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Oleg Pavlov

Extraits

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Littérature étrangère

Journal d'un gardien d'hôpital

Oleg Pavlov a travaillé comme vigile dans un hôpital moscovite au cours des années 1990. Par une série de textes brefs, il décrit le quotidien des lieux, entre infirmières, concierges, médecins, liftiers, patients, cadavres et visiteurs. Ces petites scènes de la vie courante, cruelles ou tendres, parfois insoutenables, sont rapportées avec une précision clinique, un humour grinçant et une discrète empathie. Sans cesse sollicité, le vigile sépare les bagarreurs, jette dehors les importuns, soutient les familles éprouvées ; face à la souffrance, il lutte pour conserver son humanité. journal d'un gardien d'hôpital témoigne de la profonde crise économique, sociale et morale que la Russie a traversée après la chute de l'Union soviétique : l'alcoolisme et la drogue font des ravages, les sans-abri sont légion, le personnel hospitalier est terrifiant de cruauté. Chez Pavlov, qui a attendu quatorze ans avant de publier ses notes, la proximité avec la souffrance et la mort exprime le chaos de la société russe de cette période. Chronique au jour le jour d'un service des urgences, cet ouvrage coup de poing s'inscrit dans la très dérangeante "prose confessionnelle" d'Oleg Pavlov.

12/2014

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Littérature étrangère

Récits des derniers jours

Oleg Pavlov a fait son service militaire comme gardien dans les tristement célèbres camps de Karaganda (Kazakhstan); ses livres reflètent, avec une très grande vraisemblance psychologique, les confins obscurs de l'existence, le monde des proscrits et des exclus. L'action de sa trilogie se déroule dans les arrière-cours de l'empire soviétique autrefois puissant, au moment absurde et tragique de son déclin. Les héros d'Oleg Pavlov sont des militaires forcés. Dans Conte militaire, il se fait l'hagiographe d'un capitaine, homme simple persécuté par ses supérieurs pour avoir voulu nourrir sa compagnie en plantant des pommes de terre ; L'Affaire Matiouchine décrit la vie d'un gardien des camps ; enfin, il raconte l'odyssée du détachement qui accompagne une " cargaison 200 " (le cercueil d'un soldat tué) dans Le Banquet du neuvième jour. Les destins humains se brisent et se disloquent, l'écrivain recrée une atmosphère de détresse existentielle qui a pour toile de fond l'histoire cruelle, presque fantastique de la Russie et de son peuple. Les somptueuses descriptions de paysages et de situations (les steppes d'Asie centrale balayées par les vents et les tempêtes de neige, les voyages en train des soldats), l'art du portrait, l'humour noir tranchant font d'Oleg Pavlov l'une des voix majeures de la littérature russe contemporaine.

08/2012

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BD tout public

Oleg

"Bon, la dégaine du personnage, on verra plus tard... Pour l'instant je l'imagine vaguement avec ma tête, c'est plus facile... " Oleg est dessinateur de bande dessinée. Son quotidien, depuis plus de vingt ans, tourne autour de ça : dessiner, raconter. Et tout ceci coule naturellement, jusqu'à maintenant, jusqu'à ces jours récents, où la création semble patiner, où les projets se succèdent mais la conviction n'est plus vraiment là - comme si quelque part, "l'influx était perdu" . Alors Oleg creuse, cherche et réfléchit. Autour d'Oleg, il y le grand et vaste monde, rapide, changeant, moderne, déstabilisant, inexorable. Ermite assumé mais observateur attentif, Oleg est le témoin malgré lui de ce monde en perpétuelles mutations, un monde qui amène son lot d'événements et de surprises, bonnes comme mauvaises. Et puis surtout il y son petit monde à lui : la femme dont il partage la vie depuis deux décennies, et leur fille, en pleine adolescence. Tout juste vingt ans après Pilules bleues, Frederik Peeters se raconte à nouveau mais troque le "je" pour le "il" , et, en utilisant cet avatar qu'est Oleg, brouille les pistes et esquive le piège de la trivialité. A travers ces chroniques, tour à tour drôles, incisives, touchantes, voire surprenantes, il lève ainsi (partiellement) le voile sur son métier et son quotidien de dessinateur, et se faisant, pointe nombre de contradictions qui hantent notre époque : ultra-modernité technologique et pensée réactionnaire, culte de la superficialité et quête d'authenticité, surabondance et désarroi. Mais on pourra aussi, tout simplement, lire Oleg comme une belle déclaration d'amour que fait l'auteur à celles qui lui sont le plus proches - et comme un rappel, dépourvu de mièvrerie, que c'est cette force-là qui nous permet de sublimer le banal, et de tenir face à l'adversité.

01/2021

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Théâtre

Au bal masqué ! Olé ! Olé !

Quand on intègre le cabinet de BSK, la sulfureuse ministre du Redressement progressif, on peut s'attendre à tout. A tout mais certainement pas à voir son petit ami jouer les bonnes espagnoles, sa mère venue à Paris en tracteur, assommer pour le compte un acteur porno sur le retour ou encore un garde du corps dépressif s'enfuir devant un paysan narcoleptique passionné de valse musette, le tout dans un appartement de fonction qu'on a obtenu à la condition expresse de l'occuper seule. Vous n'avez là qu'une partie de ce que devra affronter Estelle avant de pouvoir enfin aller au bal masqué. Alors préparez vos mouchoirs !

11/2016

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Littérature française

Enfance v(i)olée

Le beau-père de Véronique, l'autre, est violent, manipulateur et incestueux. Sa mère, violente également, sait mais préfère se taire. A 4 ans, Véronique subit les premiers coups, à 9 ans c'est l'inceste que l'autre lui inflige. Pendant 12 ans, Véronique et sa fratrie, vont subir l'enfer dans l'indifférence générale. C'est devant les Tribunaux, les Assises, que Véronique va retrouver sa dignité. Ce livre est le témoignage bouleversant d'une enfance volée.

07/2019

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Histoire de la danse

Anna Pavlova. L'incomparable

Encore aujourd'hui, à plus de 90 ans de sa mort, Anna Pavlova représente un idéal inégalé de perfection technique et expressive. La passionnante biographie de Martine Planells nous en raconte la carrière artistique et l'extraordinaire modernité par rapport aux canons en vogue à la fin du XIXe siècle - en partant de son physique si chétif et menu, dédié aux exigences d'une danse aérienne et en même temps brûlant d'émotions. Derrière la danseuse ovationnée par les spectateurs du monde entier, la biographie laisse aussi place à la Pavlova privée, avec sa santé fragile, ses malheurs personnels, son histoire d'amour avec le peintre Alexander Jacovieff : auteur d'un Portrait d'Anna Pavlova, duquel s'est inspirée Martine Planells.

05/2023

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