Sandrine Jacquemin, Camille Skrzynski, Candice Kornberg-Anzel

Ravie de Sandrine Roche

Une très libre réécriture de La Chèvre de Monsieur Seguin d'Alphonse Daudet : une chèvre, des choix, la question de la liberté et un grand méchant loup.

Blanquette, la septième chèvre de Monsieur Seguin, se languit terriblement, enfermée dans l'enclos de son maître. Elle a soif de liberté. Elle veut voir la montagne. Elle veut voir le loup ! Il faut dire que le choeur des chèvres qui hante ses nuits pour lui dépeindre un loup séduisant et effrayant à la fois, un Seguin possessif, intraitable et froussard, rendent les pattes de la belle Blanquette incontrôlables. Grâce à une langue rythmée et sonore, Sandrine Roche joue avec les mots pour livrer une version insolite de la célèbre nouvelle d'Alphonse Daudet, transformant toutes ces chèvres enfermées dans la cabanette du maître en héroïnes révolutionnaires éprises de liberté.

L'autrice

Autrice, comédienne, metteuse en scène, Sandrine Roche, née en 1970 à Saint-Étienne, a étudié les sciences politiques avant de s'installer à Bruxelles pour y suivre une formation de comédienne. En 2002, tout en continuant à jouer, elle commence à écrire pour le théâtre. En 2008, elle crée l’association Perspective Neski*, avec laquelle elle réalise un travail de plateau autour de son écriture. En 2010, elle s'installe à Rennes où elle commence un travail théâtral avec des enfants qui donne naissance au texte Neuf Petites Filles (Push and Pull), lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre et publié aux éditions Théâtrales en 2011, créé par Philippe Labaune et Stanislas Nordey en 2014. En 2012, à la demande du marionnettiste Luc Laporte, elle écrit Ravie, une adaptation de La Chèvre de Monsieur Seguin, d'Alphonse Daudet.
Son écriture s’inspire du jazz. Libre et instinctive, elle cherche à faire vibrer l’espace et les corps.

À partir de 10 ans !

Ravie sur scène

http://www.theatreducercle.com/?page_id=4311

http://www.le-local.net/programmation_02.html

Pour tout renseignement, demande de visuel...

lderavinel@editionstheatrales.fr ligne directe : 01 56 93 36 75
http://www.editionstheatrales.fr/

La jeune espionne formée à l'école Devereaux, surnommée « Spy High », se là coulait douce sur les plages de Californie. Je dis bien "Se là coulait". Parce que l'époque de la couverture tranquille est finie. Finis les cours de danse donnés aux petites filles bronzées, finies les sorties en discothèque, fini le surf…

Simon, un ancien camarade de l'école d'agents secrets, vient de mourir devant sa porte, assassiné. Il a juste eu le temps de prononcer les mots « assassin nation», ce qui mit immédiatement Lori en état d'alerte. Le temps est venu pour elle d'effectuer sa première mission en solo ! Direction Las Vegas pour une enquête périlleuse sur la plus grande famille d'armuriers des Etats-Unis…

Après les six tomes de la série « Spy High », relatant les aventures de six élèves de l'école Devereaux dans les années 2060, voici le second tome d'une série parallèle, six missions solos pouvant se lire indépendamment.

Entre problèmes existentiels d'une jeune fille et mission pour sauver le président des Etats-Unis, ce roman nous entraine dans un récit palpitant et bien mené. Humour et action sont au rendez-vous de ce roman d'espionnage, pour notre plus grand bonheur !

Dans cette série : « Edward Red », « Benjamin White »

Après de multiples mauvaises rencontres, Candide arrive à retrouver Pangloss. Et les voilà repartis pour de nouvelles merveilleuses aventures. Voici le texte du naufrage en face de Lisbonne.

Seuls un matelot, Pangloss et Candide survivent. Mais lorsqu'ils arrivent à terre, c'est Lisbonne dévastée qui s'offre à eux, enfin plutôt au matelot qui les accompagne...

