Recherche

Anibal

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Le silence que je parle

Je suis enfin seul, enlacé par un vent impartagé, et pourtant rien autour de moi n'est digne des mouvements les plus inaudibles. A chaque branche qui se brise et à chaque feuille qui s'envole ; une présence s'attable, s'invite en moi, comme un murmure curieux et foncier aux expressions du vent. Bref, ce silence, je ne l'entends pas ; pourtant, c'est exactement lui que j'attendais en quittant ma demeure comme un veuf de paroles. Ce conte philosophique aborde la question du silence, de la liberté d'expression ainsi que de la solitude à travers le parcours de son personnage principal. Le livre s'ouvre par la harangue de celui-ci dans laquelle il fait le serment de ne plus manger afin de dénoncer l'hypocrisie de l'abattage. Suite à cela, notre héros quitte son village sans avertissement et sans réelle connaissance de son destin. Il part seul sans rien sur lui. En voulant se sacrifier pour les animaux, il s'animalise à son tour. L'auteur profite également des déambulations de son héros pour faire explicitement et implicitement des allusions à la nature, à l'animal, à OEdipe ou encore à Judas dans l'objectif d'ouvrir la réflexion. Cyril Charbonneau est un jeune auteur québécois de 20 ans, passionné par la philosophie, la littérature et la poésie. D'aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours été captivé et intrigué par notre monde et son fonctionnement. Sans relâche, un peu comme un enfant, il a tenté de le comprendre, chaque découverte devenant une source d'inspiration. C'est donc, sans l'ombre d'un doute, cette même curiosité qui l'a mené à créer sa propre version de ce qu'il a tant aimé lire, soit un court essai philosophique.

02/2023

ActuaLitté

Thrillers

Biotope

" UN THRILLER DE RUPTURE, JOUISSIF, D'UNE FORCE INDESCRIPTIBLE. " BOOJUM, l'animal littéraire REPARER DES EPAVES Il sort de prison. Nous ne connaîtrons jamais son nom. Il a passé huit ans derrière les barreaux pour avoir accidentellement renversé un enfant, alors qu'il conduisait. Maintenant qu'il est libre, la conditionnelle lui permet un emploi d'agent d'accueil dans un garage où on aide les accidentés de la route, les naufragés de la nuit. Une vraie chance pour repartir du bon pied et trouver enfin la rédemption. UN BUNKER ENFOUI SOUS LA TERRE Une nuit, derrière le vacarme sourd du garage, un hurlement. Un long hurlement de terreur pure. Puis des vibrations, des coups portés sur une surface dure semblent sortir du sous-sol. Comme si des hommes et des femmes, en proie à la panique, celle de la nuit la plus obscure, étaient enfermés dans un bunker. LA TRAQUE DE TROIS ENFANTS DISPARUS Trois collégiens, dont les avis de recherche sont toujours diffusés, partout, dans la ville. Une ville gangrénée par des monstres en liberté. Une ville dans laquelle cet homme cherche à fuir les démons de son passé. Après Le Village des Ténèbres, Prix VSD du polar 2015 et coup de coeur de Franck Thilliez, David Coulon signe un thriller poignant sur la vengeance paroxysmique comme chemin de rupture vers la renaissance. Incroyablement prenant, sa précision dans l'art de la manipulation laissera le lecteur étourdi, mais totalement émerveillé. Ouvre sombre à l'intrigue solide, machiavélique et inarrêtable, Biotope propulse David Coulon dans le cercle fermé des maîtres français du thriller contemporain. Né en 1974, David Coulon, psychologue et metteur en scène, s'intéresse aux individus en phase de rupture mentale dans un univers social qui les broie.

03/2021

ActuaLitté

Atlas

Mon atlas de la biodiversité

Un nouvel atlas sur la biodiversité pour questionner sa présence et sa diversité aux quatre coins de la planète ! Un atlas à l'organisation innovante Ce livre est structuré par milieux où s'épanouit le vivant plutôt que par continents. Il nous permet de plonger dans des environnements très différents. Il s'intéresse à la présence de la vie dans les déserts, comme le désert aride du Sahara ou glacial de l'Antarctique, les chaînes de montagnes, des Alpes à la cordillère des Andes, les forêts denses d'Afrique centrale, les savanes d'Australie. Le lecteur se plonge dans la contemplation de la vie des mers ou des océans ou des grandes étendues d'eau douce comme le lac Victoria ou le fleuve Mékong pour y découvrir les bactéries et autres êtres microscopiques et autres bactéries ou géants qui les habitent. Le monde animal est présent sur les cartes ainsi que le monde végétal. Le lien et les interactions avec les humains sont aussi développés. Un livre d'une grande rigueur scientifique à la portée de tous Porté par Catherine de Coppet, journaliste et rédactrice en chef adjointe de la revue "XXI", ce livre est très documenté. Déjà auteure de "La Biodiversité" dans la collection "Mes p'tites questions", cet ouvrage poursuit le profond intérêt de l'auteure sur cette thématique au coeur de tous les débats actuels à l'heure du réchauffement climatique. Ce livre est le fruit de nombreux échanges avec des spécialistes et biologistes des milieux référencés. Quand la biodiversité se pare de ses plus belles couleurs L'ouvrage est issu de la collaboration de quatre illustrateurs férus de géographie : Camille Ferrari, Mikaël Moune, Pauline Merlaut et Aurélie Verdon.

04/2023

ActuaLitté

Milieux naturels

Le chant des haies

Jean de Bosschère, dont l'oeuvre atteste à la fois la connaissance profonde et l'amour de la Nature, est un des maîtres dans l'art de découvrir et de décrire le mystère des choses animales et végétales. Voici la haie vive : monde secret, fourmillant d'êtres dont elle est le refuge, l'abri, le garde-manger. Le naturaliste l'observe, il l'espionne, pourrait-on dire, dès l'aurore, guettant les premiers bruits du réveil, cris, chants qui se mêlent dans un tout harmonieux. Voici le pic, chasseur de vers et de larves, voici les derniers attardés, la chouette et l'effraie... Les saisons passent sur la haie. La Voie Lactée printanière est une longue et lumineuse traînée de fleurs. Les insectes peu à peu fourmillent : hanneton, cantharide, grillon. Voici les parfums : églantine, muguet, sureau, tilleul ; les parures : liseron, chèvrefeuille, clématite. Les chenilles apparaissent, mais aussi les papillons. Comme il a amoureusement décrit la fleur, l'oiseau, le scarabée et l'escargot, Jean de Bosschère s'attarde aux merveilles du vanesse, du paon de jour, du machaon. La haie offre ses bouquets : violette, campanule, digitale ; elle est faite d'arbres aussi : charme, érable, cornouillet. La nuit, c'est le règne de la belette et de la chauve-souris. L'automne transforme la haie en buisson ardent. Les fruits de l'églantier, de l'alisier, du fusain bonnet-de-prêtre revêtent les branches d'écarlate. Une à une, toutes les plantes sont décrites avec leurs habitats, leurs moeurs, leurs vices et leurs vertus. Tous les oiseaux, tous les insectes et le comportement particulier de chaque espèce ; aucun être végétal ou animal n'est oublié, et des dessins aussi gracieux qu'exacts illustrent ces pages où la poésie ne le cède qu'à la science.

