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Chartres

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Vie chrétienne

La date biblique de la fin du monde. Enquête impossible

Dans cet ouvrage, Yannick Hug Frechinel Angouba aborde un sujet plus ou moins hallucinant : La Fin du Monde. Les témoins de Jéhovah, véritables thuriféraires de l'évangélisation, se sont faits les chantres de la proclamation des dates de La Fin du Monde, menant ainsi l'humanité dans une tourmente chaque fois démentie au fil du temps. Il en va de même des déclarations d'éminents hommes d'Eglise, d'hommes de science et autres chercheurs qui y ont travaillé vainement. Jésus Christ, même crucifié, n'avait jamais révélé avec précision la date de La Fin du Monde. Même en paraboles ! D'où vient alors que les hommes se préoccupent tant de ce sujet ? Il est pourtant une évidence que, dans la Bible, l'univers et tout ce qui s'y trouve ont été créés par Dieu. Et Dieu Seul devrait connaître quand et comment mettre fin à son uvre. Et pourtant, selon l'auteur, il n'y a aucun passage qui déclare qu'il est impossible de discerner la date de La Fin du Monde dans la Bible. Aussi, s'appuyant sur le livre de Daniel chapitres 2 et 7, le livre de Matthieu chapitre 4 et celui de l'Apocalypse, en citant l'exemple de Newton, et pour une énième fois, le Témoin de Jésus fixe la date biblique de La Fin du Monde au 25 décembre 2060. Au-delà de toutes ces prédictions, La Fin du Monde ne serait-elle pas associée à la disparition de chaque homme sur cette terre ?

04/2023

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Philosophie

La poétique de l'ironie

La poétique de l'ironie prend conscience de la déréliction dans laquelle vit l'homme contemporain : s'il existe un bonheur sociétal, il existe aussi en contrepartie un malheur sociétal. C'est une affaire d'existence que d'affronter poétiquement ce malaise de l'être humain. La vision utilitaire du monde nous fait oublier la liberté du réel, ainsi que la liberté de notre pensée, de notre langage et de notre vécu, bref, la notion d'être en présence du monde, d'autrui et de nous-mêmes. La poétique de tout poète, à l'instar de celle de Novalis, produit une exacerbation des sens face aux conflits que l'existence provoque. Son ironie face au destin de l'existence consiste donc à promouvoir un sensualisme poétique plus grand encore que le malaise absurde que suggère l'existence. Là est tout le rôle, l'amplitude du contrôle ironique du poète. Il est à la recherche d'une indépendance sociale et d'un idéalisme de la vie où il jouirait de la sérénité ataraxique qu'il produit. La poétique de l'ironie entend bien aussi convertir tout philosophe à sa propre hybris. Aussi François Breteau convoque-t-il ici les poètes philosophes les plus vénérés : Parménide et Héraclite, ainsi que les chantres modernes et contemporains de l'ironie philosophique : Hegel, Novalis, Heidegger, Habermas, Lyotard et Rorty pour leur faire percevoir, au coeur de cette déréliction, tout ce qui leur permet encore de faire de l'existence humaine, leur oeuvre ainsi que de s'en réjouir.

01/2019

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Histoire de France

Les bateaux de l'espoir. Vichy, les réfugiés et la filière martiniquaise

Les bateaux de l'espoir Vichy, les réfugiés et la filière martiniquaise Entre la débâcle de mai-juin 1940 et la fin de l'année 1941, quelque 5 000 hommes, femmes et enfants gagnèrent la Martinique depuis Marseille à bord de cargos, échappant ainsi à l'Europe embrasée. Certains étaient juifs, d'autres républicains espagnols ou socialistes antinazis. Parmi eux, le révolutionnaire Victor Serge, le cinéaste Jacques Rémy ou la romancière Anna Seghers. L'épisode est peu connu, et pourtant cette filière se révéla être une formidable voie de secours. Fort de plus de vingt années de recherches en France, en Allemagne, en République Tchèque, en Amérique du Nord et aux Antilles, dans des archives publiques ou familiales, Eric Jennings raconte cette aventure exceptionnelle. S'intéressant aux questions liées aux migrations et aux luttes anticoloniales, l'auteur examine cette voie d'exil, contemple la traversée, l'arrivée à Fort-de-France et le ré-internement de la majorité des voyageurs par des autorités coloniales inquiètes de cet afflux de migrants. Il retrace également des rencontres, notamment entre des réfugiés et les chantres de la négritude, comme Aimé Césaire. Il explore enfin la clôture de cette route de secours, en insistant sur le rôle des autorités américaines. L'arrivée de réfugiés aux noms à consonance allemande avait fini par alarmer Washington... Les craintes d'aujourd'hui autour d'une potentielle cinquième colonne parmi une masse de réfugiés - et les terribles conséquences de ces craintes sur des opérations de secours - n'ont donc rien de nouveau.

09/2020

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Histoire de France

Jeanne d'Arc à Domremy

En 1886, paraissait chez le prestigieux éditeur Honoré Champion l'ouvrage de Siméon Luce (1833-1892) Jeanne d'Arc à Domremy, sous-titré Recherches critiques sur les origines de la mission de la Pucelle. Elève de Jules Quicherat, formé au petit séminaire, Siméon Luce sut se démarquer des historiens qui, dans le sillage de Michelet, voulaient faire de la Pucelle une héroïne laïque. Ses lignes témoignent d'une rare objectivité et sont en même temps révélatrices de la grâce que Jeanne d'Arc opéra en lui. Ce grand chartiste, qui fut président de la Société de l'Ecole des chartes et membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vibre en évoquant les jeunes années de la Pucelle comme il nous fait vibrer lorsque nous le lisons : "Elle n'est pas seulement le type le plus achevé du patriotisme, elle est l'incarnation de notre pays dans ce qu'il a de meilleur. Il y a dans la physionomie de l'héroïne du XVe siècle des traits qui la rattachent à la France de tous les temps... " Ainsi Siméon Luce s'inscrit-il dans le mouvement qui, après le poète Casimir Delavigne et bien d'autres, conduisit Jeanne d'Arc à devenir notre grande héroïne nationale. Sa découverte dans les archives de Meurthe-et-Moselle du fil conducteur entre Vaucouleurs et la cour de France, son étude magistrale sur le village de Domremy, font de ce livre un apport fondamental à la connaissance de Jeanne d'Arc, même si elle doit conserver la part de mystère qui nous la fait tant aimer.

