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Ibsen

Extraits

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Critique littéraire

Ibsen

" Pour moi, ce fut une question de droits de l'homme. Et si vous lisez mes livres attentivement vous vous en rendrez compte. Il est évidemment souhaitable de résoudre le problème des femmes, mais cela n'a pas été mon seul objet. Ma tâche a été de faire le portrait d'êtres humains. " Usant d'une langue très peu répandue, né dans un petit port du sud de la Norvège, apprenti pharmacien dans sa prime jeunesse, Henrik Ibsen (1828-1906) est devenu l'auteur dramatique le plus discuté et le plus controversé de son époque. Idolâtré par James Joyce, George Bernard Shaw et Henry James, il est tenu aujourd'hui pour l'un des dramaturges majeurs de tous les temps. Son parcours de génie et de labeur est une étonnante odyssée artistique.

02/2006

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Critique littéraire

Henrik Ibsen

De Brand à Peer Gynt, d'Une maison de poupée à Hedda Gabier, en passant par Un ennemi du peuple et Les Revenants, Henrik Ibsen a profondément marqué l'histoire du théâtre. Et si son oeuvre est parmi les plus jouées et les plus traduites dans le monde, c'est probablement parce qu'elle jette sur l'âme humaine un regard aussi lucide qu'impitoyable, aussi universel qu'implacable, ce qui n'étonnera personne, venant d'un homme qui considère qu'écrire, " c'est prononcer sur soi le jugement dernier ". Hans Heiberg nous propose ici un portrait vivant et détaillé de cet écrivain demeuré caché derrière son oeuvre et, pour beaucoup de ses contemporains, impénétrable sous son " masque de sphynx ". Né en 1828 en Norvège, Henrik Ibsen voit le jour dans un pays qui vient de retrouver une indépendance relative en 1814 et qui n'a alors plus ni langue nationale ni vie culturelle propre. Issu d'une famille appartenant à la haute bourgeoisie, son père fait faillite alors qu'il n'a que sept ans. Dès lors, il va connaître une enfance et une jeunesse difficiles. Apprenti pharmacien, journaliste et poète de cérémonies, puis enseignant occasionnel, il finit par publier à compte d'auteur sa première pièce, Catilina. C'est à cette époque qu'Ole Bull, un des plus célèbres violonistes de l'époque, crée un théâtre national à Bergen et y engage Ibsen comme dramaturge. Il y reste six ans, apprend péniblement son futur métier et écrit huit pièces qui seront toutes des échecs. En 1857, il retourne dans la capitale pour diriger le Théâtre norvégien, mais la défaite est encore au rendez-vous. Lentement, il sombre dans l'alcoolisme et ne peut plus écrire. C'est son ami, Bjemstjeme Bjornson, futur prix Nobel, qui lui vient en aide en lui trouvant une bourse de voyage pour l'Italie. A Rome, une prodigieuse métamorphose s'opère en lui et, en trois ans, il écrit deux véritables chefs-d'oeuvre, Brand et Peer Gynt, et connaît enfin la célébrité. L'aventure, alors, ne fait que commencer...

10/2018

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Critique littéraire

Drame des sexes. Ibsen, Strindberg, Bergman

Pourquoi le rapport entre les sexes est-il aussi dramatique ? Pourquoi, entre eux, le drame, toujours ? La question me poursuit depuis mon enfance. Suivant une vision théâtrale de l'homme et de la femme, il y a l'amour, il y a les conflits, les scènes et l'issue fatale : le retournement du bonheur en malheur. Le rapport à l'autre sexe est-il nécessairement frappé d'une malédiction ? Les femmes en sont-elles les principales victimes, comme chez Ibsen, ou bien, comme chez Strindberg, le malheur frappe-t-il aussi les hommes ? Les deux, bien sûr, car c'est toujours de l'autre que vient le drame, comme dans le cinéma de Bergman. Pour ce grand metteur en scène du couple, rien n'est plus réel que l'amour, ce qui ne l'empêche pas de faire dire au diable, dans un de ses films : " Que serait l'enfer, sans le mariage ? ". le théâtre de la conjugalité ne se joue jamais d'un seul côté, il a lieu entre les deux. C'est le jeu entre les passions que donne à contempler le drame, sur scène, laissant la parole aux deux parties.

