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Rachel Ertel

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Critique littéraire

Khaliastra, la bande. Varsovie 1922-Paris 1924

Annoté sous la direction de Rachel Ertel. Suivi d'une étude de Rachel Ertel, Khaliastra et la modernité européenne

10/2002

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Littérature étrangère

Royaumes juifs Tome 1 : Trésors de la littérature yiddish

Le yiddishland rassemblait des royautés minuscules parfois réduites aux dimensions d'une bourgade, disséminées au cœur de notre vieille Europe et sur ses marches orientales. Les jours de fête, toutes se transformaient en autant de petites Jérusalem. Ces royaumes étaient aussi ceux du verbe et de l'écriture. Territoires de papier et d'imaginaire. Car le yiddishland était riche de sa littérature. Portée par l'explosion de l'imprimerie, marquée d'un sceau fécond par un échange constant entre la tradition sacrée juive et la chrétienté environnante, la littérature yiddish s'affirme au début du XXe siècle. Pendant plus de cinq cents ans et jusqu'au Génocide, il y avait toujours eu en Europe un Juif pour chanter, écrire, raconter ses joies et ses peines dans une langue née entre Rhin et Moselle, dans les communautés juives de Rhénanie. Le yiddish était pratiqué en 1939 par dix millions de personnes. Chacun sait comment toute cette vie fut engloutie : en moins de dix ans, le yiddish devient quasiment une langue morte, exilée du monde. Royaumes juifs exhume les trésors littéraires de cette langue assassinée qui se parlait par-dessus les frontières et faisait exister satire, mélodrame, rire et mystère. Les personnages des romans présentés dans ce volume sont des errants, des mendiants, des voyants, des chercheurs d'impossible. Ils nous parlent tous d'un monde disparu. Rachel Ertel, en concevant ce volume, fait œuvre de résurrection. Les écrivains qu'elle a rassemblés comblent un vide tragique. En leur rendant la parole, Rachel Ertel dit vouloir " inscrire dans le patrimoine français et universel l'univers imaginaire de ce yiddishland, qui a puisé aux sources de la société juive, mais aussi à celles de toutes les sociétés européennes Qu'elle en soit remerciée !

03/2008

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Critique littéraire

Dans la langue de personne. Poésie yiddish de l'anéantissement

Itzhak Schipper, mort à Maïdanek en 1943, confiait à Alexandre Donat : "Tout ce que nous savons des peuples assassinés est ce que leurs assassins ont bien voulu en dire. Si nos assassins remportent la victoire, si ce sont eux qui écrivent l'histoire [...] ils peuvent nous gommer de la mémoire du monde [...]. Mais si c'est nous qui écrivons l'histoire de cette période de larmes et de sang — et je suis persuadé que nous le ferons — qui nous croira ? Personne ne voudra nous croire, parce que notre désastre est le désastre du monde civilisé dans sa totalité." Pour dire le désastre absolu qui frappe le peuple juif d'Europe, les poètes yiddish captent des fragments, des éclats de vérité. Ils sont soumis à un double impératif : l'impossibilité d'exprimer l'indicible qui se confond avec l'obligation de témoigner. Au ghetto, à Varsovie, à Vilno, à Lodz, à Cracovie, plus tard dans les camps, à Treblinka, à Auschwitz, avant la mort dans les chambres à gaz, on écrit dans l'urgence. S'arrachant au mutisme, une poétique du cri perce le silence du monde, sa surdité et sa cécité, pour l'obliger à entendre, à voir. Emotion et rigueur historique se conjuguent pour faire surgir la force poétique de ces innombrables textes sauvés de l'oubli. Rachel Ertel nous restitue les voix d'une poésie de l'anéantissement : à notre tour, nous devenons "le témoin du témoin".

01/2005

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Critique littéraire

Brasier de mots

Réflexion personnelle sur le destin du yiddish, de ses locuteurs et de leurs descendants, Brasier de mots brosse le tableau du monde ashkénaze, avec ses idées révolutionnaires et son identité, ses artistes, ses poètes et ses écrivains, qui marquèrent l'art contemporain. Aux survivants de l'Anéantissement, ils laissèrent une absence obsédante, une hantise qui marquera de son empreinte œuvres de fiction, poésies et réflexions philosophiques. Cet ouvrage réunit dans l'espace d'un même livre la vie et la tentative d'extermination d'une culture. Si la littérature occidentale est née du récit de la guerre de Troie, premier génocide, la littérature contemporaine s'enracine dans cet autre génocide, celui du peuple juif.

08/2003

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Autres langues

Mémoire du yiddish. Transmettre une langue assassinée

Rachel Ertel a consacré sa vie à faire connaître et reconnaître la littérature yiddish aux lecteurs francophones. Par ses essais, ses traductions et son enseignement, elle a oeuvré pour la sauvegarde et la transmission de ce riche espace culturel. Son parcours personnel est bouleversant : c'est celui d'une petite fille aux parents écrivains rescapés de la Shoah, qui fut déportée en URSS pendant la guerre avant de trouver refuge en France et de voyager aux Etats-Unis ; c'est aussi celui d'une femme de conviction, déracinée mais passionnée, amie des artistes, des poètes et des grands auteurs yiddish du XXe siècle. Au fil des souvenirs convoqués émergent les grandes problématiques au coeur de la création littéraire, et en particulier les enjeux de toute traduction : Comment transmettre une mémoire perdue, ressusciter un monde aboli ? Comment transposer une langue mourante, liée à un vécu et à une destruction hors parole, en une langue vivante ? Comment concilier le deuil de la langue et la jouissance esthétique de la translation, de la transposition, de l'écriture ? A travers la voix forte d'une grande passeuse de la mémoire du monde yiddish, nous entendons la langue des assassinés. Rachel Ertel nous rappelle que l'Anéantissement est au-delà des pleurs, du temps, comme une entaille dans l'histoire de l'humanité, dont seule l'écriture peut porter témoignage, afin qu'il ne soit jamais oublié. Rachel Ertel a enseigné la littérature américaine à Paris 7 où elle a fondé le Centre d'études judéo-américaines. Elle est également présidente d'honneur de la maison de la culture yiddish. Stéphane Bou est journaliste.

05/2019

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Poches Littérature internation

Rachel

Professeur d'université vieillissant, Sviatoslav Semionovitch Kaufman - de père juif et de mère russe, ce qui est déjà un problème - s'est marié trois fois. D'abord avec Liouba ("sa" Rachel) quand, doctorant spécialiste de Scott Fitzgerald, il travaillait comme infirmier dans un hôpital psychiatrique et vivait pleinement les mythiques années 1960. C'est à cette époque, où les Soviétiques découvraient le jazz, le rock et Hemingway, qu'il a rencontré Véra, la mère de son fils. Bien plus tard, la jeune Natalia lui a fait perdre la tête avant de lui préférer un agent du KGB... Déprimé, cardiaque, et toujours un peu à côté de la plaque, notre professeur ressasse et rouspète sous l'oeil volontiers goguenard de sa belle-fille, voleuse à l'étalage délurée qui veille sur lui. Réflexions sur les affres de la vieillesse et les ratés de la jeunesse se mêlent aux références bibliques, au drame familial et à l'histoire russe du XXe siècle pour composer un roman à la tonalité aussi nostalgique que fantasque.

11/2016

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