06/2019

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Histoire de France

La vie quotidienne au Moyen Age

Comment animait-on les banquets au xve siècle ? Qui pouvait-on croiser dans les rues des grandes villes ? Comment soignait-on gangrènes et autres maux ? Pourquoi croyait-on en l'existence de licornes et d'hommes-chiens orientaux ? Comment menait-on l'enquête lors des procès médiévaux ? D'où vient l'expression " payer en monnaie de singe " ? A quels métiers pouvaient prétendre les femmes ? Les chevaliers ont-ils toujours été les héros sans peur ni défaut de notre imaginaire ? Justine Defrance, alias " La Prof " sur YouTube, nous propose une découverte du Moyen Age à travers ses aspects les plus quotidiens et les plus concrets, tordant le cou au passage à nombre d'idées reçues. Alimentation, hygiène, santé, famille, femmes, éducation, vie en ville ou dans les campagnes, justice, imaginaires et superstitions, arts et loisirs... Sans prétendre à l'exhaustivité pour cette période qui dura mille ans, l'auteure nous raconte véritablement comment l'on vivait au Moyen Age en s'appuyant sur de nombreuses sources tout aussi sérieuses que divertissantes (traités de savoir-vivre, d'éducation, " tutos beauté " , chartes en tout genre, poèmes nuptiaux, bestiaires...) et sur une iconographie variée et éloquente. Une introduction au Moyen Age vivante, incarnée et accessible qui privilégie l'" histoire d'en bas " plutôt que celle des grands hommes. Professeure d'histoire-géographie dans le secondaire, Justine Defrance est " La Prof " sur YouTube, où elle donne des mini-cours d'histoire décalés mêlant son expérience d'enseignante et son goût pour la comédie.

09/2020

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Moyen Age classique (XIe au XI

La chronique de Geoffroi de Breuil prieur de Vigeois. Edition bilingue français-latin

La chronique de Geoffroi de Breuil (? 1185), prieur de Vigeois au diocèse de Limoges, est une des principales chroniques limousines, très souvent utilisée ou citée par les historiens du Limousin certes, mais aussi des XIe et XIIe siècles, pour tout ce qu'elle apporte sur l'histoire de la société et des moeurs de son temps, même si le témoignage de Geoffroi est parfois partiel ou partial, mais c'était un observateur critique des affaires de son époque. Moine bénédictin, il s'intéresse tout particulièrement à la pratique religieuse, mais aussi aux grandes familles seigneuriales, à leurs rivalités et leurs querelles. Il est ainsi un témoin exceptionnel de la guerre entre Henri II Plantagenet et son fils Henri le Jeune dans les années 1182-1183, qui occupe en grande partie le livre II. Le manuscrit original, qui est mentionné dans les plus anciens inventaires de la bibliothèque de Saint-Martial de Limoges, au xiiie siècle, est perdu depuis longtemps, mais le texte a fait l'objet de plusieurs copies au xviie siècle et a été publié en 1657 par le jésuite Philippe Labbe au tome II de sa Nova Bibliotheca. L'édition du livre I avait fait l'objet de la thèse d'Ecole des chartes de Pierre Botineau en 1964 et sa traduction entreprise à la fin des années 1990 par Bernadette Barrière et ses étudiants de l'université de Limoges, qui ont souhaité mener à son terme ce projet et en particulier procéder à la révision de la traduction et à l'uniformisation des notes.

02/2021

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Ouvrages généraux

Bordeaux Métisse. Esclaves et Affranchis du XVIIIe à l'Empire

Bordeaux porte encore les marques du premier port colonial français qu'elle fut au XVIIIe siècle, enrichie notamment grâce à ses échanges avec les Antilles. Un observateur attentif peut distinguer des traces de cette mémoire dans la pierre des austères façades. Il a pourtant fallu une longue période avant que la ville accepte de se confronter avec ce passé, et que les chercheurs éclairent tenants et aboutissants d'une richesse née en partie de l'odieuse traite des esclaves. Si la pierre parle de façon allusive, les archives ont bien plus à nous apprendre qui révèlent les activités, les passions, les fortunes et infortunes de ceux qui furent des acteurs importants de la vie de la cité. Elles permettent notamment de découvrir un aspect ignoré de ce monde bigarré qu'est un port faisant du négoce avec le monde entier : la présence depuis des siècles, et notamment pendant les Lumières, de personnes de couleur, à la fois intégrées et marginalisées, exploitées ou émancipées, débarquées pour un court séjour ou dans le dessein de s'y installer. C'est ce monde invisible que Julie DUPRAT, diplômée de l'Ecole des Chartes, a choisi d'explorer afin d'en restituer les parcours, faisant revivre une population d'Afrodescendants - esclaves, affranchis ou libres de couleur - qu'on découvre dans la marine, l'artisanat, le commerce ou au service des gens aisés, et qui parviennent, parfois, à devenir maîtres de leur destin. Elle donne enfin un nom à tous ces anonymes oubliés de l'Histoire.

10/2021

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Vie chrétienne

Dieu est humour

Pourquoi avons-nous écrit ce livre ? Simplement parce que nous avions envie de rire. Et nous aimons rire parce que nous sommes des êtres humains et que nous pensons que sur la terre, avec un peu d'efforts parfois, nous pouvons trouver bien des occasions de rire. Y compris, quelquefois, dans les moments difficiles. Mais plus encore : il nous semble que Dieu lui-même est la source de la joie. Et comme Dieu se communique aux hommes, c'est aussi cette joie qu'il veut leur communiquer. Etre chrétien, c'est accepter la joie. Or, la joie et l'humour font bon ménage. Bergson expliquait très bien que le rire est lié à un contraste, à une distance. Si l'on aime les contrastes, l'inattendu et la différence entre ce qui semble être et ce qui est, il faut fréquenter Dieu. Le comique de situation est constant avec lui. De cela témoignent quantité d'histoires de tout genre. Le judaïsme le savait déjà. Le christianisme a largement continué cette manière humoristique de voir la vie et la relation avec Dieu... Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore : réjouissez-vous (Ph 4, 4). Bernard Peyrous est prêtre. Il est l'auteur de nombreux ouvrages à succès, parmi lesquels Vie de Marthe Robin, Les événements de L'Ile Bouchard, Itinéraire de la vie spirituelle. Marie-Ange Brize, née Pompignoli, est ancienne élève de l'Ecole des chartes, archiviste-paléographe et conservateur de bibliothèque. Elle a publié avec Bernard Peyrous plusieurs livres d'humour ou de spiritualité.