04/2023

ActuaLitté

Science-fiction

50% sauvages Tome 1 : La Médiation des Nations Civiles

2050. Le monde est divisé entre deux modes de vie très opposés. Deux modèles de société doivent cohabiter depuis la grande "Révolution Verte" qui a suivi l'échec des accords de Paris en 2015. D'un côté, les Nations Civiles et ses huit milliards d'habitants ont tenu à conserver le cap vers la recherche d'une perpétuelle croissance économique, industrielle, financière et de ses progrès scientifiques, médicaux et technologiques. De l'autre, le groupe connu sous le nom de "la Communauté" est devenu le mouvement social le plus massif de toute l'histoire de l'humanité. Le succès de son milliard de partisans très actifs est tel, et leur union si forte, qu'ils sont parvenus à acquérir 50 % des terres continentales en toute légalité et en seulement quelques décennies. Leur mobilisation a permis de restaurer d'immenses forêts aux quatre coins de la planète et d'offrir à leurs membres un mode de vie plus libre, autonome et symbiotique avec la nature. Cependant, chaque modèle semble avoir atteint la limite de ses possibilités. Les Nations Civiles sont aux abois. Leurs ressources s'amenuisent et la continuité de leur société se trouve au-delà de leurs frontières, sur les "terres sauvages" de la Communauté. Le jour est assurément venu pour chacun de négocier l'avenir, pour le meilleur, ou pour le pire. Amno, un simple membre de la Communauté, est désigné pour se rendre dans le monde des Nations Civiles et pour parler d'une seule voix au nom de l'ensemble de la Communauté. Lui qui fait partie de la première génération d'humains n'ayant vécu qu'au coeur du règne animal et végétal doit pénétrer dans l'univers si différent des Civils. Ce qu'il va y découvrir entraînera le monde et ses neuf milliards d'habitants vers l'évolution ou l'effondrement de toute la civilisation.

06/2019

ActuaLitté

Milieux naturels

Mon coeur ce cerf

As-tu déjà été au contact de la nature ? Je ne parle pas d'une simple balade en forêt entre amis ou en famille, aussi salvatrice soit-elle. Je te parle d'une réelle prise de contact, seul avec toi-même, dans le but de lâcher prise et de découvrir la vraie vie sauvage. J'évoque ce moment précis, où chaque élément compte : l'heure de la journée, le vent, la lumière, tes sens, ta respiration et les battements de ton coeur. Ce moment où tu décides de t'habiller aux couleurs de la nature, en ne prenant que l'essentiel, pour t'y aventurer... Ca y est, tu entres dans cette forêt, pas si mystérieuse. Tu y connais tous les recoins à force de t'y promener. Et c'est dans un respect entier pour l'animal, que tu t'inclines entre les roseaux, comme une révérence, pour mieux te camoufler et l'admirer. Tu te retrouves seul avec toi-même. Tu avances. La moindre respiration, le moindre pas peuvent être entendus. Le silence est d'or. Seuls les oiseaux ont le droit de se faire entendre. A ce moment même où tu t'apprêtais à poser le pied sur une feuille qui allait craquer, tu te retrouves nez à nez avec une magnifique créature sauvage. Une trentaine de mètres vous séparent. Tout doucement, tu t'accroupis. Les battements de ton coeur s'accroissent, tes mains sont moites, l'émotion t'envahit. Tous tes sens sont en éveil. Bienvenue dans un autre monde, chez lui. T'acceptera-t-il aussi près de lui, encore quelques minutes pour cet incroyable tête-à-tête ? Tu l'observes, le regardes... Il t'observe, te regarde et t'accueille... Mon coeur ce cerf...

10/2022

ActuaLitté

Histoire de la population

Notre histoire de France

"Félix Mora était comme un animal en chasse. Il parlait avec ses yeux et ne faisait qu'observer. Tout y passait : leurs dents, leurs yeux, leurs muscles... Les candidats étaient tous torse nu. Quand il est arrivé au niveau de mon père, Mora n'a rien dit. Il l'a regardé et il l'a tamponné". C'est une histoire française, une histoire d'immigration aussi. Comme des dizaines de milliers de Marocains, en 1963 le père de Mariame Tighanimine a été débauché par un agent recruteur, Félix Mora, au service des houillères du Nord et du Pas de Calais. Il fallait remplir les mines de France. Lahcen Tighanimine est alors envoyé à la mine à Lens. Avec une paie de 250 francs reçue tous les quinze jours en liquide, avec un logement et le charbon gratuit, le quotidien, loin de sa famille et de son pays, est loin d'être facile. Aucune de ces gueules noires, à qui on avait apposé un tampon vert pour rentrer en France comme du bétail, n'imagine rester. Une génération plus tard, dans l'hexagone, leurs descendants sont des centaines de milliers. Avec force et passion Mariame Tighanimine retrace ce pan de l'histoire encore méconnu ; cet "angle mort du récit national" , comme l'a écrit la journaliste Ariane Chemin. Elle raconte aussi la venue de sa mère, par le regroupement familial, le travail à l'usine, à Flins, chez Renault, après la fermeture des mines de charbon, l'installation de la famille à Mantes la jolie... Un destin arrimé à la France, où l'autrice, son frère et ses quatre soeurs sont nés. Notre histoire de France est un récit intime, un portrait familial émouvant, qui, au fil des pages, se transforme en un antidote puissant contre les poisons identitaires de notre époque.

10/2022

ActuaLitté

Bayard - Je bouquine

Porcelâme Tome 2 : Le chant du Phénix

A l'approche du Conseil des cinq, qui doit asseoir la légitimité du nouvel empereur monté sur le trône suite à la mort de son père, l'empire et ses cinq clans sont plus que jamais divisés. Le clan Phénix est dans une position particulièrement critique : la dernière Incarnation du Phénix est morte depuis plus de cent ans, l'empereur tente d'utiliser la loi sacrée pour mettre le clan sous tutelle lors du Conseil des cinq clans. Chihiro, jeune moine aveugle et servant du Phénix, lutte contre cet asservissement en sillonnant l'empire à la recherche d'une nouvelle Incarnation. Désespérée par son mariage malheureux, la jeune miko prénommée Aïko (déjà vue dans le T1) saute d'une falaise en entrainant son époux avec elle. Il perd la vie, mais pas elle, car Aïko est la nouvelle Incarnation du Phénix. La jeune femme, horrifiée par son geste, se réfugie chez son amie Tomoe, l'héritière du Kirin, qui vit avec son mari, le maître de l'école Nakajima. Lorsqu'il rencontre Aïko, Chihiro croit avoir trouvé celle qu'il cherche depuis des années, mais la jeune femme terrifiée refuse d'assumer ce rôle et d'affronter l'empereur. Mais elle comprend que le destin du clan Phénix dépend d'elle, et accepte de se familiariser avec son animal sacré et rencontrer les autres Suivants du Phénix. En effet, Aïko peut utiliser sa magie seule, mais elle-même et ses Suivants deviennent plus puissants lorsqu'ils joignent leurs forces. Ensemble, Aïko et Chihiro, accompagnés de Tomoe et Kiyoshi, se rendent à Kaen pour le Conseil des cinq. Au palais de la dame Hitomi, régente du clan, les héros vont devoir affronter les pires complots et machinations pour la quête du pouvoir.

