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Geneviève Vinsonneau

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Psychologie, psychanalyse

L'identité culturelle

Que faut-il entendre aujourd'hui par " identité culturelle ", alors que se tisse, à l'échelle planétaire, un champ serré d'interactions sociales sans cesse renouvelées ? Qu'en est-il de ce que recouvre cette notion ? Il y est fait constamment référence, sous des modalités diverses et à des fins variées, dans les médias comme dans la vie sociale en général. Mais un manque criant d'approche critique et d'élaboration conceptuelle sérieuse laisse place à de parfois bien inquiétantes dérives. Le présent ouvrage s'emploie à répondre à ce manque. Il s'applique à montrer que ni la culture, ni l'identité ne peuvent être confondues avec des entités continues, stables et simplement transmissibles, tel un héritage patrimonial. Bien au contraire, il s'agit de phénomènes complexes, dépendant à la fois de la créativité des acteurs sociaux, de leur ancrage historique et des circonstances de leurs rencontres. Qu'elles soient territoriales, religieuses, nationales, ethniques... les identités suscitent ainsi les plus forts engagements, les plus mortels combats, car il s'agit toujours pour les hommes, à travers cette totalité volontiers érigée en absolu qu'ils constituent ensemble, de se reconnaître et de donner un sens à leur présence dans le monde. Ils dessinent les frontières de leur être en rejetant l'altérité et en cherchant le réconfort du partage de pratiques et de valeurs familières. La réflexion sur la dynamique de l'identité culturelle est donc menée ici sous le double aspect des ressources mobilisables pour sa construction et des stratégies susceptibles de se déployer à chaque instrumentalisation de cette formation au service des luttes sociales. La lecture de cet ouvrage, soucieux de demeurer au plus près des préoccupations concrètes des acteurs sociaux, et qui contribue à mettre au jour le procès de leur identification culturelle, sera profitable aussi bien à l'étudiant en sciences humaines et aux professionnels confrontés à l'altérité culturelle qu'à tous ceux qui s'interrogent sur ces questions cruciales.

08/2002

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Littérature française

Geneviève

"Toute l'affaire a duré douze mois. De ma vie, je ne me suis senti en désaccord si profond avec les saisons, les révolutions des astres, les équinoxes. Je me suis détaché pendant douze mois du système solaire. En fait de journal intime, j'ai, pour cette période, deux calendriers des PTT. sur lesquels j'ai mis quelques signes".

11/2012

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Littérature française

Geneviève

Geneviève, née en 1927 dans un village de la Meuse, est emportée par un cancer foudroyant en 2016. Ce livre est la biographie d'une femme qui a traversé l'histoire. Dans les premiers chapitres, c'est la jardinière, la cuisinière, la femme élégante et séductrice, l'épouse qui apparaissent, un univers chatoyant. Elle met en place dans sa vie une sorte d'éternité heureuse, un sens de la beauté et un rapport apaisé à la mort. On la suit dans son enfance pendant la deuxième guerre, on la découvre dans sa vie d'institutrice, son vécu de mère et de grand-mère. Plus de quatre-vingts ans défilent. Quatre ans après sa mort, ce texte s'est imposé à sa fille, qui a esquissé un portrait kaléidoscopique, un hommage lumineux et tendre, écrit avec sensibilité, élégance et précision. C'est aussi l'universel des relations entre mères et filles sur plusieurs générations qui se dessine.

11/2021

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Beaux arts

Geneviève - 1600

La mairie du Ve arrondissement de Paris conduit avec un succès remarqué une politique culturelle soutenue, qui s'ouvre sur des horizons les plus diversifiés. A l'aube du 1600e anniversaire de la naissance de sainte Geneviève, la mairie du Ve arrondissement ne pouvait manquer ce rendez-vous avec l'Histoire. Ses bâtiments occupent, avec ceux de la faculté de Droit, de la bibliothèque Sainte-Geneviève, du lycée Henri IV et du Panthéon, une position dominante, couronnant la Montagne dédiée à la patronne de Paris. Cette figure de l'époque mérovingienne a laissé au coeur de la capitale un héritage intellectuel et culturel considérable, qui se perpétue jusqu'à nous et dont le rayonnement a dépassé très largement le seul cadre parisien. L'association Art sacré II (lartsacre2. com) chargée de la réalisation de cette exposition, a été créée par Mgr Jean-Louis Bruguès, ancien bibliothécaire et archiviste du Saint-Siège. Ainsi cette structure peut-elle offrir toutes les conditions requises pour permettre, en collaboration avec les Archives nationales, le musée de la Légion d'Honneur, la bibliothèque du Saulchoir et bien d'autres institutions, la présentation d'une exposition à la hauteur d'un événement si mémorable.

