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Giorgio Agamben

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Ecrits sur l'art

Oraison funèbre de Michelangelo Buonarroti

L'Oraison funèbre que prononça Benedetto Varchi joua un rôle clé dans le dispositif rhétorique et idéologique des funérailles de Michel-Ange, le 14 juillet 1564. De même que la pensée esthétique de Varchi a été occultée par le succès historiographique de Giorgio Vasari, le texte de cette oraison, inédit en français, a été occulté par le succès d'une description contemporaine anonyme des obsèques, traduite et éditée en anglais en 1964. Or, l'Oraison de Varchi mérite d'être réévaluée, de par l'originalité du regard porté sur Michel-Ange - Varchi sut voir et défendre un autre Michel-Ange (poète et philosophe) que le triple artiste (peintre, sculpteur et architecte) cristallisé par Vasari et Borghini -, de par l'audace avec laquelle il intégra le républicanisme de l'artiste dans le dispositif célébratif voulu par les Médicis, enfin, pour son lien étroit avec un appareil décoratif disparu, dont l'oraison apparaît comme la colonne sonore. Cette oraison doit donc être lue moins comme un texte de circonstance que comme le dernier acte de la réflexion esthétique de l'auteur des Deux leçons sur l'art (1550). Au-delà de la mort de Michel-Ange, c'est aussi celle du paragone que célèbre Varchi ; un outil résolument dépassé à l'aube du baroque, dont ces funérailles semblent mettre en scène l'accouchement symbolique.

03/2024

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Littérature Italienne

Nous voulons tous être sauvés

Qui est fou ? Où est la folie ? Parce qu'il a brusquement plaqué son boulot, sniffé de la coke et tout vandalisé dans l'appartement de ses parents, Daniele, vingt ans, se retrouve placé sous le régime de l'hospitalisation sans consentement pour une semaine à l'ouverture de la Coupe du monde de football. Forcé de se soumettre aux soins et de se tenir à carreau, il partage une chambre avec Alessandro, Gianluca, Giorgio, "? Bonne-Dame ? " et Mario. Où est la folie ?? Dans les manies, les obsessions et les maladresses des malades, dans le feu noir sans fin qui embrase leurs regards éperdus ? Ou dans l'organisation à grand spectacle de la Coupe par les Etats-Unis - nation la moins portée sur le football de la planète ?? Qui est fou ?? Ces six compagnons qui souffrent chacun d'un chagrin d'enfant inconsolable mais qui sont capables de fraterniser en un clin d'oeil ?? Ou des médecins entraînés à qualifier de "? trouble mental ? " le moindre scrupule de conscience, la peur de la mort et la soif de trouver un sens à la vie ?? Avec cette description au scalpel mais baignée de tendresse du quotidien d'un hôpital psychiatrique, Daniele Mencarelli signe un livre puissant et roboratif qui lui a valu le prestigieux prix Strega Giovani, équivalent de notre prix Goncourt des lycéens en Italie.

03/2022

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Littérature française

Diva ! oui, mais...

Giulia, italienne de Trieste, parfait sa formation de chant à l'Atelier lyrique de l'Académie de l'Opéra de Paris depuis un an lorsque le directeur lui demande de remplacer au pied levé la Prima donna, souffrante, qui interprète Floria Tosca dans l'opéra de Puccini au Palais Garnier. Et voici notre soprano propulsée sans crier gare sur la mythique scène parisienne. Elle retrouve parmi ses nouveaux collègues deux chanteurs qu'elle a côtoyés lors de sa première année à l'Académie et en particulier Mikhaïl, un russe brutal et vindicatif avec lequel elle a entretenu une relation tumultueuse. Peu à peu, la réalité de sa vie rejoint la fiction. Jusqu'où Giulia s'identifiera-t-elle à son personnage sur scène ? Giorgia raconte la vie de son amie d'enfance. Elle insère dans sa narration les écrits issus du journal de son amie. C'est une histoire pleine de feu, de passion, de folie et de jalousie, qui s'adresse à un lectorat néophyte aussi bien que connaisseur en art lyrique.

06/2020

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BD tout public

Putain de vies. Itinéraires de travailleuses du sexe

Avec Putain de vies, l'illustratrice et auteure Muriel Douru aborde un sujet polémique, captivant et rarement traité en BD : la prostitution. Pour recueillir ces parcours de vie, Muriel s'est jointe aux maraudes de l'association Médecins du monde dédiées aux travailleuses du sexe. Sans misérabilisme aucun, Muriel donner une visibilité à des personnes qui ont rarement droit à la parole, qui sont invisibles alors même qu'elles sont bien souvent au coeur de nombreuses conversations. Les gens parlent à leur place, disent ce qui est bien ou mal, condamnent sans savoir ni même les écouter. L'auteure nous amène à la rencontre d'Amélia, Nigériane, exilée en France et prostituée de force, mais aussi de Laurianne, Escort Girl sans tabou, ou encore de Giorgia, femme transgenre colombienne et séropositive, contrainte de quitter son pays et de se prostituer pour payer son traitement. A travers cette série de portraits, ce livre rend compte sans parti-pris de leur situation, propose un témoignage pluriel, juste, humain, bien loin des clichés que véhicule la prostitution

08/2019

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Italie

Historia N° 914, février 2023 : Mussolini, l'ascension du fascisme

La victoire aux élections parlementaires, le 25 septembre dernier, de Giorgia Meloni, leader du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia et désormais présidente du Conseil des ministres, n'a fait que conforter le constat selon lequel, lorsque la démocratie vacille et la confiance dans les élites se délite, la voie vers l'autoritarisme s'ouvre en grand. Et le spectre de Mussolini de resurgir au travers de celle qui déclare sans détour que le Duce a "beaucoup accompli" . Dans le dossier que nous vous proposons ce mois-ci, nous avons souhaité resserrer la focale sur les toutes premières années qui ont vu la montée en puissance du fascisme, comprendre comment s'est structurée la pensée politique du Duce où l'opportunisme est largement aussi décisif que l'idéologie, notamment au moment de la marche sur Rome et aux lendemains de l'assassinat de Matteotti. Un décryptage en règle de la mécanique du fascisme et de son principal cerveau. Pour ne pas sombrer dans la contagion de l'illusion.

