Elrick Irastorza

Quand Michael Moorcock himself se réjouit de redécouvrir ses propres œuvres, à travers le dessin et le scénario d’artistes — parce qu’il ne relit jamais ses romans, une fois la version finale rendue — on ferait la fine bouche à tort. Surtout quand l’illustrateur est Michael T. Gilbert. Et puis, de tous les personnages de Moorcock, faut avouer qu’Elric est le plus délicieusement torturé…

Harpignies (Paquet) de François Darnaudet et Elric est un joli hommage à la peinture, à la jeunesse et à l'amour. Un hommage qui emprunte une forme inédite, entre le biopic et la semi-fiction !

Pour cet été, notre partenaire BDfugue.com change de formule : on revient sur les meilleurs moment de cette année 2013, avec un classement inédit. Vous retrouverez tous les albums que les critiques et les libraires ont savourés, appréciés, dégustés, tout au long de l'année. Et bien entendu, nous vous en réservons la quintessence, en conservant les vingt titres les mieux notés. Projet ambitieux, bien entendu, mais en période estivale, autant soulever des montagnes...

Six années depuis le dernier tome qu’avaient cosigné Laurent Vassilian et Nicolas Tabary — et qui très personnellement, ne m’avait pas emballé. « Moi président », clamait voilà peu encore un heureux candidat à l’Élysée, dont on se gardera bien de dire que les promesses n’engagent que ceux qui les croient (ah, tiens, non…) ! Eh bien, ô Grand Vizir, qu’en est-il de votre débordante ambition : vous, Calife, que gagnerait le bon peuple de Bagdad ?  

Ancré dans une période historique mal connue du lecteur français, celle qui précède la chute du Chah d’Iran (1976-1979), le premier roman de Maxime Abolgassemi, révèle avec précision et densité les bouleversements et les violences politiques que la société iranienne et plus spécifiquement la ville de Téhéran (et sa jeunesse) ont éprouvés à cette époque.