10/2008

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Théâtre

Poétique du drame moderne. De Henrik Ibsen à Bernard-Marie Koltès

Cet essai explore le nouveau paradigme de la forme dramatique qui, apparu dans les années 1880 (avec Ibsen, Strindberg, Tchekhov), s’est perpétué dans les dramaturgies les plus contemporaines (Heiner Müller, Jon Fosse, Valère Novarina…). Il met en évidence la dimension rhapsodique de la forme dramatique : le drame nouveau ressortit à une forme ouverte et profondément hétérogène où les modes dramatique, épique et lyrique, voire argumentatif, ne cessent de s’ajointer ou de se chevaucher. Loin de souscrire aux idées de « décadence » (Lukács), d’obsolescence (Lehmann), ou encore de mort du drame (Adorno), J-P Sarrazac dessine les contours, toujours en mouvement, d’une forme la plus libre possible, mais qui n’est pas, à l’instar de la rhapsodie en musique, l’absence de forme.

11/2012

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Théâtre

Hedda Gabler

Hedda, fille du général Gabler, et Jorgen Tesman, son mari, rentrent tout juste de leur voyage de noces. Mais ce retour est funèbre pour Hedda. Dans cet enfermement, elle suffoque. Jorgen a l'espoir de devenir bientôt professeur, ce qui leur assurerait une excellente situation sociale. Mais son principal concurrent pour la chaire convoitée est Ejlert Lovborg, qui vient d'écrire un roman. Lorsque ce dernier rend visite aux Tesman, on comprend à demi-mots qu'il fut autrefois follement épris d'Hedda. La jeune femme demeure distante, parfois ironique, mais il est clair qu'il ne la laisse pas indifférente. Orgueilleuse, elle assume froidement sa situation actuelle. Mais dans ce raidissement, elle se brisera.

01/2021

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Pléiades

Théâtre

Un siècle exactement après sa mort, le Norvégien Henrik Ibsen est considéré comme l'un des pionniers du théâtre moderne. Le temps ne semble pas avoir de prise sur lui, peut-être parce qu'il a soulevé des questions essentielles, sur la morale, la société, la famille, l'individu, l'humain en général, tout en laissant aux générations successives le soin d'y apporter les réponses qui leur conviennent. Les grands écrivains ont proclamé leur admiration pour son ouvre, et le jeune Joyce n'a pas hésité à apprendre les rudiments du norvégien pour lui dire, dans une lettre célèbre, à quel point son théâtre, « absolument indifférent aux canons officiels de l'art, de l'amitié et des mots d'ordre », comptait pour lui. Joyce ne se trompait pas en pointant la « résolution farouche » avec laquelle Ibsen cherchait à « arracher à la vie son secret ». Comment mener une « vie vraie » : la question est centrale dans le théâtre d'Ibsen, dont cette édition, composée de traductions nouvelles, propose l'essentiel : les dix-sept dernières pièces (sur un total de vingt-six), depuis Les Prétendants à la couronne, encore imprégnée de l'inspiration historique qui fut celle du jeune dramaturge lecteur de sagas, jusqu'à Quand nous ressusciterons, qui est en quelque sorte l'« épilogue dramatique » de l'ouvre, en passant par Peer Gynt, où s'accuse la rupture avec le romantisme, et par tous les chefs-d'ouvre dits « bourgeois ». Mais le qualificatif ne rend guère justice à ces tragédies du quotidien. Chez Ibsen, les fenêtres du salon donnent sur le fjord. La force et le mystère du paysage scandinave passent dans les caractères des créatures de celui qui fut (selon André Suarès) « le seul Rêveur, depuis Shakespeare ».

11/2006

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