On vient d’apprendre que l’actrice Sandrine Bonnaire, née en 1967 en Auvergne, s’apprête à sortir un livre qui fera le récit de son enfance mais aussi de sa carrière. Le lecteur connaîtra tout de sa vie publique comme de sa vie privée…

C’est en fait un entretien réalisé entre l’actrice et le couple de journalistes Gaillac-Morgue de qui Sandrine Bonnaire se sent très proche. C’est sans doute cette relation de proximité qui a décidé l’actrice à se livrer, elle qui est pourtant jusqu’à présent restée assez discrète.

Ce sera l’occasion de mieux faire connaissance avec celle qui a débuté avec talent dans des rôles de figurantes dans La Boum 2 ou encore Les Sous-doués en vacances. D’après le quotidien L’Express, ce livre sera édité par Stock sous le titre Le Soleil me trace la route.

Il faudra cependant encore être patient et attendre février 2010 pour entrer dans les petits secrets de l’actrice qui a joué dernièrement dans Un cœur simple de Marion Laine mais aussi dans L'Empreinte de l'ange de Safy Nebbou, ou encore dans Joueuse de Caroline Bottaro.

Après avoir parcouru le chapitre I, retrouvons ensemble Candide au milieu des Bulgares... ou plutôt au milieu des hostilités où guerre et religion font plutôt bon ménage.

Cet extrait est avant tout une dénonciation de la guerre telle qu'elle était pratiquée à cette époque (et d'ailleurs pouvons-nous dire à cet égard que les choses ont vraiment changé?), c'est-à-dire comme un jeu tristement macabre pour les pions de l'échiquier à la solde de quelques obscures royaumes.

Nous retrouvons Candide, en compagnie de Cacambo, au pays de l'Eldorado. Voilà une occasion pour Candide de découvrir la relativité des moeurs. Je vous laisse relire ce petit texte qui fait retrouver tout son sens à l'expression "trouver un Eldorado"!

A l'origine, l'Eldorado ("el dorado", le doré en espagnol) fait référence à une contrée mythique d'Amérique du Sud qui devrait regorger d'or. L'invention de ce lieu de tous les espoirs remonte au milieu du XVI° à la suite du récit de voyage fait par un conquistador espagnol.

e chapitre XVIII,

C'est la rentrée pour Camille! La classe de CM2 de Mme Bontemps. Un bon départ, c'est au moins d'être assise à côté de son amie Caroline, pour papoter comme d'accoutumée. Mais les choses se passent différemment puisque la maîtresse lui confie la charge d'épauler quelqu'un, et en plus, c'est un garçon! Angel! A ces yeux, cet élève semble bizarre, non, différent. Une différence presque amusante qui finalement va créer la curiosité chez l'héroïne qui souhaiterait en connaître davantage sur ce garnement un peu rude qui ne demande qu'à se faire des amis. C'est le début d'une intrusion dans le petit monde d'Angel, celui des gitans. Intrusion pour Camille qui se sent en terre inconnue devant leur façon propre de parler et de se débrouiller pour subvenir à tous leurs besoins. Intrusion perçue par la famille d'Angel-dont le vrai nom est Pompon- qui ne voit pas cette amitié avec une «gadjie», une personne de l'extérieur, d'un très bon œil. Malgré cela, l'amitié plante ses racines comme une fleur sauvage, libre, tourné vers la joie des bons moments et ivre de la soif de l'autre. Camille fait découvrir «la Princesse au Petit pois» à la petite Leslie et à la Grand-mère de «Pompon» et cette dernière lui conte «la légende de la fleur de fougère». Pourtant les préjugés sont des mauvaises herbes difficiles à chasser et qui empêchent de grandir. Un malentendu séparera bêtement les deux amis jusqu'à ce que Leslie se mette à fuguer. Le clan se lance à sa recherche mais Angel «Pompon» a une petite idée sur le lieu où elle se cache!