01/2023

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Policiers

Quo vadis, baby ?

Giorgia, ''détective privée en surcharge pondérale", adepte des bars et des musiques des années 80, vient de recevoir un paquet de vieilles lettres de sa sœur suicidée quelques années auparavant. Avec l'aide de Tim, son jeune assistant fumeur de joints, et de l'informaticien Spasimo, confident qui aurait tant de choses à confier, elle va mener l'enquête jusque dans son propre passé, remontant à la mort de sa mère pour éclairer celle de sa cadette brillante et adorée, jusqu'à soupçonner son père, jusqu'aux secrets d'un homme qu'elle vient de rencontrer et qu'elle commence à aimer... En contrepoint à sa quête s'entremêlent ses enquêtes sur les misères d'autrui, entre épouses trompées et tueur amoureux qui la poursuit... Dans une Bologne aux splendeurs délavées et bluesy, les grands thèmes classiques du roman noir sont revisités par l'humour désespéré et l'énergie vitale de Grazia Verasani, musicienne rock et écrivain reconnue. Ce roman a été adapté au cinéma avec un grand succès par Gabriele Salvatores.

04/2006

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Religion

Jeunes et saints. Un destin fulgurant

Ils s'appelaient Satoko, Darwin, Claire, Pier Giorgio, Thérèse, Taïssir, Carlo... avaient entre onze et vingt-six ans, étaient en grande partie inconnus, issus des cinq continents, et conjuguaient les vertus propres à leur jeune âge avec la recherche passionnée du Christ et l'ardent désir de lui correspondre. Qu'ils soient martyrs, bienheureux ou en attente d'être portés sur les autels, ces jeunes serviteurs de Dieu, brisés dans la fleur de l'âge et pétris autant d'humanité que d'intériorité n'ont rien fait d'autre, pourrait-on dire, que de mener une vie ordinaire, de façon extraordinaire. En retraçant ces différents chemins de vie dont le dénominateur commun est le courage et la maturité spirituelle, ce livre met en lumière de nouveaux germes de sainteté vrais modèles de vie, à suivre et à prier. André Bonet est président du Centre méditerranéen de littérature, secrétaire général du Prix Méditerranée et du Prix Spiritualités d'aujourd'hui. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment Sainte Rita, la grâce d'aimer et Les insurgés de la pauvreté, coécrit avec Michel Bolasell. Michel Bolasell, journaliste à Ouest-France puis rédacteur en chef de l'Indépendant, est actuellement Secrétaire-Général du Prix Spiritualités. Après Cet autre, mon frère, préfacé par André Chouraqui, il est l'auteur de plusieurs livres parmi lesquels La spiritualité dans la cité, Les derniers jours de Magellan, Buenos Aires : cinq siècles d'un mythe réinventé, Terminus Ushuaia.

11/2019

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Beaux arts

Jean Cocteau. L’empreinte d’un poète

On connaît Jean Cocteau (1889-1963) le poète, le romancier, le dramaturge, le cinéaste, en d'autres termes l'auteur des Enfants terribles, de La Voix humaine, de La Belle et la Bête. On oublie peut-être que Cocteau fut aussi un dessinateur/illustrateur et un critique d'art fécond qui intégra les révolutions stylistiques, formelles et iconographiques de son temps dans son oeuvre graphique et eut une grande influence au sein de l'avant-garde. Homme-époque, il fut le témoin et le passeur privilégié de l'avènement de mouvements artistiques destinés à faire date. Dans la lignée de Braque, Picasso ou Miro, Cocteau se distingue par son implication active dans les deux piliers du livre d'artiste : l'illustration et l'écriture. A l'activité d'illustrateur de ses propres textes ou de ceux d'écrivains amis, comme Genet, Radiguet ou Valéry, répond l'activité d'auteur illustré par les peintres qu'il a toujours défendus en tant que critique d'art, comme Pablo Picasso, Giorgio De Chirico, Bernard Buffet, Raoul Dufy, Modigliani ou Foujita. Dans le cas de Cocteau, la pluridisciplinarité est axée sur l'interaction entre les pratiques artistiques et littéraires, l'absorption et le recyclage des unes par les autres, le passage continu des unes aux autres. C'est cette particularité qui a fourni le fil conducteur de l'exposition et du catalogue : Cocteau illustré, Cocteau illustrateur.

06/2019

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Beaux arts

Le Cahier Rouge des impressionnistes

Voici la première anthologie biographique des plus grands peintres de cette école impressionniste qui a à jamais marqué le monde. Cézanne, Manet, Renoir, tant d'autres, se retrouvent ici racontés par ceux qui les ont vus, connus et aimés. Comme disait Nietzsche, leur contemporain : "A l'aide de trois anecdotes, on peut faire le portrait d'un homme". Ces récits brefs mais révélateurs sortent du récit canonique de l'impressionnisme, les grandes avenues de l'histoire de l'art si fréquentées qu'elles ne disent plus que des banalités. Giorgio Vasari, le premier à avoir tenté l'exercice difficile de la biographie d'artiste (Vies des artistes, Les Cahiers rouges), a-t-il fait autre chose ? Non seulement cette anthologie est inédite, mais nombre de ces textes qu'elle rassemble sont proposés ici à la lecture pour la première fois depuis leur publication originale. Loin de toute théorisation aride, les impressionnistes sont ici dans leur vie même, de Manet l'homme du monde et d'esprit enfilant ses chers gants de chevreau montré par Antonin Proust à Monet dans son jardin de Giverny raconté par personne moins que Georges Clemenceau. Aimer la vie n'empêche pas le génie, c'est peut-être la leçon de ce livre dont les héros familiers sont donc : Edouard Manet, Edgar Degas, Claude Monet, Mary Cassatt, Auguste Renoir, Berthe Morisot, Georges Seurat, Camille Pissarro, Paul Cézanne, Alfred Sisley, James Whistler, Gustave Caillebotte.

