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Didier Mumengi

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Histoire internationale

Didier Mumengi. La vie comme une guerre

Le parcours de Didier Mumengi depuis la mosquée de la rue Usoke jusqu'à l'Ecole de Journalisme de Paris, en passant par le collège jésuite de Kimwenza, l'Athenée de Mbanza-Ngungu et l'Université de Nanterre, ressort d'une épopée qui ne peut laisser indifférent tout Congolais de bonne foi. Cette instruction, prolongée par une formation auprès de Mabika Kalanda et une autodidaxie librement consentie, fondèrent sa vie sur une catharsis visant à exorciser la société congolaise du fatalisme qu'il décriait dans ces lignes : "Le Congolais adopte une image négative de lui-même. La compétence devient subversion. L'intelligence est vanité. L'assiduité au travail ou à l'école est perçue comme bouffonnerie. Toute réussite est miracle. Oser faire des projets est aberration. Croire aux vertus devient absurdité. L'échec ou la maladie résulte d'une malédiction ou d'un envoûtement, mais jamais la conséquence de la paresse ou de l'inaction, de l'inattention ou de la passivité. La jeunesse ne rêve que de l'oisiveté gratifiante rubis sur ongle en lieu et place du travail, de l'effort ou du mérite" (Extrait du Livre Bleu, 2015, p.119). Ainsi préparé, Didier Mumengi devint, après Lumumba, Mulele et Mzee Laurent Désiré Kabila, un des météores politiques les plus engagés de la RDC. Avec ses éloquents discours et son action lors de l'invasion de la République Démocratique du Congo par les troupes étrangères en 1998, Mumengi en était arrivé à incarner pour les Congolais désemparés, l'espoir du mieux-vivre et d'indépendance. Dans cette biographie, Sindani Kiangu donne de lui un portrait qui plonge le lecteur dans la source de son inspiration, à savoir ses mentors "révolutionnaires" et sa propre expérience faite, à parts quasi égales, de la célébrité et de la traversée du désert, de l'adversité et de la résilience, de la reconnaissance et de l'ingratitude, comme ne peut l'imaginer le public.

04/2018

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Sciences politiques

Manifeste pour un Sénat nouveau

Les institutions étatiques congolaises qui, année après année, fonctionnent le dos tourné à leur mission de salut public, ont fait faillite. D'un bout à l'autre, cet ouvrage se réduit à une outrecuidante réponse en 11 projets à la question suivante : que vaut le légicentrisme sans finalité sociale, dans une société congolaise tout entière engoncée dans l'extrême misère et le sous-développement ?

10/2019

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Sciences politiques

Le livre bleu

Pourquoi ce livre bleu ? Les Congolais arrivent aujourd'hui à une période cruciale de l'humanité qu'ils représentent au coeur de l'Afrique. Après la traite négrière et la colonisation, ils sont aujourd'hui, près de 60 ans après l'indépendance, à la croisée des chemins. Le choix leur appartient de choisir librement d'imaginer et d'enfanter la société qui va honorer leur humanité, pour bien venger leur vassalisation coloniale et leur chosification par la traite négrière ! Que faire pour "repartir" ? L'invention et l'enfantement de la nouvelle société congolaise dépendent de la volonté de son élite politique de prendre à bras le corps le for intérieur congolais pour le transformer en profondeur et le rendre plus sensible au bon sens. Et le bon sens, c'est se convaincre que tout effet a sa cause et que rien n'arrive pour rien. Malheur ou bonheur, misère ou bien-être, ce que chaque peuple vit ou subit est le reflet du degré d'intelligence et de distinction morale de son élite politique. Car l'état de toute société est toujours en symbiose avec la charpente intellectuelle et morale de ceux qui la dirigent. Comment "repartir" ? Sans la pensée, l'action est farce, et sans l'action, la pensée est futile. Le Congo ne peut donc repartir que par le préalable de la pensée, étant donné que ce qui se fait, en amont, sans que la pensée ait tout pensé et pansé, se réalise, en aval, sans lendemain. A l'image de la chenille qui devient papillon à l'aune de sa volonté intrinsèque de passer de l'état ancien de reptilien condamné à ramper à un nouvel état de voltigeur qui plane à volonté, le changement qui changera le Congo est celui d'une transformation en profondeur de l'état de conscience de la classe dirigeante. Mais il faut au préalable reconnaître que le Congo se meurt parce que sa classe dirigeante est en état de coma intellectuel et moral. Le congo doit "repartir"? La révolution de la pensée qu'attend la RDC pour ressusciter est la raison d'être de ce " LIVRE BLEU". Ses 34 projets posent sur la table de la société congolaise une ambition d'exceptionnelle audace : amener le peuple congolais, pierre après pierre, à la destination de son espoir de "Bien-Vivre Ensemble".

