Antoni Clavé. Assemblages

Antoni Clavé (1913-2005), peintre espagnol, pratiquait également la gravure : il a produit un certain nombre de lithographies, et, plus largement, des estampes, à l'aide de différentes techniques. La Bibliothèque nationale de France propose, du 9 janvier au 25 février 2018, de découvrir cette part non négligeable de son travail dans la Galerie des Donateurs.

BONNES FEUILLES - Traduit de l'italien par Laurent Lombard, Les Jours de la peur se déroule à Bologne dans les années 70. L'intrigue commence avec un attentat qui détruit le centre de transmission de l’armée, entraînant la mort de quatre personnes et blessant de nombreuses autres. 

L’affaire agite le milieu universitaire, avec des rebondissements un peu partout : accusé d’avoir produit un doctorat qui relèverait du copier-coller, Arash Derambarsh se retrouverait privé de son diplôme. C’est par ce dernier qu’il avait accédé au titre d’avocat, suite à une décision de La Sorbonne le 21 juillet dernier. 

Dans un avis émis le 17 février dernier, la Commission consultative des trésors nationaux juge qu'une sculpture surréaliste d'André Breton, dénommée « selle-sphère et feuillage », doit être considérée comme un trésor national. Cet assemblage d'objets divers sur planche en bois, associant cuir, métal, bois, marbre, verre, tabac, caoutchouc, sable, réalisé en 1931, est le fruit d'une expérience surréaliste autour des « objets à fonctionnement symbolique ».

La famille Peruzzi valait bien un tel roman. Plus de 500 pages pour suivre l'épopée tragi-comique sur près d'un demi-siècle, d'une vaste tribu, dans l'Italie fasciste de Mussolini. Un récit foisonnant, une véritable leçon d' histoire également racontés tel un conte , plein de vie, de comédie, de bavardages et de digressions, à la fois enlevé et précis, drôle et touchant même si, ça et là, compte-tenu de la longueur, le lecteur s'agace un peu, s'égare aussi parfois et frôle l'ennui, perdu dans certains détails historiques mal connus du lectorat français. 

Antonio Tabucchi, décédé ce dimanche 25 mars 2012 (voir notre actualitté), avait fait du Portugal sa seconde patrie. Ses cendres ont été dispersées hier au cimetière des Prazeres, à Lisbonne.

Unanimement salué pour son oeuvre, le peintre espagnol Antoni Tapies est décédé lundi, à l'âge de 88 ans. Autodidacte, il fut reconnu comme l'un des plus grands noms de l'art abstrait en Europe, pour une oeuvre riche et foisonnante, avec plus de 8000 oeuvres créées.

À l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, Europeana invite chacun à se précipiter sur les réseaux sociaux et internet. La campagne pan-européenne #AllezLiterature battra son plein, avec la troisième phase de l’opération : un hommage au livre sera rendu durant toute la journée du 23 avril.

Référence du roman noir, Indridason  suscite, lors de chaque nouvelle parution, une excitation du lecteur qui se réjouit de retrouver un pays, une ambiance et des personnages désormais familiers. Cette fois-ci, comme dans le précédent roman, d'ailleurs (La rivière noire), le commissaire Erlendur est absent (« en vacances en province » précisent ses collègues) et après Elinborg, comme principale enquêtrice, c'est au tour de Sigurdur Oli d'endosser le premier rôle et de se révéler au lecteur avec plus d'intimité, de charisme et d'attrait aussi puisqu'il réussit plutôt bien à atténuer le sentiment de manque dont le lecteur souffre depuis le départ d'Erlendur (soit deux romans).

Nick Cave l’antithèse du romantisme

Né d'une famille aisée, avec un père armateur, Antonin Artaud baigne dans un multilinguisme, entre les bonnes italiennes et ses grands-mères turques. Il passe ses premières années dans la ville portuaire de Marseille, une ville avec laquelle il entretint toujours un rapport conflictuel.

Pendant l’occupation nazie, l’écrivain Antonin Artaud a été interné à l’asile de Paraire, à Rodez, où il a passé trois ans, de 1943 à 1946.

Un monologue où l’enfant qui parle n’est jamais loin de l’adulte qui écrit :

Antonio Tabucchi, Petites équivoques sans importance

Le romancier et cinéaste britannique Clive Barker s'apprête à déchaîner les Enfers, avec son premier roman pour adulte depuis 2007. L'auteur de Hellraiser entend mener à leur terme les histoires de son personnage Pinhead (Tête d'épingle en VF), l'ancien explorateur devenu chef des mystérieux Cénobites dans la saga horrifique. Avec The Scarlet Gospels, l'écrivain promet de « faire passer nos pires cauchemars pour des lectures enfantines ».

En ce 6 mai, SKA participe à la Journée Internationale contre les DRM, manifestation destinée à lutter contre les mesures techniques de protection, qui nuisent à la bonne utilisation des fichiers numériques, quels qu'ils soient et quels que soient leurs supports, car ils restreignent artificiellement les consommateurs – et notamment les lecteurs – dans leurs usages.

Les politiques n'ont pas tardé à réagir à l'annonce de la mort de Bernard Clavel. Si le parti communiste a été le plus prompt, hier, Frédéric Mitterrand et Bertrand Delanoë en brossent un portrait exceptionnel.

Clive Barker compte se lancer dans l'animation

Nos confrères de Plume Libre ont interviewé l'auteure de la trilogie La cité des ténèbres dont le premier tome La coupe mortelle est sorti il y a peu en France. Cassandra Clare s'est prêtée avec franchise et bonne humeur au jeu des questions réponses.

Dans cet entretien on apprend notamment que l'écrivaine ne s'inspire pas vraiment de sa vie et des personnes qu'elle côtoie pour écrire ses histoires. Elle déclare : « Une des choses que j'ai toujours trouvé hilarante à la télé, c'est cette idée que tous les auteurs écrivent une version voilée de leur propre vie qui mettrait en scène toutes les personnes qu'ils connaissent [...] En réalité, sauf si vous écrivez vos mémoires, je trouve qu'il est très difficile de calquer vos personnages en bloc sur des personnes que vous connaissez réellement ».

Elle explique aussi que le travail des personnages est très important pour elle et nous donne sa recette pour faire de bons personnages : « Je pense que le truc c'est de prendre des personnages "racontables " avec des imperfections et de les mettre dans des situations où tant leurs forces que leurs faiblesses seront mis en avant et où ils seront obligés de faire des choix qui révéleront leur vraie personnalité. Je pense que les personnages doivent toujours êtres testés ».

Pour retrouver l'intégralité de cette interview de Cassandra Clare, il vous suffit de suivre notre lien vers le site de Plume Libre.

Grand maitre du théâtre russe, Anton Tchekhov (1860-1904) fut un auteur particulièrement prolifique : il a notamment laissé à l'histoire littéraire quelques pièces mémorables, dont La Mouette, La Cerisaie ou encore Oncle Vania, toujours jouées de nos jours. L'entrée de son œuvre dans le domaine public permet de la redécouvrir au format numérique.

Le Paperwhite, lecteur ebook avec rétroéclairage d’Amazon, a fait une légère cure de jouvence. La société annonce que l’écran a été amélioré, avec un soin tout particulier apporté à la résolution. Un passage à 300 ppp, tout comme le Kindle Voyage, qui coûtera 129,99 €. 

« Enrique Rodriguez Ramirez est professeur d'Histoire de l'Art à l'université du Pays Basque (où Altarriba a enseigné la littérature française). À 53 ans, il est à l'apogée de sa carrière. » C'est dans cette ambiance que débute l'œuvre d'Antonio Altarriba et Keko, traduite par Alexandra Carrasco. Et que l'ACBD a récompensé du Grand Prix de la Critique 2015.

Le poète António Ramos Rosa, figure majeure de la poésie portugaise du XXe siècle, est mort ce 23 septembre 2013 à Lisbonne, à presque 89 ans. Essayiste et traducteur, il a succombé à une pneumonie a annoncé sa famille à l'agence portugaise Lusa. 

Les Éditions de la Différence viennent de publier le 10 mai L'Échec, Anatomie d'un tabou, dans lequel l'auteur, Antonin Carselva, ajoute à sa qualité d'écrivain celle de chirurgien. Il défriche et découpe au scalpel « la maladie du monde ». Comme l'écrit Antonin Carselva dans l'article qui suit, « Ce n'est pas une analyse […], c'est un constat. »

C'est à l'âge de 68 ans qu'Antonio Tabucchi s'est éteint, à Lisbonne. L'auteur d'origine italienne était malade depuis longtemps, a expliqué son traducteur, Bernard Comment, et finalement, la maladie aura pris le dessus. 

Antonio di Benedetto (1922-1986) est romancier, nouvelliste, journaliste et scénariste.

António de Oliveira Salazar est le plus méconnu des dictateurs de la première moitié du XXe siècle occidental. Le plus mystérieux aussi. À l'occasion des 50 ans de la Révolution des Oeillets qui mis à bas le régime qu'il a bâti sur les décennies, retour sur le « moine-dictateur »...