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Néjad Devrim - Monographie

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Monographies

Néjad Devrim - Monographie

Un jeune peintre turc d'à peine vingt-cinq ans au talent éclatant et à la personnalité éblouissante s'impose comme l'une des révélations du Paris d'après-guerre. Nejad Devrim, né en 1923 à Istanbul, séduit autant par la richesse de sa peinture que par son charme personnel. Il devient un habitué du salon d'Alice B. Toklas, compagne de Gertrude Stein. Clotilde Scordia s'est lancée sur la trace de ce dandy génial qui, après avoir enthousiasmé Paris et New York, disparut en Pologne. Pour Georges Boudaille, l'oeuvre de Nejad Devrim (1923 - 1995) se comprend comme une recherche du point de jonction entre l'héritage islamique et l'art occidental. Arrivé à Paris en 1946, il vient se confronter à la modernité et se lance à corps perdu dans la grande aventure de la Seconde Ecole de Paris. Son travail, imprégné d'héritage oriental qu'il ne reniera jamais, se tourne résolument vers l'abstraction. Dès l'année suivante, une galerie lui consacre une exposition personnelle et, en 1950, il est choisi par le galeriste Sidney Janis pour exposer à New York avec Pollock et de Kooning. Jusqu'à la fin des années 60 il continuera d'exposer, de voyager en Europe, aux Etats-Unis, en Asie centrale et en Union soviétique, fondera avec le critique Charles Estienne le Salon d'Octobre, se liera d'amitié avec de nombreux autres artistes et particulièrement Sonia Delaunay dont il sera très proche. Quand il choisit à sa façon de tourner le dos au succès, de quitter Paris et de s'exiler en Pologne, c'est l'un des plus brillants et singuliers artistes de l'abstraction qui s'éclipse. Malgré cet effacement volontaire, il sera toujours reconnu comme un artiste déterminant. Sa peinture frappe immédiatement par la richesse de ses couleurs et de ses constructions, d'une force d'apparence presque brutale mais toujours maîtrisée. A la veille du centenaire de sa naissance, voici une monographie très attendue.

09/2023

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Photographes

Monographie

Il y a plus de 25 ans, Takeshi Shikama, qui est né et vit à Tokyo, décide de s'installer à la campagne, dans la province de Yamanashi. Pour construire une maison sur le terrain qu'il possède, il faut abattre un certain nombre de conifères centenaires. Takeshi participe au déblayement du terrain et racontera plus tard son expérience, lorsque la sève des arbres coupés lui coulait sur les bras, imprégnant sa peau et son esprit. Au Japon, ou la forêt recouvre 80% du territoire, on considère que les arbres aussi ont une âme. Takeshi ne s'en doute pas, mais cette expérience va bouleverser sa vie. Sept années plus tard, ce citadin de souche s'aventure dans la forêt pour s'y promener. Il s'y perd et se retrouve au milieu d'un sous-bois, tapis d'ombres et parsemé d'éclaircies. C'est à ce moment qu'il ressent un lien profond avec la nature, comme si la sève des arbres abattus s'était mêlée à son sang. Il décide alors de revenir le lendemain pour immortaliser cette épiphanie émotionnelle, à l'aide d'une chambre photographique. Après une carrière dans le design, son oeil est aguerri à la composition. Abordant l'obscurité comme point de départ il laisse l'oeil cheminer vers la lumière, symbole d'espoir. S'attelant à photographier les forêts du Japon, il laisse son instinct le guider, et se met à l'écoute de la nature. "Ce n'est pas moi qui choisi les arbres à photographier, c'est eux qui me choisissent, " dira-t-il. "Ils m'appellent et me demandent de réaliser leurs portraits". Il nommera sa première série : "Respiration Silencieuse des Forets", dont il réalise un ouvrage (2008). C'est en venant aux Rencontres d'Arles en 2008, et avec l'aide de Yukiko, sa femme, assistante et interprète, que Takeshi Shikama confronte son travail au monde professionnelle de la photographie. Alors que la plupart des candidats aux Portfolio Reviews viennent munis de CDs, clés USB ou books de tirages numériques, Takeshi apporte plusieurs boîtes d'épreuves au platine/palladium qu'il a réalisé lui-même. Le photographe se révèle être aussi un artisan du tirage. Les participants sont subjugués. Le collectionneur Bill Hunt en pleur d'émotion. La route sera encore longue avant sa première exposition en galerie, mais le photographe à enfin la confirmation, de par ses pairs, qu'il est sur la bonne voie. Grace aux expositions organisées sur plusieurs continents, l'artiste aura l'occasion de voyager. Il appliquera ce même regard contemplatif pour créer de nouvelles séries autour des espaces sauvages (Yosemite, Galicia, Isle of Skye) ou ceux domptés par l'homme (Urban Forests, Valley of Beauty, Garden of Memory). La période que nous vivons, entre le réchauffement climatique et la pandémie, nous fait prendre conscience de l'importance qu'a la nature dans nos vies. Ce livre souhaite réconforter et renforcer le sentiment d'émerveillement et d'attachement que nous éprouvons pour notre planète. A défaut de changer les mentalités, cet ouvrage restera un témoin durable et universel des trésors que recèle notre Terre mère, pour les générations futures.