11/2023

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Histoire de France

Décadence fin de siècle

Les dernières années du XIXe siècle voient triompher la République. Une ère nouvelle commence. À Paris, les expositions universelles de 1889 et de 1900 donnent la mesure du progrès technique et industriel du pays. Mais la victoire des républicains et l'apothéose d'une nouvelle civilisation, urbaine, technique, matérialiste font naître un sentiment profond de décadence. Le mot court comme une traînée de poudre, répété par les intellectuels et repris dans les discours des premiers chantres du nationalisme. Hugo est mort. Barrès est né. Ecrivains, publicistes, journalistes rivalisent de pessimisme sur les temps modernes appauvris par la déchristianisation et hantés par la menace révolutionnaire en ces années de misère sociale. On dénonce les progrès de la société démocratique, que le naturalisme dans les romans a dépeinte dans toute son abjection. Resurgit alors le goût pour le morbide, les sciences occultes, l'érotisme faisandé, le satanisme... Voici venu l'époque des imprécateurs qui haïssent le siècle et annoncent la fin des temps. Décadence ! Ce mot-là est associé en effet à la conviction séculaire, théologique, du grand coup de balai qui jettera le monde dans un abîme apocalyptique, d'où l'on espère voir sortir la régénérescence de l'humanité. Dans cet ouvrage arborescent, Michel Winock explore les peurs, les angoisses, les découragements qui, sous le signe de la décadence, se révèlent également la source féconde d'un renouvellement littéraire et artistique, illustré par de grands auteurs, Barbey d'Aurevilly, Huysmans, Léon Bloy, Octave Mirbeau, Mallarmé, Georges Darien, Pierre Louÿs... La décadence représente aussi bien un état d'esprit et une disposition de l'âme qu'une esthétique.

10/2017

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Littérature étrangère

La vie vagabonde. Carnets de route (1960-2010)

Un demi-siècle " on the road ". Sans lui, la Beat Generation n'aurait pas existé. Lawrence Ferlinghetti, du haut de ses 100 printemps, en est la dernière voix vive et l'âme secrète. Fondateur de la librairie City Lights à San Francisco, qui fut le laboratoire d'où jaillirent les oeuvres de Kerouac, Corso, Ginsberg et consorts, Ferlinghetti lui-même a toujours refusé d'être considéré comme un écrivain beat. Pourtant, sa Vie vagabonde prouve avec panache qu'il fut bel et bien l'un des artisans les plus exceptionnels de ce mouvement, et l'un des poètes majeurs du vingtième siècle américain. Cinquante années durant, cet homme aux semelles de vent aura bourlingué d'un bout à l'autre de la planète, les poches remplies de carnets et de bouts de crayon. De La Havane à l'Australie, des plages de Bélize aux pavés de Paris, du Transsibérien au Nicaragua en passant par les grands-routes de l'Amérique - Ferlinghetti est partout, tout le temps, et rencontre tout le monde : Castro et Neruda, les plumes dissidentes de l'Union soviétique et les chantres de la révolution internationale, Ezra Pound et William S. Burroughs - et, surtout, les mille et un visages anonymes d'une humanité que le poète, en digne héritier de Whitman, ne cesse de chanter avec passion, émerveillement et générosité. Pris sur le vif, animé d'une énergie staccato furieusement beat, ponctué de dessins et de poèmes, tour à tour lyrique, drôle, indigné ou halluciné, ce journal de bord nous livre le témoignage d'un homme profondément engagé qui a traversé le siècle et, à lui seul, le résume.

04/2019

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Critique littéraire

En toute mauvaise foi. Sur un paradoxe littéraire

Dire toute la vérité et rien que la vérité. Vivre dans la transparence et la franchise. Ces préceptes, les chantres du vrai ont voulu les appliquer de force à ce que tout nous désigne comme une forme retorse du mensonge : la littérature. Quelle est la légitimité de cette posture ? N'est-on pas amené à la suspecter, à en reconnaître la fragilité et les impasses ? Car, examinant l'inlassable guerre qui a opposé les tenants de la sincérité (Rousseau, Leiris, Sartre) à leurs détracteurs (Molière, Laclos, Dostoïevski, Gary, Perec), on aperçoit se profiler une autre définition de ce qu'est la littérature. En toute mauvaise foi : ne serait-ce donc pas ainsi que les oeuvres se présentent à nous et se jouent de nous ? C'est-à-dire en s'inscrivant dans une structure qui n'est ni le mensonge ni la vérité, mais leur mélange incertain. Qui affirme en niant et qui dément en proclamant. Sommes-nous pourtant prêts à accepter que tout discours échappe à ce qu'il est tout en continuant de l'être, à admettre que la littérature ne produise qu'une vérité, parfois contradictoire, et non la vérité ? Percevoir la manière dont l'oeuvre pose la mauvaise foi, la suscite et la défie, c'est approcher ce qui constitue sa matière même, tant le moteur de ses intrigues que sa métaphysique implicite ou explicite. Mais c'est aussi repenser son rapport au lecteur, au réel et au savoir. Car il y a un paradoxe commun au menteur et au sincère que seule la mauvaise foi permet de décrire en s'arrachant à nos routines intellectuelles.

10/2015

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Histoire de France

Jean de Berry et l'écrit. Les pratiques documentaires d'un fils de roi de France

Le volume rassemble les actes des journées d'études qui se sont tenues à Bourges en juin 2016, à l'occasion du 6e centenaire de la mort du duc de Berry. En relation avec le travail d'édition et de commentaire des actes de Jean de Berry, réalisé dans le cadre d'un séminaire commun à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l'Ecole nationale des chartes, la publication se veut une contribution à une meilleure connaissance de l'acte princier des XIVe et XVe siècles, un domaine qui, s'il a été illustré par divers historiens et diplomatistes, ne l'a été jusqu'à maintenant que de façon discontinue et incomplète. Par l'extension géographique et la variété de ses pouvoirs, par sa proximité avec la personne royale (il a été successivement fils, frère, oncle de roi), par la durée de son activité (une soixantaine d'années de 1356 à 1416), Jean de Berry a légué un corpus central pour l'étude de l'acte princier qui devient, à l'époque, une pièce importante de la production diplomatique et, par la captation de traits royaux, un outil efficace de la genèse de l'Etat moderne et de l'apprentissage de la sujétion. Organisation, recrutement, fonctionnement de la chancellerie, gestion de la mémoire des actes, traits internes et externes des productions, manifestations du pouvoir dans les titulatures et les sceaux, méthodes d'édition... sont scrutés dans les contributions de ce volume, non seulement pour Berry, mais aussi, de façon délibérément comparative, pour plusieurs de ses contemporains (princes anglais et navarrais, ducs de Bourbon, d'Anjou et de Bretagne).

02/2019

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Faits de société

Le projet. La stratégie de conquête et d'infiltration des frères musulmans en France et dans le monde

L'organisation islamiste des Frères musulmans n'est pas à l'origine d'un complot secret, d'une offensive invisible connus seulement de quelques hauts dignitaires. Pas d'objectifs cachés, pas de stratégie dissimulée aux yeux des "mécréants". Au contraire. Comme ce fut le cas pour tous les pires projets totalitaires, de Lénine à Hitler et Mao, tout est écrit dans les textes fondateurs, tout est annoncé, noir sur blanc. Il faut donc lire et faire l'effort de comprendre. Les auteurs de ce livre choc ne se sont pas contentés d'analyser les textes, chartes et doctrines, ils ont aussi rencontré les principaux cadres de la confrérie, dans plusieurs pays, ce que bien peu de gens ont réussi à faire. A l'issue de cette longue enquête, ils peuvent expliquer en détails la stratégie mise en place par l'organisation islamiste, en France et dans le monde. Preuves à l'appui, ils montrent que nos démocraties font face à une offensive globale, pensée au Qatar et en Turquie et dont l'un des foyers principaux se trouve en France, "phare de l'humanité". Là, ses théoriciens espèrent "réislamiser" les musulmans, tout en fracturant la société. Entrisme dans les entreprises, les administrations, les associations de défense des droits de l'Homme et les syndicats, mais aussi provocations, victimisation et manipulation des élites sont les outils caractéristiques de leur projet. L'objectif déclaré des Frères Musulmans, dont les pères fondateurs furent aussi des soutiens du régime nazi, est clair : établir un califat mondial. Après ce livre, personne ne pourra dire qu'il ne savait pas.

11/2019

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Sciences historiques

Les Palais de l'histoire. suivi de Un parcours dans l'Université Cheminement au long d'une vie

Né à Paris en 1932, major de l'Ecole des Chartes, agrégé d'histoire et docteur ès-lettres, Jean Favier poursuivit une double carrière d'universitaire et de serviteur de l'Etat. Enseignant successivement à la Faculté de Rouen, à l'Ecole pratique des hautes études et à la Sorbonne, il est l'auteur de très nombreux ouvrages qui ont touché un vaste public, parmi lesquels Philippe Le Bel (1978), La Guerre de Cent ans (1980), François Villon (1982), Les Grandes Découvertes (1991), ou encore Louis XI (2001) et ne cessa jamais d'écrire jusqu'à sa mort en 2014. Travaillant sur les administrateurs de l'Etat médiéval, il fut lui-même un grand administrateur : dès 1975, il devint un des acteurs de premier plan de la politique culturelle de la France, à la tête des Archives nationales durant près de vingt ans (1975-1994), qu'il modernisa largement, contribuant notamment à la rédaction de la loi de 1979 sur les Archives, puis à la tête de la Bibliothèque nationale de France (1994-1997), où il prépara l'ouverture du nouveau site, avant d'être nommé président de la Commission nationale française pour l'Unesco. Tenant un journal de manière continue, il rédigea au cours des dernières années de sa vie ces mémoires, qu'il intitula Les Palais de l'histoire, laissant à ses enfants le soin de décider de leur publication, ainsi que de nombreux fragments autobiographiques, que nous rassemblons ici afin de retracer le parcours de cet historien hors norme. L'ensemble livre un témoignage unique sur près d'un demi-siècle d'histoire et de politique culturelle de la France.

05/2016

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Critique

Le complot en littérature

Les pièces de Molière ont-elles été écrites par Corneille ? Celles de Shakespeare par Florio ? Les poèmes d'Homère par une femme ? Cet ouvrage explore ces opinions littéraires hétérodoxes qui, au-delà de la simple mystification, dérivent vers le complotisme. Les pièces de Molière ont-elles été écrites par Corneille ? Les poèmes d'Homère par une femme ? Ceux de Louise Labé par un collectif d'écrivains lyonnais ? Ces opinions hétérodoxes sur la littérature courent toutes le risque d'être taxées de complotisme car elles postulent que l'on nous a sciemment caché la vérité dès l'époque où ces oeuvres ont été écrites. Cependant, des complots littéraires ont bel et bien existé : de fausses chartes ont été écrites au Moyen Age pour justifier les prétentions temporelles de l'Eglise, des auteurs de l'époque romantique ont falsifié des sources pour satisfaire le désir de racines de leurs contemporains, et Romain Gary a bien inventé Emile Ajar pour sa satisfaction personnelle. Ce livre interroge les pratiques, mais aussi les théories qui, de l'apparemment inoffensive mystification jusqu'au complot avéré, s'ingénient à mettre en question nos croyances littéraires. Les cas qui y sont étudiés nous font bien comprendre que l'excuse voulant que tout cela ne soit "que de la littérature" ne tient pas toujours face aux dangers de déstabilisation du savoir et de désinformation galopante qui caractérisent notre époque. Alain Corbellari est professeur de littérature française médiévale aux universités de Lausanne et de Neuchâtel. Il a travaillé en particulier sur l'histoire des études médiévales et la question de la réception de la culture du Moyen Age dans la modernité.

06/2023

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Critique littéraire

Méthod'Latin. Classes préparatoires, Université, Concours

Test : cet ouvrage est-il fait pour vous ? Méthod'Latin est-il le livre de version latine dont vous avez besoin ? Pour le savoir, voici quelques questions Avez-vous toujours voulu traduire les plus beaux textes de Cicéron, de César, de Virgile, d'Ovide et de Sénèque ? OUI, NON ; Souhaitez-vous des fiches récapitulatives, claires et synthétiques, pour l'apprentissage de la grammaire et du vocabulaire ? OUI, NON ; Attendez-vous des conseils et des astuces efficaces pour traduire digitis in naso ? OUI, NON ; Espérez-vous des propositions pratiques pour organiser votre travail et votre progression ? OUI, NON ; Désirez-vous vous entraîner avec des exercices et des textes variés ? OUI, NON ; Ressentez-vous le besoin d'Aire accompagné pas à pas, de façon méthodique ? OUI, NON ; Aimeriez-vous réussir votre épreuve de version latine en vue d'un examen ou d'un concours ? OUI, NON. Solution du test : Si vous avez répondu OUI au moins une fois, alors pas une seconde d'hésitation : c'est Méthod'Latin qu'il vous faut, pour l'Université, les classes préparatoires et les différents concours (ENS, Chartes, écoles de commerce, CAPES, agrégation). MéthodiX est la collection de référence d'ouvrages à l'usage des élèves de collège et de lycée ou des étudiants à l'Université et en classes préparatoires. Cet outil unique en son genre vous permettra de préparer efficacement vos examens ou vos concours... Chaque ouvrage de la collection confient : toutes les méthodes essentielles sur un sujet donné, les astuces à connaître et les erreurs à éviter, des conseils pour préparer les examens ou les concours, les exercices essentiels et leurs corrigés détaillés.

11/2019

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Généralités

Journal d'un rochelais sous l'occupation (format poche)

Sous la direction d'Albert-Michel LUC et Louis-Gilles PAIRAULT " Depuis samedi 14 nous entendons le ronflement du canon et des bombardements. Dans la journée de samedi nous avons eu cinq alertes avec passages d'avions et tirs de DCA. Il n'est arrivé ici aucune autre nouvelle que celles données par la TSF. Mais si la ville est encore calme (mis à part le tremblement des fenêtres), la cervelle des Rochelais est en ébullition. Les mêmes gens qui déclaraient il y a peu de temps "il vaut mieux attendre et être libéré sans casse" brûlent maintenant d'impatience, disant "vite, un grand coup ... et que ce soit fini ! " . Tenu avec régularité à partir du printemps 1942, rédigé dans un style précis et circonstancié, non dénué d'ironie, le journal de Marcel Delafosse brosse un portrait saisissant de la vie rochelaise pendant l'Occupation. Il est un témoin particulièrement précieux de la période si éprouvante de la "poche de La Rochelle" , où - alors que toute la France était libérée depuis septembre 1944 -une forte garnison allemande demeura jusqu'en mai 1945. Bombardements alliés et arrestations allemandes, évacuations, rationnements, rumeurs et inquiétudes forment le quotidien des habitants, qui vivent dans l'incertitude et dans la peur que - comme sa voisine Royan - la ville ne subisse une destruction totale. Marcel Delafosse (1915-2000), ancien élève de l'Ecole des Chartes, a dirigé les Archives départementales de la Charente-Maritime de 1937 à 1968. On lui doit plusieurs ouvrages d'histoire régionale, mais ses Notes sur La Rochelle (1942-1945), dont le manuscrit est conservé aux Archives départementales de la Charente-Maritime, étaient demeurées inédites.

03/2023

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Art gothique

Questions de mobilités au début de la période gothique. Circulation des artistes ou carnets de modèles ?

L'intensité des mouvements des artistes, des oeuvres et des objets durant le Moyen Age, son rôle dans la diffusion des formes et des iconographies à travers le monde occidental et l'impact des échanges avec la sphère byzantine sont bien connus et ont été précisés à de nombreuses reprises dans des études stimulantes. En revanche, les modalités de ces mobilités artistiques n'ont pas encore trouvé de définition convaincante. En ancrant la réflexion dans le domaine des transferts artistiques au moment de la genèse de l'art gothique, cet ouvrage tente de mesurer l'impact sur une région donnée du déplacement des artistes. Quels itinéraires ceux-ci suivaient-ils ; quelles distances parcouraient-ils, quels étaient les réseaux de diffusion ? Durant combien de temps un modèle était-il imité ? Quels effets exerçait la mobilité des hommes ou des oeuvres sur la production d'une région donnée ? En outre, alors que l'importance accordée aux carnets de modèles en tant que vecteurs de transmission a maintes fois été soulignée par les chercheurs, leur rôle effectif n'a jamais été évalué ni remis en question. Ces problématiques sont traitées par des cas d'études bien distincts. Un aperçu des réseaux de circulation connus est dressé et leur étendue est envisagée en considérant à la fois les critères stylistiques et iconographiques. La question de la mobilité est abordée à travers des personnalités connues par leur signature sur leurs oeuvres permettant de retracer quelques itinéraires artistiques précis. Le chantier de la façade occidentale de la cathédrale de Chartres, noeud d'un réseau de circulation de sculpteurs, est utilisé pour tenter de cerner la dynamique des centres artistiques dans la diffusion d'innovations techniques et formelles. Un intérêt particulier est en outre porté aux dits carnets de modèles. Les dessins médiévaux conservés, leur utilisation et leur possible circulation sont examinés à la lumière de leur rôle supposé dans la transmission des formes artistiques. Pour certains d'entre eux, de nouvelles hypothèses sont proposées sur l'agencement originel des feuillets, sur la cohérence de leurs représentations ou encore sur leur fonction initiale.

02/2021

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Thèmes photo

Et bientôt l'obscurité

Un photographe illuminé et un écrivain "polarisé" ne peuvent faire que des étincelles dans la ville de Rennes ! La situation, ouverte sur la mer et tendue vers d'autres horizons, imprime l'identité bretonne et ses territoires, elle relie ses paysages et ses habitants à la manière d'un port d'attache, mi-terre, mi-mer, ancrage réconfortant en même temps que matière à utopies. C'est ici, depuis cet "espace tangible" que s'est imaginé Territoire rêvé Bretagne, un programme triennal de résidences, qui offre à six artistes - trois photographes et trois écrivains - d'explorer librement la géographie des lieux traversés pour créer une oeuvre poétique reliant le visible et l'invisible se concluant par un livre. Rennes est la troisième ville après Saint-Malo en 2019 et Chartres de Bretagne en 2020, à accueillir ce programme avec les photographies de Guillaume Zuili et la nouvelle de Pascal Dessaint. Il s'agit d'une déambulation dans une ville fantôme entre rêves et réalité, prétexte à divaguer et à inventer de nouvelles images mentales et photographiques. Guillaume Zuili est représenté par l'agence Vu et la galerie Clémentine de la Ferronnière. Il questionne les notions d'empreinte et de signe, interroge la nature même du médium photographique, en mêlant les techniques et en portant une attention particulière aux tirages. Il révèle entre plein soleil, néons nocturnes et l'abstraction du grain, les impressions et les atours d'un univers fantasmé qui n'existe déjà plus. Pascal Dessaint est un écrivain français, une voix essentielle dans le paysage du polar ayant su imposer une approche toute personnelle du roman noir, en délaissant les rebondissements et intrigues policières. Son texte courant dans le livre s'apparente à un roman-photo. "C'était près de la gare, d'où on n'arrivait ni repartait plus. Il voulait profiter de la pluie et marchait dans les flaques. Une enseigne aurait pu le faire sourire : Rennes sous la Pluie. Il n'en tombait jamais plus tant désormais. Et c'était bon à entendre, cette musique de l'eau, qui éclabousse, qui cingle, qui martèle. Il dansait maintenant, dans d'autres flaques, et il pensait : le pied dans la pluie laissera toujours une trace invisible". .