11/2019

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Beaux arts

Geneviève Asse

Figure majeure de la peinture française après la Seconde Guerre mondiale, Geneviève Asse a bâti son oeuvre à l'écart des modes. Peintre de la lumière et de l'espace révélés par sa Bretagne natale, elle adopte le bleu, couleur emblématique de sa palette. Elle décline depuis plus de soixante ans le "bleu Asse" qui "prend tout ce qui passe", et joue d'une infinité de valeurs dans ses vues maritimes inspirées par la presqu'île familière de Rhuys et l'Ile aux Moines où elle achète une maison en 1987. L'auteur, qui connaît bien l'artiste née à Vannes en 1923, nous fait pénétrer dans son univers et nous la fait suivre tout au long d'un parcours de vie très riche. Geneviève Asse passe son enfance dans le golfe du Morbihan avec la mer pour ligne d'horizon, ancrage de sa peinture. A Paris, en pleine Occupation, elle suit les cours à l'école nationale des arts décoratifs et s'engage fin 1944 dans la 1re DB comme conductrice ambulancière. De Belfort à Berlin elle participe à la campagne d'Alsace et d'Allemagne et prend part à l'évacuation du camp de Terezin. Après la guerre, elle dessine pour les maisons de tissus Bianchini Ferrier, Paquin. Liée d'amitié avec l'industriel et collectionneur Jean Bouret, elle rencontre par son intermédiaire Nicolas de Staël et Beckett, qui deviendra un ami fidèle, tout comme Bram Van Velde. Elle côtoie Poliakoff, Lanskoy, Charchoune, Geer Van Velde. Aux peintures blanches inspirées par la lumière du midi à la suite d'un séjour en Catalogne, succèdent dans les années 1970 des compositions en hauteur structurées par des lignes verticales ou horizontales suggérant des portes ou des fenêtres, "un fil tendu en équilibre", qu'elle reprend dans ses gravures. A partir des années 1980, le bleu envahit la toile et absorbe le vide. Une ligne de démarcation, blanche, rouge à la fin des années 1990, divise la surface pour des symétries décalées. La série "Stèles" (hommage à Victor Ségalen) est donnée en 2012 par l'artiste au musée national d'art moderne venant compléter les achats de l'Etat commencés dès 1955 et enrichir les donations de l'artiste au Centre Pompidou. Geneviève Asse a réalisé plusieurs commandes de vitraux à la cathédrale de Saint-Dié (1988) et à la Collégiale de Lamballe (1996). Plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées : au musée de Reims, au musée d'art moderne de la Ville de Paris et récemment au musée de Rouen en 2009-2010. De nombreuses expositions dans les galeries Claude Bernard, Jan Krugier, Ditesheim et Maffei, Marwan Hoss, contribuent à sa reconnaissance internationale. A l'occasion de son 90e anniversaire, les musées de Montpellier, Vannes et le Centre Pompidou lui ont rendu hommage.

05/2015

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Littérature française

Pour Geneviève

Le narrateur entreprend un long récit fragmentaire des circonstances importantes de sa vie, essentiellement les moments d'émotion et de désir provoqués par les lieux, les spectacles naturels : un blockhaus, la mer, la nuit, ou par des êtres : Yves, François, Geneviève. Ce récit, il le reprend, le commente pour arriver à ce que la substance de l'émotion et de la beauté soit arrachée à la mort et sauvée pour l'éternité. Quelques thèmes dominent, comme celui d'un blockhaus de la côte languedocienne, de la réputation dans le blockhaus, malgré l'interdiction de la mère. Ce roman est une méditation non sur l'homme, mais sur les sens de l'homme, qui sont à la fois une ouverture vers les autres et un domaine interdit. Ici, ce n'est pas le regard qui compte, mais l'oeil. Ce n'est pas le toucher qui importe, c'est la main et tout ce que la main suggère. C'est par un élan de tout l'être que le narrateur et son récit investissent les autres, en prennent possession bien plus qu'on ne pourrait le faire dans l'amour. Et cela jusqu'au vertige.

09/1978

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