05/2019

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Beaux arts

Aux côtés d'Alberto Savinio. Souvenirs et lettres

AUX CÔTÉS D'ALBERTO SAVINIO. D'Alberto Savinio (1891-1952), écrivain, musicien et peintre, né Andrea De Chirico et frère cadet de Giorgio, on connaît l'ironie grinçante et le goût du bizarre, l'esprit métaphysique et le sens du fantastique. Un personnage différent, plus tendre et parfois totalement inattendu, se profile dans ce livre, et notamment dans sa correspondance amoureuse avec sa femme Maria : on y lit les déclarations enflammées d'un Savinio fou amoureux et, au fil des lettres, qui couvrent la totalité de leur vie commune, apparaît le lien serein et profond tissé entre eux. Maria Savinio consacre un long texte à sa rencontre et à sa vie avec l'artiste, qu'elle épousa en 1926, évoque leur histoire d'amour, les années de vache maigre à Rome puis à Paris, les premiers succès de peintre de Savinio, leurs amitiés (Cocteau, De Pisis, Max Ernst, les Éluard...) et les détails savoureux et intimes d'une vie de création réinventée jour après jour. Contrepoint " réaliste " à d'autres évocations plus idylliques, le texte de Savinio intitulé Silence (dans le mariage), figure en fin d'ouvrage comme un codicille ironique où l'on a le sentiment de retrouver le personnage habituel. Que met en lumière dans sa postface Leonardo Sciascia, insistant sur la pudeur et la discrétion de son ami Savinio. Les lettres d'Alberto Savinio, illustrées de sa plume, sont inédites en français.

10/2002

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Littérature française (poches)

Histoire du Juif errant

A Venise, au pied de la Douane de mer, en face du palais des Doges et de San Giorgio Maggiore avec son haut campanile, deux jeunes gens qui s'aiment vont écouter, le soir, un personnage surprenant qui porte beaucoup de noms. Ses récits les emportent, à travers l'espace et le temps, dans un tourbillon d'aventures où passent à toute allure, sous des éclairages imprévus, assez peu familiers aux enfants des écoles, Stendhal et Christophe Colomb, des Chinois et des Arabes, le procurateur de Judée et des guerriers vikings, le raid israélien sur Entebbe et l'invention du zéro, les amours de Pauline Borghèse et Les Mille et Une Nuits, toutes les passions du monde et aussi ses misères. L'homme à l'imperméable, qui raconte, avant de disparaître comme il est apparu, ces souvenirs ou ces fables qui se confondent avec la vie, se prétend condamné à l'immortalité pour avoir refusé, sur le chemin du Calvaire, un verre d'eau à Jésus titubant sous sa croix. Son histoire d'éternité fait revivre un mythe aussi universel que don Juan ou le docteur Faust : le juif errant. Dans les récits de la Douane de mer, il ne ressemble à rien de connu : à mi-chemin de la Bible et de la bande dessinée, de Hegel et d'Arsène Lupin, il incarne l'histoire des hommes, nécessaire et inutile, depuis toujours maudite et pourtant irrésistible de gaieté et de bonheur.

01/1992

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Beaux arts

Correspondance avec les artistes. 1903-1918

Ces lettres, en majorité inédites, forment la correspondance entre Guillaume Apollinaire et les artistes de son temps : peintres, sculpteurs, graveurs, affichistes, décorateurs, illustrateurs... Français et étrangers, ils sont plus d'une centaine à entretenir des relations professionnelles ou personnelles avec le poète d'Alcools et de Calligrammes, dont la critique d'art révèle un goût sûr aux convictions vigoureuses. Les échanges avec Chagall et Gontcharova sont pleins d'estime et d'admiration. Avec André Derain, le Douanier Rousseau, Max Jacob ou Giorgio de Chirico, le travail et l'amitié s'unissent dans un même élan créateur. Entre Apollinaire et Marie Laurencin, la peinture et la poésie épousent l'amour et les regrets. Quand la Grande Guerre disperse les milieux artistiques, les lettres soutiennent Braque, en péril dans les tranchées, et Kisling, évacué après sa blessure dans un corps-à-corps. Cette correspondance éclaire l'itinéraire et la personnalité des artistes les plus illustres, inventeurs de l'art moderne, sans négliger tous ceux qui, aujourd'hui oubliés ou méconnus, ont animé l'univers des ateliers, des galeries et des salons. Elle nous mène à travers l'Europe de la Belle Epoque, creuset du cubisme et de l'abstraction. Elle nous conduit dans un monde déchiré par la guerre, où chacun tente de protéger son art dans les nécessités de l'heure. Elle nous plonge dans l'art vivant du début du XX ? siècle.

