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Ulrike Meinhof

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Littérature française

Ulrike Meinhof. 68-76 RFA

Ulrike Meinhof 68-76 RFA est avant tout une tentative littéraire, un travail sur la voix et sur la langue ; la recherche d'une musique, d'une oralité, via la forme du monologue. Ce n'est pas une biographie d'Ulrike Meinhof, ni un récit sur la RAF, plutôt une "vie de" . En effet, Alain Lacroix éclaire ici le "maillage intellectuel" de l'époque, donne à voir la "scène berlinoise" , politique aussi bien qu'artistique : la dispute avec les groupes libertaires, l'arrière-plan que formait la scène underground.

09/2014

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Histoire des idées politiques

Textes de prison. Préface et commentaires par ses camarades de lutte de la RAF

Avant de devenir une des fondatrices de la Fraction Armée Rouge en mai 1970, Ulrike Meinhof était membre du parti communiste allemand interdit jusqu'en 1964, puis la journaliste la plus appréciée de la contestation des années 1960 en Allemagne. Incarcérée et isolée depuis son arrestation en juin 1972, elle est trouvée morte dans sa cellule le 9 mai 1976. Pour montrer qui elle était vraiment, ses camarades de lutte ont publié des lettres écrits pour la discussion du groupe en prison ainsi que des textes prononcés au procès de Stammheim auxquels elle avait participé. Dans ce recueil, nous reprenons les derniers textes qu'elle avait préparé pour le collectif des prisonniers et prisonnières dont elle faisait partie. Nous avons ajouté une déclaration qu'elle avait prononcé lors d'un autre procès sur la libération d'Andreas Baader, acte fondateur du groupe, ainsi que d'autres écrits inédits en français, complétés par des textes de référence et des repères chronologiques et bibliographiques.

01/2024

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Sciences politiques

Tout le monde parle de la pluie et du beau temps, pas nous

Où est Ulrike Meinhof ? Sur les avis de recherche, placardés dans toute l'Allemagne de 1970, on offrait 10000 marks de récompense à qui saurait la repérer. Introuvable pendant deux ans, partie s'entraîner aux techniques de guérilla, impliquée dans des vols de banques et de voitures, l'ancienne journaliste devenue insurgée clandestine est jetée en prison en 1972, puis retrouvée pendue dans sa cellule le 9 mai 1976. Le combat contre l'impérialisme, le fascisme et le capitalisme militarisé était la raison d'être de la Fraction armée rouge (RAF), dite la bande à Baader, qui s'inspirait de certains mouvements insurrectionnels de l'époque comme les Black Panthers aux Etats-Unis, Les Brigades rouges en Italie ou les Tupamaros en Uruguay. Oui est-elle, Ulrike Meinhof, au-delà du mythe entourant sa vie spectaculaire et son implication au sein de ta RAF ? "L'Allemande la plus brillante depuis Rosa Luxemburg", résumait le poète Erich Fried lors de son éloge funèbre. Immense figure de l'extrême-gauche, sorte de sorcière rouge à laquelle on a tristement accolé l'image d'une terroriste diabolique, Ulrike Meinhof avait auparavant mené une prolifique carrière de journaliste, connue et respectée dans tout le pays. Pour embrasser la guérilla, elle a tiré un trait sur sa vie de bourgeoise, d'épouse et de mère. Les chroniques d'Ulrike Meinhof, publiées dans la célèbre revue konkret de 1959 à 1969, jettent un vif éclairage sur les conflits et les bouleversements qui ont marqué cette décennie. Elle analyse la guerre froide, la présence d'anciens fascistes au pouvoir, la liberté d'expression sur fond de guerre du Vietnam, la justice sociale et la subordination des femmes. Son écriture s'y révèle mordante et profondément engagée.

03/2019

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Théâtre

La moitié du ciel et nous

La Moitié du ciel et Nous fait suite à la rencontre à Berlin d'Armand Gatti et d'Ulrike Meinhof, journaliste et fondatrice de la Fraction Armée Rouge (plus connue en France sous le nom de "Bande à Baader"). Au Forum Theater de Berlin, Armand Gatti et un groupe de comédiens décident de fabriquer un objet théâtral solidaire. La création débute en 1974, au moment du troisième mouvement de grève de la faim des membres de la Fraction Armée Rouge, dont le noyau dur a été arrêté en 1972. Alors qu'Ulrike Meinhof et plusieurs de ses camarades sont incarcérés, Gatti écrit cette pièce avec elles, par l'intermédiaire de leurs avocats. En décembre 1974, un mois avant la première de la pièce, Jean-Paul Sartre rencontre Andreas Baader à la prison de Stammheim et dénonce publiquement leurs conditions de détention en isolement sensoriel. Gatti et le groupe du Forum Theater décident alors de réécrire complètement le texte qui dénonce, dans sa nouvelle version, le sort réservé aux femmes militantes. Il s'agit donc d'un livre hommage : hommage aux femmes qui "portent la moitié du ciel" si l'on en croit le proverbe chinois, y compris celles qui prirent part à la tourmente révolutionnaire et envers lesquelles l'opinion publique, la presse et la justice de l'époque ont été impitoyables ; hommage à ce texte original longtemps disparu et retrouvé à la bibliothèque universitaire de Paris 8 ; hommage encore au regretté Armand Gatti, poète, journaliste et homme de théâtre dont la trace lumineuse accompagnera longtemps plusieurs générations d'acteurs et de spectateurs.

11/2017

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Théâtre

Mémoires pyromanes

Qui n'est pas avec nous est contre nous ! Et qui n'est pas avec vous est contre vous ! Nous sommes le mal. Vous êtes le bien. Pour être du côté du bien, Il suffit donc aujourd'hui, dans ce pays D'être contre nous, Moi qui pensais, Moi qui allais agissant en pensant : Je suis votre mauvaise conscience Voilà qu'aujourd'hui jour affreux grâce à nous, A cause de nous, Evacuée, liquidée, votre mauvaise conscience, Grâce à nous, vous allez dormir tranquilles, Quand de notre insomnie Nous rêvions de faire Quand de notre insomnie, Nous rêvions éveillés de faire Un mal contagieux. Mémoires pyromanes s'inspire de la rie de Ulrike Meinhof journaliste, puis militante de la Fraction armée rouge, retrouvée pendue dans sa cellule, le 8 mai 1976, dans la prison de .Stuagart - Stammheitn.

05/2013

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Littérature française

Mourir d'absence

Naître Allemande en 1945. Enfant de l'honneur. Les adultes, qui n'en disent rien : victimes ou coupables ? Ils voudraient l'impossible, que le passé n'ait point été. Que l'Allemagne reconstruite jaillisse pure et forte du néant, sans histoire. Mais à une petite fille, il faut bien une histoire. Alors la révolte, détruire, lever les masques, dire la faute pour la conjurer. Que ça bouge enfin, que les corps éclatent, que l'amour se fraye un chemin à travers le refus et la haine. Mais le roc est trop fort, bientôt Ulrike Meinhof, Gudrun Ensslin, d'autres mourront d'avoir osé ce sursaut. Ou l'exil choisi, comme Maren. Seulement, l'exil c'est la souffrance. Et l'amour qui s'offre est l'impossible : un Juif et une Allemande - comment étancher tout ce sang ? pourra-t-elle le garder encore vivant.

10/1978

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