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Marianne Alphant

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Pascal

Pascal. Tombeau pour un ordre

Lire les Pensées de Pascal, c'est faire l'expérience d'un désordre dont nous sommes inconsolables. Depuis le déchiffrement des papiers laissés par l'auteur et les embellissements de la première édition, jusqu'aux plus récentes tentatives d'organiser ces fragments, on a choisi de redonner ici les étapes d'une lecture aventureuse. C'est la vie même de Pascal, énigmatique elle aussi, qui apparaît alors par bribes au fil de la lecture : anecdotes, objets, lettres, rares témoignages. Dans ce fouillis prodigieux, le lecteur des Pensées reconnaît son propre trouble.

04/2023

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Littérature française

César et toi

Au fond, qu'est-ce qui vous intéresse en lui ? Sa mort ? Vous perdez votre temps, il ne reste rien, c'est poussiéreux. Tâchez de simplifier pour aller vite.

01/2021

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Littérature française

Ces choses-là

Des bribes d'images, une culture, une emprise dix-huitième : libertinage, Encyclopédie, rococo, Terreur, il suffit de peu pour entrer dans ce champ magnétique - rossignols et guillotine, soupirs, ariettes, accents. Vous me revenez par crises, madame l'Histoire. Rubans, moutons, musette et roseaux. La veste rayée de Robespierre. Le gobelet peint, le cruchon, l'oeillet, le petit oiseau mort sur le dos, pattes raidies, minus-cule, ébouriffé. Un excitant. Un petit transport. Je n'ai pas votre ambition, madame l'Histoire, j'ai le détail. Allez : de l'air, des riens.

02/2013

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Beaux arts

Monet. Une vie dans le paysage

Claude Monet, le plus connu, le plus aimé de tous les peintres, il semble au lecteur, à la fin de ce livre, qu’il ne le connaissait pas. Les débuts difficiles, le travail sur les motifs, les séries, le vieillard à la barbe blanche, le jardin de Giverny – on retrouvera tout cela ici, certes, mais forcé lumineusement au-delà du cliché, le long de 34 chapitres qui s’enchaînent comme autant de stances d’une expérience unique et bouleversante. Fruit d’un long travail de reconstruction, le livre suit le peintre pas à pas et parfois heure par heure, mais jamais ici la biographie n’a la distance équivoque d’un récit linéaire rétablissant les faits après coup : elle épouse les errements et les embardées de la vie, elle avance auprès du peintre dans ce paysage qu’il finira par trouer, basculant presque malgré lui au-delà du motif. Que le texte évoque “l’extraordinaire volonté qu’à Monet de maintenir l’informe”, qu’il retrace avec une minutie exemplaire le caractère épique des “campagnes de peintures” ou qu’il s’ouvre fraternellement à l’éternelle satisfaction d’un artiste bien conscient de chercher l’impossible, ce qui le conduit et l’éclaire, c’est avant tout le travail secret de l’œuvre, son mouvement anxieux, son tourment. Ainsi est-ce un Monet perpétuellement tendu – tous le contraire de la facilité et des bonheurs qu’on imagine – qui traverse ces pages. De Boudin à Jongkind, de Manet à Pissarro, de Renoir à Cézanne à Whistler ou Sargent, mais aussi des proches des marchands, de Mirbeau à Mallarmé, de Zola à Clémenceau, le livre fait bien sûr défiler tous ceux qui ont joué un rôle dans la vie de Monet. Témoins, ils ne sont là pourtant que pour éclairer d’un certain jour l’aventure au fond si solitaire du peintre des Cathédrales, des Meules ou des Nymphéas. Roman de formation, mais d’une formation sans fin recommencée où, de crise en crise, l’expérience ricoche, trébuche et s’exalte, ce livre donne accès à l’égarement même du procès créatif – et dans une proximité telle que, le temps d’une lecture, le lecteur pourra se redire ce que se disait Mallarmé : “Une chose dont je suis heureux, c’est de vivre à la même époque que Monet”.

03/2010

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Critique littéraire

Petite nuit

La lecture : un pli, une addiction. Le livre : gri-gri, doudou, fétiche, objet transitionnel. La lectrice : passant et repassant depuis toujours à travers les mêmes histoires, les héros préférés, les auteurs familiers dont les figures s'entrecroisent comme sur le divan d'un analyste.

01/2008

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Philosophie

PASCAL. Tombeau pour un ordre

" Lire les Pensées de Pascal, c'est faire l'expérience d'un désordre dont nous sommes inconsolables. En détenir deux ou trois exemplaires pour commencer, puis dix, puis vingt, puis trente, dans un nombre presque aussi grand de versions différentes, est une étrange expérience L'ordre ? Il n'a pas à vrai dire progressé depuis plus de trois siècles ; il ne s'est pas défait non plus. D'entrée de jeu, il était perdu. Toutes ces variantes semblent autant de manières de l'approcher, mais aussi bien de s'en éloigner. Depuis le déchiffrement des papiers laissés par l'auteur et les embellissements de la première édition, jusqu'aux plus récentes tentatives d'organiser ces fragments, on a choisi de redonner ici les étapes d'une lecture aventureuse. C'est la vie même de Pascal, énigmatique elle aussi, qui apparaît alors par bribes au fil de la lecture : anecdotes, objets, lettres, rares témoignages. Dans ce fouillis prodigieux, le lecteur des Pensées reconnaît son propre trouble. Trois cents ans plus tard, nous sommes toujours dans la chambre d'un mort. "

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