11/2009

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Littérature française

Noces vénitiennes

Pour un événement au sein d'une entreprise vénitienne renommée, le tableau de Véronèse, Les Noces de Cana, reviendra à Venise et reprendra sa place d'origine au réfectoire du monastère bénédictin de l'Ile de San Giorgio Maggiore. Fascinés par la symbolique de l'oeuvre, les organisateurs de la fête s'en laissent pénétrer. Une coupe de mariage identique à celle figurant sur le tableau a été découverte chez un antiquaire ; elle sera copiée pour être remise à chaque invité. Mais quel miracle Flore Bazincourt, décoratrice événementielle, et Charles Senart Tancy, oenologue de renom, son ex-mari, déchiré entre son fils de huit ans et son épouse s'attardant au coeur de la forêt amazonienne, attendent-ils de ces "Noces vénitiennes" ? Trouvera-t-il le vin de l'époque du tableau, le vin des Noces de Cana ou le vin de l'amour éternel ? Un beau roman sur le mariage, l'engagement et la fidélité, qui nous emmène flâner à Venise au rythme des vaporetti et des motoscafi. A propos de l'auteur : Noëlle Dedeyan est historienne. Après une thèse consacrée aux chanoinesses de Lorraine au XVIIIe siècle, suivie de quelques romans pour adultes et jeunesse faisant revivre leur vie étonnante, elle se penche sur l'histoire de Venise où elle puise aussi ses racines en incitant le lecteur à y cheminer aux côtés de Marie qui reste la principale protectrice de la ville.

11/2020

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Cinéastes, réalisateurs

Wes in Town. Un tournage à Angoulême

Wes par ci, Wes par là... Lorsque Wes Anderson est venu à Angoulême pour le tournage de The French Dispatch, le réalisateur n'est pas passé inaperçu chez les dessinateurs ! Angoulême, en plus d'être une ville très visuelle avec ses vieilles rues pavées, ses escaliers en pierre et ses remparts, abrite toute une faune de dessinateurs, animateurs, illustrateurs... 12 auteurs locaux, à l'univers graphique varié, témoignent de ce tournage unique.

10/2021

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Revues de psychanalyse

Cliniques méditerranéennes N° 104, 2021 : Clinique et enfermement

L'enfermement est une expérience à la fois sociale et subjective. La prison est le lieu qui mêle la singularité d'un acte, le corps d'un sujet, et des enjeux collectifs, institutionnels, politiques, et sociétaux. Un lieu qui défait sans doute les frontières entre l'extérieur et l'intérieur, entre l'intime et l'extime, entre le sujet de l'acte et l'agent de l'acte. Qu'en est-il dans le milieu carcéral où la parole du sujet est contrainte aux injonctions institutionnelles ? Comment concevoir ces frontières des lors que l'entreprise d'enfermement s'articule à des problématiques cliniques ? Les contributions réunies ici proposent des perspectives pour penser les espaces d'enfermement, les techniques disciplinaires qui s'imposent aux corps et à la parole, ainsi que leurs conséquences pour le sujet et pour le lien social. A cet égard, la clinique est convoquée en première ligne, à la fois en tant que théorie du sujet et du lien social, et en tant que praxis et pratique de la singularité. Ces textes fondés sur la clinique carcérale et sur la recherche théorico-clinique autour des lieux d'enfermement et de privation de liberté ambitionnent de porter un autre regard sur le monde contemporain, à la fois libéral et disciplinaire.

10/2021

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Littérature étrangère

La noix d'or

Cristina Campo est l'auteur d'une œuvre concise et secrète, mais d'une rare incandescence. Pietro Citati nous en a donné un fidèle et saisissant portrait : " Cette anachorète possédait la courtoisie mondaine, la grâce exquise et insaisissable d'une dame italienne de la Renaissance ou d'une aristocrate de la Fronde. C'était aussi une créature enflammée, violente, pleine d'une ardeur chevaleresque, une Clorinde qui ignorait la prudence et les demi-mesures. Sa sensibilité subtile et ombrageuse - tressaillements de l'âme, vibrations de l'univers - atteint à l'extrême de la tension, se muant en une sensualité surnaturelle. Elle n'écrivit jamais de romans ni de nouvelles, de traités ou de longs essais - mais seulement de brèves proses. Elle aimait ce qui est petit. "Infiniment plus délicate et terrible est la présence de l'immense dans le petit, que la dilatation du petit dans l'immense." Elle avait un sens souverain des limites, de la frontière - elle, si démesurée dans son âme ". La noix d'or est un livre composé de textes arrachés à l'oubli. Comme dans Les impardonnables, Cristina Campo y manifeste son amour de la perfection et son sens suraigu de la forme. " Il y a quelque chose de royal dans le style mental de cet écrivain ", remarquait Giorgio Manganelli. On le vérifie ici dans des textes consacrés à Shakespeare, Virginia Woolf, Jorge Luis Borges, Katherine Mansfield, Djuna Barnes, Simone Weil, Truman Capote, entre autres écrivains, mais aussi aux arts, aux villas florentines, aux contes, aux rites et à la liturgie.

02/2006

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Littérature française

Sous le Soleil de Saturne

Paris 1915 : le peintre italien Giorgio De Chirico, tout jeune créateur de la peinture métaphysique, disparaît mystérieusement dans les étranges architectures urbaines surgies de son génie visionnaire. On va l'y suivre au fil des péripéties et des rebondissements de son aventure personnelle et d'une enquête (patiente autant que savante) qu'il mène, incognito, sur les agissements et la nature intime du Temps. Un temps qui montre son visage le plus hideux et le plus monstrueux dans cette période tourmentée de la Grande Guerre, mais qui révèle aussi toute son ambiguïté et sa force de résilience, à travers les témoignages des philosophes et des savants rencontrés... Sous forme romanesque, Sous le soleil de Saturne se veut une vulgarisation des théories philosophiques et scientifiques sur le thème du temps, l'un des plus fascinants et des plus déroutants de toute l'histoire de la pensée. Il invite le lecteur à une escapade métaphysique, au double sens du mot : à la fois dans les arcanes de la métaphysique classique (qui se voit ici débarrassée de tout jargon, sans préjudice néanmoins pour l'exigence, le plaisir et l'effort de pensée) et sous les arcades de la ville métaphysique chère à Chirico (qui offre ses paysages surréalistes et ses situations énigmatiques à la mise en scène des problèmes et des concepts philosophiques). Délibérément hybride sous sa double visée, pédagogique et esthétique, le livre s'adresse à l'amateur de philosophie (et de peinture) que rebute la technicité des écrits spécialisés et qui préfère penser en images ou contempler en méditant.

