Marcelle Sauvageot

De retour au sanatorium pour soigner sa maladie, une jeune femme reçoit une lettre de son amant. La nouvelle est brutale : il la quitte pour se marier avec une autre. L'héroïne choisit de lui répondre en plongeant tour à tour dans les souvenirs, le désir, la colère et les illusions perdues. Au fil des lettres, elle transcende la douleur de cette rupture en une bouleversante déclaration d'amour à la vie.

Une jeune femme qui se bat contre la maladie, de retour au sanatorium dont elle ne reviendra peutêtre pas, ouvre une lettre que vient de lui remettre son amant. Lettre de rupture, ou plutôt de congé. A quoi elle répond ici au nom de cette Vie qu'elle risque de n'avoir plus longtemps à vivre, mais qu'elle persiste à vouloir exempte de toute tiédeur, de tout compromis. Salué par les plus grands Paul Valéry, Paul Claudel, Clara Malraux... ce livre, publié quelques mois avant la mort de l'auteur, est un cri qui ne peut que nous émouvoir tous.

"Laissez-moi" de Marcelle Sauvageot est un court roman épistolaire qui explore les sentiments intimes et les pensées d'une femme nommée Suzanne, alors qu'elle écrit des lettres à son amant absent. L'histoire se déroule dans la France du début du XXe siècle. Suzanne, le personnage principal, exprime sa solitude, son désir, sa passion et sa vulnérabilité à travers ses lettres. Elle dévoile son amour pour son amant et sa souffrance causée par leur séparation. Le roman offre un regard profond sur les émotions et les désirs d'une femme qui se sent incomplète en l'absence de l'homme qu'elle aime. Marcelle Sauvageot était connue pour son style d'écriture poignant et introspectif. "Laissez-moi" est une oeuvre littéraire qui plonge dans les pensées et les émotions d'une femme amoureuse, explorant la complexité des relations amoureuses et des désirs humains. Ce court roman est à la fois une méditation sur l'amour et la solitude, et une exploration de la voix intérieure d'une femme qui lutte avec ses émotions et ses désirs les plus profonds.

1930. Une jeune femme tuberculeuse prend le train pour rentrer au sanatorium de Hauteville. Il y a peu, elle a reçu une lettre de son amant lui apprenant qu'il se mariait. Hypocritement, il lui a proposé son amitié... La jeune femme refuse ce lot de consolation : il a déjà le bonheur, elle réclame pour elle la paix et l'effacement. En réponse à l'annonce de rupture, elle se met à écrire des lettres qu'elle n'enverra jamais, une série de réflexions sur l'amour perdu et le bonheur qui s'enfuit. Un texte court, lucide et poignant, qui évoque sans fard la maladie et les désillusions amoureuses autant qu'il exprime une grande fureur de vivre. Le volume est destiné aux classes de 1re. On recommandera sa lecture après celle, en classe, de Vingt-quatre heures d'une femme sensible : comme dans l'œuvre de Constance de Salm, les élèves y retrouveront le portrait d'une femme passionnée et bouleversante.

Une jeune femme, soignée dans un sanatorium dont elle ne reviendra peut-être pas, illumine ses journées en pensant à son amant, jusqu'au matin où elle reçoit une lettre de rupture : "Je me marie... Notre amitié demeure." Son monde vacille. Tiédeur et compromis ne seront pas de mise pour dire, dans un cri pur et sans concession, ce qu'est pour elle l'amour absolu... Encensé de toutes parts depuis sa première parution en 1933 sous le titre de Commentaire.
ce texte a marqué son temps et frappe par sa modernité, son implacable lucidité et sa bouleversante analyse de la perte des illusions.

Edition limitée reliée simili cuir Préface d'Elsa Zylberstein Une jeune femme, soignée dans un sanatorium dont elle ne reviendra peut-être pas, illumine ses journées en pensant à son amant, jusqu'au matin où elle reçoit une lettre de rupture : " Je me marie... Notre amitié demeure. " Son monde vacille. Tiédeur et compromis ne seront pas de mise pour dire, dans un cri pur et sans concession, ce qu'est pour elle l'amour absolu... Encensé de toutes parts depuis sa première parution en 1933 sous le titre de Commentaire, ce texte a marqué son temps et frappe par sa modernité, son implacable lucidité et sa bouleversante analyse de la perte des illusions.