L'intelligence des arbres film

Quand découvre qu'il est un Médicus, comme l'était son père, c'est le début d'une incroyable aventure. Initié par l'énergique Mrs Whiters, il apprend qu'il peut voyager à l'intérieur de n'importe quel corps vivant pour le soigner, et explorer les cinq incroyables univers dont nous sommes composés. Hélas, il n'a que peu de temps pour s'exercer à l'Intrusion Corporelle : le chef des Pathologus, les doubles maléfiques des Médicus, vient de s'échapper d'une prison sibérienne. Ce redoutable Prince Noir réunit ses troupes pour semer le mal et régner sur le Monde. Oscar va devoir affronter ces terribles magiciens, alors qu'il est à peine initié.

On pense forcément à Il était une fois la Vie ou au film l'Aventure Intérieure, tant la découverte de l'intérieur du corps humain est drôle et intéressante, mais à Harry Potter aussi, pour le côté jeune sorcier un peu perdu, qui doit combattre le Prince Noir.

Les aventures sont menées tambour battant, même si j'avoue une préférence pour tout ce qui se passe dans le mystérieux manoir de Cumides Circle, plutôt que dans le corps humain. Le jeune Oscar est très sympathique : c'est une tête brûlée, réfractaire à l'autorité, et qui se débat avec ses angoisses. Les personnages secondaires sont attachants (mention spéciale pour la sœur complètement à l'ouest) et les trouvailles savoureuses : j'adore Zizou, l'arbre donneur de coups de tête ou les fourmis qui veulent jouer au base-ball !

La révélation des Médicus est le premier tome d'une série de cinq.

Le film a pris position à la première place du box-office, mais le blockbuster Avatar, de James Cameron agite pour une toute autre raison les critiques, pour qui l'intrigue science-fictionnelle n'est qu'un prétexte à un défilé de questions géopolitiques. Finalement, les efforts de Jake Sully pour sauver la tribu Na'vi de la planète Pandora ne serait qu'un reflet de la culpabilité blanche, jouant qui plus est sur des stéréotypes raciaux, bien datés et particulièrement laids.
Des personnages vêtus façon Masai, avec des dreadlocks sur le crâne, tout cela tiendrait plus de la réécriture du massacre des autochtones par les anciens Européens, devenus Américains. Le tout sous couvert de SF, pour mieux faire passer le message, mais qui n'abrite qu'un fumeux procédé... D'autant que la plupart des humains sont interprétés par des Blancs, relatent les critiques, tandis que les aliens les Na'vi sont incarnés par des Noirs ou des Indiens.

D'autant que bien résumé (autrement dit, en ne retenant que ce qui pourrait abonder dans ce sens), le héros débarque sur la planète pour récupérer le fameux minerai, avec la colonie terrienne, fait péter l'arbre sous lequel se trouve le filon et finalement se retourne contre les humains et les autochtones parviennent à fiche les envahisseurs dehors... Mais enfin, de là à y voir du racisme... Franchement..

D'abord, le héros, qui acquiert la maîtrise des Dragons (sortes de gros stégosaures volants...) ne devient pas le chef, il demande au contraire l'autorisation de pouvoir se servir de leur pouvoir. À ce titre, relisez donc La Ballade de Pern, de McCaffrey : on y retrouve un lien tissé entre les créatures et la première personne qu'elle voit à leur éclosion magnifique.

Ensuite, parler de culpabilité blanche... bon, oui, mais si l'on aime la masturbation intellectuelle et acharnée. Pourquoi, dans ce cas, ne pas parler de réécriture de la vie de Moïse, façon Liste de Schindler - où là, pour le coup, Spielberg avait réellement de quoi faire une revisite de la légende juive.

Non, ce qui me semble particulièrement pertinent, dans Avatar, c'est que l'on y retrouve une idée présente dans le livre BIOS, de Robert Charles Wilson (paru en France en 2001). Dans le livre, on retrouve là encore l'idée que l'être vivant, ce ne sont pas les occupants de la planète, mais bien la planète elle-même, avec des connexions établies entre les arbres, sur Pandora, par exemple, qui sont ainsi reliés par une sorte de réseau vivant... et pensant. (en savoir plus)

En fait, Avatar présente une compilation des idées de la SF de ces dernières années, bien plus qu'une thèse raciste, ou prétendument. Mais enfin, si certains ont ce temps à perdre...

La suite de Dracula, le roman de Bram Stoker sera disponible en librairie à partir du 13 octobre aux Etats-Unis. En France, on sait déjà que Michel Lafon sera l'éditeur de cette séquelle des aventures de Dracula.

Concernant l'adaptation du roman Dracula The Un-Dead en film, Dacre Stoker et Ian Holt ont tenu à préciser dans leur blog que pour l'heure, les droits n'avaient pas été vendus. Ils affirment être pour l'instant en négociations avec deux gros studios et assurent que de grosses nouvelles devraient arriver à ce sujet dans le mois.

En attendant ces nouvelles, on pourra toujours se repaître de la bande-annonce du roman Dracula The Un-Dead. On y voit l'arbre généalogique de Bram Stoker et la branche menant à Dacre bien sûr, mais aussi un petit aperçu des notes de l'écrivain à partir desquelles la séquelle a été écrite.

Elle naquit en 1775 et publia entre autres Orgueil et préjugé (Pride and Prejudice, 1813) ou encore Raison et sentiments (Sense and sensibiliyt, 1811) qui firent d'elle un auteur à succès, repris par la suite pour le cinéma, une fois n'est pas coutume. Elle fait partie des auteurs plus souvent vus en film que lus...

Eh bien une mèche de ses cheveux, que sa soeur Cassandra aurait prise avant la fermeture du cercueil, et conservée dans un médaillon sera vendue aux enchères ce mois-ci par la maison Dominic Winter Book Auctions. Le trassage des cheveux pour leur donner une forme d'arbre, voire de palmier sera appréciée...

Même un test ADN ne saurait confirmer l'authenticité de ce médaillon, mais des experts se sont prononcés sur plusieurs autres objets et les ont identifiés comme tels. Entre autres, Tom Carpenter, conservateur à la Maison de Jane Austen. En tout cas, de leur avis, « il n'y a aucun signe attestant que cela ait été fait récemment ou dans un but de tromper, d'autant que l'heureux acheteur qui l'a trouvé dans un bric-à-brac voilà vingt ans, n'avait aucune idée des antécédents de cet objet ».

Des témoignages confirment d'ailleurs que Cassandra découpa des mèches de sa soeur à sa mort, ce qui tend à confirmer la thèse des analystes. « Nous pensons que les musées et les collectionneurs d'objets ayant appartenu à Jane Austen seront assez intrigués et tentés », explique Dominique Winter.

Son prix de vente sera fixé entre 3.000 et 5.000 £.