05/2023

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Littérature française

Le Feu - Journal d'une Escouade. Un roman historique d'Henri Barbusse

Le Feu (sous-titré Journal d'une escouade) est un récit par Henri Barbusse de sa vie au front durant la première Guerre mondiale, qui parut sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Ouvre à partir du 3 août 1916, puis intégralement à la fin de novembre 1916 aux éditions Flammarion. Il reçoit la même année le prix Goncourt. Historique Ce livre qu'Henri Barbusse, engagé volontaire en 1914 (il avait alors 41 ans et souffrait de problèmes pulmonaires), tira de son expérience personnelle du front, a été longuement mûri et pensé en première ligne pendant vingt-deux mois dans les tranchées de décembre 1914 à 1916. Henri Barbusse, tout au long de l'année 1915, tient un carnet de guerre où il note des expériences vécues, les expressions des Poilus, et dresse des listes diverses et variées. Ce carnet sert de base à la composition de son roman dont l'essentiel de l'écriture l'occupe durant le premier semestre 1916 alors qu'il est convalescent à l'hôpital de Chartres puis à celui de Plombières1. Le roman est découpé en vingt-quatre chapitres, qui paraissent d'abord sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Ouvre du 3 août au 9 novembre 1916, avant d'être publié par les éditions Flammarion le 15 novembre de la même année et d'obtenir, le 15 décembre, le prix Goncourt. Ce roman est considéré comme l'une des oeuvres littéraires majeures les plus sensibles concernant la Première Guerre mondiale. Résumé Henri Barbusse est le narrateur et personnage principal de ce récit. Le narrateur se situe la plupart du temps en focalisation interne. A la guerre, il est accompagné par de nombreux camarades : Volpatte, Poterloo, Fouillade, Barque, Farfadet, Eudore, Paradis, Poilpot, Poitron, Salavert, Tirette, Blaire, Cocon et Bertrand. Durant les vingt-deux mois qu'il passe en première ligne, il prend en note les expressions des soldats, leurs craintes, mais aussi fait part, à travers son récit, de la peur et de l'horreur dans laquelle il vit. Les dialogues campent des personnages très divers dans leurs origines et leur fonctionnement, qui se retrouvent rassemblés autour d'un désir de survie et partageant les mêmes préoccupations basiques.

01/2023

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Littérature étrangère

Sous le signe de Halley

Dans ces carnets de voyage, on ne sait ce qu' il faut admirer le plus : l'acuité du regard, l'humanité des rencontres, l'aptitude toujours renouvelée à une saisie émerveillée du monde. Nous sommes loin des charters banalisés qui emportent leur clientèle vers un catalogue exotique de curiosités pour touristes. La Malaisie que nous révèle Jünger est à la fois fascinante et limpide. Placé sous le signe de Halley, ce voyage répondait à une sorte de première urgence cosmique : revoir la comète qu'il avait déjà observée enfant dans le cercle familial, en 1910, et qu'il est désormais l'une des rares personnes au monde à avoir vue deux fois. Comme microcosme et macrocosme se répondent, l'exploration du firmament se complète par la "chasse subtile", cette quête passionnée d'insectes rares dont il évoque d'un trait précis le corselet brillant ou le vol à la verticale. Mais l'homme n'est pas pour autant absent de ces notes. Il semble que Jünger se meuve en permanence dans un univers balisé par l'amitié : on n'oubliera pas facilement le docteur Diehl, l'humble Chinois collecteur d'insectes ou tel peintre en renom. Le regard de l'auteur se pose sur eux avec la même sympathie sereine. L'histoire, la littérature, la métaphysique sont aussi convoquées par une conscience toujours en éveil qui s'entend à percevoir sous l'image concrète la trame d'une loi secrète. Rien de flou ni de brumeux dans ces évocations tropicales : la langue est comme épurée par le grand âge, et le génie de styliste de l'auteur évolue vers une simplicité brève qui confère à son objet sa densité la plus haute.

12/1989

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Beaux arts

La lumière dans les arts européens. 1800-1900

Conçu pour aider à la préparation d’une des deux épreuves du capes d’art plastique, ce petit manuel se veut avant tout pédagogique, divisé qu’il est entre une approche thématique du traitement de la lumière dans l’art occidental au XIXe siècle et des commentaires d’une quarantaine d’œuvres, à titre d’exemple du propos développé. Ce dernier, après avoir exploré la dimension spirituelle et symbolique liée depuis toujours à la lumière, rappelle d’abord les notions de couleurs et de lumière, leur interaction, telles que l’Occident les a décrites et analysées de Goethe à Chevreul : avancés scientifiques qui ont eu, avec le néo-impressionnisme en particulier, plus d’une influence sur les artistes. L’expérience directe sur le motif, ou peinture de plein air, à partir du début du XIXe siècle, est étudiée ensuite en France et en Angleterre où elle a connu ses terres d’élection, puis au-delà de la quête atmosphérique conduite par un Constable, un Corot, à travers l’incidence de la lumière sur les formes, captée prioritairement par les impressionnistes. Trois chantres de cette dissolution lumineuse sont abordés à part entière : Turner, Whistler et Monet. La lumière a agi également comme un tropisme, attirant de manière irrésistible les artistes là où son pouvoir est sans limites : la Méditerranée et l’Orient. Après quoi un chapitre important est consacré à la lumière artificielle : l’action de la fée électricité sur l’art de Lautrec, Manet, Seurat, Degas, Menzel n’est qu’un aspect de l’irruption de la technologie dans les arts concernés par la lumière. Avec Daguerre, Talbot, puis Nègre et Le Gray, l’apparition de la photographie va connaître le développement que l’on sait.

09/2011

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BD tout public

Les Terrestres

Pour Raphaelle Macaron, l'effondrement, c'est soit de la science-fiction, soit ce que ses parents lui ont raconte ? de la guerre au Liban, son pays natal. Pour Noe ? l Mame`re, l'effondrement, ce sont les oiseaux qui ne chantent plus et le pe ? trole dont il faudra biento^t se passer. Pour les lecteurs de Pablo Servigne et autres chantres de la collapsologie, ce sont des the ? ories se ? rieuses qui incitent a` changer de vie maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. Ensemble, le moustachu le plus ce ? le`bre de la galaxie verte et la jeune artiste prennent la route, a` la rencontre des e ? claireurs du monde d'apre`s. Installe ? s dans des oasis, ils ont fait du combat pour la plane`te un mode de vie. Raphaelle est sceptique face a` ces partisans du retour a` la terre que Noe ? l connai^t bien : "Vais-je assister a` la fin du monde ? " "La fin d'un monde", lui re ? pond celui qui, toute sa vie, a milite ? pour une e ? cologie humaniste. Illustratrice libanaise installe ? e a` Paris, elle signe avec Les Terrestres son premier album. Elle participe depuis des anne ? es au collectif Samandal qui a obtenu en 2019 a` Angoule^me le Fauve de la BD alternative. Elle collabore avec des institutions mondialement connues telles que le New York Times ou Amnesty International. Apre`s une carrie`re de journaliste de te ? le ? vision, il est surtout connu comme responsable politique (de ? pute ? -maire de Be`gles jusqu'en 2017 et candidat e ? cologiste ayant obtenu le meilleur score a` l'e ? lection pre ? sidentielle, en 2002). Retraite ? , il continue d'e^tre une voix e ? coute ? e parmi les de ? fenseurs de l'e ? cologie.

