Le livre se dévore un couteau à la main. « Je ne regrette pas d’avoir pris le temps d’utiliser mon coupe-papier », confie, avec humour, l’écrivain haïtien Louis-Philippe Dalembert à son ami Alain Sancerni. Rimbaud selon Harar est d’abord un beau livre, broché à l’ancienne, où le lecteur coupe page après page. Frissons des fibres du papier. Jouissance de la découverte, d’un « ailleurs » du livre toujours en mouvement.