Recherche

Gerda Cadostin

Extraits

ActuaLitté

Littérature francophone

Laisse folie courir

Je suis née de femmes et de femmes. Ma vie s'est passée avec les femmes. Ce sont les femmes qui me parlent. Ma mère Vierge, mes tantes Viergira, Da, Odamise, Elizena, Mézine, Alice, Rosita, Rose... Ce sont elles qui m'ont aimée, fortifiée, secourue, donné un certain esprit de grandeur d'âme et de hardiesse. Ecriture du corps. Humour corrosif. Narration nouvelle. Mémoire ancrée dans l'imaginaire créole. Gerda Cadostin campe avec brio une galerie de personnages hauts en couleur : la vieille Sang Cochon, le clan des Estimé, les Esprits du vaudou, les pères invisibles, et les soeurs jumelles, Joséphine et Aline, qui prennent pour époux le même homme. Laisse folie courir fait entendre les crépitements et odeurs du pays d'enfance. Ces visages et univers singuliers sont servis par une langue belle et audacieuse.

02/2021

ActuaLitté

Littérature française

Après Gerda

A la fin du mois d'août 1937, le reporter de guerre Robert Capa débarque à New York par le paquebot. Il a 23 ans, il est déjà veuf : un mois plus tôt, sa compagne photographe Gerda Taro a été tuée lors de la guerre d'Espagne à Brunete, près de Madrid, alors qu'il se trouvait à Paris. Ce séjour new-yorkais est l'occasion pour Robert Capa de s'extraire de son désespoir. Il retrouve sa famille – mère et frère notamment, qui ont fui Budapest –, ainsi que ses amis, dont le photographe hongrois André Kertész qui avait été son mentor à Paris, il tente de se faire engager par le nouvel hebdomadaire Life Magazine. Mais c'est surtout l'occasion pour lui de mener à bien un projet de livre. Un album à la mémoire de Gerda, intitulé Death in the making, conçu avec André Kertész, pour évoquer en images les douze derniers mois que Capa a passés en Espagne à couvrir la Guerre civile avec Gerda. Sous l'hommage du combat des Républicains espagnols, cet ouvrage raconte aussi – implicitement – leur amour agité, ainsi que leur collaboration où la cause révolutionnaire devint une cause intime.

05/2018

ActuaLitté

Littérature française

Viva la merda

Un couple tombe dans un délire pervers. La femme assume mais pas l'homme. Rongé par le dégout et la culpabilité, il devient de plus en plus violent. Et le couple est happé dans une spirale de vice et de crimes...

01/2013

ActuaLitté

Photographie

L'ombre d'une photographe, Gerda Taro

Le 25 juin 1937, à la veille de ses vingt-sept ans, Gerda Taro, reporter photographe, est tuée sur la route de Madrid, alors qu'elle vient de couvrir les violents combats de Brunete. Qu'est-il resté de celle que les soldats républicains appelaient la pequeña rubia, cette jeune femme si séduisante, si légère, dont le poète espagnol Rafael Alberti disait qu'elle avait " le sourire d'une jeunesse immortelle " ? Pendant des années, son souvenir n'a survécu que dans l'ombre de celui de Robert Capa, " le plus grand reporter de guerre de tous les temps ", dont elle avait été la compagne. Partir aujourd'hui à la recherche de Gerda Taro et de son œuvre longtemps disparue, ce n'est pas seulement faire revivre une ombre. C'est, à travers le portrait d'une artiste qui affrontait tous les dangers armée de son seul appareil photo, convaincue de participer à la construction d'un monde meilleur, remonter aux origines du photo-reportage tel qu'elle et ses amis (Capa, David Seymour, André Kertész et bien d'autres) le concevaient. C'est s'interroger sur le sens de la photo prise comme une tentative de langage universel. C'est, en suivant l'itinéraire d'une femme belle, libre, engagée, retrouver les formidables espoirs et les terribles angoisses des années qui ont précédé la Deuxième Guerre mondiale.

03/2006

ActuaLitté

Dermatologie, vénérologie

Progres en dermato-allergologie. gerda 2022. 43e cours d'actualisation

Ce cours annuel d'actualisation organisé par le Groupe d'études et de recherches en dermato-allergologie (GERDA) fait le point sur les progrès réalisés en biologie cutanée et en immuno-allergologie, indispensables à la compréhension de la dermato-allergologie. Une mise au point attendue par les médecins internes de spécialités médicales, chercheurs et professionnels de la santé intéressés par l'allergologie dermatologique et l'immuno-dermatologie.

10/2022

ActuaLitté

Romans historiques

Regarder

Ce 18 mars 1933, à Leipzig, Gerta Pohorylle vient d'être arrêtée sous prétexte que ses frères auraient distribué des tracts hostiles au régime. Tout en répondant avec dédain aux questions d'une brute national socialiste (" Nationalité ? polonaise " " Date de naissance ? le 1er août 1910 "), ellelaisse son esprit vagabonder, s'interrogeant sur les deux hommes qu'elle aime : un représentant des cotons américains à Stuttgart, où elle est née, et Georg Kuritzkes, étudiant en médecine et communiste. Dans la cellule où on la jette, son aplomb et son élégance détonnent. D'abord méfiantes, les autres détenues sont vite conquises par sa bonne humeur, et par le colis de vivres qu'elle partage volontiers. Relâchée, la jeune femme comprend qu'elle est en sursis partout en Allemagne, et décide de partir pour Paris. Dès l'ouverture du nouveau roman de Serge Mestre qui lui rend hommage, la personnalité de celle qui deviendra la photographe Gerda Taro est posée : toute sa courte vie, elle restera libre, audacieuse, généreuse et déterminée à disposer elle même de son sort. A Paris, elle ne tarde pas à tomber amoureuse d'un réfugié politique hongrois, rencontré parmi les émigrés arrivés en nombre. André Friedmann est photographe, et Gerta, lassée des petits boulots qu'elle accumule, apprend avec lui le métier, tout en prenant en main, avec sa générosité habituelle, sa carrière. Comme les contrats sont rares, elle lui invente une nouvelle identité de photographe américain, et un nouveau nom : Robert Capa. Elle-même se trouve un pseudonyme, Gerda Taro – " un vrai nom de photographe ", l'encourage son compagnon. La légende est née, dont le romancier s'empare avec l'ironique acuité et le sens de l'ellipse qui lui sont propres. Epousant le point de vue de Gerta/Gerda, il met en lumière la singularité, le talent et la modernité de celle dont l'histoire a surtout retenu le tandem qu'elle a formé avec Capa. En Espagne où ils sont envoyés par Vu après le putsch du 18 juillet 1936, les deux reporters travaillent côte à côte, et Gerda n'hésite pas à rembarrer sèchement Capa quand il s'approprie les photos qu'elle a prises. Jamais elle ne sera la femme d'un homme, elle le revendique haut et fort : malgré son lien avec Robert, elle n'a pas rompu avec Kuritzkes, mène sa trajectoire comme elle l'entend, mue par un courage et un appétit de vie exceptionnels, jusqu'à sa mort absurde, écrasée par un char républicain le 26 juillet 1937. Fascinante figure que celle de Gerda Taro, dont Pablo Neruda et Louis Aragon prononcèrent l'éloge funèbre au Père-Lachaise. Plusieurs ouvrages lui ont été consacrés : par Robert Capa lui-même qui, dans l'album Death in the Making (New York, 1938), retrace leurs douze derniers mois passés à couvrir la Guerre civile ; par François Maspero, qui publia L'Ombre d'une photographe en 2006 (Le Seuil) ; plus récemment, Après Gerda, du romancier Pierre-François Moreau (Editions du Sonneur, 2018) et La ragazza con la Leica, prix Strega 2018 de l'Italienne Helena Janeczek (Guanda, pas encore traduit en français). Regarder, portrait d'une féministe en avance sur son temps, est aussi une traversée tambour battant de la si brève et passionnante période pendant laquelle Gerda Taro sut inscrire son nom au firmament des photographes.

02/2019

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté