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Murat Ozyasar

Extraits

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Littérature turque

Certifié conforme. Histoires de Diyarbakir

Les villes et leurs écrivains... Après La Forme d'une ville de Gracq, Les Villes invisibles de Calvino, Pamuk et son Istanbul, Tanpinar et ses Cinq villes ou encore Mungan et Les Djinns de l'argent, c'est au tour de Murat Özyasar d'écrire celle qui l'a vu grandir, Diyarbakir, en évoquant ses dimensions culturelles, politiques, mais aussi le rapport tout personnel qu'il entretient avec elle. De " Vivre à Diyarbakir " à " Meryem Ana ", ces textes apportent ainsi de précieuses clés à qui veut mieux saisir l'univers de Murat Özyasar ou ce qui fait la particularité de sa langue littéraire. Parfois héroïne malmenée de l'histoire républicaine, parfois décor de scènes contemporaines dramatiques, Diyarbakir apparaît ici, grâce à l'écriture à l'humour teinté de deuil dont le lecteur de Rire noir est familier, sous de multiples visages, proche et insaisissable, meurtrie et incroyablement vivante.

09/2021

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Poésie

Rire noir

Les nouvelles de Murat Özyasar nous entraînent dans un espace jusqu'à récemment peu défriché de la littérature turque, le Sud-Est de la Turquie, et plus particulièrement la ville de Diyarbakir. Menés par une écriture vive, rythmée, tour à tour drôle et poignante et qui se fait l'écho de problématiques de la région, ses personnages nous conduisent à travers cette cité qui fut jadis "Amed la Noire" en vertu du basalte à la base de son architecture et qui subit encore aujourd'hui les conséquences d'une guerre plus que trentenaire. Loin du pathos où d'autres tomberaient facilement Ozyasar raconte, à travers ses personnages ets a langue hybride (un turc "contaminé par le kurde"), le Diyarbakir d'aujourd'hui, un territoire qui, malgré le deuil impossible des tragédies passées, reste animé, envers et contre tout, par une formidable pulsion de vie.

11/2018

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Histoire de France

Murat. Edition 1999

Si la légende n'a fait de Joachim Murat (1767-1815) qu'un flamboyant cavalier alliant le courage à l'élégance, l'histoire a plutôt retenu son échec politique final. Comme il arrive souvent, la vérité du personnage est plus complexe. Sous le fils d'un simple aubergiste du Lot et sous le révolutionnaire de 1793 perçait un ambitieux avide de jouer un rôle, bientôt capable de faire donner la troupe contre les émeutiers parisiens en 1795, plus tard, en Brumaire, d'apporter à Bonaparte - qu'il avait servi en Italie et en Égypte - une aide décisive. Du Caire à Moscou, il accompagna Napoléon à peu près partout et fut de toutes les victoires et conquêtes des Français ; ses exploits lui valurent dès 1800 d'épouser Caroline, sœur du Premier Consul, de faire partie de la première fournée des maréchaux de l'Empire (1804), de recevoir ensuite le grand-duché de Berg (1806-1808), enfin le trône de Naples (1808-1815) où il sut, en s'entourant d'artistes et en rassemblant de magnifiques collections, donner du lustre à sa fonction. Cet homme qui ne fut jamais un traître en vint à œuvrer pour l'unité italienne et bien sûr prit ses distances avec son beau-frère, lequel ne voyait en lui qu'un exécutant. Sans pourtant se dérober jamais aux grands commandements militaires qui lui furent confiés, il finit par négocier avec les adversaires de la France. Mais sans doute il n'en fit pas assez en matière d'opportunisme, puisque ceux-ci ne lui pardonnèrent pas de s'être porté au secours de l'Empereur durant les Cent-Jours. Il succomba avec le panache qu'on lui avait connu sa vie durant. La biographie de Jean Tulard rend justice à l'un des plus magnifiques héros de l'épopée napoléonienne.

05/1999

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Littérature française

Les Merveilles du corps humain

Les Merveilles du corps humain... par le Dr L. Murat,... en collaboration avec le Dr P. Murat,... Date de l'édition originale : 1912 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Histoire de France

Marat

Deux siècles après son assassinat par Charlotte Corday, on demeure abasourdi par la violence du verbe de Jean-Paul Marat comme aussi par la haine et la répulsion qu'il a provoquées chez ses contemporains et jusque chez les historiens. Marat se singularise par un tempérament, un caractère, une carrière, un mode d'action sur l'événement qui le mettent à part dans la galerie de portraits des acteurs de la Révolution. Plus âgé que beaucoup d'entre eux - il est de la seconde génération des Lumières -, homme de plume et de parole davantage qu'homme de pouvoir, il est chargé, presque seul, de tous les crimes imputés à la Convention par les hommes de Thermidor. L'opprobre, jeté également (mais c'est normal), par la Contre-Révolution, a pris un tour si excessif qu'il a fabriqué un Marat imaginaire sans rapport ni avec le personnage ni avec son rôle. Les réhabilitations, souvent venues de la gauche, ou même la récupération occasionnelle par l'extrême-droite, ne se sont pas beaucoup plus souciées de véracité. Si le déclenchement de la Révolution constitue dans la vie de Marat une rupture plus nette encore que dans celle de ses amis (peu nombreux) ou ennemis (innombrables), il n'en importe pas moins de cerner minutieusement, dès les années 1750, le parcours intellectuel du médecin, de l'expérimentateur savant et appliqué, du penseur nourri de Montesquieu (plus que de Rousseau), de suivre ses tentatives d'ascension dans la République des lettres et parmi les élites sociales. C'est dans cette perspective que se comprend la radicale dénonciation du " despotisme " à laquelle l'Ami du peuple (ainsi se qualifiait-il lui-même) se consacra avec acharnement dès 89. S'attachant tout autant à décrire les étapes d'un destin qu'à briser la gangue dans laquelle l'historiographie a enfermé Marat - et sans chercher, ce qui serait absurde, à le réhabiliter -, cet ouvrage, qui s'inscrit dans le débat sur la place des individus dans le processus révolutionnaire, entend donner d'un rôle majeur et d'une mort quasi mythique une relation enfin fidèle aux textes et aux archives.

09/1993

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Histoire de France

MURAT. La chevauchée fantastique

Fils d'un maître de poste du Quercy, Joachim Murat né en 1767 fit, grâce aux protecteurs de son père, de solides études classiques. Séminariste par obligation, mais bientôt soldat par vocation, ce cavalier par instinct devint un pur produit de la Révolution. Bénéficiant de puissants appuis, il eut alors un étonnant début de carrière sans aller au feu une seule fois. Devenu par hasard un adjoint de Bonaparte, Murat se révéla très vite un entraîneur d'hommes intrépide et, en même temps, un génial tacticien de la cavalerie dans toutes ses utilisations. Grâce à lui, Napoléon concrétisa ses plus étincelants succès : les victoires d'Austerlitz, d'Iéna, d'Eylau n'auraient sans doute pas eu lieu sans son exceptionnel concours. Pourtant, et bien que Murat ait épousé la sœur du futur empereur, Caroline Bonaparte, les relations entre les deux hommes ne furent à aucun moment confiantes et détendues. Ils avaient besoin l'un de l'autre mais ne s'aimèrent jamais. Poursuivant son ascension (maréchal en 1804, grand-duc de Berg puis roi de Naples en 1808), frustré dans ses légitimes ambitions, continuellement bridé par Napoléon, Murat, esthète et soldat prodigieux, fut aussi, avec l'aide de son ami Agar, un excellent administrateur. Après avoir largement contribué à la gloire militaire de l'Empire, il estima que son devoir était désormais de se consacrer à la sauvegarde de son propre royaume. Homme complexe, il eut des divergences avec la politique de Napoléon sur son déclin, d'où sa position critiquée par beaucoup, mais largement incomprise, qui marqua les dernières années de son règne. Sa fin grandiose et tragique est à l'image parfaite de sa personnalité flamboyante.

02/1998

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