Vincent Peillon

Le Grand Prix du Livre d'Archéologie et le Prix de la BD d'Archéologie sont tous deux remis le 6 novembre 2021 à Narbonne, lors des Rencontres d'Archéologie de la Narbonnaise. Tandis que le premier récompense un auteur ou une autrice capable de synthétiser et d'exposer simplement les grandes questions de l'archéologie, le second récompense une bande dessinée en lien avec l'archéologie, que ce soit dans son contenu, dans sa fiction ou en collaboration avec des archéologues.

Le Prix Européen de l’Essai révèle aux lecteurs des essais de qualité dans toutes les disciplines. Il souhaite attirer l’attention sur des auteurs dont l’œuvre peut avoir valeur de témoignage et qui offrent une critique féconde des sociétés actuelles, de leurs pratiques et de leurs idéologies. 

The Game, livre d'Alessandro Baricco publié en France par les éditions Gallimard dans une traduction de Vincent Raynaud, vaut à son auteur le Prix Européen de l'Essai, décerné par la Fondation Charles Veillon. La cérémonie initiale n'ayant pu se dérouler en mars, elle est reportée au 5 octobre prochain, à l'Université de Lausanne.

Fin décembre, la Biennale des poètes en Val-de-Marne a appris la suppression d’une partie de sa subvention. Le département se retrouverait contraint à diminuer d’un tiers son investissement financier, avec pour conséquence le « risque d’entraîner licenciements et cessation d’activité ». Jean-Pierre Siméon, directeur artistique du Printemps des poètes, y voit un mal propre à l’époque.

Ce 1er septembre sortira le « Nouveau Manuel d’Histoire », écrit par Dimitri Casali, aux Éditions La Martinière. De son propre aveu, il s’agit d’un « manuel de résistance à la réforme : un anti-manuel pour combler les lacunes des programmes scolaires ». Si l’ouvrage s’adresse avant tout aux élèves, il sera décliné en plusieurs versions, dont une numérique, enrichie et gratuite. Mais le manuel s’inscrit également dans une tout autre approche pédagogique. Entretien.

Le bilan de la réforme des rythmes scolaires au primaire ne fait pas vraiment l’unanimité et l’efficacité de cette mesure est mise en doute par de nombreux experts. Mais, ce qui étonne le syndicat enseignant SNUipp-FSU, c’est le passage sous silence du rapport de l'Inspection générale sur «l'efficacité pédagogique de la réforme des rythmes scolaires».

Du 5 au 7 juin 2015 se tiendra à Poitiers le Congrès du Parti socialiste. A l’occasion de ces rencontres, le SNES, premier syndicat enseignant du secondaire, a signé une lettre ouverte adressée au premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis. Une façon aussi pour les enseignants de se rappeler au bon souvenir d’un parti politique qui a souvent su attirer leurs faveurs.

Mis en place en 2014 par Vincent Peillon, le Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO) est une instance indépendante placée auprès du ministre de l’Education nationale et présentant une capacité d’évaluation scientifique de haut niveau. Constitué de deux députés, deux sénateurs, de deux représentants du Conseil économique, social et environnemental  et de huit personnalités qualifiées, il vient de présenter un rapport sévère sur la ségrégation sociale à l’œuvre dans le système scolaire français.

Suite à un billet de Rue89, le ministère de l'Éducation nationale vient de décider de retirer un ouvrage, 100 mots pour se comprendre. Contre le racisme et l'antisémitisme. L'un des rédacteurs du livre, expliquaient nos confrères, François Lefort, avait été condamné à huit années de prison pour viols et agressions sexuelles. Un auteur difficile à soutenir, donc.

Le syndicat enseignant FO vient de faire part à la ministre de l’Education nationale de ses inquiétudes concernant les indemnités pour missions particulières. Ce projet devrait s’inscrire dans les pas du décret du 20 août 2014 sur les missions et obligations de service des professeurs de l’enseignement secondaire. Ce nouveau texte a été négocié par Vincent Peillon avec les représentants des enseignants pour remplacer les fameux décrets de 1950.

Les 60 000 postes supplémentaires promis par le candidat François Hollande sur la durée de son quinquennat s’avèrent une promesse difficile à tenir face à la conjoncture. Pourtant, on pourrait la croire particulièrement favorable pour ouvrir les vannes du recrutement de nouveaux fonctionnaires alors que le chômage est au plus haut.

Depuis plusieurs mois, des échanges sont conduits au ministère autour du devenir des sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Avec la mise en œuvre de la refondation de l’école, entamée par Vincent Peillon, ces structures apparaissent comme dérogatoires au principe de l’école inclusive.

C’est par un décret paru le 30 août 2013 que les enseignants du primaire ont eu droit à la création d’une nouvelle prime, une indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves (ISAE) d’un montant de 400 € annuels versés en deux fois (en novembre puis en juin).

