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Hôtel Mahrajane

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Littérature française

L'affaire est dans le sac en papier

Un crime a été commis au 79 de la rue des Cailloux-qui-Moussent. Jean-Jacques de Tréfond-Trévise a été retrouvé assassiné dans son hôtel particulier : La mort avait été provoquée par trente-six coups de hache dans le dos. Cela excluait d'emblée la charge d'éléphants. L'enquête est conduite par la fine fleur de la police française : Se retrouvèrent alors devant l'inspecteur d'Autain : le majordome de la victime, un nain, le valet de chambre de la victime, la cuisinière de la victime, la très jeune veuve de la victime, un nain, le neveu de la victime, un nain, le chauffeur de la victime, le jardinier de la victime, un nain. Dès les premiers interrogatoires, il apparut qu'il n'y avait qu'un seul nain qui ne faisait que bouger tout le temps. Les premières investigations mènent à une découverte décisive : Le jardinier, de nombreux témoignages concordants le décrivirent comme membre d'une secte mystérieuse, les Fils des Soubasky solaires, dont la mission sacrée est d'exterminer les Vieillards Richissimes Récemment Mariés à de Très Jeunes Femmes aux Tendances Lesbiennes, et Ayant Eu des Rapports Incestueux avec Un ou Plusieurs Membres de leur Famille. Coïncidence troublante. Mais le mystère s'épaissit, toutes les hypothèses restent possibles. Qui donc permettra de démasquer le dangereux meurtrier ? Un témoin inattendu ? Marc Balmard, détective piteux et en mal d'enquêtes ? La concierge ?

05/2014

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Littérature Allemande

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

Un soir d'été, dans un hôtel de Monte-carlo, une femme quitte mari et enfants pour suivre un beau jeune homme arrivé là quelques jours plus tôt. L'évènement met tous les pensionnaires en émoi, et bien peu nombreux sont ceux qui tentent de comprendre les raisons de cette fuite. Le narrateur, le seul à prendre la défense de l'infidèle, trouve cependant une alliée, une vieille Anglaise qui lui conte sa propre histoire, faisant de lui le détenteur d'un secret jusque-là inavouable. Les deux récits se croisent sur fond de valse viennoise, au milieu de la salle de jeux d'un casino auquel le jeune homme, objets des passions, est enchaîné. Considéré comme un chef-d'oeuvre par Freud ; le mariage parfait entre l'esthétisme de la langue et la construction psychologique des personnages et de l'intrigue - ; ce classique de la littérature étrangère paraît aujourd'hui dans une traduction inédite en poche augmentée d'une préface signée Eric-Emmanuel Schmitt. " Zweig ne donne sa voix qu'aux vaincus, qu'aux fragiles, qu'aux passionnés sans issue. Il ne traque jamais la grandeur. Surpris, divisés, inquiets, ses personnages s'éloignent des héros : au contraire des figures hugoliennes, ils n'incarnent pas "une force qui va", mais une faiblesse qui piétine... Qui, dans toute la littérature mondiale, a brossé des êtres plus proches de nous ? " Eric-Emmanuel Schmitt, extrait de la préface.

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Histoire de l'art - Guides

Chefs-d'oeuvre. La collection Cini

L'Hôtel de Caumont - centre d'art d'Aix-en-Provence fait voyager ses visiteurs à Venise en présentant une sélection des chefs-d'oeuvre de la collection Cini, l'une des plus importantes collections d'art ancien italien. Les peintures, sculptures, dessins et objets précieux présentés et reproduits dans cet ouvrge, font partie de l'un des plus prestigieux ensembles d'art italien, du XVIe au XVIIIe siècle, réuni par l'entrepreneur et philanthrope Vittorio Cini (Ferrare 1885 - Venise 1977). En 1951, ce dernier crée la Fondation Giorgio Cini, centre de recherche et formation de réputation internationale, intitulé à la mémoire de son fils, décédé prématurément. Aujourd'hui, la collection Cini est répartie entre la Galerie du Palazzo Cini, ancienne résidence du collectionneur sur le Canal Grande, et l'important siège de la Fondation Giorgio Cini, sur l'île vénitienne de San Giorgio Maggiore. A côté des grands noms de la peinture toscane - Botticelli, Fra Angelico, Filippo Lippi, Piero di Cosimo - et vénitienne, comme Lorenzo et Giandomenico Tiepolo, l'exposition présente des pièces maîtresses de la Renaissance ferraraise. Complétée par une sélection de sculptures, émaux et ivoires, ainsi que par un choix de dessins et enluminures, l'exposition et le catalogue qui l'accompagne rendent compte de toute la variété technique et stylistique d'une époque florissante de l'art italien, ainsi que du goût raffiné de l'un de plus importants collectionneurs italiens du XXe siècle.

11/2021

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Littérature française

Souvenirs d'Égotisme : autobiographie et lettres inédites

Les Souvenirs d'égotisme sont une oeuvre autobiographique de Stendhal. Ils ont été rédigés en 1832, lors du séjour de leur auteur à Civitavecchia. Stendhal y raconte minutieusement sa vie à Paris après la chute de Napoléon, de 1821 à 1830. Le récit est resté inachevé et n'a été publié qu'en 1892 par Casimir Stryienski. Le titre signifie que Stendhal veut explorer sa propre personne et tenter de se connaître lui-même. L'égotisme n'est donc pas synonyme d'égoïsme - l'égoïsme en constitue plutôt un danger. Extrait : Je me logeais à Paris, rue de Richelieu, dans un Hôtel de Bruxelles, n 47, tenu par un M. Petit, ancien valet de chambre de l'un des MM. de Damas. La politesse, la grâce, l'à-propos de ce M. Petit, son absence de tout sentiment, son horreur pour tout mouvement de l'âme qui avait de la profondeur, son souvenir vif pour des jouissances de vanité qui avaient trente ans de date, son honneur parfait en matière d'argent, en faisaient à mes yeux le modèle parfait de l'ancien Français. Je lui confiai bien vite les 3000 francs qui me restaient ; il m'en remit malgré moi un bout de reçu que je me hâtai de perdre, ce qui le contraria beaucoup lorsque, quelques mois après ou quelques semaines, je repris mon argent pour aller en Angleterre où me poussa le mortel dégoût que j'éprouvais à Paris...

