou et Salomone, le premier est dans son registre préféré, celui de l'émotion et de l'imaginaire, le deuxième a travaillé deux ans pour donner à cette histoire sa plus belle traduction en images.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Chems

" Le chemsex. J'en avais vaguement entendu parler dans les médias. Contraction de Chemical Sex, il désigne l'utilisation par certains de substances psychoactives pour pimenter leurs partouzes. La consommation de stimulants et de drogues de synthèse leur permettrait de rendre l'acte sexuel plus intense et d'être plus performants. Le fléau des pédés donc, selon Dumont. " Quand Zède, le narrateur, journaliste connu pour ses papiers sur le milieu underground parisien, décide d'écrire un article sur Jérôme Dumont, artiste homosexuel ayant connu son heure de gloire dans les années 80, il n'imagine pas que ce portrait risque de lui coûter la vie. Car en plus de son passé, Dumont lui fait découvrir le chemsex, l'initie, et le fait basculer dans la spirale de l'addiction au sexe sous drogues. Dès sa première soirée, le compte à rebours est lancé, sa vie peut voler en éclats. L'extase qu'il atteint dans les vapeurs de substances aux noms étranges (3MMC, GHB) et le manque qui suit le privent progressivement de sa liberté et le transforment, sous ses yeux, en animal traquant son plaisir et les soirées pour l'assouvir. Il sort plus et plus tard, multiplie les plans et rentre chez lui à l'aube sous le regard ahuri de sa copine, enceinte de leur deuxième enfant et celui, apeuré, de son fils. Ses parents s'inquiètent de le voir maigre et gris lors des repas dominicaux. Ses amis s'écartent quand ils le voient rôder, drogué, dans les fêtes parisiennes, pour proposer des plans douteux à des femmes qu'il connait à peine. Isolement, manque, rechute, dégoût, reprise, plans à trois, quatre et plus, bienvenue dans l'enfer du chemsex. De sa première soirée à la dernière, on le suit dans sa chute rapide et brutale. Ecrit à la première personne dans une langue orale, argotique et rugueuse, Chems se lit comme le récit d'un condamné à mourir pour jouir, le carnet de bord d'un trentenaire branché qui, pour une partie fine, va risquer sa famille et sa vie, mais aussi une enquête sur un fléau moderne et encore méconnu, menée par le plus underground des auteurs, Johann Zarca.

02/2021

ActuaLitté

Thèmes photo

Richesses et couleurs sauvages des Hautes Vosges

Usée et rabotée par les vents, la montagne vosgienne domine la plaine d’Alsace à l’est et la plaine des Vosges à l’ouest. Couverte en grande partie de forêts de résineux, sauf sur les crêtes, elle dissimule sous cette marée verte une mosaïque de milieux différents. Vallées, étangs, tourbières, prairies et rivières se succèdent tout au long des paysages et abritent une faune assez diversifiée, voire très rare. Une faune précieuse et discrète qui enrichit et rend vivante la grande forêt vosgienne. Cependant l’image des Vosges n’est pas idyllique, de plus en plus aujourd’hui les territoires s’urbanisent. L’espèce humaine qui a besoin de plus en plus d’espace grignote peu à peu des biotopes qui étaient favorables à la faune sauvage. Du fait de la mécanisation de l’agriculture, les haies sont arrachées et laissent de grandes surfaces monotones, sans arbres et sans reliefs, n’offrant plus aucune protection pour les animaux sauvages. Régulièrement les associations de protection de la nature alertent sur les déséquilibres que ces aménagements engendrent, mais sont rarement entendues. L’homme dans sa course au profit ne sait pas s’arrêter. En conséquence pour un promeneur, la rencontre avec le sauvage devient de plus en plus rare. Elle est surtout liée à la chance. Pourtant lorsque cela se produit, le coeur bat plus vite devant la beauté et la grâce de l’animal qui se dévoile un instant, hélas toujours trop court à notre regard. Indispensable à notre équilibre, la nature nous est nécessaire. Que serait une forêt où plus aucun oiseau ne chanterait ? Que serait la campagne sans l’alouette ou l’hirondelle ? Que serait la forêt sans le cerf ou le renard ? Il est difficile d’imaginer un tel constat. Pourtant c’est ce qui est en train d’arriver. Photographe animalier, j’ai vu au fil des années, petit à petit diminuer les effectifs des animaux sauvages. La diminution est surtout importante pour les oiseaux plus sensibles aux produits de toutes sortes répandues dans les champs et sur les prairies. Beaucoup de photographies de cet ouvrage sont aujourd’hui difficiles à réaliser. Devant ce constat, ce livre d’images se veut être un témoin de la richesse et de la beauté

