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RentreeLitteraire23 - À vingt et un ans, Jeanne souffre de terribles maux de ventre depuis quatre ans. Quand elle se décide à consulter, l’opération est devenue inévitable. C’est que Jeanne, même si ses douleurs ont été causées par un avortement clandestin, n’aura jamais le caractère d’une victime.

RentréeLittéraire23 - Dans cette BD, on découvre un Dalí sans moustaches, et un Dalí d’avant Gala, sa muse et épouse qui sera si structurante dans la vie et l’oeuvre du peintre.

BONNES FEUILLES - « Oh ! reprit le secrétaire, l'œuvre a une vogue inouïe. Tout le monde chic de l'univers entier en fait partie pour avoir l'air de mépriser la mort. Puis, une fois qu'ils sont ici, ils se croient obligés d'être gais afin de ne pas paraître effrayés. Alors, on plaisante, on rit, on blague, on a de l'esprit et on apprend à en avoir. 

Pour la rentrée littéraire, les éditions Sabine Wespieser Editeur publient le deuxième roman de Jan Carsosn : Les lanceurs de feu, traduit de l’anglais par Dominique Goy-Blanquet. Cet ouvrage, imprégné de la brutalité des Troubles d’Irlande, englue ses personnages dans un contexte similaire, qui fait écho à la propre violence de leur histoire personnelle.

L'histoire littéraire n'aura pas laissé la même postérité à tous ceux qui l'ont façonnée, et surtout à toutes celles. La poétesse et danseuse Emmy Hennings en fait partie : sans elle, pas de cabaret Voltaire, le lieu qui vit naître le mouvement artistique Dada. Injustement oubliée, Hennings est le sujet d'une bande dessinée, L'Ange Dada, signée par Fernando González Viñas et José Lázaro Marcos, à paraître aux éditions Cambourakis dans une traduction de Christilla Vasserot.

HIVER2024 - En 1937, André Breton exprimait un vœu poignant : « Je vous souhaite d’être follement aimée. » Il soulignait ainsi que l'amour est non seulement une question de liberté, tant éthique que poétique, mais aussi un phénomène qui transcende l'intimité personnelle et contraste avec le cynisme qui envahit nos existences.

Les Presses universitaires de Lyon publient ce 11 mars un ouvrage d’Henri Calet, Je ne sais écrire que ma vie. Ce texte avait été préfacé par Joseph Ponthus, mettant en lumière l’admiration qu’il portait à l’œuvre de Calet, autant que les liens entrevus entre son propre travail et celui de l’écrivain. La diffusion de cette préface se fait en hommage des PUL à Joseph Ponthus.