10/2019

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Economie

Les Etats-Unis du Bassin du Congo. Une éco-région pour un co-développement

La reconstruction de l'Afrique centrale dévastée, ruinée, plaide pour un changement de regard tant sur ce qui fait la richesse d'une région que sur ce qui devrait dorénavant faire valeur pour l'Afrique centrale. Que faire de ce patrimoine forestier d'environ 230 millions d'hectares, soit près de 91 % des forêts denses humides d'Afrique, formant le second plus grand massif de forêts tropicales après le massif amazonien ? Comment ne pas faire des innombrables biens et services écologiques dont regorge le Bassin du Congo à la fois un atout "écodiplomatique" partagé et un élément commun d'efficacité économique ? Comment les pays légataires de ce patrimoine écologique peuvent-ils donner à leurs populations les moyens intellectuels et scientifiques suffisants pour permettre à cette éco-région de jouer un rôle respectable dans cette mondialisation qui veut dire : fusion des intelligences, rencontre des capacités, rendez-vous des possibilités et confrontation des volontés. Cet ouvrage lance l'idée des Etats-Unis du Bassin du Congo comme un projet de "co-développement" pour cette partie médiane de l'Afrique façonnée par la nature pour être une éco-région confédérale.

11/2012

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Histoire internationale

Plaidoyer pour une histoire autobiographique du Congo

Récrire l'histoire du Congo pour que le présent soit désormais affranchi de l'imparfait du passé et que l'impératif d'un parfait présent fasse que le futur se conjugue au plus-que-parfait. Face à cet impératif, face à cette urgence, Didier Mumengi proclame le passé égypto-nubien de l'histoire du Congo et en appelle à la réécriture de cette histoire comme, "état modifié de conscience", comme discipline pédagogique, comme patrimonialisation muséographique, comme promotion des romans ou des fictions historiques, comme archéologie volontariste, comme culture mémorielle par des monuments, des stèles, des statues, comme création par des films, des chansons, des contes, des bandes dessinées, des pièces de théâtre, et comme politique de baptême et de débaptême des avenues et des villes... Ce combat de lointains pères à exhumer, de repères à réhabiliter, de valeurs à rétablir, de convictions à affirmer et de volonté à affermir passera par l'engagement d'une nouvelle génération d'historiens, d'intellectuels et de responsables politiques, ainsi que par la construction d'une nouvelle conception de la gouvernance de la société, plus exigeante, plus érudite et, osons le dire, plus clairvoyante, en ayant conscience que nous n'avons pas qu'un pays à redresser mais aussi et surtout une civilisation à rétablir et à perpétuer ! Telle est l'essence de ce Plaidoyer pour une histoire autobiographique du Congo.

12/2016

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Littérature française

Le baptême des baptisés

"D'où venons-nous ? Comment sommes-nous devenus les Congolais d'aujourd'hui ? Quels sont les effets contemporains de l'idée de l'Autre que nous a léguée Mani Soyo, notre ancêtre de Mpinda qui, le tout premier, a posé son regard sur l'Européen en 1483 ? Tels des extraterrestres sur une planète inconnue et mystérieuse, les navigateurs portugais ont découvert une civilisation et une histoire aussi impressionnantes et ignorées d'eux que la végétation et les espèces animales aux couleurs originales, ainsi que les saveurs et les odeurs qui les environnaient. Ils se sont aperçus que cette autre humanité, sans contact avec eux, possédait sa "croix", avait inventé la religion en ignorant leur Bible, leur christianisme et leur pape. Ils devraient tout autant être surpris de constater que ces autres hommes, sans aucune influence du génie grec ou romain, s'exerçaient à une science mathématique très développée, possédaient une littérature écrite saisissante et un art riche d'une variété considérable de créations. Qui plus est, ils savaient mesurer le temps, organiser une vie sociale, politique et administrative, selon des conceptions qui n'avaient rien de commun avec les leurs. A partir de ce moment, les uns et les autres devraient entrer dans une expérience inédite de l'Autre. Cet Autre qui, paradoxalement, représentait à la fois la grande ressemblance humaine et la différence absolue de couleur de peau."

05/2015

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