Recherche

Machenka

Extraits

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Machenka

" Machenka est mon premier roman. Commencé à Berlin, peu après mon mariage (printemps 1925), et achevé au début de l'année suivante, il fut publié par une maison d'émigrés. Une traduction allemande, que je n'ai pas lue, parut deux ans plus tard. Aucune autre traduction n'en fut faite pendant quarante-cinq ans - un laps de temps impressionnant ". Lorsque Machenka parut en anglais (sous le titre de Mary) en 1970, les lecteurs y apprécièrent surtout les échos du premier amour de Nabokov, la " Tamara " de son autobiographie récemment révisée, Autres rivages. Mais pour le public, ce n'était pas tant un récit autobiographique qu'un portrait de l'exil. Nabokov est ici l'observateur scrupuleux de la vie d'émigré. Situé en avril 1924, quand les Russes fuyaient Berlin en masse, le récit montre Ganine en train de se préparer vaguement à partir pour la France. Alfiorov, qui vient d'emménager dans la chambre voisine de celle de Ganine, se prépare à accueillir sa femme, bloquée depuis des années en Russie soviétique, qui doit le retrouver dans six jours, et compte bien l'installer dans la chambre de Ganine. Ganine découvre alors que la femme d'Alfiorov n'est autre que Machenka, son premier amour, avec qui il avait goûté en 1915 tous les délices d'une radieuse passion de jeunesse, jusqu'à ce qu'un an après ils se perdent de vue. En entendant de nouveau son nom, Ganine est brutalement sorti de son engourdissement et revit dans sa mémoire toute la félicité du passé, avec une violence qui efface le présent. Ganine décide de quitter Berlin avec Machenka et, la veille de son arrivée, enivre un Alfiorov surexcité jusqu'à ce qu'il s'effondre inconscient. Il se dirige alors vers la gare pour être le premier à retrouver Machenka et l'escamoter ensuite. Laissons le lecteur découvrir la fin surprenante de ce roman, laissons Nabokov nous faire succomber à la séduisante ardeur de l'amour et du souvenir.

01/1993

ActuaLitté

Mondes merveilleux

Joyeuses Pâques, Machenka !

Le méchant roi Kochtcheï est un ogre qui vit au fond des bois. Le jour de Pâques, son filet dans les mains, il décide de partir en chasse : il va capturer la plus appétissantes des fillettes. Pendant ce temps-là, Machenka quitte l'isba de son papa pour aller chercher de délicieux oeufs en chocolat. Les animaux de la forêt adorent tous la gentille Machenka et veillent sur elle. L'aigle, l'oiseau et le loup ne laisseront pas l'affreux Kochtcheï toucher à un cheveu de la fillette ! Un conte de Pâques "Joyeuses Pâques, Machenka ! ", un conte inspiré du folklore russe pour fêter Pâques avec malice. Une fabrication solide Du papier indéchirable et un petit format en font un livre facile à emporter partout.

03/2023

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Baba Yaga et Machenka

Il était une fois une petite orpheline prénommée Machenka. Elle vivait avec son père et sa belle-mère, une femme cruelle et jalouse. Pour se débarrasser d'elle, celle-ci l'envoie un jour chercher du fil et une aiguille chez une vieille dame vivant à la lisière de la forêt. Arrivée dans la maison de la vieille dame, Machenka découvre avec horreur qu'elle est en réalité chez Baba Yaga, la terrible ogresse, qui semble bien décidée à la manger ! Heureusement, la fillette s'en sortira saine et sauve. Grâce à son grand coeur, elle parvient à attendrir les alliées de l'ogresse qui l'aident à s'échapper.

05/2018

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Dachenka ou la vie d'un bébé chien

Dachenka : "vertébré de l’ordre des carnivores coquins et canins, sous-ordre des endiablés, genre des fureteurs, famille des farceurs, variété des facétieux à oreilles noires". Avec humour et tendresse, Karel Capek nous conte comment l’arrivée de cette petite boule de poils va changer le fil de son quotidien et de celui de son foyer. L’écrivain tchèque décide alors d’observer et d’étudier le développement de cette furie canine. Il la raconte, la décrit, la dessine et se mettra même au défi de parvenir à la photographier, allant jusqu’à lui inventer des contes afin qu’elle reste tranquille. Facéties, espiègleries et badineries s’enchaînent dans ce récit, prisé par plusieurs générations de lecteurs tchèques, qui séduira aussi bien les petits que les grands.

03/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le Rachat

La guerre vient à peine de finir. Sachenka, dix-sept ans, orgueilleuse et coquette, monstrueusement égoïste, vit dans le dénuement absolu d'un village où la misère est le lot de chacun. Sa mère travaille dans une cantine militaire où elle vole chaque jour quelques miettes pour nourrir sa fille. Autre source d'aliments : un couple de mendiants professionnels qui s'est imposé sous leur toit et partage avec elles leurs croûtons et leurs poux. Dans leur cour vivait, il y a encore quelques mois, un dentiste juif avec sa famille. Tous ont été massacrés. Par qui ? Pour quoi ? Ils gisent dans des trous creusés à la hâte ici et là. Qu'y a-t-il à racheter ? La mort de quatre innocents ? Les vols de la mère, la méchanceté de Sachenka ? Et qui sera l'instrument du rachat ? Le lieutenant, fils du dentiste ? La mère emprisonnée pour vol ? Sachenka amoureuse, généreuse pour la première fois de sa vie envers le lieutenant ? Eux tous, et plus : chaque couple, même éphémère, donnera naissance à une petite fille ; Sachenka et le lieutenant, sa mère et son amant, les deux mendiants. Et les trois petites filles tiendront entre leurs mains, tiendront dans leur sourire la coupe de miel en laquelle s'est muée l'ancienne coupe d'amertume. On retrouve ici, comme dans Psaume et dans Degrés du même auteur, l'âpreté humaine, le don d'oubli des innocents, un lyrisme prophétique d'une rare fécondité.

02/1988

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Oeuvres romanesques complètes. Tome 3 : Pnine ; Feu pâle ; Ada ou l'ardeur ; La transparence des choses ; Regarde, regarde les arlequins ! ; L'original de Laura

Chassé de Russie par la révolution d'Octobre, chassé d'Allemagne puis de France par le nazisme, Vladimir Nabokov, écrivain libre, rêvait ses histoires dans une langue et les écrivait dans une autre. Ce premier volume d'une édition qui en comprendra trois est capital à cet égard. De Machenka à l'Invitation au supplice, c'est-à-dire de 1928 à 1938 (si l'on ne prend en compte que les dates de première édition), s'opère en huit romans une "transmigration verbale" . D'abord écrites en russe, puis traduites en français ou en anglais, ces oeuvres furent ultérieurement récupérées par Nabokov, qui s'attacha généralement à en donner une nouvelle version, en langue anglaise. Opération essentielle : il ne s'agit pas, pour l'auteur de se traduire, mais de s'approprier une nouvelle langue de création, qui, bientôt, fera de lui l'un des tout premiers écrivains américains. Quant aux thèmes de ces romans, ce sont déjà ceux qui structureront l'ensemble de l'oeuvre : la nostalgie de la mère-patrie, la quête passionnée de l'amour transgressif, la perte de l'identité, et le combat d'un individu créatif contre un régime qui veut l'asservir.

02/2021

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté