Qualifiés de « traitres à la patrie », 94 Nicaraguayens et Nicaraguayennes ont été privés de leur nationalité par une décision de la Cour d’appel de Managua, le 15 février dernier. Parmi eux, les auteurs Sergio Ramírez et Gioconda Belli, en exil depuis plusieurs années. Le tour autoritaire du gouvernement de Daniel Ortega atteint un point de non-retour, pour de nombreux observateurs et ONG.