11/2022

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Policiers

La Rue du Bout-du-Monde

1624. Alors qu'une terrible guerre civile opposant catholiques et protestants dévaste le Saint-Empire romain germanique, Richelieu tente par tous les moyens de revenir au pouvoir, dans une France elle aussi fragilisée par les guerres de Religion. Qui est donc ce mystérieux Ezéchiel qui n'hésite pas à prendre à son service le cruel Cléomas ? Si au début il s'agit seulement de distribuer des pamphlets contre La Vieuville, chef du Conseil du roi, on apprend vite que c'est à un tout autre emploi qu'il le destine. De l'autre côté du Rhin, le savant Wilhelm Schickard vient d'inventer une horloge à calculer. Un jeune Français, Michel Mauregard, est chargé d'apporter au comte Henry de Schomberg, qui réside au château de Vincennes, les plans de cette invention pour la construire avec lui dans le plus grand secret. C'est dans ce climat trouble, où le pouvoir va changer de mains, que se répand soudain une rumeur effarante : on tue des femmes pour leur arracher le coeur. Entre Vincennes et Paris, le lieutenant criminel Jacques Chevassut et son délicat second, Philippe de May, commencent à enquêter et nous entraînent des cabarets du Quartier latin aux échoppes du Pont-Neuf, en passant par la cour des Miracles et l'hôtel de Rambouillet. Harcelés par les autorités, nos deux héros se retrouvent bientôt au coeur d'une terrible affairé mêlant espionnage et folie sanguinaire.

06/2016

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Policiers

Les deux premières enquêtes d'Edward Holmes et Gower Watson. Une étude en écarlate ; Le chien des Basqueville

Les deux premières enquêtes des détectives cultes : Edward Holmes et Gower Watson dans le Paris du XVe siècle. Ce volume rassemble : Une étude en écarlate Le 21 mai 1420, la reine de France signe un traité par lequel le roi Charles VI reconnaît son gendre Henri V d'Angleterre héritier de la couronne de France. Un an plus tard, l'eau d'une fontaine voisine de la porte Saint-Honoré devient rouge et le peuple reste convaincu que cela annonce une catastrophe. Au même moment, le clerc Edward Holmes est chassé de l'hôtel parisien de son seigneur et se retrouve à partager la chambre de Gower Watson, un archer blessé à la bataille d'Azincourt. Dans un Paris où règnent la faim, le froid et la misère, Holmes met à jour un complot dans lequel les conjurés veulent entraîner son ami Watson... Le chien des Basqueville Au printemps 1422, Isabeau de Bavière charge le clerc anglais Edward Holmes de conduire une de ses demoiselles d'honneur au château de Basqueville afin qu'elle puisse prier sur le gisant de son époux. Mais rien ne se passe comme prévu et, malgré sa sagacité, Holmes se fera berner. Peu après, la reine Isabeau découvre avec terreur qu'un inconnu mystérieux la menace de révéler le contenu de lettres qu'elle a écrites à son amant près de vingt ans auparavant. Des missives qui peuvent remettre en question la succession au trône de France...

10/2020

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Comédie romantique et humorist

Noël au refuge des amoureux. La nouvelle romance de Noël de Sarah Morgan

Un Noël à Puffin Island pour trouver l'amour. Skylar ne sait toujours pas comment elle a pu se mettre dans une telle situation. En l'espace d'une soirée, elle a réussi à 1) se disputer avec ses parents et rejeter leur invitation à passer Noël avec eux, 2) refuser la demande en mariage (plus que gênante) de son petit ami et 3) se retrouver coincée dans une chambre d'hôtel avec Alec Hunter, cet historien sexy qu'elle déteste cordialement. Pourtant, il a été le seul à la soutenir et à prendre soin d'elle après le désastre de cette soirée. Et, Skylar doit bien se l'avouer, il n'est pas du tout l'homme prétentieux qu'elle voyait en lui. Au contraire, il est plutôt charismatique et attentionné. Alors, quand il lui propose de venir passer Noël sur Puffin Island, elle accepte. Mais elle était loin de s'imaginer qu'elle allait devoir dormir dans le même lit que lui et, pire encore, qu'elle serait incroyablement tentée de le toucher... A propos de l'autrice Autrice fréquemment citée par USA Today, la Londonienne Sarah Morgan a conquis ses nombreux fans grâce à ses histoires finement tissées d'humour et d'émotion intemporelle. Elle a vendu plus de 21 millions de livres à travers le monde. Enfant, Sarah rêvait de devenir écrivain et, bien qu'elle ait pris des détours avant d'y parvenir, elle vit à présent son rêve.

