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Kabîr

Extraits

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Poches Littérature internation

La fugitive suivi de Poèmes de Kabir

" Pour une fois, voyageur, sois imprudent et détourne-toi de ton chemin. Bien qu'éveillé, sois comme le jour captif d'un filet de brouillard." " N'évite pas le jardin des cœurs égarés, là-bas, au terme de la mauvaise route ; là-bas où l'herbe est jonchée de fleurs rouges poussant à l'abandon, où des eaux mélancoliques sombrent dans la mer houleuse." " Longtemps, sans repos, tu as veillé sur le butin des années inutiles ; qu'il soit enfin dissipé ! Il te restera le triomphe désespéré d'avoir tout perdu. "

03/2004

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Littérature française

Le Kafir du Karthala

""Moi j'ai marié ma fille, moi ! J'ai aussi marié ma nièce ! J'ai aussi marié mon neveu" ! dit Mzé Karibaya. "Et qu'attends-tu pour aller visiter la tombe du Prophète ? Moi j'y suis allé trois fois. Alors mesure tes paroles. Sache que tu ne parles pas à n'importe qui" ! dit le plus âgé, la canne insolemment pointée vers l'autre. "Oui effectivement tu étais à Hedjhaz. Mais n'oublie pas de dire non plus que tu as été trois fois gardé à vue pour escroquerie". Le coup porta. Mzé Mchangama fut un moment déstabilisé, il baissa la tête, cracha trois fois par terre en faisant des "P P P". C'était l'injure suprême". Dans la violence de ce dialogue c'est l'esprit même de ce "Kafir du Karthala" qui nous est donné. Kafir signifie en vérité aussi bien "infidèle" selon le Coran, que le "Noir" en Afrique du Sud ou le "marginal" aux Comores. C'est là une clef pour comprendre la richesse symbolique et littéraire ainsi que l'enjeu moral du second roman de Mohamed Toihiri.

01/1992

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Histoire de France

Mers el-Kébir. Juillet 1940

À l'aube du 3 juillet 1940, une puissante force navale britannique entre en rade de Mers el-Kébir, dans la baie d'Oran. À 17 h 55, après de nombreuses sommations à la flotte française, les Britanniques ouvrent le feu et Mers el-Kébir s'embrase : dans une mer de mazout en flammes, près de 1 300 hommes sont tués, 350 blessés. L'incompréhension, l'indignation sont à leur comble, la presse se déchaîne contre la " perfide Albion ". Mais Churchill avait-il le choix ? Faisant suite à la capitulation de la France en mai-juin 1940, le drame de Mers el-Kébir représente un événement militaire crucial dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Tout laisse à penser que la Royal Navy n'aurait pu résister bien longtemps si Churchill n'avait écarté la menace de voir la flotte française rejoindre celle de l'Axe et prendre la maîtrise des mers. Dominique Lormier présente avec minutie cette opération militaire, remontant aux origines du drame, avec des portraits approfondis de Darlan, de Pétain, de Churchill. II offre un panorama éclairant de la défaite de mai-juin 1940 et des conséquences désastreuses de l'armistice, balayant, preuves à l'appui, les idées reçues sur cette période capitale. La question de la capacité de l'Empire colonial français à continuer la lutte contre l'Axe, dès l'été 1940, est pour la première fois abordée au-delà des passions antagonistes.

06/2007

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Poches Littérature internation

Au cabaret de l'amour

Kabîr naquit vers 1440 et mourut en 1518 après avoir vécu l'humble vie de tisserand. Ses Paroles sont à l'origine du mouvement religieux des Kabîr-Panthî (4 millions d'adhérents) ; les Sikh eux aussi le tiennent pour un de leurs maîtres. Musulman d'ascendance - car Kebir, en arabe, signifie " grand " -, Kabîr s'était pourtant assimilé à l'hindouisme. Il subit l'influence de Râmânanda et du Hatha-Yoga, puis, à la suite d'une " illumination ", prêcha les petites gens. Pandits, mollahs, yogis, tous ceux qui vivent en parasites des religions, il les condamnait. Il veillait à se garder " du Véda comme du Coran ". Ainsi que Toukârâm, le mystique marathe, il aspirait à l'union directe avec Râm, l'Absolu, qui transcende toutes les sectes. On l'accusa donc de vouloir se diviniser, ainsi qu'à Bagdad un peu plus tôt Mansur Hallâj. Plus chanceux, il échappa de peu au supplice. Aujourd'hui, musulmans et hindous se reprochent mutuellement de l'avoir persécuté. A la différence des prétendus poèmes de Kabîr publiés par Mme Mirabeau-Thorens d'après l'anglais de Tagore, et qui n'offrent guère de garantie d'authenticité, ceux-ci sont directement traduits du dialecte hindi qui fut celui de Kabîr : langue malaisée, de syntaxe toute personnelle, et truffée de mots arabes ou persans. La belle traduction de Mlle Vaudeville colle à ce chant si simple et fulgurant, très modeste et plus ambitieux encore, celui d'un homme qui répudie à la fois le syncrétisme banal et les arcanes de l'ésotérisme, et qui, prophète une fois de plus de l'Unité, à ce titre doit toucher l'agnostique aussi bien que le croyant.

05/2006

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Littérature française

L'enfant de Mers el-Kébir

Algérie, Mers el-Kébir, septembre 1939. Le petit Michel d'Ambrosio grandit au sein d'une famille de pêcheurs, sous l'oeil tutélaire de sa Moman. Libre, insouciant, il parcourt les plages et les collines de la grande baie en compagnie de ses inséparables amis Samir et Norbert. Soudain, la guerre éclate. Privé de ses jeunes hommes, partis se battre en France, le havre de pêcheurs, qui se transforme peu à peu en un grand port de guerre, est témoin de la tragédie des navires français, attaqués par la Navy de Churchill en juillet 1940, puis assiste au débarquement américain en 1942. Un mystère plane autour de l'enfant, tandis que ses yeux s'ouvrent sur un monde dangereux et passionnant. Michel avance sur son chemin et, peu à peu, dessine son destin. Ce roman lumineux et essentiel est aussi une ode au soleil et à la Méditerranée.

08/2019

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Militaire

Mers el-Kébir. Raison ou déraison d'Etat ?

Le 3 juillet 1940, une escadre de la Royal Navy, partie de Gibraltar, attaque une fraction de la flotte française amarrée dans la rade de Mers el-Kébir, proche d'Oran en Algérie, craignant que celle-ci ne soit utilisée par les Allemands. C'est l'opération Catapult, dont les protagonistes ne sont pas en guerre... mais bien alliés ! Cette agression surprise occasionne la mort de 1 297 marins français et en blesse plus de 350. C'est le point culminant d'une politique britannique visant à éradiquer une menace navale ressentie comme insoutenable. Le Premier ministre du Royaume-Uni, Winston Churchill, manifeste ainsi toute sa détermination à poursuivre le combat envers et contre tous, au prix même d'une rupture sanglante avec son "ancien" allié français. Philippe Arcens ne fait pas que restituer fidèlement tous les évènements de cette tragédie. Il en analyse les causes et les conséquences, pour finalement tenter de répondre à la question qui a hanté des générations de marins et d'historiens : cette opération était-elle justifiée... et justifiable ? Mers el-Kébir, traîtrise ou nécessité ?

12/2021

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