Ne vous attendez pas à la lecture de ce petit résumé à quelque chose de tragique, bien au contraire. est une belle histoire d'amitié tendre et sans drame. A travers son histoire, Cécile Roumiguière raconte les différences qui étonnent, qui questionnent et nous attirent. L'auteure a su nous montrer un mode de vie de gitans dépourvu de ces clichés sans en édulcorer le réalisme. La petite Camille apprend à accepter son ami sans le juger. Une bonne leçon de tolérance traitée avec beaucoup de subtilité.

Le nègre de Surinam

Camille a été adoptée ! Voici qui est nouveau pour Charlotte qui, du haut de ses sept ans, parmi  son fidèle clan d'amitié, Philomène « Fifi », Nina et Justine n'avait pas encore rencontré cette figure familiale d'un enfant « rapporté ». Elle le dit avec empressement à sa maman. Charlotte est intriguée.

Vivant depuis deux ans à Singapour et entrant en classe de CE1 dans un Lycée français, la petite fille se lie facilement avec la nouvelle élève et tente de percevoir la marque d'une différence. Camille, d'origine chinoise, pourrait aisément passer pour une petite singapourienne, c'en est étrange et étonnant pour Charlotte. Camille semble dire que sa maman l'a choisie et donc aimée pour cela.

« Et moi ? », se demande Charlotte.

Prenant le sujet par l'autre bout de la lorgnette, si nous pouvions dire, aborde avec beaucoup de tendresse et de tact l'adoption avec les lecteurs qui savent juste lire, en prenant la petite Charlotte comme le personnage central de l'histoire et Camille comme le point de départ de son questionnement. L'auteure marque la différence de façon originale, puisque la petite Camille ne semble pas être « l'étrangère » à Singapour.

Devant l'exemple d'une Camille « choisie », Charlotte se questionne quant à la valeur de l'amour que ses parents lui portent avec ce lien naturel, sur son intensité, mettant à égalité par ailleurs tous ces amours portés. L'auteure note que la différence n'a justement donc que peu d'importance, ne mettant pas pour autant de côté les origines puisque la petite Camille revient sur le lieu qui l'a vu naître à la fin de l'histoire, accompagnée de ses parents de cœur. La rencontre des deux mamans est touchante. Camille est adoptée est abordé avec des mots simples.

Pour échapper à l'esclavage, Angel, un jeune ­métis franco-indien, certain que sa future vie à bord, quelle qu'elle soit, ne saurait être pire que ce qu'il a enduré, embarque sur un trois-mâts parti de Buenos Aires, cap sur le Grand Sud.

Nous sommes au XVIIIe siècle. Angel entame un voyage époustouflant, qui le changera à jamais. Devenu matelot, lui et ses compagnons vivront un voyage hors du commun, aux confins d'un pays fantôme, qui échappe même aux règles cartographiques.
Séparé de l'équipage, Angel et un savant vont partager pendant de longs mois la vie des Woanoas tout en voulant rejoindre l'équipage.  Ce peuple aurait de bien curieuses mœurs et ils vont devoir s'adapter. Aux côtés d'un Vénitien érudit, Corvadoro, Angel va apprendre les coutumes des Waonoas. La chasse, les modes de vie, les religions, les entités invisibles et imaginaires.

est beau roman d'aventure et initiatique emplit de poésie qui a même  de faux air de documentaire. Des descriptions envoûtantes sur les terres australes, les paysages, les forêts, les oiseaux, les fleurs, les animaux marins et les Woanoas, peuple des deux voix. On a aimé suivre le destin d'Angel, qui a bien du mal à trouver sa place entre deux cultures et qui va devoir faire preuve de courage pour s'affirmer. On le verra changer au fil des pages, il va s'endurcir et afficher sa légitimité.

L'intrigue est riche en événements et surprises, sans temps mort, dans un style agréable. De belles descriptions, une aventure fantastique servis par une écriture limpide nous ont émerveillés. François Place a l'habitude des romans d'aventure et nous avions aimé La Douane volanteparu en 2010. Il confirme là son talent pour notre plus grand plaisir.

Un récit épique et poétique dans la veine de Jack London, qui ravira tout les aventuriers et aventurières. Allez embarquez sur le Neptune et rêvez !