En ce moment :
Rubriques
Multimédia
À la loupe
Charly, Eliot et Leo sont frères et ... passent leur temps à se disputer. Mais un jour, ils se réveillent en pleine nuit et se rendent compte qu'ils font partie du même rêve. Leur chat, Simba fait aussi partie du voyage. De rencontres inoubliables en mésaventures, ils vont vivre une nuit pas comme les autres. nous font découvrir un monde onirique et original où les peurs et les rêves des enfants vivent leur propre vie. L'auteur se transforme en conteuse et l'on écoute attentivement cette jolie histoire où elle met en scène ses propres enfants.
Colorés et rythmés, les différents tableaux dressés par Carole Bonnet invitent au voyage et à la rêverie et l'on se prend vite au jeu des aventures de ces trois frères en proie à un monde inconnu.
Leïla Pelfresne
29/03/2010 - 18:38
Pas une pièce de théâtre. Mais, pas vraiment un roman non plus. En tout cas, pas un roman classique. Si, vous savez bien, avec des majuscules, des points, des phrases regroupées en jolis petits paragraphes, eux-mêmes regroupés en chapitres.
09/04/2010 - 18:31
Olivier Supiot et Damien Geffroy souffrent d'apéirophobie, les aventures intersidérantes et parfois douloureuses de Taj (quoi que même pas mahal…) le démontrent amplement. L’occasion de rappeler les pouvoirs cathartiques de la création…
Taj possède une connaissance infinie de l'univers, acquise au fil des millénaires. Voyageur intersidéral, il connait les secrets des planètes, des races et des galaxies : ce survivant éternel arpente l'espace depuis une éternité, et peut-être même un peu trop longtemps… Quand on a été le témoin de l’histoire universelle, certaines rencontres s’avèrent décevantes, voire périlleuses.
Humour noir et gags glaçants – Fluide oblige… – cette créature de prime abord rebutante gagne rapidement notre sympathie : sorte de Pierre Richard extraterrestre et immémoriel, il cumule les ennuis comme d’autres collections les papillons.
Des histoires courtes, percutantes (parfois, littéralement) généralement conclues sur un immense sentiment de solitude, Taj n’a pas fini de vous régaler.
26/06/2023 - 18:08
Mamie, grand-maman, Mamoune… ces surnoms donnés aux grands-mères ne vaudront jamais celui qu’ont choisi Sylvain Frécont et Mélissa-Asli Petit, pour leur bande dessinée. Les Mémés célèbre son troisième volume – et à cet âge, même en gardant bon pied bon œil, chaque opus est une victoire.
Loin des remèdes de bonne femme et des petits plats confectionnés avec amour, ce trio de choc – Huguette, Lucette et Paulette (tout lien avec des personnes ayant existé serait fortuit) – clame sa grande liberté. Surtout sa liberté de parole et d’irrévérence, battant en brèche les clichés qui collent au grand âge.
Adorables autant qu’insupportables, ces mémés abordent sans complexe les sujets les plus modernes – technologies, féminisme, amour ou sexualité, aussi bien que traitement des cheveux blancs ou changement de roues de caddies…
Et si la Mort s’approche chaque jour un peu plus, ces grandes malades magnifiques sont résolues à rire, encore et encore, en l’attendant de pied ferme.
31/01/2023 - 12:08
Conversation avec un gâteau au chocolat
29/03/2010 - 16:39
Adorables autant qu’insupportables, ces mémés abordent sans complexe les sujets les plus modernes – technologies, féminisme, amour ou sexualité, aussi bien que traitement des cheveux blancs ou changement de roues de caddies… Et si la Mort s’approche chaque jour un peu plus, ces grandes malades magnifiques sont résolues à rire, encore et encore, en l’attendant de pied ferme.
15/02/2023 - 16:04
PrixFrontieres2024 – Alba parcourt le monde entier pour assister à des colloques sur les langues en voie de disparition. De retour à Reykjavik, elle réalise qu'elle devrait planter 5 600 arbres pour compenser son empreinte carbone.
Sans hésiter, elle repère un terrain composé de roche, de lave et de sable avec une petite maison. Rien n'est censé pousser sur ce terrain, mais Alba y projette déjà une colonie de bouleaux. Petit à petit, elle tente de dompter son jardin d'Eden en s'équipant au rayon bricolage de la boulangerie, en écoutant son voisin qui lutte contre un projet d'usine à glaçons, et en s'attachant à un jeune réfugié prêt à absorber tout le dictionnaire.
#[pub-1]
Eden est une ode au pouvoir illimité des mots et explore notre capacité à surmonter les paradoxes de l'existence et à nous réinventer. Ce livre est un régal d'humour et d'humanité.
(Roman traduit de l’islandais par Éric Boury)
28/02/2024 - 10:04
c'est avec une grande naïveté, et surtout, avec peu de choses en tête.
13/04/2010 - 15:00
Les Vitalabri sont une charmante famille. Une famille de musiciens, de voyageurs aussi. Oui mais des voyageurs d'un genre un peu particulier: les Vitalabri n'ont pas de papiers. Pas de maison. Ils viennent de nulle part et vont un peu partout.
Ils cherchent le bon endroit. L'endroit où on aimera les Vitalabri. Mais ce lieu n'existe pas. Parce que les gens qui ont un chez eux, qui sont nés quelque part, détestent ceux qui arrivent de n'importe où...
L'enthousiaste et drolatique nous fait découvrir à travers Vitalabri, les péripéties d'une famille nomade et artiste comme il en existe beaucoup. Il évoque sans misérabilisme les sujets sensibles de l'exil et du racisme. Il ponctue son récit d'humour, de dynamisme, de clins d'oeil.
Il n'hésite pas à « dialoguer » avec son lecteur, en l'apostrophant ou répondant aux questions qu'il se pose très probablement ! Quant aux aquarelles de Ronan Badel, elles ne sont pas sans évoquer celle du grand Sempé. Et rien que pour ça, il serait vraiment stupide de se priver d'une telle pépite !
05/02/2015 - 11:00
Geneviève Noël Elisabeth Schlossberg
06/12/2012 - 16:15
Ana Penyas @ana_penyas vient de recevoir le prix l'Eco-Fauve au festival d'Angoulême pour son album Sous le soleil, paru chez Actes Sud-l'An 2.
Je m'en réjouis car c'est un très bel album, qui dépeint l'essort agressif et dévastateur de l'industrie touristique sur les côtes espagnoles (ici, aux alentours de Valence) entre 1969 et 2019.
L'autrice y retrace le parcours d'une famille déracinée, actrice, témoin et victime des changements abruptes liés aux politiques publiques et sociétés privées qui s'accaparent et ruinent des territoires. S'en suit un ethos nouveau qui se nourrit des habitants pour finalement les digérer puis les rejeter, loin des espaces où résonne encore faiblement l'écho de leur vie.
Les dessins aux crayons de couleurs sont très expressifs, un peu bruts, ponctués de portions de photographies plus ou moins discrètes qui confèrent aux images une douce mélancolie. Le drame n'est donc pas accentué par des images emphatiques et pathétiques, mais au contraire se place à taille humaine, au cœur de cette famille ordinaire où la chaleur du foyer prime par dessus tout.
Un grand bravo à l'autrice pour cette œuvre saisissante, et au jury pour ce choix audacieux et tellement pertinent qui permet de donner un coup de projecteur à un album qui le mérite tant.
08/02/2023 - 14:57
Top Articles