10/2023

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Policiers

Furie à Belfast

Tom Barlycorn surgit à côté de Malko, un morceau de tissu noir à la main : la cagoule des condamnés à mort de l'IRA. Il l'enfila sur la tête de Malko, il sentit le canon d'une arme se poser contre sa nuque et pensa à une phrase de l'Archipel du Goulag : " neuf grammes de plomb dans la nuque". Le monde allait continuer sans lui. Au moment où Malko va être exécuté d'une balle dans la nuque, les policiers britanniques et Conor Green interviennent. Les activistes de l'IRA s'échappent. Malko parvient à découvrir qui est l'homme qui a dénoncé ses camarades depuis plusieurs mois et qui a voulu le tuer, c'est Trevor McGuire. Malko sait que Maureen va tenter de le tuer. Il suppose qu'elle va lui tirer dessus depuis un immeuble en construction en face de son hôtel. Le même soir, il se met en position d'attente. Il voit Maureen se placer en position de tir, intervient, la maîtrise et l'emmène au QG de la Special Branch. Il lui fait écouter les bandes audio sur lesquelles a été enregistrée la voix du délateur de l'IRA. Elle reconnaît la voix de Trevor McGuire. Malko lui révèle le dessous des cartes. McGuire est un agent soviétique infiltré au sein de l'IRA. C'est lui qui veut éliminer les activistes libéraux non communistes et qui a fait venir des armes d'Union Soviétique.

12/2020

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Littérature française

Fièvre de cheval

Les chevronnés adeptes du Pari Mutuel sont Urbains à un point que l'on n'imagine guère, d'une urbanité qui confine à l'intrusion, voire touche à l'invasion. C'est ce qu'endure à la journée Anatole Bétancourt, héros de Fièvre de cheval, ancien consultant (en quoi, il a oublié) tourné maniaque du tapis vert pré, parieur compulsif et trinqueur frénétique. A peine a-t-il pénétré dans un café-turf, salué bas la tenancière et s'est-il mis, bic en main, un oeil à l'écran, l'autre au carnet, en position de défricher la journée hippique, que s'en vient rôder puis le harceler pléthore de fâcheux en veine de confessions, de petites combines, de bons tuyaux ou de martingales infaillibles. Ainsi d'Abdelkader en Franck, de Rodolphe en Wassim ou Madjid-les-belles-montures, tout un petit monde de glandeurs futés et de flaireurs d'arnaques qui viennent s'épancher et zyeuter les notes d'Anatole. Car notre homme raisonne, compute, déduit, pesant les chances au trébuchet des possibles. Un art de mettre le canasson en équation qui n'est pas toujours payant et l'oblige à quelques entorses avec la légalité. Et quand la patronne de l'hôtel, pour une monte, s'invitera dans son paddock et l'initiera à fouler le gazon et humer l'air des champs de courses, Anatole n'échappera pas à la sortie de piste.

06/2022

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Développement personnel - Orie

Etes-vous assez intelligent pour travailler chez Google ? Questions pièges, casse-tête métaphysiques, énigmes impossibles et autres techniques d'entretiens pour trouver un emploi dans la nouvelle économie

Questions pièges, énigmes métaphysiques, puzzles impossibles et autres techniques d'interviews pour trouver un travail dans la nouvelle écomonie. Vous rapetissez jusqu'à la taille d'une pièce de cinq centimes et êtes projeté dans un mixeur. Les lames entrent en action dans soixante secondes. Que faites-vous ? Si vous étiez un personnage de BD, lequel seriez-vous, et pourquoi ? Si vous aviez une pile de piécettes d'un cent aussi haute que l'Empire State Building, pourriez-vous toutes les faire tenir dans une seule pièce ? Comment pèseriez-vous votre tête ? Combien de flacons de shampoing sont produits dans le monde chaque année ? Un homme a poussé sa voiture jusqu'à un hôtel et perdu sa fortune. Que s'est-il passé ? Nage-t-on plus vite dans l'eau ou dans le sirop ? Avec plus de soixante-dix questions extraites d'entretiens aussi ardus que délirants - et leurs réponses -, Êtes-vous assez intelligent pour travailler chez Google ? vous enseignera les secrets qui vous permettront de décrocher un job de rêve dans la nouvelle économie ! Apple, Google, Microsoft. Tous les ans, ces entreprises de pointe reçoivent des millions de C.V. Comment recrutent-ils ? Quelles questions pièges ont-ils inventé avec l'aide de psychologues à l'esprit tortueux pour sélectionner les profils les mieux adaptés, souvent les plus originaux ? Comment éviter que votre page Facebook effraie les recruteurs ? Comment utiliser au mieux les réseaux sociaux pour les convaincre ? Un guide fascinant, distrayant et indispensable ! 

01/2013

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Littérature anglo-saxonne

Le rat d'égout

On est allés fureter dans Sabang Street, en bas de l'hôtel. Le trottoir, normalement réservé aux piétons, était bordé de marchands ambu- lants avec leurs éternels plats du soir qui baignaient dans l'huile. "Tu voulais quoi, déjà ? - Du mie goreng et du bakso. Tu veux pareil ? " j'ai demandé, surpris. Il a hoché la tête. On a continué, l'oeil sur les cartes. Tous les passants nous regardaient mais je m'en fichais. Les étrangers attirent les regards, rien de plus na- turel. Mais la différence qu'incarnait Eliot allait au-delà de l'ordinaire. Les gens qui nous voyaient passer avaient dans les yeux un mélange d'amour, d'admiration, de fascination et de crainte. Car il n'était pas seulement blanc : tout le monde le prenait pour une star. Encore une conséquence de notre histoire hollandaise et de l'influence du cinéma américain. A croire que ça agit sur nous inconsciemment ! J'ai eu envie de crier qu'Eliot portait des chaussettes trouées. Qu'il était comme tout le monde. Roni, jeune écrivain indonésien dont le premier roman a eu un éphémère succès, tombe amou- reux d'Eliot, un agent littéraire français invité pour un festival à Jakarta. Entre eux se noue une intimité ambiguë qui fait toute la matière de ce nouveau roman, écrit en partie en Europe où l'auteur part faire une tournée promotionnelle inattendue.