09/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le flamant rose. Histoire de psy

"J'aime les couleurs gris et rose, qui sont douces et s'harmonisent parfaitement. N'oubliez pas que je suis d'origine flamande bien que francophone, et que j'aime beaucoup le rose ! et là vous comprenez le titre de mon livre. Perché sur une patte, c'est un animal gracile d'une grande élégance et fragilité en même temps. Sous cette apparence, il dégage une grande force et puissance et je m'y retrouve bien puisque je ne peux compter que sur une jambe et que j'ai une certaine force mentale." Après trente-six années d'exercice en tant que psychologue et psychothérapeute EMDR, Marie-Claire de Hemptinne se confie à "coeur ouvert" dans son autobiographie. Le récit de sa douloureuse enfance et adolescence nous apprend ce qui a motivé les choix de sa future vie d'adulte. Véritable manuel de savoir-vivre, cet ouvrage donne accès à des approches très diverses visant à se remettre d'un choc émotionnel ou d'un traumatisme. L'auteure prouve qu'il existe des moyens d'affronter ses démons, comme par exemple en exprimant ses souffrances au travers du mental, des émotions et du corps pour se libérer de leur emprise et trouver le bonheur. Grâce à sa riche expérience et ses conseils avisés, elle donne les clés permettant de mieux apprécier l'instant présent pour mener une existence harmonieuse et épanouie. Après trente six années d'exercice en tant que psychologue et psychothérapeute EMDR, Marie-Claire de Hemptinne vous dévoile à "coeur ouvert" son histoire de vie. Le vécu de sa douloureuse enfance et adolescence au travers de ses maux du corps, sera le ferment de sa vie professionnelle future. Marathonienne du XXème siècle, elle nous propose un véritable manuel de savoir-vivre. Cet ouvrage donne accès à des approches thérapeutiques diverses visant à dépasser les chocs et traumatismes physiques et émotionnels. L'auteure nous montre qu'il existe des moyens de nous en libérer rapidement par une approche psychosomatique, liant le mental, les émotions ET le corps pour enfin retrouver un équilibre de vie. Grâce à sa riche expérience et à ses conseils avisés, elle nous donne les clés permettant de mieux apprécier l'instant présent pour vivre une existence harmonieuse et épanouie.

05/2019

ActuaLitté

Albums 3 ans et +

Expliquer la mort aux enfants. 28 contes-thérapies pour aider les enfants à traverser un deuil ou les y préparer

Votre enfant traverse un deuil et vous souhaitez l'aider à traverser cette étape en lui parlant du Paradis et des merveilles qu'il contient ? Ou alors votre enfant s'apprête à perdre un être cher et vous souhaitez le préparer à cette étape en le rassurant sur ce qu'il se passe après la mort ? L'association Les histoires d'Angélique se met à la hauteur des enfants pour les emmener dans de fabuleux voyages où l'imaginaire et la bienveillance sont toujours au coeur de ses ouvrages. Ce livre sous forme d'histoire illustrée va aider votre enfant à trouver lui-même ses réponses sur la mort et à comprendre que c'est une étape naturelle pour chaque personne. Il est conçu de sorte à ce que la lecture soit facile pour votre enfant et qu'il se sente rassuré grâce aux histoires et aux nombreux dessins. A travers 28 contes racontant des histoires d'animaux, d'adultes et de grands-parents, votre enfant découvrira ce que peuvent vivre nos chers défunts lorsqu'ils montent au Ciel, et il ira de surprise en surprise pour son plus grand bonheur. Chaque histoire permet à votre enfant de voir son être cher (être humain ou animal) dans une ambiance fantastique et peuplée d'anges où il n'aura plus envie d'être triste ou inquiet pour lui ! Il pourra ainsi se bercer de ces jolis contes chaque fois qu'il aura envie de plonger dans la beauté du Paradis pour y imaginer son défunt. Si votre souhait est de rassurer votre enfant sur le devenir de son être cher disparu ou en partance, alors le livre d'Angélique jouera son rôle à merveille en le rassurant et en lui montrant que ses chers défunts seront toujours à ses côtés à tout instant de la vie... L'association Les histoires d'Angélique se met dans la lignée des meilleurs spécialistes de l'enfance tant psychologues que pédopsychiatres pour aider les enfants à surmonter les épreuves difficiles à travers des contes thérapeutiques et en leur faisant garder un regard toujours positif sur la vie.