10/2022

ActuaLitté

Poésie

L'espoir musicien. 1e édition

Le titre de ce recueil est emprunté à un poème dans lequel Alain Lévêque évoque la scène de "La Flûte enchantée" de Mozart où le couple princier traverse les épreuves du feu et de l'eau. "Quel guide tu fais, Pamina, sur les chemins du coeur ! " s'écrie le poète, s'adressant à la jeune fille qui a su dire "non à la peur, oui à la vérité" . De poème en poème, le lecteur suivra ici un chemin qui, à l'écoute de la voix du poème, cherche de même à conjurer la peur et à saisir le vrai. Ce chemin commence dans le froid de l'hiver parisien et s'achève dans le printemps perpétuel des fresques de la Maison de Livie, à Rome où l'auteur a vécu le sentiment d'être parmi les hôtes d'un "dur paradis" menacé mais persistant, et de boire à "la source de l'ici" qui offre à "la fièvre des visiteurs / rien qu'un élan, rien qu'une musique" . Que l'espoir soit possible malgré tout, que la musique de Mozart ou les peintures de Véronèse à la Villa Barbaro soient capables d'en réveiller ou d'en cultiver la flamme intérieure, que l'on puisse demander à la parole de poésie une foi dans la vie par-delà la disparition des êtres chers, y compris l'animal de compagnie qui fut l'incarnation même de la confiance en l'être, c'est la leçon de ce recueil. Il culmine en son centre avec un ample "Dialogue des mots et du parleur" où se nouent les uns aux autres tous les fils thématiques apparus au fil des pages. Au coeur de ce livre longuement médité, ce texte s'impose au lecteur avec l'évidence des grands poèmes.

05/2021

ActuaLitté

Science-fiction

Les furtifs

Ils sont là parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de la vision humaine. On les appelle les furtifs. Des fantômes ? Plutôt l'exact inverse : des êtres de chair et de sons, à la vitalité hors norme, qui métabolisent dans leur trajet aussi bien pierre, déchet, animal ou plante pour alimenter leurs métamorphoses incessantes. Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l'éducation nationale, en faillite, a abandonnés, ont vu leur couple brisé par la disparition de leur fille unique de quatre ans, Tishka - volatisée un matin, inexplicablement. Sahar ne parvient pas à faire son deuil alors que Lorca, convaincu que sa fille est partie avec les furtifs, intègre une unité clandestine de l'armée chargée de chasser ces animaux extraordinaires. Là, il va découvrir que ceux-ci naissent d'une mélodie fondamentale, le frisson, et ne peuvent être vus sans être aussitôt pétrifiés. Peu à peu il apprendra à apprivoiser leur puissance de vie et, ainsi, à la faire sienne. Les Furtifs vous plonge dans un futur proche et fluide où le technococon a affiné ses prises sur nos existences. Une bague interface nos rapports au monde en offrant à chaque individu son alter ego numérique, sous forme d'IA personnalisée, où viennent se concentrer nos besoins vampirisés d'écoute et d'échanges. Partout où cela s'avérait rentable, les villes ont été rachetées par des multinationales pour être gérées en zones standard, premium et privilège selon le forfait citoyen dont vous vous acquittez. La bague au doigt, vous êtes tout à fait libres et parfaitement tracés, soumis au régime d'auto-aliénation consentant propre au raffinement du capitalisme cognitif.

04/2019

ActuaLitté

Littérature française

Le dualisme de la nature humaine et ses conditions sociales

" Bien que la sociologie se définisse la science des sociétés, en réalité, elle ne peut traiter des groupes humains, qui sont l'objet immédiat de sa recherche, sans atteindre finalement l'individu, élément dernier dont ces groupes sont composés. Car la société ne peut se constituer qu'à condition de pénétrer les consciences individuelles et de les façonner "à son image et ressemblance" ; sans vouloir dogmatiser avec excès, on peut donc dire avec assurance que nombre de nos états mentaux, et des plus essentiels, ont une origine sociale. Ici, c'est le tout qui, dans une large mesure, fait la partie ; par suite, il est impossible de chercher à expliquer le tout sans expliquer la partie, au moins par contrecoup. Le produit par excellence de l'activité collective, c'est cet ensemble de biens intellectuels et moraux qu'on appelle la civilisation ; c'est pourquoi Auguste Comte faisait de la sociologie la science de la civilisation. Mais, d'un autre côté, c'est la civilisation qui a fait de l'homme ce qu'il est ; c'est elle qui le distingue de l'animal. L'homme n'est un homme que parce qu'il est civilisé. Chercher les causes et les conditions dont la civilisation dépend, c'est donc chercher aussi les causes et les conditions de ce qu'il y a, dans l'homme, de plus spécifiquement humain. C'est ainsi que la sociologie, tout en s'appuyant sur la psychologie dont elle ne saurait se passer, lui apporte, par un juste retour, une contribution qui égale et dépasse en importance les services qu'elle en reçoit. C'est seulement par l'analyse historique qu'on peut se rendre compte de quoi l'homme est formé ; car c'est seulement au cours de l'histoire qu'il s'est formé"

03/2023

ActuaLitté

Revues Ethnologie

Cahiers d'études africaines N° 244/2021

S'ouvrant par un hommage à Moussa Sow (1953-2021), grande personnalité de la recherche au Mali, dont Anne Doquet et Jean-Paul Colleyn soulignent la "précision discrète" , ce numéro varia comporte plusieurs contributions sur des terrains d'étude en Afrique, tels qu'ils sont pensés et renseignés par des chercheurs qui en sont originaires, en collaboration rapprochée avec d'autres chercheurs basés en Europe et en Amérique. Gaetano Ciarcia évoque ainsi la mémoire du sociologue et poète béninois Emile Désiré Ologoudou, sa pensée oscillant entre marxisme et culte vodun. Un autre dialogue ethnographique est relaté par Lorenzo Macagno, par la révélation d'un échange épistolaire inédit entre le missionnaire et ethnographe mozambicain Kamba Simango et Franz Boas, auprès de qui il avait étudié et travaillé à New York en 1920-1921, contribuant aux premiers travaux de Melville Herskovits sur le Cattle Complex. Augustine Asaah analyse les interrogations de l'écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé sur ses représentations et expériences d'amour/haine de l'Afrique. A sa façon, critique et exigeante, Jean Copans poursuit l'examen des travaux d'intellectuels africains contemporains à travers les publications récentes d'Alain Mabanckou (Huit leçons sur l'Afrique) et Abdourahman Waberi (Dictionnaire enjoué de l'Afrique, coédité avec Manbanckou). Claire Lefort-Rieu & Calvin Minfegue cosignent un article sur les conséquences instutionnelles de l'aide internationale en faveur des réfugiés à la frontière du Cameroun et de la République centrafricaine. Toujours au Cameroun, Georges Macaire Eyenga propose une analyse de l'usage des caméras de surveillance dans le contrôle de l'espace public à Yaoundé. Enfin, dans une perspective de très longue durée, Julien d'Huy questionne différentes méthodes d'analyse appliquées à des corpus mythographiques pour estimer la profondeur temporelle du motif du Soleil en tant qu'animal chassé.

12/2021

ActuaLitté

Agriculture

Plutôt nourrir. L'appel d'une éleveuse

L'histoire d'une diplômée de Sciences Po devenue éleveuse de cochons noirs dans le Gers et militante, face à l'agro-business, de l'alternative du mode de vie paysan, solidaire et joyeux. Quand Noémie lui dit qu'elle élève maintenant des cochons dans le Gers, Clément décide d'aller voir de ses propres yeux. Il en était resté à Sciences Po, Hong Kong, Londres, la carrière... et il découvre son ancienne camarade, dans la ferme collective où elle s'est installée, en train d'aider une truie à mettre bas au plus froid de la nuit, il l'accompagne dans les ténèbres de l'abattoir et sous les néons de l'atelier où elle découpe les carcasses, bouchère parmi les bouchers. Clément, qui est plutôt végétarien, se pose des questions sur l'élevage à l'heure où le climat se dérègle. Témoin du corps-à-corps de Noémie avec la terre, avec l'animal, avec la vie, avec la mort, il appréhende la complexité d'un sujet trop souvent réduit au débat " pour ou contre la viande ". L'élevage qu'il voit n'est pas celui des vidéos-choc qui circulent sur Internet. Il préfigure le rôle que peuvent jouer les animaux dans un système alimentaire durable, sevré des énergies fossiles, aux antipodes d'une agro-industrie dans l'impasse. Mais, pour l'heure, les normes favorisent le modèle intensif dominant et poussent Noémie et d'autres petits éleveurs à se battre pour survivre et pouvoir continuer à travailler dans le respect du vivant, guidés par une joyeuse solidarité. Quitte à désobéir. Dans ce récit immersif, sensible et politique, les voix de Clément Osé et Noémie Calais se conjuguent pour nous emmener des cabanes à cochons au modèle de société que nous devons choisir pour continuer, demain, à nourrir nos corps et nos âmes.

02/2024

ActuaLitté

Récits de voyage

La terre est l'oreille de l'ours. Une célébration du vivant

"D'après les Altaïens, l'ours n'a qu'à poser son oreille contre la terre pour tout apprendre, principalement l'hiver, quand il règne dans la taïga un silence glacé. "La terre est l'oreille de l'ours" , disent les Uriangkhaï". Marqué par son premier contact, douze ans plutôt, avec la forêt subarctique, Jil Silberstein décide de se livrer aux mystères des futaies qui s'élancent plus près de chez lui, de poser son oreille contre cette terre, d'apprendre au contact de cet univers animal et végétal. Durant trois ans, il consigne dans ses carnets l'infinie richesse de la nature, approfondit son rapport au monde, se remémore d'autres expériences, au Canada, parmi les Indiens, et prend la mesure de la folie techniciste de notre civilisation. C'est l'émerveillement pourtant qui prédomine, devant le miracle et la polyphonie du Vivant. Publiés en 2012 par les éditions Noir sur Blanc, La terre est l'oreille de l'ours. Une célébration du Vivant est accompagné dans cette nouvelle édition d'une préface inédite de Geneviève Erard, professeure au Lycée-collège de l'Abbaye de St-Maurice et modératrice culturelle. Né à Paris en 1948, Jil Silberstein quitte très jeune la France pour la Suisse, où il a travaillé dans l'édition et dirigé entre 1988 et 1992 la revue d'anthropologie culturelle Présences. Poète, chroniqueur, essayiste et critique littéraire, lauréat du Prix Schiller, il est également traducteur de Georg Trakl, Czeslaw Milosz et Lawrence d'Arabie. Grand voyageur, il partage durant plus d'un an la vie des Indiens du Québec-Labrador. Naissent ainsi une série de textes, entre voyage et ethnologie : Innu, Kali'na et Dans la taïga céleste, publiés par Albin Michel.

09/2023

ActuaLitté

Linguistique

Le hold-up des mots. Redonner aux mots leur vrai sens

Nos sociétés abusent d'une novlangue qui détourne le sens premier des mots. Geoffroy de Vries nous propose de redéfinir, de façon simple, vulgarisée et synthétique, les principaux termes du langage culturel et politique courant, trop souvent dévoyés pour des raisons idéologiques. Redonner aux mots leur vrai sens Quel sens donner au mot " père " lorsqu'il peut s'appliquer à une femme ? Que signifie le mot " animal " quand il est envisagé d'accorder aux animaux des droits opposables aux hommes ? Le mot " dignité ", quand il est utilisé pour faire valoir l'assistance au suicide ? L'expression politique, souvent idéologique, détourne le sens des mots pour nous faire entrer dans un nouveau monde où tout est relatif car tout se vaut, où les mots ont le sens qui leur est attribué tantôt par une loi, tantôt par une minorité, pour faire valoir ou imposer des idées. On assiste ainsi à une déconstruction du langage qui dénature le sens des mots. Ainsi que nous l'ont enseigné Orwell, mais aussi Soljenitsyne ou Vaclav Havel, celui qui a le pouvoir n'est pas celui qui dit les mots, mais celui qui dit ce que les mots veulent dire. Car c'est par le langage que l'on domine les idées - et donc les hommes. Mère, mariage, République, France, Etat de droit, laïcité, vivre ensemble, parité, droite, gauche, égalité, islam, racisme, mort, euthanasie... Pour rebâtir une pensée intelligente et des idées en adéquation avec la réalité, il convient de redéfinir les mots, de retrouver leur juste sens, de se réapproprier le langage culturel et politique en se libérant de la novlangue. Tel est l'objectif de cet essai : redécouvrir le vrai sens d'une centaine de mots pour mieux comprendre les pensées, mieux apprécier les idées, mieux convaincre et peut-être ne plus se laisser manipuler.

06/2021

ActuaLitté

Sculpteurs

Rencontre Sébastien Gouju. Jardin d’hiver

Sébastien Gouju manipule notre environnement visuel et les signes d'inspirations naturalistes présents dans la culture populaire. Plus particulièrement, il aborde avec facétie l'usage et les représentations décoratives de la nature dans l'environnement domestique. Minéraux, faunes et flores sont régulièrement convoqués dans la mise en scène de leur distanciation à n'être qu'un élément de décor. L'artiste théâtralise jusqu'à l'absurde la domesticité et la servitude du vivant, avec la volonté corolaire d'invalider les hiérarchies sociaux-culturelles. Du saltimbanque à l'animal en cage, en passant par l'esthétisation ornementale, l'artiste s'évertue à souligner avec humour les habitudes toutes humaines d'établir des ménageries décoratives à l'échelle ménagère. De ces observations sur notre habitat et son décorum, où l'animalité et l'environnement s'accommoderaient au bon plaisir de l'homme, Sébastien Gouju cherche à abolir par amplification les frontières devenues criminelles, entre culture et nature. En mêlant à la douceur du confort bourgeois la figure patibulaire du baladin et l'animalité rustique, l'auteur réalise des oeuvres de plus en plus sauvages au regard des utopies modernistes. Sébastien Gouju est un sculpteur dont la démarche artistique consiste à manipuler les signes de la culture populaire, en détournant des objets courants considérés comme kitsch, tels que des pichets de vin, des palmiers en pot ou des hirondelles porte-bonheur. Il utilise des techniques artisanales telles que la faïence émaillée, la broderie, la dentelle, le travail du métal ou du cuir, pour créer des hybridations incongrues et des télescopages de sens et de formes. Ces signes transformés en images proposent des narrations légères ou redoutables, mêlant le quotidien à la fable. Avec un regard à la fois amusé et subversif, Gouju remet en question les qualités esthétiques des cadres de vie et des décors créés par l'homme moderne.