04/2019

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Beaux arts

La Vie d'artiste. Tome 1, Les artistes

Après le succès des deux volumes (Cahiers Rouges 2007, 2012) des Vies des artistes de Giorgio Vasari, les Cahiers Rouges accueillent un classique moderne de l'histoire de l'art. Dans La Vie d'artiste, publié en 1970 chez Grasset, Maurice Rheims revient sur la place des artistes dans les sociétés où ils ont vécu depuis deux mille ans. Etaient-ils les serviteurs ou les amis des puissants ? Etaient-ils de modestes artisans ou, déjà, des célébrités couvertes d'or ? Etaient-ils adulés ou méprisés ? Charles Quint ramassant le pinceau de Titien, est-ce une vérité historique, ou un fait légendaire ? De la Rome antique au Paris des années folles, en passant par la Florence de la Renaissance et le Versailles du Grand Siècle, Maurice Rheims répond à toutes ces questions avec un savoir hors pair et un sens imparable de l'anecdote. En plus d'une passionnante histoire de la condition des artistes à travers les âges, ce livre est une histoire de l'art telle qu'elle n'avait jamais été racontée. Commissaire-priseur exceptionnel, qui a organisé la vente des plus grandes collections du monde et évalué la succession Picasso, Maurice Rheims sait mieux que personne qu'il n'y a pas d'art sans marché. Il revient sur les premières formes de négoce, la naissance et les transformations du mécénat, sur les origines et l'explosion de la spéculation financière sur les cotes des peintres. La Vie d'artiste ou que signifie et qu'a signifié pratiquement : être un artiste.

04/2015

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Romans historiques

Le séjour des Dieux

Ce roman, où presque tout est vrai, retrace la rivalité sans appel qui opposa Titien, maître de Venise, à Michel-Ange, le Maître de la Renaissance. On croyait tout savoir de ces deux monstres sacrés, sauf leur guerre secrète pour la suprématie dans l'art, avivée par une incroyable trahison, que l'auteur a exhumée des récits et témoignages d'époque. Pour ressusciter ce monde d'intrigues, de passions et de piété, Gilles Hertzog a choisi d'emprunter la voix de Giorgio Vasari, le célèbre biographe des grands artistes italiens du Cinquecento. A travers lui, ses voyages, ses lettres, ses écrits, on revisite Venise et Rome au temps de leur plus belle effervescence. La politique s'y mêle à l'art, le sacré au profane, l'ambition à la philosophie chez des hommes tiraillés entre l'ascèse et le libertinage, la vanité et le génie ; les courtisanes se transfigurent en Madones ; le pape Paul III dialogue avec Platon et les Inquisiteurs, Titien peint la Danaé, Michel-Ange le Jugement dernier, le poète Arétin jongle avec les fourberies du temps. Glorifier la beauté de ce monde ou en inventer un plus haut ? Plaire aux puissants ou faire de la peinture un combat ? Qui l'emportera ? Titien, la sensuelle Venise et ses plaisirs terrestres ? ou Michel-Ange et Rome en quête d'absolu ? Ce Séjour des Dieux est la fresque vivante d'un âge d'or où des hommes rêvèrent, dans l'art comme dans leurs vies, d'apprivoiser l'éternité.

03/2004

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. Italie Tome 1, Nord

Le neuvième volume de la collection Demeures de l'esprit est consacré à l'Italie du Nord. Les compositeurs y sont fortement représentés, notamment Verdi, bien entendu, par sa maison natale, celle de son âge mûr et celle de son protecteur et beau-père Antonio Barezzi ; mais aussi Donizetti, Ponchielli, et, plus inattendu, Mahler, pour sa maison de vacances de Dobbiaco, dans les Dolomites - de son temps Toblach, alors en territoire autrichien. Les peintres sont quatre : Titien dans les Dolomites également ; Cima da Coneglianio dans la petite ville qui lui a donné son nom ; Mariano Fortuny dans son fameux palais de Venise ; et Giorgio Morandi dans ses deux résidences austères et quasiment cénobitiques, celle de Bologne et celle de Grizzana Morandi, dans les Apennins d'Émilie. On peut leur ajouter Canova, le sculpteur. Quant aux écrivains ils vont des plus illustres, tels Pétrarque, l'Arioste, Goldoni ou Manzoni aux moins connus hors d'Italie, et même peut-être en Italie, tels l'étrange Alfredo Oriani ou le crépusculaire poète Marino Moretti, sur les rivages de Romagne. Le plus excentrique et le plus fastueusement logé est certainement D'Annunzio, en son énorme Vittoriale, au-dessus du lac de Garde. Ajoutons à cette liste incomplète deux étrangers à la gloire assez différente : Alfred Nobel, le chimiste et fondateur de prix, qui mourut dans sa riche maison de Gênes ; et Rainer Maria Rilke, qui écrivit à Duino, forteresse des La Tour et Taxis en surplomb de l'Adriatique, ses Élégies du même nom.

10/2012

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Beaux arts

Surréalisme

Né après la Première Guerre mondiale, mouvement tout d'abord littéraire, le Surréalisme dérive directement du Dadaïsme, opposé aux conventions sociales et morales de la bourgeoisie. Influencés par les conceptions freudienne et jungienne de l'inconscient, les artistes s'attachent à exprimer tout ce qui est du ressort du rêve, du pulsionnel, de l'instinct, du désir, et prônent la révolte et la liberté. Puis le surréalisme gagne rapidement les arts plastiques, la photographie et le cinéma. Leurs moyens d'expression sont l'écriture automatique, les « cadavres exquis », les jeux verbaux, les associations, le dessin spontané, le frottage et le collage ou encore le décalage entre le titre de l'œuvre et son contenu, la juxtaposition d'images ou d'objets incongrus. André Breton, dans son premier Manifeste du Surréalisme, définit ce mouvement comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée… » Ce volume de la collection Le Génie de l'art nous entraîne dans le monde de l'imaginaire et de l'irrationnel, sur les pas, de Max Ernst, Man Ray, Hans Arp, Giorgio de Chirico, Magritte, Miro, Salvador Dali pour les plus connus et dont l'influence se ressent encore dans certaines œuvres contemporaines. Le Génie de l'art offre une série d'encyclopédies visuelles claires, concises et abondamment illustrées, complétées par une chronologie et un glossaire. Une visite guidée des grandes civilisations et des mouvements artistiques les plus marquants de notre histoire.