08/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Vie de Jésusa

La vie de Jésusa Palancares ressemble à ces retables hauts en couleur que confectionnent les Indiens du Mexique. Personnages, animaux, plantes s'y bousculent pour figurer en raccourci le vécu et le mythique, pour composer un panorama des misères, des espoirs, des errances de tout un peuple. Pauvre parmi les plus pauvres, enfant battue, puis femme stérile et toujours battue, cette métisse semble avoir vécu mille vies. Elle les raconte dans une langue truculente et imagée en se préparant à mourir dans le nid de briques et de vieux cartons qu'elle s'est fabriqué à l'abri de murs croulants. Née vers 1900, elle a connu l'une des époques les plus tourmentées de l'histoire nationale. Lorsque la révolution mexicaine éclate en 1911, son père, comme des centaines de milliers de Mexicains, part pour la guerre en emmenant toute sa famille. A peine pubère, épousée de force, elle vit dans les trains blindés de Pancho Villa et apprend à le haïr. Séquestrée, maltraitée, délaissée par son soldat, elle retrouve l'atavisme bagarreur des gens de son village. Se souvenant de la fille-garçon méchante qu'elle était, elle prend à son tour les armes et remplace son mari à la tête des troupes lorsqu'il meurt en pleine bataille. Lasse de commander les hommes, Jésusa rêve de retrouver le paysage de son enfance. Il lui faudra pourtant rester dans les bidonvilles de la capitale à faire tous les métiers, soignant les voisins, héritant des enfants des autres, ne trouvant un bonheur fugace qu'à l'occasion d'une rencontre, d'une sortie à la campagne, d'un minable cadeau. Râleuse, mal embouchée, ignorant la sentimentalité, elle est dégoûtée des combats, des hommes et même de Dieu après être devenue médium dans une secte spiritiste. Pourtant elle continue à rendre coup pour coup, avec la rude morale d'un animal tôt étrillé, dans un effort désespéré pour survivre physiquement sans perdre la dignité. Fresque hallucinante de la culture de misère qui reste le lot des Indiens et des métis mexicains, ce livre relève autant des picaresques espagnols que du roman-vérité tel que l'a pratiqué l'anthropologue américain Oscar Lewis.