10/2023

ActuaLitté

Poésie

Archaïques les animaux

C'est un poème en forme de long voyage. C'est un poème des origines, de la sortie de la nuit et de la naissance des langages et des idées : entre culpabilité et maternité, comment a-t-on appris à être humains, et que faire de ceux que l'on met au monde ? L'écriture de Hester Knibbe est d'une sècheresse qui prend feu, brûle par les deux bouts, infiltre sa violence froide dans les tissus de l'homme, dans son histoire. Elle vient couper la parole. C'est un panorama de l'espèce, de notre sédentarité. Plus qu'un panorama, un témoignage du long voyage des hommes - ils ne sont pas tous revenus, beaucoup se sont dissous dans la violence. Nous cherchons à comprendre "les lois de l'animal qui habite en nous" : férocité, voracité, et notre honte de vivre, dans l'appréhension du monde, des mythes et des meurtres. Nous qui errons dans les murs effrités de la cité, cherchant à échapper à notre précarité, nous passons par les détails, ce qu'il nous reste à bâtir pour ne pas oublier. Nous continuons à chercher "une maison où accoucher en paix d'une vie qui chante et qui rugit" , dans la pesanteur de nos gestes, qui assure notre continuité, le rite et le foyer. Et le silence et le secret. Nous habitons ici, rejetés, nous avons atterri ici, avec nos corps jetés dans ce monde qui a trop grandi. Notre archaïsme, c'est notre permanence, notre incapacité de dépasser la mort. C'est notre solitude familière à laquelle on ne s'habitude jamais complètement. Hester Knibbe cherche notre assise humaine, notre trace, notre amour en forme de lumière sur la terre et notre possibilité à renouveler notre avenir : "qu'est-ce qui nous rêve jusqu'au bout ? ".

06/2019

ActuaLitté

Animaux sauvages

Animaux superbavards

Sais-tu que les abeilles montrent le chemin d'un point d'eau en dansant dans la ruche ? Que les lycaons votent en éternuant, avant de chasser dans la savane ? Tout comme les humains, les autres animaux communiquent. Ce livre truffé d'exemples scrute la communication d'animaux issus de milieux naturels variés. Le texte est très accessible et richement documenté, écrit par un duo d'éthologues (spécialistes du comportement animal), Agatha Liévin-Bazin et Charlotte Duranton, et sublimé par les somptueuses illustrations réalistes de Nicolas Galkowski. Message reçu 5 sur 5 ! Une communication sensorielle riche Cet ouvrage explique aux enfants comment les animaux communiquent grâce à leurs sens, comment ils s'adaptent à leur milieu (dans le noir, sous l'eau, à distance, dans un environnement perturbé par l'humain, par exemple), quels types d'information ils échangent... Selon les espèces, la communication passe aussi par des moyens que les humains ne peuvent pas percevoir : infrasons et ultrasons, rayons ultraviolets et même par de l'électricité ! Des espèces différentes communiquent même entre elles pour s'entraider ! En Inde, des cerfs, au sol, et des singes dans les arbres, s'alertent mutuellement de la présence de prédateurs. D'autres animaux peuvent aussi "tromper" des congénères en propageant de fausses informations pour obtenir de la nourriture... Une invitation à l'observation Au début de l'ouvrage, deux personnages enfants présentent au jeune lecteur comme les humains communiquent. Ils guident ensuite le lecteur dans sa balade à travers les différents milieux naturels traversés dans l'ouvrage. De nombreux exemples portent sur des animaux que l'enfant croise au quotidien : de compagnie, insectes du jardin, pigeons urbains... et peut observer autour de lui !

06/2024

ActuaLitté

Développement personnel

Les sentiers oubliés de la Beauté. Redécouvrir la beauté au quotidien

Savez-vous pourquoi le lézard est capable de perdre sa queue ? Dans nombre de traditions, cet animal a pour fonction symbolique de relier les hommes au Divin. Pour cela, il faut apprivoiser un lézard, le tenir délicatement et caresser sa queue. Celle-ci figure la beauté du monde. En la contemplant, en l'effleurant du bout des doigts, en remontant de sa pointe vers sa racine, avec admiration et reconnaissance, elle nous conduit jusqu'à l'oeil du lézard où l'étincelle divine se donne furtivement à voir, en mille éclats de lumière. Mais attention, si l'on se crispe et que l'on cherche à retenir le lézard contre son gré, si l'on tente de s'approprier la beauté, pensant qu'elle nous est due et, surtout, si l'on oublie de rendre grâce, la queue se détache aussitôt et le lézard s'enfuit, emportant Dieu avec lui. Sans gratitude, la beauté se flétrit. L'homme post-moderne, propulsé sur les autoroutes de la consommation et de l'expansion technologique, a peu à peu déserté les sentiers mystérieux de la beauté jusqu'à les perdre. Sylvie Monpoint effleure de sa plume ses secrets et chante la beauté, la "beauté-grâce" qui participe à la fois des sens pour cueillir, de l'émerveillement pour goûter jusqu'à la source, et de la gratitude pour exprimer le bien-être fécondé en nous. Elle veut louer la beauté, si bienfaisante pour l'homme, remettre au jour ses sentiers oubliés, non comme concept philosophique ou dans une approche théologique, mais par l'expérience du cheminant, que chacun peut vivre, en lui. Elle veut raviver et rendre palpable, la saveur du beau, avec l'espoir secret d'entraîner dans son sillage quelques pêcheurs de ses perles oubliées.