09/2020

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Sciences politiques

L'Afghanistan, une aventure géopolitique française

Alors que l'Occident l'avait relégué aux oubliettes des vestiges post soviétiques de la défunte Guerre Froide, la France redécouvrait subitement l'Afghanistan le 11 septembre 2001, au seul motif que le commanditaire des attaques terroristes, Oussama Ben Laden, se terrait aux confins de l'Hindu Kusch, sous la protection du Mollah Omar. Douze ans de guerre plus tard, les soldats français de la brigade La Fayette amorçaient le retrait de la Force Internationale d'Assistance et de Sécurité (FIAS) en quittant Kaboul au printemps 2014, après y avoir payé le prix du sang et formé les Forces Intérieures de Sécurité, dans les pas mesurés des audacieux Joseph Gallieni et David Galula, chantres de l'école française de contre insurrection. Pourtant, la présence française n'avait pas attendu la parenthèse talibane pour s'illustrer durablement au "Royaume de l'Insolence" puisqu'elle remonte au XIXe siècle, lorsque Kaboul fascinait les intellectuels et scientifiques : de Joseph Arthur de Gobineau à la genèse de la Délégation Archéologique, des périples afghans d'André Malraux ou de la Croisière Jaune Citroën aux fascinants reportages de Joseph Kessel. Puis, dans un même élan de curiosité et de fascination, s'écoulait près d'un siècle de coopération des Constitutionnalistes parisiens au chevet du Droit afghan, suivi de la coopération franco-afghane dans la lutte contre la culture et le trafic d'opium (90% de la production mondiale) ponctué du challenge périlleux de l'enseignement du français à Kaboul. Aujourd'hui, l'Afghanistan continue de se débattre face aux visées hégémoniques des acteurs régionaux comme la Russie, la Chine, l'Iran, le Pakistan et l'Inde, mais également tente de conjuguer avec les puissances occidentales, dont la France, qui rivalisent, en termes d'influence, dans un Nouveau "Grand Jeu" qui se dévoile au centre de ce creuset des ressources stratégiques et des enjeux majeurs de sécurité internationale.

04/2017

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Allemand apprentissage

L'allemand du Moyen Age. Le Moyen Haut-Allemand

Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont amenés à travailler sur la civilisation médiévale d'outre-Rhin (historiens, ethnologues, étudiants germanistes...). Il est conçu comme une clé ouvrant cet univers, comme un accessus. Il se concentre sur l'aire du moyen haut-allemand car la majorité des textes sont rédigés dans des dialectes en relevant. Il commence par exposer où trouver les textes, par dénombrer les outils indispensables et dresser un panorama des difficultés graphiques. Un petit dossier paléographique fournit l'essentiel de ce qu'il faut savoir lorsqu'on travaille sur les manuscrits allemands. Une seconde partie, morphologique, fournit au lecteur connaissant l'allemand moderne la connaissance grammaticale minimale sans laquelle il ne peut comprendre un texte. {Elle traite des problèmes de déclinaison, de conjugaison, de subordination, de construction, des contractions, bref de tout ce qui déroute le lecteur d'aujourd'hui}. Des exercices permettent de tester l'acquisition de "réflexes philologiques. La troisième partie est un choix de plus de cinquante textes classés chronologiquement et couvrant une période allant de 1060 à la fin du 15e siècle. N'ont été retenus que les textes qui n'ont pas jusqu'ici fait l'objet de traduction et sont largement méconnus. {Le florilège présente donc la littérature cléricale (légende hagiographique, sermons, théâtre religieux, traités de morale), les chroniques, la littérature savante (encyclopédies, bestiaires, herbiers, lapidaires), le roman, l'épopée, la fable, la littérature juridique (ordonnances de police, minutes de procès, lois territoriales), des chartes, des comptes de marchands et d'intendants, un statut de confrérie. Un certain nombre de textes reflète l'univers des croyances : textes astrologiques et oniromantiques, pronostics, charmes, supersititions}. Chaque texte est accompagné d'une brève introduction, d'un recensement des difficultés graphiques, grammaticales et sémantiques, d

03/1997

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Sciences historiques

Histoire de la ville d'Amiens. Tome 1

" Entraîné, comme malgré moi, par le charme de l'étude du passé, épris des gloires de ma ville natale à toutes les époques et justement fier de voir se dérouler à Amiens plusieurs des belles phases de l'histoire nationale, j'aspire à l'honneur de compléter les travaux de mes devanciers. J'écris après une minutieuse investigation des faits et des caractères. Je m'efforce de ne point avancer une assertion qui ne s'appuie ou sur des mémoires authentiques ou sur des documents originaux. M'inspirant de cette vérité que l'histoire est un tableau qu'il faut à la fois dessiner et peindre, j'ai voulu voir de mes propres yeux ce que j'appellerai la physionomie des siècles, pour donner aux personnages les sentiments qui les animaient et aux événements l'allure qui leur convient. J'ai secoué la poussière des chartes que la main de Philippe-Auguste, de Henri IV et de Louis XIV ont touchées. J'ai parcouru avec soin les centaines de registres dans lesquels mayeurs et échevins consignaient, jour par jour, heure par heure, les vicissitudes de la vie municipale, notamment aux époques troublées de l'occupation anglo-bourguignonne, de la Ligue, du gouvernement de Concini, de la Révolution. Pénétré d'admiration pour la foi, la vaillance et l'honneur des générations passées, dans l'intimité desquelles il m'a été donné de vivre durant de longues et laborieuses années, je dédie cette étude historique à mes concitoyens. Puisse le souvenir de ce que les aïeux ont généreusement accompli nous encourage à marcher sur leurs traces, afin de maintenir et de développer, à travers les âges, le bon renom, la prospérité et la gloire de notre chère ville d'Amiens " (extrait de l'Avant-propos de l'édition originale, 1899).