10/2014

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Italie

Histoire de l'armée italienne

CNLPeuples – Depuis sa naissance, "l'armée a été, pour les Italiens, l'interprète d'un sentiment national commun, facteur de cohésion et exemple permanent d'une détermination tenace et généreuse". C'est ainsi que, dans son discours aux soldats du 4 mai 2011 à Turin, le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, soulignait la connexion du fait militaire et du fait politique dans le processus d'édification que son pays avait connu depuis cent cinquante ans.

La création de l'armée, le 4 mai 1861, est en effet contemporaine de l'unification de la péninsule sous la férule du Piémont et la proclamation du royaume d'Italie, le 17 mars. Un siècle et demi plus tard, les forces armées italiennes sont déployées dans les Balkans, au Proche et au Moyen-Orient, en Asie centrale, en Afrique du Nord, centrale et orientale, dans l'espace méditerranéen. Elles jouissent d'un rôle plus important dans le champ des relations internationales. Elles ont su surmonter une kyrielle de guerres éprouvantes - nationales, coloniales, mondiales, civiles... Elles ont également dû s'adapter à la monarchie, au fascisme et à la république, après avoir subi des défaites et des débâcles importantes, mais aussi on l'oublie trop souvent remporté des victoires.

S'appuyant sur une vaste bibliographie italienne et sur une quantité considérable d'archives civiles et militaires, l'auteur décrit dans le détail la montée en puissance de cette armée par étapes successives, et montre comment et à quel point elle incarne depuis sa création les vicissitudes de l'histoire de l'Italie jusqu'à faire corps avec elle. Une synthèse exceptionnelle, un livre magistral.

02/2021

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Littérature française

Chroniques

Organisée par Pedro Karp Vasquez, cette nouvelle édition publiée au Brésil en septembre 2018 (Rocco), est le fruit d'un long travail de recherche dans des archives publiques et privées, mené par Larissa Vaz sous la direction de Benjamin Moser ; elle contient plus de 120 chroniques inédites de la magicienne de la littérature brésilienne, à côté de celles parues dans La découverte du monde (des femmes-Antoinette Fouque, 1995, traduction de Jacques et Teresa Thiériot) ; elle couvre plus de 30 ans de journalisme, de 1946 à 1977, année de sa disparition, et nous en apprend beaucoup sur l'une des plus grandes écrivaines du XXe siècle. Sans fil conducteur apparent d'une semaine à l'autre, ces chroniques laissent entrevoir une artiste qui ne s'est jamais soumise aux normes habituelles du travail de journaliste. Elle aborde tous les thèmes, du plus intime comme son rapport à l'écriture à celui de la beauté féminine, en passant par la narration, vivante et souvent drôle, d'épisodes de la vie quotidienne qui acquièrent soudain, sous sa plume, une signification métaphysique. Elle écrit également sur d'autres écrivain·e·s, tel·le·s, García Márquez, Alberto Moravia ou son amie Nélida Pinón, et sur des peintres qui l'inspirent tels Giorgio de Chirico ou Paul Klee. Les chroniques de Clarice Lispector constituent la matière première de ses livres. En grande créatrice indifférente aux genres littéraires, elle les retricote pour les intégrer dans ses nouvelles et ses romans, avec d'infinies variations comme dans un écheveau de plus en plus dense. Il est absolument fascinant et passionnant de s'y plonger sans jamais, cependant, en percer le mystère.

11/2019

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Histoire ancienne

The Buchner Boxes. Edition bilingue français-italien

Les caisses que Giorgio Buchner a soigneusement conservées racontent le rêve tenace de l'archéologue. Par ses fouilles dans l'île d'Ischia durant cinquante ans, il a écrit l'histoire de la première colonie grecque d'Occident. Les caisses en bois de 40 par 45 centimètres sont des conteneurs pour les boîtes en carton gris plus petites, de tailles diverses, qui s'y encastrent comme en un tissage. Elles renferment des dents, des fragments d'os, des crânes, des traces organiques d'êtres ayant traversé l'île il y a trois mille ans. Ensuite, des objets qui les ont accompagnés : des fibules, des vases, des fermoirs pour tresse, des armilles, de petits anneaux, des poids en plomb, des hameçons de pêche, des lampes à huile, un biberon pour nourrisson. Enfin, des mottes de terre sectionnées et cataloguées que le temps a décolorées jusqu'au même gris. Durant vingt ans, les objets se sont tus, empilés sur des étagères en métal. Aujourd'hui, Luigi Spina leur redonne la parole. Ils reprennent la narration. C'est une histoire d'époques qui s'entremêlent. Buchner enveloppait chaque objet dans des feuilles de journaux que sa communauté d'archéologues allemands, anglais et italiens avait à portée de main, The Times, Il Mattino, The Daily Telegraph, Frankfurter Allgemeine, Sun ddeutsche Zeitung, des fragments de nouvelles des premiers hommes ayant marché sur la Lune, des campagnes électorales, des guerres. Mais il conservait aussi de petites dents ou des phalanges décharnées dans des boîtes d'allumettes illustrées. Des triangulations, des fils qui relient les coutumes, les lambeaux, l'imaginaire, les rêves d'hier, d'aujourd'hui et les rêves antiques murmurés sur le terreau sec.

