Patrick Suskind

La Suède remporte cette année le 67e concours de l'Eurovision de la chanson. Sa candidate Loreen a su convaincre avec son titre « Tattoo ». La France, représentée par La Zarra a fini 16e. Mais cette année, elle a une seconde chance de gagner la compétition avec le volet littéraire qui s’est ouvert en 2023 : l’Eurovision Book Contest.

Le prime du livre favori des Français approche : il sera diffusé le 15 décembre sur France 2 à 21h10. Et, première nationale, les Français éliront leur livre favoris sans aucune liste préétablie. Ils ont été nombreux à en profiter et à voter pour l’ouvrage de fiction qui les a le plus marqués : on dénombre plus de 100.000 participants âgés de 15 à plus de 80 ans. Mangas, grands classiques, théâtre, polars… Tous les goûts se retrouvent dans le classement final.

Pour la première fois, grâce à un vaste dispositif imaginé par France Télévisions et BBC Studios France, les Français vont pouvoir élire leur livre favori, sans aucune liste préétablie. Cette grande consultation s'inscrit dans la ligne de l'important soutien éditorial et institutionnel du groupe au livre et à la lecture. 

Popularisé dans la série d’octobre 2006, avec Michael C. Hall dans le rôle de l’expert en médecine légale, de jour et psychopathe meurtrier en dehors des horaires de travail, Dexter a tout pour plaire. Mais un tueur en série, à part un précis de chirurgie, ça lit quoi ? Encore une fois, nos amis de Kube relèvent le défi : capables de proposer une box littéraire chaque mois sur des recommandations personnalisées, rien ne saurait les arrêter. Pas même un scalpel.

Paru en 1985, Le Parfum est un voyage olfactif hors du commun dans le Parix du XVIIIe siècle, mais aussi en Auvergne, à Montpellier et à Grasse. À travers l’histoire de Grenouille, dépourvu d’odeur, mais doté d’un nez extraordinaire, Patrick Süskind dépeint comme personne les effluves de la vie. Ses douces fragrances comme ses relents aussi nauséabonds que le personnage central. L’auteur allemand signe avec son premier ouvrage un véritable best-seller, traduit en 48 langues et vendu à plus de 20 millions d’exemplaires !

Les vacances donnent l’occasion de remettre le nez dans sa bibliothèque : on y retrouve de vieux amis, usés jusqu’à en avoir effacé l’encre, ou d’autres, frais et pimpants, jamais encore ouverts. En parcourant quelques-uns de ces ouvrages, on retrouve le goûts des premiers mots, des commencements. Et finalement, on se prend à découvrir des similitudes, des débuts qui ont un petit truc en commun...

Le salon du livre rare et de l'objet d'art se déroule ce week-end à Paris, au Grand Palais, réunissant de nombreux libraires spécialisés. Et ce grand événement n'est pas seulement l'occasion d'admirer de magnifiques ouvrages, puisque les organisateurs ont également prévu des visites guidées, des lectures, des concerts et des expositions, notamment celle d'illustrations de Jean-Jacques Sempé autour du monde du livre.

Dans La Mécanique de l'ombre, François Cluzet incarne un homme ordinaire, très ordinaire même, qui effectue son travail sans poser trop de questions. Il est donc le candidat idéal lorsqu'on lui propose un travail d'écoute téléphonique... Avec beaucoup de questions sans réponses, évidemment.

Le rendez-vous est pris : chaque semaine, Les Boloss des Belles Lettres et Jean Rochefort revisiteront un classique de la littérature, résumé de façon... très moderne. Pour leur grande première télévisée, sur France 5 avant La Grande Librairie, Les Boloss et l'acteur se sont attaqués au Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry, qui n'en ressort pas indemne.

Il s'agit sans aucun doute d'une des meilleures vidéos de 2015 : en mars dernier, un Jean Rochefort truculent s'asseyait face caméra pour raconter Madame Bovary... différemment. Les Boloss des Belles Lettres, aka Quentin Leclerc et Michel Pimpant, postaient déjà depuis quelque temps leurs résumés particuliers des classiques de la littérature, à base d'argot débridé. Mais l'objet est devenu audiovisuel, et puis télévisuel, avec la création d'un programme régulier sur France 5, avant La Grande Librairie...

En juillet 2011, le groupe Hachette Livre décidait d'investir 25 % de la structure russe Azbooka-Atticus. Dans un communiqué diffusé ce jour, la société internationale annonce que sa participation est montée à 49 % de l'éditeur. 

Relayé par toutes les rédactions, le classement des livres favoris des Français, opéré par Facebook, a de quoi faire sourire, alors que l'on nage en plein marasme avec Adobe qui espionne les utilisateurs de ses logiciels de lecture d'ebooks. Comment le réseau social a-t-il procédé pour parvenir à Harry Potter, grand favori des lecteurs de France ? Facile : il a recensé les participations au Book Bucket Challenge.

Dans le cadre des publications solidaires, la filiale australienne de Penguin vient d'annoncer la sortie de plusieurs volumes d'ouvrages du domaine public, avec une couverture... rose. Loin de l'orange traditionnellement adopté par l'éditeur, cette campagne s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein.

Personne n'a pu rater, en ce mois d'avril 2011, la grande déclaration de Frédéric Lefebvre, interrogé sur son livre préféré. Et l'ancien porte-parole de l'UMP de se prendre les pieds dans le tapis, avec cette affirmation, assurée : « Zadig et Voltaire... parce que c'est une leçon de vie. » Enfin... confondre la marque de prêt-à-porter et le livre Zadig de Voltaire ?

Les éditions suisses Diogènes viennent de faire part du décès de leur fondateur, Daniel Keel. C'est à l'âge de 80 ans, à Zurich, que ce dernier s'est éteint.

Fin mars, la société Hachette Livre décidait de prendre une participation dans la société d'édition russe Azbooka-Atticus. « Maintenant, nous avons besoin de prendre un peu plus de risques et de nous installer dans des pays à fort potentiel de croissance », expliquait Arnaud Nourry, PDG de Hachette Livre.

Pourvu qu'elle soit rousse - Stéphane Rose