01/2021

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Histoire de France

L'AN MIL ET LA PAIX DE DIEU. La France chrétienne et féodale 980-1060

Les années 980-1060 passent pour le moment où la " féodalité " a connu en France son expression la plus parfaite, où le dénuement, la barbarie, la violence et le désordre ont été à leur paroxysme. Désespérés, les gens de ce temps auraient alors cru dur comme fer à l'imminence de la fin du monde, et ce n'est qu'en lançant le mouvement de la paix de Dieu que l'Église aurait redonné confiance au peuple et obligé la chevalerie à limiter son agressivité. Une véritable mythologie nationale est venue plus tard se mêler à l'histoire, envahissant jusqu'à l'œuvre des plus grands chercheurs. Une lecture attentive des sources et des raisonnements oblige pourtant à en rabattre : aucun des " dossiers de l'an mil " ne révèle - à la fin du Xe siècle et dans la première moitié du XIe - une peur panique de la fin des temps ni même une crise sociale. C'est nous, les modernes, qui projetons nos propres inquiétudes sur le haut Moyen Age ! Les multiples textes exhumés ou réexaminés ici (chroniques, chartes, décrets de conciles, récits de miracles) prennent en défaut une tradition historienne somme toute récente et permettent de bâtir à nouveaux frais un captivant récit de l'époque des trois premiers rois capétiens (Hugues Capet, Robert le Pieux, Henri Ier). On n'en saisit que mieux, au fil des pages, l'étrangeté d'une société adonnée à la vengeance et en même temps régulée par les tractations et les procédures de paix ; d'une religion férue de châtiments miraculeux et qui prône des pratiques aussi surprenantes que le jugement du fer ardent ou l'épreuve de l'hostie. Loin de s'opposer dramatiquement, le christianisme et la féodalité s'interpénètrent de façon quasi inextricable.

11/1999

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Sciences historiques

Nicole Bonvalot, dame de Granvelle. Une femme d'exception de la Renaissance

Une étude historique, puisée aux meilleures sources, qui nous transpose dans l'univers épique et foisonnant de la Renaissance, époque charnière, qui voit ta Franche-Comté, terre de fidélité, envoyer ses meilleurs fils servir "l'empereur le plus nomade du monde". Trois objectifs structurent ce livre qui s'adresse aussi bien aux amateurs de romans historiques qu'aux spécialistes de l'histoire grâce aux nombreuses notes et annexes. La chronique d'une ville et d'une province, Besançon et la Franche-Comté, à travers trois cents ans de l'histoire d'une famille. Le destin des Bonvalot, c'est celui d'une bourgeoisie conquérante qui, par le négoce et tes charges municipales, s'élève jusqu'aux plus hautes responsabilités de la province. Au e siècle l'héritière la plus douée de la dynastie, Nicole Bonvalot, est au cœur d'un système familial efficace qui met en coupe réglée le Comté de Bourgogne. Son mari, son frère, son beau-frère, son cousin, ses fils, ses gendres sont aux premiers rangs des serviteurs de l'Empire. Quelle est la part qui revient à Nicole Bonvatot dans la réussite sociale de son époux Nicolas Perrenot de Granvelle, garde des sceaux et premier conseiller de l'empereur Chartes Quint ? Quelle tâche spécifique remplit-elle dans la communauté du mariage PerrenotBonvalot ? Y a-t-il un partage des responsabilités ou une cogestion des affaires ? Occultée de l'histoire officielle par le devoir de modestie que l'époque impose à son sexe, elle laisse cependant de nombreuses traces dans les archives qui témoignent qu'elle est une femme d'exception : une mère, une épouse, une conseillère, une gestionnaire, une chrétienne hors norme qui force notre admiration.

09/2003

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Histoire de France

Le Château de Versailles

Ce livre a été écrit pour glorifier une œuvre. Cette œuvre est un château, l'un des plus célèbres du monde. Ce château, sommet de l'art classique français, fut une demeure habitée par des hommes, des femmes, des courtisans. Ce fut aussi, au long de son histoire, un chantier très actif. Il brilla, tout encombré des matériaux, des ouvriers, des échafaudages que reclamèrent sa construction, son entretien, les changements du goût. Il fut ordonné par quelques grands artistes, conduit par Louis XIV à sa perfection, encore embelli par Louis XV, Louis XVI et Marie-Antoinette, soumis ensuite à de longues tribulations, dénaturé, appauvri. Il a été cependant sauvé, au moins pour l'essentiel, bâtiments et jardins. Il nous faut le connaître mieux. L'auteur de ce livre a consacré une partie de sa vie à étudier Versailles. Le livre qu'il publia en 1961 fut vite épuisé. Il a été refondu, mis à jour, complété d'après les travaux les plus récents. Pierre Verlet fut élève de l'Ecole des Chartes, de la Sorbonne, de l'Ecole du Louvre et, pendant près de trente ans, à la tête du département des objets d'art des musées nationaux (Louvre, Cluny, Sèvres, musée Dubouché à Limoges), qu'il contribua à organiser, réinstaller et enrichir, soit par des achats fameux, soit plus encore par des donations somptueuses. Ses recherches personnelles l'ont conduit à la découverte d'une partie des anciennes collections royales françaises, mobilier notamment. De là l'espoir qu'il eut de voir Versailles remeublé comme au XVIIIe siècle, espoir auquel on ne doit pas renoncer. La vie du château réapparaît dans ce livre, qui est fidèle à la traduction de Pierre de Nolhac.

03/1992

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Renaissance

La vie quotidienne à la Renaissance

Dans ce classique de l'historiographie du XVIe siècle français, le grand historien Abel Lefranc revisite la Renaissance en nous faisant découvrir ses aspects les plus inattendus. "Ce que les contemporains connaissent le mieux de leur époque, écrit-il dans la préface, c'est apparemment, ce que nous en connaissons le moins". L'historien veut ainsi restituer dans toute son épaisseur historique le quotidien des hommes et des femmes à la Renaissance, ces "menus faits qui marquent les contingences de la vie de chaque jour... " Histoire sociale et politique à la fois, l'ouvrage ne fait pas seulement revivre le temps des princes et des rois - même si l'on trouve dans ces pages des tableaux remarquables de la vie des souverains, Henri II, François Ier et Henri IV en particulier. Tel un miniaturiste, Abel Lefranc dépeint la vie dans toutes les couches sociales pour dresser, en une suite de tableaux, une esquisse magistrale de toute la société française durant cette période. "Pour les différentes classes du royaume", il retrace les occupations de chaque jour. Redonner vie à l'époque, aux habitudes, aux moeurs, aux façons de penser et de voir le monde, c'est aussi comprendre le rapport au temps de ses contemporains : on découvre par exemple l'attention particulière de Catherine de Médicis au quotidien de son fils le roi Charles IX, pour lequel elle souhaitait établir un véritable "programme de vie", une "Journée du Roi" conforme à celle qu'elle avait connue et admirée durant ses premières années à Cour de France, au temps du "Grand Roi François". Abel Lefranc (1863-1952), ancien élève de l'école des Chartes, est un universitaire français, historien de la littérature française, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

01/2023