C’était un des axes de la refondation de l’école portée par Vincent Peillon. Deux ans plus tard, la scolarisation des enfants de moins de trois ans reste à la peine, selon un rapport de l’Inspection générale. Lorsque la gauche est arrivée au pouvoir en 2012, seuls 11 % des moins de trois ans étaient scolarisés.

Lundi 10 novembre, le sociologue Didier Lapeyronnie (spécialiste des questions urbaines, des quartiers sensibles et d'immigration), président du Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative (CNIRÉ), a remis à la ministre de l’éducation nationale son premier rapport.

Si, depuis 1989, il est de rigueur de considérer l’élève au centre du système scolaire, ces derniers temps, on semble laisser de côté les autres acteurs de l’Education nationale, à savoir les enseignants.

Le développement du numérique à l’école a pris un tournant décisif en France, sous la houlette de Vincent Peillon, fin 2012, avec la volonté de réfléchir également à la dimension industrielle du numérique éducatif.

Les nouveaux rythmes scolaires sont entrés en application au primaire dans toutes les écoles à la rentrée 2014. Pour tenter d'évaluer les efforts mis en œuvre depuis les grandes annonces de refondation de l’école en 2012, avec Vincent Peillon, une association avait vu le jour en mai 2014.

Si la droite avait complètement démonté la formation initiale des enseignants, en les mettant devant les classes presque sans armes pédagogiques mais avec leur seul savoir disciplinaire, la refondation de l’école initiée par Vincent Peillon ne semble pas encore avoir fait ses preuves.

Installé par Vincent Peillon en octobre 2013 le Conseil supérieur des programmes (CSP) a notamment pour mission de faire des propositions de nouveaux programmes pour la maternelle, l’école élémentaire et le collège.

Depuis la mise en place de la loi de refondation de l’Ecole par l’ancien ministre Vincent Peillon, de nombreuses voix s’élèvent autour de l’avenir des lycées professionnels. Avec une régionalisation plus importante de l’enseignement professionnel, les établissements qu’on appelle aujourd’hui « lycées des métiers » s’inquiètent de la concurrence que pourrait entraîner une généralisation de l’apprentissage.

Ce matin, au micro de « France Info », la ministre de l’Education a défendu le travail de ses prédécesseurs et a rappelé que son ministère demeure (et demeurera) une priorité tout au long du quinquennat. Selon Mme Vallaud-Belkacem, le travail rue de Grenelle s’inscrit dans le « temps long ». En d’autres termes, il est encore trop tôt pour juger de l’efficacité du gouvernement en la matière. 

Lors de son déplacement dans le nouveau collège Louise Michel de Clichy-sous-Bois, pour la rentrée scolaire 2014, le président de la République François Hollande a pris soin d’annoncer le lancement d’un plan numérique pour l’école. Etonnant, puisque ce plan existe déjà depuis 2012...

Après avoir appris la nomination de Najat Vallaud-Belkacem au poste de ministre de l’Education nationale, le Cercle de recherche et d'action pédagogiques (CRAP), qui édite la revue mensuelle des Cahiers Pédagogiques, a décidé de lui écrire une première lettre, comme un appel à rester ce qu’elle est, sans se laisser empêtrer par les « logiques technocratiques ». 

Pas le temps de souffler. Sitôt nommée, la nouvelle ministre de l’Education nationale attaque les dossiers du moment. Le premier d’entre eux : la rentrée. Il faut dire que celle-ci approche à grands pas. Lors du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a évoqué la question. 

Le Journal officiel du 23 août 2014 a publié le nouveau décret relatif aux obligations réglementaires de service des enseignants (ORS). Ce texte, qui va remplacer les décrets de 1950, entrera en application, pour l’essentiel, à la rentrée 2015.

Au poste de ministre de l’Education nationale depuis le 2 avril 2014, Benoît s’apprête à vivre sa première rentrée scolaire assis à une place souvent peu recherchée au sein du gouvernement puisque très dangereuse. En témoigne le peu de succès rencontré par son prédécesseur immédiat, Vincent Peillon, pourtant issu lui-même de l’enseignement.

Lors de son arrivée au ministère de l’Education nationale, Vincent Peillon avait voulu donner la priorité au primaire. Il lui était apparu essentiel de donner davantage à ce maillon primordial pour la réussite future des élèves.

Lors de la rentrée 2014, quelques modifications viendront toucher l’éducation prioritaire. Elles découleront principalement de la révision du décret de 1950 sur les obligations de service des enseignants ainsi que des grandes orientations dévoilées par Vincent Peillon dans son discours du 16 janvier 2014 sur la refondation de l'éducation prioritaire et reprises dans une circulaire parue en juin.