03/2020

ActuaLitté

Poésie

Avant, pendant et après

Avant, pendant et après expose quelques étapes représentatives de la trajectoire picturale d'Helena Belzer, de ses premiers dessins et tableaux de la fin des années 1960 ànos jours. Une sélection d'oeuvres marquantes qui ne représentent qu'une partie de ses créations. Les textes de présentation et les créations poétiques de Véronique Bergen accompagnent une vie en peinture dont ils questionnent l'évolution de l'expression esthétique au fil des décennies. La mise en regard des tableaux et des textes dévoile la rencontre de deux univers qui, après Encres et Tomber vers le haut, poursuivent le chemin du dialogue. Helena Belzer est peintre et c'est dans sa peinture que l'on peut lire au mieux l'empreinte de son parcours, ses nombreux séjours et voyages en Inde, en Asie et en Europe, au tracé de ses propres chemins, du mot au signe, du signe à la forme, de la forme à la couleur, sans s'opposer ni se laisser entraîner par les courants, s'approchant des sources de la connaissance, guidée par sa propre soif. Véronique Bergen, licenciée en philologie romane et en philosophie de l'Université libre de Bruxelles et docteure en philosophie de l'Université Paris 8, membre de rédaction de la revue Lignes, est philosophe, romancière et poète. Membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, elle collabore régulièrement à diverses revues. Derniers ouvrages parus : Ecume (roman, Les Equateurs/Onlit), Marianne Faithfull. Broken English (essai, Densité) ; Marolles. La Cour des chats (essai, CFC Editions). A La Lettre volée, elle a co-signé avec Aurélien Barrau et Mathieu Brosseau Variations sur l'animal central en 2018 et une monographie de Marie-Jo Lafontaine, Tout ange est terrible, en 2021.

11/2023

ActuaLitté

Sculpteurs

Un atelier dans la Marne

La monographie sur le sculpteur Patrice Alexandre rend compte de la démarche d'un artiste confronté à l'implantation de son atelier dans la Marne (entre les batailles napoléoniennes et les premières batailles de la Guerre 14-18) au territoire et à l'esprit des lieux. " Ce n'est pas le but qui intéresse, ce sont les moyens pour y parvenir ". Georges Braque- Le jour et la nuit - cahiers de Georges Braque 1917-1952 Gallimard NRF De son atelier situé dans la Brie Champenoise, les sculptures généralement modelées en terre interprètent les malheurs de la Guerre, se penchent sur les mythes, la ruine et le règne animal. Actuellement, la mise en scène théâtrale lui ouvre de nouveaux cheminements à la rencontre de l'autre. Parmi ses commandes publiques, on peut citer le monument à Saint John-Perse au muséum d'histoire naturelle Paris, l'oeuvre d'art monumentale pour le réservoir Aube près de Troyes, l'Artothèque de Cayenne : Guyane française, le monument aux victimes de la Gestapo à Reims, à l'église de Cormicy : la sculpture à Sainte Julitte et St Cyr, le monument à la fraternité à Soizy au bois, le mémorial de l'hommage de la France à l'Irlande à Dublin cimetière de Glasnevin : mise en oeuvre avec la participation de l'école des beaux arts de Paris. Quelques expositions personnelles : musée royal de l'armée et d'histoire militaire Bruxelles, la base sous marine de Bordeaux, le musée Gajac à Villeneuve sur Lot, nombreuses manifestations autour des interprétations des monuments aux morts de la Grande Guerre en France. Co mise en scène des lettres de guerre de Fernand Léger : Léger au front jouée en France, en Allemagne et en Autriche.

12/2023

ActuaLitté

Islam

Les Enseignements spirituels du Prophète. Edition revue et augmentée

Le présent ouvrage, paru en 2008 en deux volumes, a été entièrement revu et augmenté. Il paraît désormais en un volume unique. Les enseignements spirituels du Prophète sont souvent mal connus, y compris à l'intérieur de l'Islam. Le présent recueil est une anthologie constituée à partir de l'analyse scrupuleuse de plusieurs milliers de hadiths dispersés dans les recueils d'al-Bukhârî, Muslim, al-Tirmidhî, A ? mad ibn ? anbal, etc. Eclairés par les commentaires des grands maîtres de la spiritualité musulmane, comme al-? asan al-Ba ? rî (m. 728), al-Junayd (m. 911), al-Ghazâlî (m. 1111), Ibn ? Arabî (m. 1240), al-Suyû? î (m. 1505), l'Emir ? Abd al-Qâdir (m. 1883), le Cheikh al-? Alawî (m. 1934) et bien d'autres, les enseignements contenus dans ces hadiths apparaissent avec la plus grande clarté possible : "Les commentaires des maîtres spirituels témoignent de leur inspiration (ilhâm) et de leur longue méditation des hadiths : ils mettent ainsi en lumière de nombreux aspects qui resteraient dans l'ombre sans leurs enseignements. En une période où l'on dit tout et son contraire sur l'Islam et son fondateur, il est plus que jamais urgent d'offrir au lecteur qu'il soit musulman ou non l'opportunité d'un contact le plus direct possible avec celui qui demeure une source vivante de sagesse et qui doit incarner, pour plus d'un milliard d'hommes, la perfection humaine : "Il y a, en vérité, dans l'Envoyé de Dieu un excellent modèle pour celui qui désire Dieu ainsi que l'Au-delà, et qui invoque Dieu abondamment. " (Coran : 33, 21)"

03/2021

ActuaLitté

Sciences de la terre et de la

Oeuvres complètes. Tome 6, 2, Zoologie du voyage du HMS Beagle - Cinquième partie : reptiles

Au retour de son célèbre voyage, qui a duré près de cinq ans (27 décembre 1831 - 2 octobre 1836), à bord du Beagle, Charles Darwin, tout en préparant la publication de son Journal, classe ses spécimens d'animaux vivants naturalisés ainsi que ses échantillons fossiles, et en confie l'identification et la description savante à plusieurs spécialistes : les Mammifères fossiles sont attribués à Richard Owen, les Mammifères actuels à George Robert Waterhouse, les Oiseaux à John Gould, les Poissons à Leonard Jenyns. C'est à Thomas Bell (1792-1880) que Darwin s'en remet, dès le 1er novembre 1836, pour l'expertise de ses spécimens de Reptiles et d'Amphibiens, ainsi que de Crustacés. Si Thomas Bell, excellent erpétologiste et carcinologiste, professeur de zoologie au King's College, n'est pas le moins brillant des naturalistes recrutés par Darwin, il sera malheureusement le moins ponctuel : après quelque sept années écoulées entre sa promesse et la livraison de son second et dernier fascicule en 1843, il portera la responsabilité du retard éditorial qui affectera l'achèvement de la Zoologie. Des Crustacés, il ne sera plus question. Pas plus que ses confrères, Bell ne soupçonna le transformisme de Darwin, effectif depuis le printemps de 1837. Mais les Reptiles furent assurément l'un des éléments d'observation et de réflexion qui conduisirent Darwin à rejeter le fixisme de la doctrine chrétienne de la Création. Dans sa préface, Patrick Tort montre comment Darwin, en se livrant à d'insolites expériences sur les Iguanes marins des Galápagos - dont il note la ressemblance extrême avec les Iguanes terrestres -, met en évidence leur compulsion à revenir toujours sur le rivage en évitant le plus possible de séjourner dans le milieu marin. Or comment un Dieu tout-puissant et infiniment sage aurait-il pu créer directement un animal évidemment aquatique qui manifeste d'une manière aussi accusée et constante sa frayeur instinctive de l'eau ?