11/2014

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Beaux arts

1519, la mort de Léonard. La naissance d'un mythe

Figure exceptionnelle de la Renaissance, Léonard de Vinci (1452-1519) accepte l'invitation du roi de France François Ier et s'installe à l'automne 1516 au manoir du Clos Lucé à Amboise. C'est dans cette demeure qu'il rend son dernier souffle, le 2 mai 1519. Neuf jours avant sa mort, il a dicté son testament et fixé le lieu de sa sépulture dans la collégiale Saint-Florentin, au coeur du château d'Amboise. En 1550 puis en 1568, Giorgio Vasari rédige la première biographie du maître et, pour mieux souligner le rang atteint par l'artiste, le décrit mourant dans les bras de François Ier. Au fil du temps, le thème de la mort de Vinci dans les bras du roi sert de prétexte pour souligner la magnanimité du souverain et est immortalisé par les artistes de la seconde moitié du XVIIIe siècle afin d'illustrer un épisode de l'histoire de France. Ainsi, le peintre François-Guillaume Ménageot présente-t-il au salon de 1781 une grande toile représentant Léonard de Vinci mourant dans les bras de François Ier (Amboise, château royal). Le tableau fait l'unanimité et est rapidement reproduit sous la forme d'un nombre important d'estampes. La circulation de ces gravures permet la vulgarisation de ce sujet appartenant désormais à l'histoire nationale. Cet ouvrage célèbre les 500 ans de la mort de Léonard de Vinci et l'hommage que la Bibliothèque nationale de France et le château d'Amboise ont souhaité lui rendre en présentant à un large public une sélection d'oeuvres illustrant cet épisode de l'Histoire de France.

05/2019

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Littérature française

Monsieur K

Monsieur K est un richissime collectionneur d'art français. Pourtant derrière la gloire, Viktor cache un lourd passé familial. Réfugié en France, son père, d'origine allemande, avait accumulé des toiles volées pendant la Seconde Guerre mondiale. À sa mort, elles sont toutes saisies par la police à l'exception d'un Renoir, dont la vente, vingt ans plus tard, assure à Viktor sa fortune. Aujourd'hui, en dépit de son opulence, il est seul et atteint d'un cancer incurable. Cette condamnation scelle son désir de réparer les fautes commises. Après maintes recherches, il retrouve le Renoir, le rachète, et décide de le restituer aux héritiers légitimes qu'il est parvenu à localiser en Israël. Lors de son enquête, il fait la rencontre de Giorgia, dont la simplicité bouleversante l'émeut. Mais parviendra-t-il à devenir un homme meilleur avant que sonne le glas ?    Monsieur K est le récit d'une quête de rédemption. Mais peut-on jamais réparer le passé ? L'intrigue s'inspire de nombreuses affaires de tableaux volés à des familles juives, qui attendent toujours que justice soit faite. Viktor incarne ici cette conscience morale gangrénée par ses erreurs qui ira jusqu'au bout, pour mourir en ayant accompli son devoir envers l'humanité.

04/2015

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Education de l'enfant

J'aide mon enfant en difficulté d'orthographe

L'apprentissage de l'orthographe peut être fastidieux. Mais pour votre enfant, c'est un calvaire ! Malgré tous ses efforts, épeler un mot ou faire une dictée relèvent du parcours du combattant. Peut-être même avez-vous déjà pensé à lui faire voir un spécialiste ? Que ce dernier ait établi un bilan diagnostiquant une dysorthographie ou se soit montré plus rassurant, vous souhaitez accompagner votre enfant pour le guider en douceur. Ce livre d'activités va vous aider à aider votre enfant ! Elaboré par deux praticiennes spécialistes des troubles dys, cet ouvrage vous donne toutes les infos, astuces et activités pour mettre en place à la maison des temps ludiques et joyeux qui viendront compléter les apprentissages quotidiens et scolaires, ou les séances chez un spécialiste. . Toutes les notions expliquées simplement pour comprendre la dysorthographie ; . Une approche progressive et sensorielle pour découvrir l'orthographe autrement ; . 53 jeux simples et rigolos pour redonner confiance à votre enfant.

