Mademoiselle Sanfaçon, la solution inattendue

Mademoiselle ScaramoucheJean-Michel Payet

Thierry LenainMademoiselle Zazie a des gros nénés

Parce que 21 jours est le temps qu'il faut pour prendre ou se défaire d'une habitude, ce livre dense et concis à la fois, dans l'air du temps sans aucun doute, propose au lecteur curieux, soucieux de l'environnement, de sa santé et (ou) sensible à la maltraitance des animaux d'essayer, tel un défi, d'opérer une transition vers un mode de vie plus respectueux de la planète, en commençant d'abord par une modification de son alimentation.

En faisant des recherches sur le duc Leone Caetani de Sermonetta, Marella Caracciolo Chia, journaliste et écrivain, tombe par hasard sur un échange épistolaire entre la duchesse Vittoria Colonna Caetani et le peintre futuriste Umberto Boccioni. Ces lettres révèlent une relation adultère établie entre ces derniers ; liaison qu'elle a choisi de reconstituer au sein d'Un bonheur inattendu, en resituant le contexte historique et familial de cet amour interdit, mêlé à une écriture romancée. 

Par un beau dimanche de juin, alors que le concours horticole lancé par la Ville de Québec bat son plein et que les paysagistes s’affairent dans les rues, un camion-benne circule tranquillement dans le quartier chic de la ville.

Candidat à la présidence du Medef, Patrick Martin publie un ouvrage dans lequel il expose sa vision des défis qui attendent l’organisation patronale et les entreprises françaises. Bonnes feuilles.

Prix Sorcièresà partir de 5 ans.

ÉCOLOGIE - Encore un ouvrage qui surferait sur l'énorme vague (bien sûr actuellement un peu masquée par l'omniprésent coronavirus) des craintes suscitées par les changements climatiques, vont penser certains ! Mais accrocher son petit wagon à un train en marche n'est pas porter la responsabilité de ces changements qui commencent à rider la surface auparavant bien lisse de notre tranquillité aveugle.

ESSAI – Pauline Amiel, ancienne journaliste professionnelle, est actuellement maître de conférences à l’École de journalisme et de communication d’Aix Marseille Université et également chercheuse auprès de l’Institut méditerranéen des Sciences de l’information et de la communication. Elle vient de publier un ouvrage intitulé Le Journalisme de solutions qui s’insère bien dans le contexte mouvementé du moment…

Mademoiselle Carolinedes histoires personnelles.« Enceinte »  « Maman »expérience de la dépression

Mademoiselle Scaramouche Jean-Michel PayetDans la nuit blanche et rouge Jean-Michel Payet

Si vous êtes de nature anxieuse, angoissé depuis toujours, c’est certain, cet ouvrage de développement personnel ne devrait pas révolutionner votre vie ni vous proposer des solutions que vous n’auriez pas déjà expérimentées. Il a le mérite, cependant,  de répertorier toutes les pistes susceptibles de vous aider à vivre avec, de privilégier les méthodes douces et naturelles pour gérer votre stress et ne pas vous laisser submerger par l’anxiété. Utile aussi peut-être pour accepter avec plus de bienveillance une forme de fragilité et mieux l’expliquer à l’entourage, parfois démuni et impuissant.

Ni purement romanesque, ni complètement scientifique, le livre de Morten A. Strøksnes (traduit par Alain Gnaedig) est un objet littéraire curieux, au pouvoir attractif immédiat et inattendu. Revigorant et beau.

De la découverte du terrain à l’inauguration d’une villa, les architectes passent, semble-t-il, par de nombreuses émotions. Avec Le chantier, Fabien Grolleau et Clément C. Fabre exploitent malicieusement un sujet plutôt inattendu.

C'est sans doute la tonalité inédite et le style acéré de ce premier roman qui saisissent d'emblée le lecteur et offrent au récit une puissance inattendue. Au plus près d'une réalité, mais en veillant bien à ne jamais la dépasser, l'auteur raconte, à rebours, trois moments de vie de son narrateur.

AVANT-CRITIQUE – Dans ce premier épisode de la saga, une crue aussi exceptionnelle qu'inattendue envahit la ville de Perdido, dans l'Alabama. Alors que les habitants se sont réfugiés à l'église ou ailleurs, une femme est retrouvée par Oscar Caskey et Gray dans une des chambres du seul hôtel de la ville.

Le froid est là qui s’insinue partout. L’hiver est en avance qui engourdit les esprits et les corps. Une seule solution. Éloignez parents, enfants, frères, sœurs et compagnons.

Écrire sur Hitler n’a rien d’une sinécure. Lire sur le dictateur allemand n’est que rarement une partie de plaisir. Moralité, une partie des informations peut allégrement passer à la trappe pour un jeune lecteur. Et c’est précisément ici que la bande dessinée intervient, avec des leviers inattendus.

Complètement Frappés de Jean-Luc Menet est un récit captivant qui se déroule à Samain-sur-Clopette, un village du nord de la France. Cette histoire entremêle routine quotidienne et rebondissements inattendus, avec pour toile de fond une brochette de personnages à pas piquer des vers.

Ce n'est pas un cétologue qui répond. C'est un écrivain qui ose faire des sauts périlleux à la surface de sa prose pour éclabousser l'assistance d'une inattendue écume métaphysique. Traducteur du roumain et éditeur de Cioran dans la Pléiade, Nicolas Cavaillès signe avec Pourquoi le saut des baleines son deuxième récit paru aux éditions du Sonneur. Son précédent titre, Vie de monsieur Leguat, a remporté le prix Goncourt de la Nouvelle en 2014.

ROMAN ÉTRANGER – Un Texas comme jamais, et deux frères qui avaient perdu contact. Avec un passager inattendu, les voici embarqués dans une route sans fin à travers l’État, pour récupérer une coquette somme d’argent. Troy et Harlan ne sont pas au bout de leurs peines…

Devenu best-seller international avec plus de 500 000 exemplaires vendus dans le monde, ce livre atypique, entre guide nature et manuel technique, recueil encyclopédique, ouvrage d’art, parfois proche de l’étude sociologique et, par bien des égards d’une portée autant poétique que  philosophique, s’aborde avec curiosité et retient de manière assez inattendue, que l’on soit ou non épris  de bois  ou préposé à des activités sylvestres.

Quoi de plus jubilatoire quand on travaille à son nouveau polar qu’un meurtre dont le coupable, semble-t-il, vous avertit charitablement. Susan Cooper, romancière britannique et à succès, réside à Paris : ce samedi pluvieux, elle reçoit un message par Instagram, de Nora Melki. La jeune femme lui écrit : « Je l’ai tué, s’il vous plaît aidez-moi ! »

Déroutant, difficile à enfermer dans un genre spécifique (et c'est tant mieux !), à la fois proche de la fable, du roman d'anticipation, noir et cynique ou déjanté et extravagant, souvent poétique et drôle, çà et là encore mystérieux, ce roman islandais très dense accapare rapidement votre attention, réclame, certes,  une concentration assez prononcée  par moments, mais concède au final un plaisir inattendu et une satisfaction manifeste.

Alors comme ça, la vie d’aventures de Spirou et Fantasio s’achève, parce que le grand dadais a décidé de se marier. Étonnant : voilà vraiment le type d’informations que l’on n’attendait pas. Imaginer Fantasio fumant, au coin du feu, et son épouse lisant – oui, les images d’Épinal ont la peau dure – c’est inattendu. Benoît Feroumont s’empare des deux compères, pour un album improbable. En avant...

Dans Alfred et les enfants oubliés (traduit du finnois par Aleksi Moine), Anja Portin et Nina Six plongent les lecteurs dans un récit captivant, en ode à l'imaginaire enfantin face à l'isolement et la négligence. Le protagoniste, Alfred l’Oublié, est un jeune garçon vivant dans une solitude qu'exacerbe l'absence constante de son père. Une solitude qui deviendra le terreau d'une aventure extraordinaire qui, comme il se doit, débute par une rencontre inattendue et mystérieuse...

Construit avec beaucoup de maîtrise, ce court roman noir se lit d'une traite. Saisi par la tension , très puissante dans la première partie du livre, exalté par les ellipses volontaires, un rythme vif et une tonalité presque lyrique, surpris par une image peu séduisante de l'Islande, plus proche de la banlieue sordide que des paysages sauvages et préservés, imprégné et décontenancé par les différents points de vue narratifs, bouleversé par la souffrance intime de chaque personnage, le lecteur est happé par cette histoire,  avec une force inattendue. Comme interpellé.

Récit de voyage, récit sur soi, romanesque à bien des égards, ce livre est inattendu. Eloigné de tout exotisme culturel, davantage témoin des conditions de vie des expatriés civils et militaires regroupés autour d’un programme onusien, il porte sur l’Afghanistan un regard très personnel, parfois cynique et déconcertant, d’une absolue sincérité.