09/2019

ActuaLitté

Documentaires jeunesse

Découvre les grands singes avec Amandine Renaud

Une nouvelle collection de livres centrés sur des récits et des connaissances d'explorateurs actuels, passionnés de nature, qui répondent aux questions que les enfants aimeraient leur poser eux-mêmes, sur des métiers de rêve. Pour ce deuxième tome, rencontre avec Amandine Renaud, primatologue. La collection : Plonger dans un vécu, un témoignage, une expédition ; mieux comprendre la nature ; se tenir informé des dernières découvertes naturalistes : découvrir des contrées inexplorées ; rêver aussi... Et créer ses propres aventures naturalistes : toi aussi, jeune lecteur, en partant sur les traces de ces " nouveaux aventuriers de la nature ", tu peux devenir biologiste, botaniste, océanographe, zoologue, volcanologue, paléontologue, glaciologue, et partir à la rencontre de la nature ! Chaque titre de cette nouvelle collection permettra aux enfants de : - découvrir un nouvel explorateur, pénétrer dans son univers personnel et professionnel... - connaître ses expéditions, sa manière de se déplacer, de s'organiser, de découvrir l'écosystème exploré, quel mystère scientifique il a élucidé... - comprendre des données naturalistes, ce qu'on apprend de certaines parties du monde, comment fonctionne certaines espèces... - développer une conscience écologique, en posant un nouveau regard sur la planète à travers la sensibilité de cet explorateur. Le livre Amandine Renaud, fondatrice de l'association P-WAC, est une primatologue passionnée et doctorante en anthropologie de la nature, qui consacre sa vie à la conservation des primates. Elle a toujours été attirée par le monde animal, et la forêt. Elle a voulu travailler avec les animaux, la nature, avec l'envie que son métier dépote, la passionne et soit en lien avec la préservation de la nature. Son envie de vivre en forêt avec des singes remonte à l'époque où elle a vu le film " Gorilles dans la brume " sur la vie de Dian Fossey, à 7 ans. C'est à 22 ans qu'elle a mis le pied au pays des poilus comme elle les appelle. Elle est partie en mission bénévole en Afrique, et là, elle est tombée amoureuse des chimpanzés.

11/2020

ActuaLitté

Sciences de la terre et de la

Croiser les sciences pour lire les animaux

Plus aucune science ne peut penser les animaux à elle seule, ni prétendre pouvoir faire le tour de la question : pour mieux lire les animaux, il faut croiser les sciences. C'est devenu une évidence entre les différentes sciences de la nature, où des croisements ont déjà donné naissance à des hybrides devenus disciplines à part entière, telle l'écologie comportementale ; c'est aussi vrai entre les sciences humaines, qui ont investi, depuis quelques décennies, le versant humain des relations avec les animaux. Cet ouvrage propose un troisième croisement, novateur ; difficile, car peu pensé, peu usité, entre les sciences dites "de la nature" et les sciences dites "humaines". Il s'agit de montrer que les questions, les concepts et les méthodes de ces dernières peuvent apporter beaucoup à la connaissance des animaux eux-mêmes, à l'étude de leurs capacités qui sont de plus en plus reconnues comme étant riches et complexes. Il y a profit - et donc un besoin - à croiser les sciences de la vie - génétique, physiologie, éthologie, écologie, neurosciences - avec les sciences de l'homme - archéozoologie, histoire de l'art, histoire, littérature, anthropologie, sociologie, ethnologie - pour décrypter ; saisir et penser davantage les animaux - en somme, passer sur le versant animal. Rassemblant des spécialistes de ces disciplines, ce livre s'adresse aux archéologues, aux historiens, aux géographes, aux littéraires, aux anthropologues, aux sociologues, aux philosophes, comme aux généticiens, aux zoologues, aux éthologues, aux écologues, aux vétérinaires. Et aux passionnés d'animaux. Contributions de : Eric Baratay, Nicolas Baron, Alain Boissy, Clotilde Boitard, Dalila Bovet, Christophe Chandezon, Jérémy Clément, Martine Clouzot, Hossein Davoudi, Fabienne Delfour, Antoine Fages, Armelle Fémelat, Fabrice Guizard, Michel Jourde, Florent Kohler Michel Kreutzer, Nicolas Lainé, Gérard Lebouchec Augustin Lesage, Sophie Lumineau, Matthias Macé, Marjan Mashkour, Nelly Ménard, Fatemeh Azadeh Mohaseb, Ludovic Orlando, Emmanuel Porte, Violette Pouillard, Patrice Régnier ; Hélène Roche, Ana S. Rodrigues, Flora Souchard, Jean Trinquiez Margaux Spruyt et François Vallat.

10/2020

ActuaLitté

Romans historiques

Joujou

Vous êtes en Russie polonaise, à l’hiver 1741. Tombée dans la misère à la suite du suicide de son mari, une mère de famille vend son fils à une amie fortunée. Comme jouet vivant. A neuf ans, Joseph mesure cinquante centimètres, mais il ne ressemble en rien aux nains difformes connus jusqu’alors. Il est parfaitement proportionné, blond, les yeux bleus, les traits fins. Ravissant. C’est une "réduction humaine", un lilliputien. Doué d’une intelligence exceptionnelle. Un prodigieux caprice de la nature. Un monstre parfait. A l’époque où il naît, son espérance de vie est de vingt ans, et le sort qui l’attend au mieux celui d’un animal de compagnie, au pire celui d’une bête de foire. "Joujou" va vivre centenaire, être reçu dans toutes les cours d’Europe, jouer du violon pour des rois et pour des putains, séduire des femmes, rouler dans la boue, exciter la convoitise des savants, devenir une légende. A cheval entre les fastes, l’Ancien Régime et les débuts de la révolution industrielle, il sillonne l’Europe en fête, en deuil, à feu et à sang. Il perd son pucelage entre les cuisses d’une actrice qui fait de lui la risée de Varsovie. Il épouse malgré elle une Française ravissante qui le comble et le crucifie. Il se console dans les bras d’une courtisane qu’il quitte sans avoir compris qu’elle l’aimait. Le hasard et la passion lui donnent trois filles. Toutes trois de taille normale. Il est contraint de vendre la première comme lui-même a été vendu. La deuxième n’est pas de lui, mais il donnerait sa vie pour elle. Il n’apprend l’existence de la troisième qu’à quatre-vingt dix-huit ans. Ces trois femmes se retrouvent à Durham, près de Londres, pour un enterrement. La première est allemande, la seconde française, la troisième anglaise. Aucune ne sait ce qui la lie au défunt qu’on vient d’inhumer dans un cercueil d’enfant à l’entrée de la cathédrale.

10/2014

ActuaLitté

Musique, danse

Du mouvement à la danse. Une histoire d'amour avec la Terre

"C'est l'élan qui fait tout", ai-je jadis lancé du haut de mes quatre ans, proclamant une foi qui ne m'a jamais quittée et qui sans doute propulse l'humanité : l'adhésion au mouvement, à la vie. Pourtant la civilisation occidentale a longtemps été fascinée par l'immobilité, que la plupart des Anciens assimilaient à l'éternité. Mais elle s'est lentement laissée gagner par l'émerveillement face à un univers où tout est en mouvement, en perpétuelle auto-organisation. De même, à son échelle, l'individu humain s'auto-construit, stimulé in utero par le mouvement qui, après la naissance, se développe en un langage de gestes et de vocalisations, premiers appels à l'autre, première expression du désir, première expression corporelle. La conscience, dès lors, se développe en se dédoublant. Elle se déploie et s'élève à partir d'elle-même comme une spirale ascendante. Et les partenaires de cette sorte de danse de la conscience sont le mouvement d'autrui, le mouvement des choses, le mouvement du monde. Lorsqu'il joue de cette musicalité mobile pour elle-même, pour le seul bonheur de cultiver ses liens à l'environnement, à l'autre et à lui-même, l'être humain se fait danseur. Il peut alors, par imagination et par identification, épouser tous les modes d'exister de la matière, à travers les règnes, minéral, végétal, animal. Haute école d'empathie et exutoire à la violence, la danse plonge au plus profond des corps et aux tréfonds de la matière. Elle incarne les tragédies et les espoirs de notre temps, de notre Terre tant aimée, mal aimée, malmenée. La joie de danser pousse sur le lourd terreau de l'existence. Sondant la gravité de la vie, elle y puise sa force d'envol, sa jubilation. Jusqu'au grand âge, le corps danseur, forge intime d'espace-temps, entretient sous la braise le foyer de ses flamboyances, qu'un souffle suffit à raviver, à projeter en étincelle d'éternité.

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

Vacherie gavote

Dans un style aussi puissant que personnel voici un premier roman coup de fouet par un auteur véritablement littéraire. Sombre et lumineux, un original bijou pour les lectrices et lecteurs exigeants. L'Enfer de Dante ; l'écrivain en propose une singulière interprétation aux amoureux de la langue française, de ses racines linguistiques ; pour les amateurs ou passionnés de faits authentiques, à la recherche ou non du sens de l'Histoire ; celle des manuels et celle tue, interdite. Depuis l'aube des temps, depuis les prémisses de la Pensée l'Homme cherche, se cherche. Qui est-il donc ? Création supérieure , simple animal ? Comment savoir... de manière certaine ? Cette parabole que d'aucun dirait philosophique, en fait métaphore de la naissance puis de l'évolution du mot, de l'Art... vers l'épopée humaine, s'articule autour de neuf vices dantesques dont les cercles crevés d'abysses sont ici des montagnes. Comment est née la pensée des tueurs parlant ? Si elle en a une, quelle peut-être sa finalité ? Et si il n'y en a pas que devient alors le sens de la vie ? de notre passé, de votre futur... plus ou moins proche. Pouvons-nous encore sauver ce dernier avant qu'il ne soit trop tard ? Plus qu'historique et loin de la SF ce roman hors norme aux multiples facettes livre les clés aux trois éternelles questions : D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Sans aucune concession ni compromis que se soit l'auteur joue magistralement de tout le potentiel de notre langue dans une saga où la vraie héroïne est la nature ; le héros un mot ; l'intrigue, le destin humain. Textes déroutants, rythme vivace et richesse de vocabulaire servent un roman sans équivalent dans les lettres d'aujourd'hui ; une oeuvre qui comblera les curieux en quête de rareté, d'absolu, aimant relire un livre pour y trouver toujours de nouvelles choses, des trésors cachés.

07/2010

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

Aux origines des théories raciales. De la Bible à Darwin

Une opinion très répandue veut que l'évolutionnisme, et plus spécialement le darwinisme, ait révolutionné la conception que l'homme a de lui-même. D'une vision anthropocentrique - souvent comparée à la vision géocentrique d'avant Copernic -, on serait passé à une vision décentrée où l'homme n'est plus qu'un animal parmi d'autres. D'un homme créé par Dieu à un homme produit par le hasard et la nécessité. Le tout se serait accompagné d'un épouvantable scandale, et la conception darwinienne ne l'aurait emporté contre l'obscurantisme qu'au prix d'une lutte acharnée. Cette opinion, popularisée par les biologistes eux-mêmes, est largement imaginaire. En 1859, lorsque Darwin publie L'Origine des espèces, l'évolutionnisme n'est plus une nouveauté depuis longtemps ; son application à l'homme, non plus. Rien donc qui justifie le moindre scandale. En outre, la thèse de Darwin diffère de ce que nous appelons aujourd'hui " darwinisme " et, très rapidement, profitant de ses imprécisions, chacun l'interprétera à sa manière. Le darwinisme qui s'ensuivra ne sera pas, et de très loin, une doctrine homogène, ni dans ses aspects théoriques, ni dans ses applications à l'homme. Quant à l'explication biblique de l'origine de l'homme par la création divine d'Adam - supposée alors universellement admise -, elle avait en fait déjà subi les pires outrages. Diverses religions, plus ou moins sectaires, avaient depuis longtemps concocté des lectures de la Bible assez curieuses, et imaginé des conceptions de l'homme bien " pires " que celle qui consistait à le faire descendre du singe. À côté d'elles, Darwin fait souvent figure d'enfant de chœur. Vue de près, la réalité est donc très différente de l'opinion courante pour laquelle un créationnisme religieux se serait opposé à un évolutionnisme scientifique. Et cela est vrai non seulement pour les aspects théoriques, mais aussi pour les applications pratiques assez contestables qu'ont trouvées certaines thèses biologiques, notamment en matière d'hygiène raciale.

09/2008

ActuaLitté

Littérature française

Le Bain de Diane

Les digressions qui composent Le bain de Diane ont pour point de départ le maléfice d'une vision que résume l'exhortation d'Ovide : Nec videamus labra Dianae ! Ce qu'il en coûte d'avoir vu comme par hasard les lèvres "infernales" de la déesse, c'est ce qu'illustre la scène décrite et méditée dans cet opuscule, perpétuée, est-il besoin de le rappeler, par la peinture et la statuaire occidentales sous le titre de deux noms : Diane et Actéon. L'homme, un chasseur, au gré d'une poursuite de quelque fauve, surprenant fortuitement la nudité divine, du coup métamorphosé en cerf, d'un geste de pudeur de la déesse, et déchiqueté par sa propre meute. Mais dans le présent texte, loin de nous paraître, comme chez Ovide, l'innocente victime d'une fatalité aussi choquante, nous voyons Actéon projeter de façon prémonitoire sa propre légende comme une vocation, le prédestinant à dévoiler les mystères prétendus de Diane, quitte à divulguer, par son propre sacrifice, les secrets d'une divinité aussi contradictoire que provocante. La manière dont il s'y prépare, abandonnant l'exercice du chasseur pour celui spirituel de l'anachorète, nous le montre égaré, hors de l'espace du mythe, dans les antinomies de la conscience ratiocinante, déjà traqué par le dilemme du libre (ou du serf) arbitre. Coupable, non coupable ? Plaider coupable c'est expier le non-voulu fortuit pour se l'approprier comme voulu. Plaidant coupable, Actéon révèle du même coup le sens occulte du geste, apparemment punitif, de la déesse. S'il guette ce geste comme le moment propice d'une extase sacrilège, que signifie que l'homme soit châtié dans le Cerf, le fauve par excellence consacré à la déesse ? Si ce n'est que Diane, réduisant l'homme au silence de l'animal, lui accorde la possession bestiale de sa divinité. Exercice spirituel qui, à défaut de résoudre le dilemme du libre et du serf-arbitre, tourne à la délectation morose de la "cervitude volontaire".

11/1980