Cette année, le Prix Le Point du Polar européen a été décerné à l’écrivain britannique Abir Mukherjee pour L’attaque du Calcutta-Darjeeling traduit de l’anglais par Fanchita Gonzalez Batlle aux éditions Liana Levi. Le roman se déroule en 1919, à Calcutta. L’Inde est encore une colonie britannique et le mouvement d’indépendance commence à se déployer...
Le 08/07/2020 à 17:40 par Camille Cado
Publié le :
08/07/2020 à 17:40
Présidé par Jean-Louis Debré (ancien président du Conseil constitutionnel, président du Conseil supérieur des archives, écrivain), le jury était composé de Hannelore Cayre (lauréate du prix Le Point du Polar européen 2017), Jacques Dupont (Le Point), Irène Frain (écrivain), René Fregni (écrivain), Marie-Françoise Leclère (Le Point), Julie Malaure (Le Point), Christophe Ono-dit-Biot (Le Point), Jean-Louis Pietri (ancien commandant de la PJ de Marseille, écrivain) et François Pirola (président du festival Quais du Polar).
Cette année, les membres du jury ont souhaité saluer Abir Mukherjee pour L’attaque du Calcutta-Darjeeling. Il s’agit en réalité du premier tome d’une série et est pour le moment, le seul à être traduit en français.
1919. La Grande Guerre vient de se terminer en Europe. Après cette parenthèse éprouvante, certains Britanniques espèrent retrouver fortune et grandeur dans les lointains pays de l’Empire, et tout particulièrement en Inde. Ancien de Scotland Yard, le capitaine Wyndham débarque à Calcutta et découvre que la ville possède toutes les qualités requises pour tuer un Britannique : chaleur moite, eau frelatée, insectes pernicieux et surtout, bien plus redoutable, la haine croissante des indigènes envers les colons. Est-ce cette haine qui a conduit à l’assassinat d’un haut fonctionnaire dans une ruelle mal famée, à proximité́ d’un bordel ? C’est ce que va tenter de découvrir Wyndham, épaulé par un officier indien, le sergent Banerjee. De fumeries d’opium en villas coloniales, du bureau du vice-gouverneur aux wagons d’un train postal, il lui faudra déployer tout son talent de déduction, et avaler quelques couleuvres, avant de réussir à démêler cet imbroglio infernal.
Pour rappel, l’année dernière, c’est l’écrivain britannique Tim Willocks qui avait remporté le prix avec La Mort selon Turner(Memo From Turner, traduit par Benjamin Legrand chez Sonatine Éditions).
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