Précis d'hydrologie médicale

Un lecteur vient de nous informer que l'encyclopédie Wikipédia avait annoncé le décès d'Aimé Césaire un peu trop hâtivement.

En réaction, le directeur de cabinet du maire, Serge Lechtimy, aurait par ailleurs expliqué à nos confrères de 20 minutes, non sans montrer un certain agacement, que « Le pronostic vital n’est pas engagé ». Il s'est engagé à publier un bulletin de santé prochainement.

Impossible de joindre Fort-de-France au moment où nous écrivons ces lignes.

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Mise à jour :

Le philosophe écrivain Hamidou Dia, proche de la famille aurait annoncé qu'Aimé Césaire serait décédé jeudi soir, à 20 heures. Nous attendons plus d'informations confirmant cette triste nouvelle.

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« Monsieur Aimé Césaire, maire honoraire de Fort-de-France, a dû être hospitalisé, son état de santé nécessitant un certain nombre d'explorations », a révélé hier Serge Letchimy, député-maire de Fort-de-France. Le poète, âgé de 94 ans se trouve donc à l'hôpital Pierre Zobda-Quitman, et M. Letchimy précise : « Selon les médecins, poursuit-il, les différents bilans étant en cours, il doit encore rester sous surveillance médicale à l'hôpital. »

Fondateur avec Sengor du mouvement de la négritude, dont il se détacha quelques années après, Aimé Fernand David Césaire est originaire de Martinique. Poète, il est élu maire de Fort-de-France en 1945, un mandat qu'il poursuivra jusqu'en 1993. Depuis quelque temps, sa santé est un motif d'inquiétude.

Le 6 décembre 2005, il avait refusé de recevoir l'actuel président de la République. « Je n’accepte pas de recevoir le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy pour deux raisons. Première raison : des raisons personnelles. Deuxième raison : parce que, auteur du ’Discours sur le colonialisme’, je reste fidèle à ma doctrine et anticolonialiste résolue. Je ne saurais paraître me rallier à l’esprit et à la lettre de la loi du 23 février 2005 », avait-il expliqué à l'AFP.

Selon les dernières nouvelles les plus alarmantes, l'état de santé de M. Césaire serait très inquiétant

Comme nous vous le disions le 30 janvier dernier, la carte scolaire sera établie dans la capitale par informatique cette année. Le logiciel AFFEL.net devra gérer un certain nombre de paramètres pour attribuer un lycée à chaque élève.

Tout d'abord et c'est le point le plus important la proximité avec l'établissement. Mais ce n'est pas tout, chaque collège devra rentrer pour chaque élève, et ça va être un travail de fourmi, le souhait des collégiens, leur situation médicale à savoir s'ils ont un handicap, s'ils sont titulaires d'une bourse, leur niveau social, et enfin leur moyenne.

Avec toutes ces données le logiciel répartira les futurs lycéens dans un souci de plus grande mixité sociale et de transparence. D'autres rectorats en province feront appel à ce logiciel. Notamment à Bordeaux, mais là il ne sera pas question d'introduire les moyennes dans le système d'évaluation.

Le ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos, quant à lui vient de faire passer à tous les recteurs une circulaire sur la question. Il demande aux recteurs de faire tout leur possible pour répondre favorablement aux demandes de dérogations et ce dans l'unique limite de la capacité d'accueil des établissements. Il précise en outre que sont prioritaires pour ces changements les élèves souffrants d'un handicap à condition qu'un centre de soins se trouve à proximité du lycée désiré, les titulaires d'une bourse, ceux dont un frère ou une soeur se trouve déjà dans l'établissement, enfin les élèves qui souhaitent suivre un cursus particulier.

Un dossier d'inscription sera remis par le collège aux familles des élèves à partir de la rentrée des vacances de printemps. Celles-ci pourront dès lors exprimer leurs desiderata. Les réponses seront données dans le courant du mois de juin suivant les académies.

Les toilettes sont-elles une source microbienne, en dehors de l'e-scholie, qui pousse sur les mains des écoliers mal lavées ? La FCPE clame sa satisfaction de voir enfin une étude qui fait suite aux constats qu'elle avait elle-même pu réaliser.

Véritable « question de santé publique », alors que le rapport indique que les élèves n'osent pas se rendre dans ces lieux, au risque de douleurs. L'ONS précise en effet que « près de la moitié des élèves avouent avoir eu mal au ventre parce qu'ils n'avaient pas pu aller aux toilettes ».

Odeur mauvaise pour 73 %, propreté douteuse (57 %) et pour 50 %, des toilettes « peu accueillantes », aux dires des élèves, au point que 14 % en ait peur, ça coule de source : il faut que ça change. Et les consultations médicales augmentent, pour des problèmes urinaires.

La FCPE présente alors une liste d'exigences adressée à l'Éducation nationale :

d’une politique d’éducation à l’hygiène impliquant enfants, parents, enseignants et personnels de service et de santé. d’une surveillance effective dans les toilettes. d’un cahier des charges déterminant les normes techniques des sanitaires prenant en compte la conception des locaux, leurs équipements, et les conditions d’entretien et d’hygiène. de points d’eau hygiéniques et sécurisés.

Enfin, l'association de conclure sur les risques sanitaires et affectifs des enfants, qui se retiennent et développent des pathologies, telles « constipation aiguë ou chronique et infections urinaires ».

Le rapport est consultable dans son intégralité, sur le site de l'ONS. Parmi ses propositions, on retiendra la nécessité de « Développer un plan d’éducation à la santé en direction des personnels de santé et des enseignants sur les troubles mictionnels de l’enfant. » ou encore de « Mettre en place un groupe de travail piloté par le ministère de l'éducation nationale en partenariat avec les collectivités locales sur l'actualisation des références nationales et départementales en matière d'équipement sanitaire, d’entretien et d'hygiène dans les établissements d'enseignement du premier degré. »