Sciences politiques
01/2019
Poches Littérature internation
11/1987
Philosophie
03/2011
Policiers
03/2006
Policiers
11/2020
Philosophie
11/2012
Littérature étrangère
03/2003
Droit
05/1988
Critique littéraire
01/1999
Littérature française
08/2015
Grossesse et maternité
02/2022
Littérature étrangère
04/2004
Littérature française
01/2022
Policiers
10/2013
Autres collections (6 à 9 ans)
04/2022
Sciences politiques
03/2017
Littérature française
12/2022
Critique littéraire
01/1969
Religion
03/2015
Critique littéraire
01/1983
Ecrits sur l'art
02/2021
Bouddhisme
12/2022
Littérature française
08/2023
Psychologie, psychanalyse
11/2019
Couple, famille
09/2020
Essais généraux
11/2022
Littérature française
Ce premier roman est rédigé sous les auspices de Jaurès, Romain Rolland et Séverine, dédié à cette dernière, qui disait qu' "il faut toujours dire la vériité" . Il reçoit le prix Séverine en 1930, créé pour couronner un ouvrage utile à la paix, écrit par une femme. Le jury récompense un texte témoignant pour les femmes, au nom des femmes, pour mieux condamner l'absurdité d'une guerre qui ébranle toutes les existences. Ancrée dans l'univers rural, cette chronique d'un village déserté par les hommes partis au front forme le théâtre des souffrances féminines, soulagées tardivement pour le travail de la terre par l'envoi en renfort de prisonniers allemands, puis russes. Dans le quotidien des paysannes, de leurs renoncements, des rencontres - "ces hommes étaient des Allemands. Eh bien... et après ? " , - le bon sens des femmes atteint l'universalité de la condition humaine et la vie simple. S'exprime ici l'immensité d'un traumatisme qui n'épargne pas les femmes restées seules, dépouillé de toute idéologie. "Des Hommes passèrent... est l'histoire vraie d'un village de France à travers la guerre, un village soulevé d'abord, comme les autres, de patriotisme et de haine, et qui apprend lentement, par la douleur, la nécessité du pain, en écoutant la grande voix sourde de la terre, qui apprend la fraternité des hommes à travers les frontières. Pas de littérature, de lyrisme facile, d'apostrophes. Seulement des faits. Et par la seule accumulation des faits, c'est comme une grande plainte monotone qui monte, qui grandit, qui s'élève, qui remplit tout, avec tout ce qu'on sent derrière, - la pitié, la colère, l'indignation, la révolte, la pitié surtout, la pitié". Simone Téry, Les Nouvelles littéraires.
03/2023
Chakras
Littérature française
12/2013
Réalistes, contemporains
09/2023