Bleu absolu

La maison d'édition Larousse, célèbre pour ses dictionnaires de langue française, a dernièrement publié Le Breton dans votre poche, publication qui n'a pas tardé à faire polémique. Le guide commercialisé pour 3,50 euros, 96 pages, devait permettre à ses lecteurs d'« acquérir et réviser l'essentiel du vocabulaire breton ». Sauf que celui-ci est visiblement truffé d'erreurs que n'ont pas manqué de relever les spécialistes. Le dico est désormais retiré de la vente.

Sophie Divry, publiée par les éditions Noir sur Blanc/Notabilia, est la lauréate de la mention spéciale du jury du prix Wepler pour La condition pavillonnaire. Doté de 3000 €, cette récompense s'inscrit dans la démarche du prix, de « récompenser l'excès, l'audace, l'érudition et l'inclassable ». Nous publions à cette occasion l'intégralité du discours qu'elle a prononcé, véritable déclaration d'amour à la littérature.

À la fin de sa vie, errant d’hôpitaux en hôpitaux, Arthur Adamov publie en 1968, L'Homme et l’enfant, qui tente, sous la forme d’un journal, de faire le point sur les obsessions qui furent les siennes, son existence durant.

Avec Skandalon, le nouvel opus de Julie Maroh, l'auteur continue son étonnant voyage introspectif dans les sentiments les plus extrêmes, mettant cette fois en scène un seul et unique personnage à la fois angélique et démoniaque dont on assiste, spectateur impuissant, au vol d'Icare.

Plus de 3 ans après sa parution, j'ai eu envie d'écrire sur 

Cette semaine, ActuaLitté et les éditions Albin Michel vous entraînent dans le monde de la finance, avec un thriller publié par Karel de la Renaudière, Zalbac Brothers. Un monde entier à découvrir, et un polar qui campe dans les milieux bien connus de l'auteur. Un savant dosage...

Je ne suis toujours pas fait une opinion sur Michel Houellebecq. Il me semble qu’il n’a écrit qu’un seul bon roman, le premier, Extension du domaine de la lutte (1994) : c’était une juste description de la société moderne. Je n’ai pas aimé Les particules élémentaires (1998). J’ai lu Plate-forme (2001), son troisième roman, un peu trop facile et ficelle. Le quatrième, La possibilité d’une île (2005) m’a laissé froid : je n’aime pas la science-fiction. Dans le dernier, le cinquième, La carte et le territoire, Prix Goncourt 2010, il y avait d’intéressantes réflexions sur l’art, mais l’ensemble m’a laissé insatisfait. En cinq romans, Houellebecq est pourtant devenu un phénomène littéraire international. Ce phénomène est-il un monument ? Beaucoup en doutent…

Notes de voyages de Laurent Jouannaud: Tintin, un monument de jeunesse

Que recouvre le terme « livre » ? Un contenu immatériel comme le disent les amateurs du numérique ? Un contenant matériel comme le voient les relieurs ou les imprimeurs ? Ou alors comme le théorisait Mallarmé, un subtil mélange des deux : spiritualisation de la matière et matérialisation de l’esprit.