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Vittorio Frigerio

Extraits

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Critique littéraire

La littérature de l'anarchisme. Anarchistes de lettres et lettrés face à l'anarchisme

Cet ouvrage tente de restituer une image globale des rapports entre l'anarchisme et les milieux littéraires de 1848 jusqu'à la fin des années 1930. Au-delà de la période de la fin du siècle, marquée par les attentats à la bombe qui ont inscrit une image souvent stéréotypée du mouvement dans la conscience du grand public, et au-delà des rapports avec le symbolisme et les avant-gardes poétiques, auxquels on a souvent réduit l'influence de l'anarchisme dans la sphère littéraire, ce livre vise à offrir un tour d'horizon des productions variées des auteurs qui ont mis leur plume au service du drapeau noir. A travers nombre de sources inédites et avec une attention particulière à la création et aux débats littéraires véhiculés par les nombreux journaux et périodiques de la presse militante, sont ainsi examinés les rapports des anarchistes avec les grands mouvements littéraires de l'époque (romantisme, réalisme, naturalisme, symbolisme) et la conception anarchiste de la culture et de l'éducation. Une série de monographies et d'études d'oeuvres sont ensuite consacrées à des auteurs appartenant au monde la culture officielle qui ont mis en scène des anarchistes dans leurs oeuvres - dont notamment, Anatole France, Montherlant, Ernest Psichari, Villiers de l'Isle-Adam, Roland Dorgelès - et à la découverte de romanciers et littérateurs proches de l'anarchisme ou actifs dans le mouvement. Parmi eux figurent plusieurs ayant joui en leur époque d'une certaine notoriété - Han Ryner, J. H. Rosny aîné, Jules Lermina, Jehan Rictus -, alors que d'autres - Brutus Mercereau, Fernand Kolney, Henri Rainaldy, K.X. e nombre de nouvellistes - sont demeurés dans l'essentiel presque totalement inconnus en dehors des circuits du mouvement libertaire. Une conclusion vient clore ce tour d'horizon et souligner la richesse et la diversité de la création anarchiste en littérature, sur un arc temporel bien plus long que celui à l'intérieur duquel on a généralement tendance à la limiter.

09/2014

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Critique littéraire

Nouvelles anarchistes. La création littéraire dans la presse militante (1890-1946)

Ecrivains improvisés promis à un oubli immédiat, jeunes débutants à l'avenir brillant ou plumes rôdées ayant déjà fait leurs preuves dans les revues qui comptent, prêtées un moment à la cause de la révolution sociale ; polygraphes frénétiques, paisibles philosophes entichés de fiction et marginaux colériques avec des comptes à régler ; idéalistes purs confiants dans la bonté fondamentale de la nature humaine et propagandistes désabusés persuadés qu'il n'est guère besoin d'espérer pour entreprendre. Ils se retrouvent tous sur les pages des myriades de feuilles militantes produites par le mouvement anarchiste à cheval entre le dix-neuvième et le vingtième siècle, et ils contribuent à former un ensemble bigarré où tous les styles et tous les genres sont appelés à hâter la venue prochaine du "grand soir" de la révolution sociale. Symbolisme, naturalisme, réalisme neutre et distant, ou alors misérabilisme populaire et appel sentimental aux pulsions profondes de cœur humain : la littérature sous tous ses aspects se prête à la mise en forme du message libertaire à travers une floraison de textes, des plus naïfs aux plus élaborés, épicés de mélancolie, d'indignation, de rage parfois, mais aussi souvent imbus de sarcasme vengeur ou d'un humour rafraîchissant.

01/2012

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Critique

Nous nous reverrons aux barricades. Les feuilletons des journaux de Proudhon (1848-1850)

Considéré d'habitude comme le "père" de l'anarchisme français, Pierre-Joseph Proudhon entretient un rapport ambivalent avec la création littéraire. Cet essai retrace la relation de Proudhon à la littérature, telle qu'elle apparaît à travers ses ouvrages, pour ensuite analyser les discours tenus dans ses quatre journaux sur les triomphes du roman-feuilleton et qui ébauchent la théorie d'un feuilleton progressiste et révolutionnaire, capable de diffuser auprès du lectorat populaire, par le biais de la fiction, les idées et les théories qui aideront à son affranchissement. Une présentation des romans-feuilletons parus dans le journal Le Peuple est suivie par une étude plus approfondie de l'un d'entre eux, le roman Le Mont Saint-Michel, qui narre les aventures d'un groupe de républicains lors du célèbre épisode de la barricade du cloître Saint-Merry, clou tragique de l'insurrection avortée de 1832. Convoquant de nombreux auteurs connus (Michelet, Stendhal, Victor Hugo et Alexandre Dumas père) et oubliés, cette analyse veut offrir une réflexion sur la nature du roman historique et de l'écriture historiographique pendant une période clef pour leur développement.

05/2021

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Littérature française

Vittoria

Le Londres mondain de 2013. Une danseuse étoile italienne et un jeune Anglais bien sous tous rapports se rencontrent sur une musqiue de Prokofiev. Mélangez, secouez, la vie et la mort fleurissent puis explosent.

09/2023

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Littérature étrangère

Maria Vittoria

1923, dans un hameau perdu au coeur des Dolomites. Maria Vittoria est une jeune femme belle et discrète. Quand son père désigne pour elle son futur époux, Maria s'incline, et bientôt le couple fonde un foyer et ouvre un magasin. Or l'ombre du fascisme et la menace de la guerre pourraient bien rompre l'équilibre et séparer les familles. Entre amour et haine, jalousie et générosité, foi et raison, Maria devra choisir son destin. Au prix, parfois, d'immenses sacrifices... Avec Maria Vittoria, Elise Valmorbida livre un sublime portrait de femme et nous donne à voir le visage authentique d'une Italie Méconnue. Une saga poignante, en cours de traduction dans sept pays, qui n'est pas sans rappeler Suite française d'Irène Némirovsky ou encore La Bicyclette bleue de Régine Deforges. Un roman profondément émouvant sur la vie d'une femme en temps de guerre, un nouvel Autant en emporte le vent. PopSugar Ensorcelant. The Times

09/2018

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Cinéma

Paolo et Vittorio Taviani. Entretien au pluriel

Paolo. On nous a demandé parfois pourquoi nous faisions du cinéma. La réponse est que nous pratiquons le cinéma comme un acte d’amour, pour aimer et pour être aimés par des personnes que nous ne connaissons pas et que peut-être nous ne connaîtrons jamais. Vittorio. — Je ne sais pas comment je réussirais à me situer par rapport aux autres dans ces choses fondamentales que sont les relations amoureuses, érotiques, politiques, si je n’avais pas une identité bien précise grâce au travail que je fais, dans mon cas le langage que j’ai choisi et qui est le cinéma. Alors, dans ce sens, le cinéma est ma vie parce que sinon je serais seulement un fantôme et tous les rapports avec les autres se dissoudraient dans le brouillard.

11/1993

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