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Romans historiques
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08/2018
Littérature française
Au début des années 1980, alors que la guerre froide s'intensifie à nouveau, un mystérieux philanthrope crée dans les Alpes suisses une colonie secrète destinée aux locuteurs de l'espéranto. Bien que d'inspiration humaniste cette démarche révèlera rapidement ses limites. Et laissera derrière elle toute une population d'enfants désemparés.
Pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de cette dérive utopique, il faudra remonter au ghetto de Prague en 1942, puis à la première expédition suisse dans l'Himalaya qui eut lieu en 1936 et popularisa en Europe le mythe du yéti. Du canton de Berne à Manhattan, et des années trente à nos jours, Mikaël Hirsch livre ici une succession de récits imbriqués comme des poupées russes.
Son territoire est celui de la langue, dans lequel les légendes inoffensives racontées aux enfants engendrent des nations. " Le pacifisme dans la famille Vogel confinait à la religion. Traumatisé par la Seconde Guerre mondiale, l'aïeul avait rejeté toute forme de nationalisme, sans pour autant succomber aux charmes d'autres sirènes.
Le socialisme se prétendait universel, mais s'avérait patriote et belliqueux. Partisan d'une troisième voie originale, il vouait donc un culte au docteur Ludwik Zamenhof, fondateur de l'espéranto, langue qu'il avait apprise tout seul avant de l'enseigner à ses propres enfants. "
#PrixFrontieres23 - Roman sélectionné pour le Prix Frontières - Léonora Miano 2023
01/2022
Littérature française
369. C'est le nombre de Photomatons que Jacob B'rebi a pris de lui-même entre 1973 et 1974. A quoi pouvaient bien servir ces selfies d'avant l'heure qui montrent tantôt un visage troublé, tantôt un rire forcé, qui paraissent si familiers et lointains en même temps ? Sont-ils l'expression d'une coquetterie, d'un humour solitaire ou la clé d'un mystère ? Lorsque Christophe Boltanski ouvre cet album ramassé aux puces, il est aussitôt aspiré par ces figures sorties d'un conte de Lewis Carroll. L'homme s'est réinventé en de multiples personnages, l'un barbu, l'autre glabre, l'un en uniforme, l'autre en chemisette décontractée.
Acteur, steward, espion ? Les détails pourraient devenir des indices - ou des trompe-l'oeil. Au dos des clichés, des adresses nourrissent encore l'énigme, de Rome à Bâle, de Marseille à Barbès ; quant aux prénoms ou diminutifs, ils ressemblent à des alias. Christophe Boltanski veut comprendre qui fut cet homme. Son besoin de savoir le conduit dans des échoppes à l'abandon, des terrains vagues, des docks déserts, des lieux ultra-sécurisés, puis dans les cimetières de Djerba, et enfin en Israël, aux confins du désert du Néguev ou au pied du mont Hermon.
Roman sélectionné pour le prix littéraire frontières-Léonora Miano 2022.
Littérature érotique et sentim
02/2018
Littérature française
08/2019
Romans historiques
03/2015
Imagerie médicale
10/2022
Sociologie
01/2022
Littérature Allemande
Comment supporter le temps qui passe quand on est forcé à l'inactivité ? Que faire quand on ne peut plus exercer le métier qui a donné un sens à notre vie pendant des décennies ? Existons-nous encore quand personne ne nous voit ? Autant de questions que se pose Richard, professeur de lettres classiques fraîchement retraité et totalement désoeuvré.
Un jour, en passant sur l'Oranienplatz, à Berlin, il croise par hasard le chemin de demandeurs d'asile. Et s'il trouvait les réponses à ses interrogations là où personne ne songe à aller les chercher ? Auprès de jeunes réfugiés venus d'Afrique qui ont échoué à Berlin et qui, depuis des années, sont condamnés à attendre qu'on les reconnaisse - qu'on les voie tout simplement...
Mettant face à face deux réalités en apparence totalement opposées, Jenny Erpenbeck nous montre qu'à des périodes différentes, dans des pays différents, la fuite, la peur, la guerre ainsi que le sentiment d'être apatride peuvent définir le parcours de tout un chacun, quelle que soit son origine. "La rigueur de Jenny Erpenbeck, sa perception cristalline de l'humain, son imagination incroyablement plastique font de " Je vais, tu vas, ils vont " un grand roman, aussi bien d'un point de vue esthétique que moral. " The New York Times Traduit de l'allemand par Claire de Oliveira
#PrixFrontieres23 - Roman sélectionné pour le Prix Frontières - Léonora Miano 2023
08/2022
Littérature française
Lorsque le narrateur décide de questionner ses parents sur leur pays d'origine, le Liban, il ne sait pas très bien ce qu'il cherche. La vie de ses parents ? De son père, poète-journaliste tombé amoureux des yeux de sa femme des années auparavant ? Ou bien de la vie de son pays, ravagé par des années de guerre civile ?
Alors qu'en 1975 ses parents décident de vivre à Paris pendant deux ans, le Liban sombre dans un conflit sans fin. Comment vivre au milieu de tout cet inconnu parisien quand tous nos proches connaissent la guerre, les attentats et les voitures piégées ? Déambuler dans la capitale, préparer son doctorat, voler des livres chez Gibert Jeune semble dérisoire et pourtant ils resteront ici, écrivant frénétiquement des lettres aux frères restées là-bas, accrochés au téléphone pour avoir quelques nouvelles.
Très vite pourtant la guerre pénètre le tissu parisien : des bombes sont posées, des attentats sont commis, des mots comme "Palestine", "organisation armée", "phalangistes" sont prononcés dans les JT français.
Les années passent, le conflit politique continue éternellement de s'engrener, le Liban et sa capitale deviennent pour le narrateur un ailleurs dans le quotidien, un point de ralliement rêvé familial. Alors il faut garder le lien coûte que coûte notamment à travers ces immenses groupes de discussion sur WhatsApp. Le Liban, c'est la famille désormais.
#PrixFrontieres23 - Roman sélectionné pour le Prix Frontières - Léonora Miano 2023
08/2022
Science-fiction
09/2019