08/2022

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XVIIe siècle

Loin de Rome

En 1655, dans une Rome en chantier que la peste menace, le grand peintre Andrea Sacchi, à qui des dessins furent volés, ne parvient pas à terminer la décoration de l'église Saint-Louis des Français commanditée pour le cardinal Mazarin. Battista Passerotti, un ancien élève retrouve dans un couvent les dessins volés par une prostituée convertie... Battista Passerotti, qui avait voulu devenir peintre après qu'une femme lui eut fait découvrir la grande peinture, mais que Sacchi avait renvoyé de son Académie, s'efforce sans succès d'écrire des Vies de peintres, domaine réservé de l'académicien Bellori. Quand il apprend que son ancien maître ne peint plus, Battista voit une occasion de se venger et sortir de l'obscurité dans laquelle il se débat. Se frayant un chemin entre les décombres des travaux que le pape Alexandre dirige du haut du Quirinal, tandis que son neveu cruel aux mains baguées noue des intrigues contre le cardinal Barberini commanditaire de Sacchi, Battista surprend le grand peintre se plaignant aux fresques de Raphaël du Vatican, saoul dans d'une taverne, et fumant du chanvre dans son atelier au lieu de peindre, autant d'aberrations qui finissent par s'expliquer par la perte des dessins qui lui auraient été volés. Décidé à retrouver ces dessins, Battista se met en chasse. Une ancienne maîtresse du fougueux Bernin qui l'avait défigurée, et qui est devenue marchande d'art réputée ; Matilda qui fait le négoce de la peinture et de son corps ; Serafino gamin des rues qui connaît Rome comme sa poche ; Salvator Rosa peintre fantasque des Sorcières ; Stalone, ancien compagnon de l'Académie Sacchi, un géant ; Giorgio, un petit chien qui manque se faire écraser par un carrosse, mais que Battista sauve in extremis au début du récit, sont autant de personnages qui accompagnent cet ancien élève du collège des jésuites dans sa quête. Battista finit par retrouver les dessins que Sacchi dans un couvent où les avait emportés la Cucchiarina, une prostituée convertie qui les avait volés pour le compte d'Agostino Tassi, violeur d'Artemisia Gentileschi et concurrent de Sacchi pour la décoration de l'église Saint-Louis des Français. La Cucchiarina n'était pas seule, Battista apprend alors la vérité sur la femme qui lui avait fait découvrir la grande peinture, et la raison pour laquelle Sacchi l'avait renvoyé de son Académie. Si Battista est dévasté, les confessions de Sacchi, à commencer par son vrai nom que Bellori ne connaît même pas, devraient lui permettre d'écrire un ouvrage riche en détails inédits sur le grand peintre, qu'il croit revenu à sa décoration. Mais ce n'est pas le cas. Alors, poursuivant plus avant son enquête, attiré par une lueur rouge vers laquelle il avait vu Sacchi se diriger, Battista descend dans les égouts souterrains de Rome. Dans une salle d'eau convertie en théâtre où la Transfiguration de Raphaël est projetée sur le mur, autour d'un feu de sorcières qui s'agitent frénétiquement sous l'oeil jubilant de cardinaux amis du neveu du pape, hilare, et de Rosa qui peint à une vitesse folle, apparaît Sacchi, chevelure dénouée, chevauchant une tortue géante, agitant un balai et hurlant le nom de Raphaël. Battista veut fuir, mais un coup sur la tête lui fait perdre conscience. Il ne la retrouvera que sur la barque pilotée par Rosa qui lui évite de justesse d'avoir la jambe happée par la pince d'un homard géant jailli des eaux noires. Exténué, hébété, Battista erre dans Rome où la peste commence à sévir. Tiré d'un évanouissement fatal par Giorgio qui lui mordille le bras, il finit par s'enfuir dans les Marches, loin de Rome, où le poursuit l'énigme du secret qu'il y a découvert.

12/2023

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Sciences historiques

Vico-Sagone. Regard sur une terre et des hommes

Cet ouvrage réalisé sous la direction des professeurs Jean-Laurent Arrighi et Francis Beretti réunit les communications de dix-huit auteurs qui portent leurs regards éclairés sur la commune de Vico-Sagone dans des domaines aussi variés que l'archéologie, l'histoire politique, militaire, médicale ou religieuse mais également la généalogie, la toponymie, la littérature, la peinture, la sculpture ou encore l'art du vitrail, de l'héraldique, l'architecture et l'urbanisme. Depuis les origines, cette commune, qui joua un rôle majeur dans le centre - ouest de la Corse, est riche d'une histoire singulière et dense mais hélas encore très largement méconnue. Depuis l'Antiquité et pendant plus d'un millénaire, Sagone sera en effet la capitale de l'un des cinq diocèses de l'île alors que Vico, après avoir été la capitale politique des Seigneurs de Leca, deviendra le chef-lieu d'une province, d'une juridiction puis le siège d'une sous-préfecture. Du dernier Comte de Corse Jean-Paul de Leca à Sampiero Corso et son fils Alphonse d'Ornano, jusqu'à Danielle Casanova, Jean-Toussaint Desanti, Petru Rocca, ou Marie Susini, Vico peut se prévaloir d'avoir été une terre propice à la floraison de grands noms de l'histoire ou de la littérature. De ses premières statues-menhirs à l'oeuvre sculptée de Damaso Maestracci en passant par les sublimes peintures italiennes de la collection Fesch comprenant un Giorgio Vasari, cette commune peut également s'enorgueillir de posséder un ensemble d'oeuvres d'art de tout premier plan. L'approche pluridisciplinaire proposée par ces regards croisés amorce, par cette publication, la réhabilitation de la mémoire unique et encore sous-estimée des deux capitales oubliées de ce territoire de la Corse.

07/2016

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Beaux arts

René Magritte, la première vie de l'homme au chapeau melon

Qui était " René avant Magritte " ? Une énigme, que personne, jusqu'ici, n'avait cherché à éclaircir. C'est ce qu'a voulu découvrir Jacques Roisin, au cours de l'investigation qu'il a menée pendant treize années (de 1985 à 1998), en rencontrant les témoins encore vivants de la jeunesse du peintre et en fréquentant les lieux de ses vingt-huit premières années. Le compte-rendu de ce travail colossal de recherche a été rédigé sur le ton d'une enquête policière. Le récit nous fait revivre, dans le cadre du " Pays noir " de Charleroi puis à Bruxelles, ses frasques cruelles avec ses frères, sa fascination pour les images, ses lectures et ses séances de cinéma muet, les circonstances du suicide de sa mère - tout ce passé dont le peintre refusera toujours de parler - et, enfin, sa rencontre avec un peintre dans un cimetière et le choc de la découverte du Chant d'amour de Giorgio de Chirico. Tout au long de ce livre, vivant comme un reportage, passionnant comme un roman, apparaît en filigrane l'esprit subversif d'un " Ceci n'est pas une pipe ", véritable manifeste surréaliste, en germe dans l'enfance et la jeunesse turbulentes de René Magritte. Les innombrables témoignages de première main, recueillis auprès de ceux qui ont bien connu le jeune René, étayent l'enquête de terrain et permettent d'éclairer d'un jour totalement nouveau une oeuvre qui ne cesse de nous interpeller. De nombreux documents iconographiques, eux-mêmes inédits, concernant René, sa famille, son quartier, les lieux et les gens qu'il a fréquentés, enrichissent l'intérêt de la lecture. Le portrait de René minutieusement recomposé par Jacques Roisin nous apparaît comme la face cachée du peintre Magritte.

02/2014