11/2022

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BD tout public

Monographie Rosinski

Des entretiens au long cours, conduits durant plusieurs années par Patrick GAUMER, retracent la vie et l’oeuvre de l’artiste. Grzegorz ROSINSKI évoque son quotidien, ses influences picturales, littéraires et cinématographiques, son plaisir d’explorer, encore et toujours, de nouvelles pistes. L’auteur dévoile aussi son enfance durant la Seconde Guerre mondiale, son adolescence dans la Pologne communiste, sa période formatrice aux Beaux-Arts de Varsovie, ses premiers travaux totalement inconnus du public occidental, ses premiers contacts avec l’Europe de l’Ouest, la naissance de ses séries Thorgal et Hans, ses autres bandes dessinées : du Grand pouvoir du Chninkel à Complainte des landes perdues, de Western à La Vengeance du comte Skarbek. Cet ouvrage s’achève sur Les Mondes de Thorgal. Des centaines de documents inédits (illustrations, bandes dessinées, photographies…) ponctuent cette monographie — la première sur cet artiste d’exception — et en font un véritable ouvrage d’art, incontournable, à même de séduire tous les lecteurs de Thorgal, tous les passionnés de bande dessinée, mais aussi tous les amateurs d’Art et d’Histoire.

12/2013

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Ouvrages généraux

Rilke. Monographie

"Rilke savait mieux que personne qu'avoir écrit les Elégies et les Sonnets, avoir réussi à célébrer l'espace angélique tel qu'il l'avait pressenti très jeune et entrevu en certains moments décisifs de sa vie, ce n'était pas être devenu soi-même l'ange ou Orphée. /... / Mais sans doute avait-il désiré le grand poème comme Colomb l'Amérique, comme l'amant l'aimée". Dans cet ouvrage, Philippe Jaccottet s'emploie à retrouver un regard plus libre sur le poète et son oeuvre. Il s'écarte, dans la mesure du possible, de la légende et s'appuie sur ces mots de Robert Musil : "Rainer Maria Rilke était mal adapté à ce temps. Ce grand poète lyrique n'a rien fait que porter pour la première fois à sa perfection la poésie allemande... " Une monographie de référence, signée par un poète français parmi les plus importants, traducteur de l'oeuvre de Rilke.

11/2022

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Critique littéraire

Monographie phonologique. Monographie phonologique d'un idiolecte vietnamien

Si en phonématique, la description d'un système phonologique d'une langue à tons ne pose pas de problèmes particuliers, elle se heurte, en prosodie, à la difficulté de définir le ton : phonème suprasegmental, unité prosodique, ou phonème à part entière ? Les différentes écoles phonologiques proposent des solutions qui reflètent les positions de l'analyse fonctionnelle ou de la phonologie générative. Cette description phonologique d'un idiolecte vietnamien, fonctionnelle dans la partie phonématique, tente de cerner au plus près, dans la partie prosodique, le phénomène tonal à l'intérieur du système donné, en s'appuyant particulièrement sur les théories de la phonologie autosegmentale et de l'approche non-linéaire.

12/1985

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Littérature française

Monographie du rentier

"Le Rentier s'élève entre cinq à six pieds de hauteur, ses mouvements sont généralement lents, mais la Nature attentive à la conservation des espèces frêles, l'a pourvu d'omnibus à l'aide desquels la plupart des Rentiers se transportent d'un point à un autre de l'atmosphère parisienne, au-delà de laquelle ils ne vivent pas. Transplanté hors de la Banlieue, le Rentier dépérit et meurt. Ses larges pieds sont recouverts de souliers à noeuds, ses jambes sont douées de pantalons à couleurs brunes ou roussâtres ; il porte des gilets à carreaux d'un prix médiocre ; à domicile, il est terminé par des casquettes ombelliformes ; au dehors, il est couvert de chapeaux à douze francs. Il est cravaté de mousseline blanche. Presque tous les individus sont armés de cannes et d'une tabatière d'où ils tirent une poudre noire avec laquelle ils farcissent incessamment leur nez, usage que le fisc français a très heureusement mis à profit." A la manière des études zoologiques, Honoré de Balzac nous dessine ici le portrait plein d'humour d'une des variétés les plus curieuses de l'espèce humaine : le Rentier.

09/2012

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