02/2009

ActuaLitté

Littérature française

Un chien à ma table

C'est un roman dont Yes, une jeune chienne, est le personnage principal. Un soir, celle-ci, traînant une sale histoire avec sa chaîne brisée, surgit à la porte d'un vieux couple, Sophie une romancière et Grieg son compagnon. A partir de là, le destin de Yes va tenir à lui seul la narration. D'où vient-elle, qu'a-t-elle vécu ? Est-on à sa poursuite ? La chienne se révèlera la gardienne de ce qui caractérise l'humain. La gardienne du langage. Mais une gardienne menacée. On pourrait aussi voir dans ce roman l'histoire d'un duo féminin/animal. Il raconte en effet la grande affection qui lie Sophie, la narratrice, et Yes, la jeune chienne échappée de chez un zoophile. Chacune s'augmentant de l'autre. Chacune veillant aussi sur l'autre. Jusqu'au drame. Mais c'est également un roman d'amour entre deux êtres humains, interrogeant quelle sorte d'amour lie encore un vieux couple, Sophie qui aime les marches dans la forêt, et Grieg, déjà sorti du monde, dormant le jour et lisant la nuit, survivant grâce à la littérature. L'intrusion de Yes sera le révélateur de l'amour qui lie ce couple en passe de l'avoir oublié. Cependant, on peut aussi penser que le thème du roman, c'est la vieillesse. Celle du monde, celle d'un couple, celle d'une femme. Oui. Mais surtout le contraire de la vieillesse. Dans ce roman, on n'accepte pas encore la défaite. Grâce à l'irruption de Yes, il est une ode à la vie. On peut également penser qu'on se trouve dans un roman écoféministe dont l'enjeu est ce qui lie la nature menacée et le féminin révolté. Quoi qu'il en soit, on baigne dans des temps troublés. Bizarres. Inquiétants. Où va-t-on ? L'humanité, que deviendra-t-elle ? Que deviendront les bibliothèques, les librairies, les livres ? Mais comme il s'agit d'un livre qui prône l'extravagance, où les poètes de ces temps de détresse se sont réfugiés dans les champignons, merveilles d'un futur imprévisible, ce roman baigne dans un climat d'amour de la poésie. Son véritable enjeu climatique, c'est la poésie.

ActuaLitté

Archéologie

Paléorient 49.1

Dossier thématique/Thematic Issue Coordonné par/coordinated by A. Beshkani Le Paléolithique de la péninsule arabique : état de la recherche / The Palaeolithic of the Arabian Peninsula : State of Research Dossier thématique/Thematic Issue coordonné par/coordinated by A. Beshkani The Palaeolithic of the Arabian Peninsula : State of Research Le Paléolithique de la péninsule arabique : état de la recherche A. Marks, Introduction. A Personal Trip into Arabian Prehistory : Past, Present And Future O. Barzilai, M. Oron, E. Cohen-Sasson, G. Ragolski and Y. Avni, Handaxes and Cleavers on Flakes of Silicified Limestone at Nahal Barak, Southern Negev and Possible Connections to the Arabian Peninsula Acheulian A. Beshkani, T. Beuzen-Waller, S. Kim, M. Jean and M. Sauvage, Tracing Palaeolithic Populations across the Horn of Arabia : Northern Oman K. Bretzke and K. Herkert, Jebel Faya and the Middle to Late Pleistocene Transition : Settlement Continuity and Behavioural Flexibility J. I. Rose, V. I. Usyk, Y. Hilbert, R. Garba, A. Beshkani, D. Chlachula, M. M. Jaboob and A. E. Marks, Prehistoric Settlement Patterns in Southern Oman from the Lower Palaeolithic to the Neolithic S. Bonilauri, A. Beshkani, M. Pagli and E. Boëda, Production and Structural Tendency of Levallois Points in the Late Middle Palaeolithic of the Near East Steppe Zones and Arabia Y. H. Hilbert, M. López Correa, C. Mazzoli, R. Crassard, F. Negrino, M. Cremaschi, I. Clemente-Conte and T. Uthmeier, From Hunter-Gatherers to Farmers : Contributions of Traceology to the Study of Prehistoric Lithic Technology in Arabia J. I. Rose, Conclusion. Progress Report on the State of Palaeolithic Research in Arabia Varia R. Alcàntara, A. Sierra, L. Gourichon, M. Sana, J. Alejandre, L. Teira, J. Vardi and F. Borrell, Hunting at the Fringe of the Desert : Animal Exploitation at Nahal Efe (Northern Negev, Israel) during the Pre-Pottery Neolithic B M. Rousou, Vegetation History and the Exploitation and Use of Plant Resources in Aceramic Neolithic Cyprus : An Assessment of Recent Archaeobotanical Research L. Bender Jorgensen, A. Rast-Eicher and W. Wendrich, Earliest Evidence for Textile Technologies A. P. Agelarakis, L. M. DiFrancesco, L. Delasos, J. Samodulski, A. Kanta and P. G. Agelarakis, A Rare Case of Chondroblastoma from Neolithic Crete of the 7th Millennium BCE

12/2023