01/2023

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Vins, alcools, boissons

Histoire des Hospices de Beaune. Vins, domaines et donateurs

Pour la première fois paraît l'histoire des Hospices de Beaune, une institution hospitalière sortie du Moyen Age, comme un éclair de couleurs entre le ciel et la terre, annonciateur d'un destin d'exception. Défiant les siècles, elle fait courir le monde entier à ses portes chaque jour et plus encore le troisième dimanche de novembre, pour la vente aux enchères des vins de Bourgogne de son domaine, sous l'étoile de la charité. Que s'est-il passé durant tout ce temps pour maintenir une telle renommée universelle ? Reconstitution historique, unique à ce jour sur plus d'un demi millénaire, de la gestion d'un hôpital, la formation de son patrimoine parti en rentes en sel vers la pierre, la terre et le vin et particulièrement la traçabilité de toutes les parcelles de son vignoble, créé avec patience sans les exigences des partages, exploité et peaufiné avec vigilance pour que les revenus assurent la modernisation et l'extension de l'institution. Et tout cela se déroule entre les murs de l'enclos de l'Hôtel-Dieu de Beaune. Malgré les épidémies, les guerres, les querelles de donateurs, apprenez comment cet établissement a désormais une renommée internationale. Une immersion dans un espace répondant à ses propres codes, à découvrir à travers chaque pan de ce livre magistralement documenté, via les décryptages, les brassages et les synthèses d'une masse impressionnante d'archives précieusement conservées.

10/2012

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Romans historiques

La marquise de Nîmes

La marquise de Nîmes est un roman qui se déroule pendant la Révolution Française, la Terreur et les premières victoires napoléoniennes. C'est le récit des aventures passionnées, orageuses, romantiques et libertines de trois officiers, compagnons de gloire du général de La Fayette : Le marquis Yan de Kerguy, fidèle du roi Louis XVI et à Marie-Antoinette, succombe aux charmes de Berthe Randon, herboriste à Nîmes. Le couple vit heureux les dernières heures fastes de la Cour à Versailles, mais la Terreur sera fatale. Le marquis Charles Valfère de Lardier est un séduisant officier bonapartiste doté dune intelligence rare qui lui permet de réussir avec panache les diverses missions que l'Empire lui confie. Son secret : une Amérindienne iroquoise dont la beauté exotique suscitera chez Talleyrand et Fouché, une intrigante attention. Antoine Parmentier, scientifique réputé, pharmacien-chef de l'hôtel des Invalides est l'un des nombreux personnages historiques non fictifs de cette saga. Ses conseils accompagnent judicieusement les folles péripéties de ceux et celles que la marquise de Kerguy appelle "Sa famille nîmoise" . La marquise de Nîmes, pseudonyme choisi par la marquise de Kerguy pour signer ses ouvrages littéraires, est une femme surprenante. Elle est au coeur de d'intrigues ahurissantes, elle va au bout de ses désirs souvent impudiques, n'oublie pas ses convictions et n'abandonne jamais Yan de Kerguy, son grand amour à une époque où les privilèges s'accumulent alors que le peuple réclame du pain et du sang.

05/2014

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BD tout public

Silas Corey : Le testament Zarkoff. Tome 1

Paris, 11 novembre 1918. Alors que la France célèbre sa victoire sur ce qui fut la guerre la plus sanglante de son histoire, un homme est poignardé au milieu de la foule en liesse. Silas Corey, trop occupé à s'encanailler dans les bouges avec des soldats en goguette, est alerté par son fidèle assistant Nam : la victime, une vieille connaissance du nom d'Albert Percochet, vient de succomber dans leur chambre d'hôtel. Essayant de comprendre les circonstances de sa mort, Corey mène l'enquête et découvre que son ami travaillait pour... Madame Zarkoff ! Retirée dans son manoir en Suisse après l'affaire Aquila, la baronne du trafic d'armes international n'en a plus pour longtemps à vivre. Et sa fortune fait des envieux : les principaux actionnaires de son empire se pressent à sa porte, chacun espérant récupérer sa part du gâteau. Mais il y a une chose qu'ils ignorent : la mère Zarkoff a un héritier et c'est maintenant Silas Corey qui est chargé de retrouver sa trace !Après un premier diptyque acclamé par la critique (Prix de la BD Fnac Belgique 2014) et le public (plus de 50 000 exemplaires vendus à ce jour), Fabien Nury et Pierre Alary reviennent avec leur héros au panache et au flegme jubilatoires. Un nouveau cycle plus sombre, mais où action et suspense, le tout dans un contexte historique exploité à merveille, sont toujours au rendez-vous !

01/2015

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Littérature française

La douceur des idiots

« Déchirant l'enveloppe, je l'ouvrai fébrilement pour en extraire une vue du port de la capitale du Sud-Viêt-Nam, prise de la terrasse de l'hôtel Majestic. [...] Vincent, de sa grande écriture caractéristique, me disait ceci : "Je suis à Saigon, ça chie drôlement par ici. On dit que la fin de la guerre est pour bientôt. Viens me rejoindre. Les filles sont belles." C'était donc cela, il avait trouvé sa troisième voie à lui. Rester au labo photo ? Repartir dans des études ? Médecine ou pharmacie ? Il avait réglé le problème par un départ lointain. Ce qui m'inquiétait c'est que ça bardait drôlement au Viêt-Nam et pas seulement en ce moment. Ça faisait des années que ça durait et les Américains n'arrivaient pas à se sortir du bourbier dans lequel ils s'étaient mis. Mais lui, Vincent, qu'était-il allé faire dans cette galère ? Ce n'était pas sa guerre. » Lunaire, quasi éthéré, toujours-déjà absent, Vincent est tout autant le sujet que le dédicataire de ce roman qui tente de redonner corps au disparu... À un être qui, même là, paraissait sur la tangente. Récit des mouvements d'une amitié – qui se renforce et s'étiole, se cultive et se distend –, « La Douceur des idiots », où résonne parfois la voix de l'ami perdu, où s'entrelacent peinture, photographie et botanique, met en lumière, sans jamais totalement les résoudre, les mystères d'une âme insaisissable.

09/2014

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Littérature française

Soliloques de l'exil

Aux premiers jours de l'automne, le narrateur se replie dans une pension d'un bourg du Léman pour relire le manuscrit d'un voyage en Italie et, dans ses carnets et feuillets épars, découvre la trame d'un récit laissé en suspens. Au fil des jours, le livre retrouve son ordre naturel, l'idée originelle qu'il portait en lui. Les épisodes appellent des souvenirs, les souvenirs prennent la forme de conversations et toujours les rencontres imprévues écrivent le prologue et l'épilogue d'une histoire restée en suspens. Ces pages sont le théâtre de vingt apparitions : dans les confessions de Fellini, l'auteur reconnaît son enfance nomade. Edward Gibbon répond en écho à l'esprit soviétique d'un financier des temps modernes et Eric Rohmer s'épanche sur la beauté, entre deux pots de confiture dans une cuisine genevoise. Le romancier russe Edichka Limonov s'échappe du roman de son hagiographe parisien et le comique Stéphane Hessel est canonisé avec les honneurs militaires. Enfin une fable de Sholem Aleykhem envoie Darwin au diable. Et, comme au théâtre, les décors changent avec les scènes : on traverse le quartier de Golders Green à Londres, on respire l'air frais du Gornergrat à Zermatt, on converse sur révolution en compagnie du chat Tchorny à Paris et, dans une chambre d'hôtel du Zurichberg, on assiste au cri d'un paon en émoi que s'exerce à pousser à la fenêtre une écrivaine zurichoise.

03/2014

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Littérature française

Dans son propre rôle

Fenella Bancroft et Jeanette Doolittle sont deux jeunes domestiques, l'une est bonne à tout faire dans un manoir à Wannock, l'autre femme de chambre au Grand Hôtel de Brighton. Elles vivent à quelques dizaines de kilomètres l'une de l'autre et ne se sont jamais rencontrées. Fenella a perdu sa voix lors d'un bombardement sur Londres, elle ne communique plus que par carnet interposé. Jeanette a perdu son mari sur le front dans le nord de la France et aspire à le rejoindre. Traumatisées par une guerre qui vient à peine de s'achever, elles sont enfermées dans une souffrance que la perte d'un amour leur a infligée, et dont rien ne peut les extraire. C'est une lettre mal adressée et leur passion commune pour l'opéra qui vont provoquer leur rencontre et, par ricochet, bouleverser complètement le destin de l'une et de l'autre. Dans son propre rôle raconte leurs histoires qui convergent puis divergent brutalement, le cheminement intérieur de ces deux femmes en quête d'absolu, trop exigeantes pour se satisfaire d'un monde capable de les priver d'un grand amour et de réduire leur existence à celle d'une domestique. "On peut trouver un formidable espace de liberté dans son propre rôle." Cette phrase attribuée à Kathleen Ferrier, lui rendant ainsi hommage, conclut et donne tout son sens à ce nouveau roman de Fanny Chiarello, un roman à la fois flaubertien, féministe et lyrique.

01/2015

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Littérature érotique et sentim

Des milliardaires au défi Intégrale : Un secret sur le rivage ; Quelques jours pour s'aimer ; L'enfant du Dr Carlos Medina

Il est préférable de ne pas tenir tête aux princes Medina, car rien ni personne ne leur résiste. Personne, vraiment ? Un secret sur le rivage. Le prince Antonio Medina... Même si ce nom fait la une de tous les journaux du pays, Shannon a encore du mal à y croire. Comment aurait-elle pu imaginer que l'amant dans les bras duquel elle vient de vivre une parfaite idylle est en réalité l'héritier d'une des plus grandes familles royales d'Europe ? Et comment faire confiance à un homme qui lui a caché sa véritable identité ? Quelques jours pour s'aimer. Lorsqu'elle se retrouve nez à nez avec le prince Duarte Medina, Kate sent la panique la submerger. Car celui-ci vient de la surprendre alors qu'elle est entrée par effraction dans sa chambre d'hôtel. Déstabilisée, elle comprend très vite que Duarte n'est pas disposé à entendre ses explications. Pire, il semble croire qu'elle est une escort-girl envoyée pour satisfaire ses moindres désirs... L'enfant du Dr Carlos Medina. Lorsqu'elle découvre qu'elle attend un enfant de Carlos Medina, Lilah est folle de joie, mais sa joie est mêlée d'inquiétude, tant elle redoute la réaction du célèbre médecin, connu pour son caractère ombrageux. Elle est toutefois surprise par la colère qu'il lui manifeste lorsqu'elle lui apprend la nouvelle. Car il va jusqu'à l'accuser d'avoir tout manigancé pour profiter de lui...

08/2019

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Littérature érotique et sentim

Quelques brumes jouissives

"De toute façon, dès la première fois, ce ne fut pas comme tout le monde mais déjà alternatif ! Quand on est jeune fille, on rêve que la première fois, ce sera romantique ou très sensuel, ou très fort, comme un nouveau monde qui s'ouvre à nous, avec un prince tellement charmant... Moi, c'est dans un hôtel de passe que j'ai perdu ma virginité ! " Ces "Quelques brumes jouissives" se construisent autour d'un meurtre mais ce n'est pas un polar. C'est un parcours, celui d'une femme qui, arrivée à la cinquantaine, fait le constat de l'évanescence des choses et des ressentis. C'est un âge où l'on peut dire que l'on a vécu mais quelle est la réalité du chemin, a-t-on réellement joué dans notre cour de récréation et quel fut le jeu, le rôle que l'on y tenait ? Ce trajet évolue autour de plusieurs histoires d'amour entremêlées dans une confusion voulue. Et aussi de quelques rencontres ludiques qui nourrissent cette quête jouissive. On y évoque la gravité des rapports humains avec légèreté mais aussi la douleur qu'elle peut engendrer. Au final, il en reste quelques brumes et la conviction - ou l'espoir - que la vie nous surprend toujours. La cinquantaine peut aussi s'inscrire dans une démarche prospective. Même si la chair et les sentiments ont toujours du mal à vivre ensemble.

04/2016

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Récits de voyage

Nouvelles du bout du monde

Qui n'a pas rêvé un jour de tout abandonner pour partir au bout du monde ? Mais chacun a sa propre idée du bout du monde. Est-ce un port, un village perdu, un sanctuaire inaccessible, la fin d'un chemin, une taverne fantôme ? Un lieu où l'on vient se perdre ou, au contraire, se retrouver ? Est-il éloigné ou proche, magique ou sordide, bien réel ou imaginaire ? Est-ce un endroit où les rêves naissent ou celui où ils se fracassent ? Dix-neuf écrivains, tous amateurs des lointains, se sont pris au jeu et nous dévoilent dans cette anthologie leur " bout du monde ". Avec eux, on voyage des tropiques à l'Arctique, des bouges de Jerez de la Frontera au mythique hôtel Oloffson de Port-au-Prince. On navigue de Mangareva, la " montagne flottante " de Polynésie, à un îlot inconnu de l'océan Indien. On se dépouille de l'inutile de l'existence dans l'Écosse des abîmes avant d'en grimper les cimes, on se perd dans les pampas d'Uruguay avant de fréquenter les hyènes d'Abyssinie, de déguster un alcool de serpent en Chine, de faire la guerre en Afghanistan et l'amour dans le Grand Nord après avoir acheté une femme aux enchères. Mais il arrive aussi que la mort soit à l'arrivée, au bout du périple. Un véritable tour du monde des bouts du monde...

05/2011

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Littérature étrangère

Mat échec

Lui est un misanthrope tourmenté et caustique qui fuit vers une station balnéaire l'inexorable désir de maternité de sa troisième épouse. Dans son exil forcé, entre deux parties d'échecs avec un maître d'hôtel invraisemblable, il passe en revue les truculents épisodes du naufrage conjugal. Elle allie le charme à l'esprit ; un véritable parangon de réussite qui a tout pour être heureuse si ce n'est cet enfant qu'elle désire au plus haut point. Amère au-delà du raisonnable, elle s'emploie à faire payer à son époux une inadmissible insolvabilité séminale, et tous les coups sont permis : faillite, trahison, narcotiques, alcool. A l'issue du combat, le sanatorium semble un doux réconfort. A moins que ravagés de dégoût l'un de l'autre, ils ne soient tous deux dans un asile de fous. A moins que ces deux personnages n'en soient qu'un, irrémédiablement schizophrène. Si les thèmes sont classiques (vie domestique en champ de bataille, affres de la procréation), la structure du roman est totalement innovante. Les différentes possibilités de lecture confèrent au texte une forme circulaire ouvrant des horizons infinis, dans un style inventif, tendu et gouailleur. Drame et mélodrame autour de l'échiquier - c'est tout un art de garder sa foi dans l'anéantissement de l'autre. Une charge sans merci des noirs contre les blancs et des blancs contre les noirs pour un résultat improbable : échec et mat pour les deux adversaires ?

11/2010

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Littérature française

France 80

Samedi 26 mai 1984. Rezé-lès-Nantes. Claire Berthelot. treize ans, se lève, enfile ses chaussons. retape le canapé-lit en velours marron, ramasse les emballages des Raider laissés çà et là. ramène à la cuisine un cendrier marocain à demi plein. en revient mie lavette rose à la main. essuie un par un les carreaux de la table du salon, y dépose délicatement le Télé 7 jours avec Jacques Martin en couverture. À Patina de Majorque. Patrick Cheneau. vingt-sept ans. est nu dans le lit de 140 de sa chambre d'hôtel, le drap et la fine couverture de laine verte roulés à ses pieds. Dans ses moments de lucidité, il fait basculer son grand corps fébrile vers la droite et glisser son bras poilu à gourmette le long du lit à la recherche de la bouteille de Contres. Patrick Cheneau n'emmènera jamais Claire danser au Louxor dans sa Fuego bleue : Claire Berthelot n'invitera jamais Patrick à la boum du collige salle 215. Claire et Patrick ne se connaissent pas. Ça ne les empêchera pas de tomber amoureux de Nadine, de passer en seconde G, de devenir VRP. de se décolorer en blonde, de coucher avec ses clientes. de passer l'aspirateur, d'être bourré au gin-fizz. de se faire tripoter par John. de jouer au Trivial Pursuit, d'écouter Like a virgin dans un walkman flambant neuf. France 80 est le premier rouan de Gaëlle Bantegnie.

08/2010

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Littérature étrangère

Douze cercles

" D'accord, mais si votre culture est véritablement aussi ancienne et aussi puissante, pourquoi vos toilettes publiques sont-elles aussi puantes ? [...] Pourquoi les centres-villes historiques meurent-ils par quartiers entiers, pourquoi les balcons tombent-ils, pourquoi y a-t-il si peu de lumière sous les portes cochères et autant de verre cassé sous les pieds ? " Karl-Joseph Zumbrunnen, photographe autrichien, multiplie les voyages en Ukraine dans les années 1990. Fasciné par la construction de ce nouvel Etat, il décrit, dans des lettres à ses amis, le chaos de la période postsoviétique et l'arrivée brutale de l'économie de marché. Les rencontres improbables et les événements inattendus lui paraissent bien plus excitants que sa vie rangée d'Européen de l'Ouest. Avec son interprète, qui est aussi sa maîtresse, il est invité dans un observatoire transformé en hôtel, perdu dans les Carpates. Le photographe s'installe dans cette " Auberge sur la Lune " avec une compagnie hétéroclite, réunie sans raison par un mystérieux milliardaire : vidéaste, strip-teaseuses, gardes du corps et intellectuels postmodernes. Les situations absurdes et les malentendus s'enchaînent : affaires mafieuses, orgies alcooliques, récupération du folklore local, manœuvres douteuses d'écrivains sur le déclin, et relations amoureuses débridées. Avec ironie et grincements de dents, Yuri Andrukhovych décrit une réalité carnavalesque à travers les yeux d'un Autrichien naïf et un peu coincé, dont les valeurs et la manière de vivre sont bouleversées par son voyage lyrique à travers l'Europe de l'Est.

01/2009

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Littérature française

Nunca mas. Plus jamais

Dès son premier livre (Les Boîtes puis la Décision), Allain Glykos posait la question du rapport qu'entretiennent la beauté avec la mort, l'art avec la violence, la peur avec le courage... L'argument de ce nouveau roman est simple, voire dépouillé : un couple (le narrateur et sa compagne) occupe, dans un hôtel espagnol proche d'un musée d'art contemporain (le but du voyage...), une chambre voisine de celle où se déroule, durant la nuit, une scène de violence. Tout dans ce roman devrait appeler au bonheur, ou du moins à une forme d'équilibre : la beauté des lieux, l'harmonie des formes, la présence évidente du génie artistique, la relation de couple. Puis, une scène de violence, sans doute réelle, mais peut-être fantasmée, va ébranler l'édifice, rendre dérisoire tout sentiment de bonheur, et surtout tendre au narrateur un cruel miroir dans lequel il sera contraint de se reconnaître faible, lâche, traître aux grands sentiments qu'il inspire à sa compagne. Quelle part sommes-nous prêts à prendre dans le malheur des autres ? Jusqu'où chacun est-il prêt à prendre parti ? Et l'art, en l'occurrence la peinture, l'évocation de quelques peintres majeurs, peut-il nous sauver de tout ? Une fois de plus, Allain Glykos nous embarque dans une narration à première vue anodine pour nous piéger dans ses questionnements philosophiques qui n'ont pour sujet que " l'homme face à lui-même ".

04/2009

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Musique, danse

Mémoires d'outre-monde

Cet ouvrage a, pour ainsi dire, été écrit de la main de Jimi Hendrix. Toutefois, dans la mesure où il a été compilé bien après sa mort, quelques explications sur le processus d'élaboration du texte final s'imposent. D'une certaine manière, l'idée même de ce livre est venue de Jimi. Elle est née d'un projet de film biographique auquel je travaillais avec Alan Douglas. Ne souhaitant pas faire dire à Jimi des mots inventés, nous avons cherché à recréer des dialogues à partir de propos qu'il avait réellement tenus. Une documentation considérable, tirée de toutes les sources dont l'authenticité pouvait être prouvée, s'est ainsi accumulée. Il y avait surabondance de matière, car au cours des quatre années qu'il a passées sous les projecteurs, Jimi n'a cessé de donner des interviews. C'était en outre un écrivain compulsif, qui griffonnait sur tout ce qui lui tombait sous la main - blocs-notes d'hôtel, bouts de papier épars, cartouches de cigarettes, serviettes. Mémoires d'outre-monde est le résultat de la réorganisation de tous ces éléments disparates dans une séquence narrative. En fait, il a si bien raconté son histoire que je n'ai presque pas eu à y retoucher. Outre la suppression des répétitions, je me suis contenté de restructurer quelques phrases ou d'arranger la syntaxe lorsque cela semblait nécessaire pour clarifier le propos.

11/2013

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Actualité et médias

Sans blessures apparentes. Enquête sur les damnés de la guerre

Je suis grand reporter. Trente ans que je couvre les guerres du monde. Au début, je ne savais pas ce qui m'attendait. Massacres, charniers, tortures et viols... J'ai plongé dans la nuit. Très vite, j'ai remarqué ces hommes que la guerre a rendus fous: héros terrorisé par ses cauchemars, ancien commando soudain muet ou vétéran qui se tire une balle dans la bouche. Ce mal, étrange, est aussi répandu que tabou. Rwanda, Bosnie, Irak, Algérie, Vietnam, Liban... De partout, des hommes reviennent brisés. Depuis ce jour où ils ont rencontré la mort, dans la gueule d'un fusil, le regard d'un ennemi ou les yeux d'un ami. A Bagdad, mon hôtel a reçu un obus. J'ai vu un confrère couché sur la moquette. A la place du ventre, il y avait une tache blanche et nacrée. Alors j'ai commencé une enquête qui m'a mené dans plusieurs pays. J'ai interrogé les combattants et les psychiatres, fouillé les livres, la peinture et les films, l'ethnologie et la mythologie. Une chose est sûre: si on n'affronte pas la douleur de la guerre, elle nous tue. Il faut plonger en nous-mêmes et se reconstruire pour trouver la guérison. Oui, on peut en mourir, survivre et revivre. Et ce mal ne nous parle que de vie et d'humanité. Ceci est ma plus grande enquête.

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Littérature française

Paris. Suivi de Notes sur l'amour

On ne présente pas le grand Parisien qu'était Cocteau : né dans une famille de la bourgeoisie parisienne, il a grandi entre l'hôtel familial de la rue La Bruyère et le lycée Condorcet où il était élève, et habita plus tard un minuscule appartement du Palais-Royal. Personnalité capitale des arts et des lettres de sa jeunesse à sa mort, il a si bien côtoyé la mythologie parisienne qu'il en est devenu une des figures. Il a fait de Paris le cadre et le sujet de nombre de ses livres (Les Enfants terribles, L'Impromptu du Palais-Royal.). Dans ces textes écrits avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, qu'il n'avait publiés que dans des revues très confidentielles, éclate la passion parfois moqueuse que Cocteau éprouve à l'égard de sa ville. Le Paris qu'il évoque et dont il s'enchante est une ville tantôt pittoresque, tantôt fantasmatique, toujours poétique. Pour tenter de "déchiffre(r) l'intrigue interminable de son drame", Cocteau s'en remet aux puissances du rêve et de la poésie : "Comme les poètes, Paris est de toutes les villes du monde la plus voyante et la plus invisible". Ce recueil est suivi de Notes sur l'amour, ensemble de remarques manuscrites jamais publiées à ce jour, consacrées à ce sentiment à propos duquel Cocteau demande : "A-t-on besoin de respirer quand on aime ?". Illustration de couverture inédite de Jean Cocteau.

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Récits de voyage

On dirait des îles

Poète, ethnologue, humoriste, Jacques Meunier est un voyageur sans alibi. Il a déjà visité Calcutta, fait le tour de la Suède à dos d'oie, retrouvé le Monde perdu de Conan Doyle ou exploré l'Amazonie. Ici, il s'en va du côté des îles. Dans les rues d'Hobart, en Tasmanie, il cherche sa valise perdue puis part sur les traces des kangourous et des wombats. Au large de la Nouvelle-Zélande, il aperçoit des cachalots endormis. Après Jules Verne, il traverse l'Islande, un pays d'oiseaux, d'arcs-en-ciel et de lupins. Quant à l'archipel de Stockholm, il le décrit comme un " paradis boréal pour islomaniaques ". Loin des rivages battus, rien n'a échappé à ce découvreur de mondes. Rencontres, ragots, légendes, lectures, il mêle le tout subtilement, avec une attention sans égale aux êtres et aux lieux. Ainsi se poursuit son rêve d'insulaire, constellé de hasards et de caprices. " A celui qui aborde l'île, gare aux poncifs ! Ce ne sont pas seulement l'éloignement et l'ennui qui poussent à écrire. Certes, l'écrivain insulaire veut s'évader et agrandir son île aux dimensions de l'univers, mais, en cela, il ne diffère pas de celui qui est en prison ou qui, reclus dans une chambre d'hôtel, cultive l'exotisme. Non, ce qui frappe chez lui, c'est une sorte de nostalgie première, de rupture : le sentiment diffus d'être né en exil. " J. M.

04/1999

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Littérature étrangère

C'était pas ma faute

Jasper Lüdemann, trader dans une grande banque d’investissements à Chicago, a réussi à être promu à la salle des opérateurs de marché et ne vit que pour l’avancement de sa carrière. Meike Urbanski est traductrice de Henry LaMarck, un auteur de best-sellers qu’elle essaie de retrouver à Chicago car il n'a pas rendu le manuscrit qu’elle doit traduire, ce qui menace sa survie économique. Elle ne sait pas que sa conscience professionnelle de traductrice qui pose des questions mettant l’auteur face à ses négligences et sa désinvolture ont fait d’elle la bête noire de l’écrivain, qui s’emploie à l’éviter. Henry LaMarck pour sa part ne peut plus écrire et s'est réfugié incognito dans un hôtel. Ces trois personnages vont se chercher et se croiser, multiplier les quiproquos dans cette histoire d’argent, de littérature et d’amour. L’écrivain tombe en effet amoureux d'une photo du jeune banquier au regard désespéré devant l’effritement des cours boursiers. Jasper essaie d’impressionner Meike rencontrée dans un café et de la draguer avec une maladresse impressionnante, tout en essayant de dissimuler une erreur de transaction qui mènera sa banque à la faillite, et qui va permettre au lecteur de comprendre les faiblesses du système financier et son fonctionnement. Tous les trois se retrouvent obligés de fuir et iront par hasard chercher refuge au même endroit, pour le plus grand plaisir du lecteur…

09/2011

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Actualité et médias

GOUVERNER AUTREMENT. Tome 4

De son départ de l'Hôtel Matignon, en 1962, à la mort du général de Gaulle, Michel Debré n'a cessé d'être présent aux destinées de la France. C'est investi de responsabilités ministérielles majeures et pleinement conscient des enjeux de la modernité qu'il nous apparaît dans ce quatrième tome de ses Mémoires. En effet, de retour au Parlement comme député de La Réunion dès 1963, Michel Debré prend, deux ans plus tard, la tête du ministère de l'Economie et des Finances. En quelques mois, il réussit à modifier en profondeur le paysage économique de la France, créant, entre autres, la Banque nationale de Paris, la Commission des opérations en Bourse, et introduisant sur le marché français de nouvelles procédures telles que l'offre publique d'achat. Conscient du handicap que des structures archaïques font peser sur l'économie française, mais aussi de l'inadaptation de la main-d'oeuvre, il fait adopter la première loi sur la formation professionnelle. La crise de Mai 1968 met un terme à cette ardeur réformatrice. Ministre des Affaires Etrangères durant la dernière année de la présidence du général de Gaulle, Michel Debré défend sur le front international "une certaine idée de la France" . Ayant vainement tenté de dissuader le Général de provoquer le référendum d'avril 1969, il assiste à son échec et à son départ. La colère le cède alors à la tristesse, inspirant à Michel Debré les plus belles pages de ses Mémoires.

02/1993