À l’occasion d’une conférence de presse à Tokyo, ce lundi 26 octobre, Maud de Boer-Buquicchio, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur le trafic d’enfants, la prostitution infantile et la pornographie impliquant des mineurs, n’a pas caché son inquiétude. À côté d'autres « pays développés », les délinquants sexuels sur mineurs et l’exploitation sexuelle des enfants, restent trop largement impunis au Japon. Elle pointe alors du doigt les mangas impliquant des mineurs et illustrations à caractère sexuel qui ne tombent toujours pas sous le coup de la loi contre la pédopornographie, adoptée l’année dernière.