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Anthologie nomade

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Poésie

Anthologie nomade

Dans l'oeuvre au long cours de Michel Butor, la poésie a pris une place toujours plus vaste, à la mesure de son formidable appétit de découverte et d'expérience, à la mesure de l'immense liberté qui l'anime : les formes, les bruits de langue, les images, les méditations explosées, les improvisations érudites trouvent spontanément place au sein de compositions qui tiennent de la symphonie, de l'oratorio, voire de la fresque. Butor sait manier le langage comme un peintre sa palette ou un musicien son instrument, il veut tout signifier, tout suggérer, tout recréer, qu'il s'agisse d'un tableau, d'une mélodie ou d'un périple en eaux profondes. Sans doute faudra-t-il un jour lire l'ensemble de ses compositions comme un défi de démiurge acharné à réinventer la Création, avec çà et là des notes vibrantes et pures, des soupirs d'anges ironiques, des pensées abyssales et le désir d'un horizon d'écriture pareil à un écho qui n'en finirait pas. Dans ce volume de Poésie/Gallimard, Michel Butor nomadise à travers son oeuvre immense et compose le parcours d'écriture qu'il entend partager aujourd'hui.

04/2004

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Mode

Nomade

Son expérience de vie se caractérise par une forme de nomadisme issu de voyages : il a écrit, dessiné, au rythme de ses paysages intérieurs.

02/2023

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Littérature française

Un nomade en ville - Récit d’un descendant des nomades du Sahara

Ce roman retrace la vie d'un jeune berger du Sahara, qui quitte son village pour la ville où il se reconvertit dans les ventes du natron et par la suite, des bétails et des marchandises. Avec le temps, il se marie à une femme et ils ont 5 enfants dont 2 meurent de la famine liée à la sécheresse et à la guerre. Ensuite, il part à la capitale pour tenter sa chance. Où il devient riche et oublie sa femme et ses enfants. Ces derniers le suivent là-bas. Et par la suite, l'un de ses fils devient brillant à l'école, décroche son baccalauréat quelques années plus tard et part par la suite en Europe par la voix terrestre, en traversant le Sahara et la méditerranée, pour tenter sa chance lui aussi à son tour.

04/2018

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Non classé

Peut-être, n° 6, 2015. Revue poétique et philosophique

Ce sixième numéro de Peut-être s'ouvre avec le souvenir de Daniel Vigée, qui s'est éteint au début du mois de novembre 2013. Il aurait eu soixante et un an à la fin de novembre 2014. Tous ceux qui ont côtoyé Daniel, tous ceux qui l'ont connu à travers les poèmes de Claude Vigée, partagent une grande tristesse et s'associent pleinement au deuil de sa famille, et tout particulièrement de son épouse Jola et de ses enfants, Nathalie (et son époux) et Raphaël. Nous reproduisons la brève allocution que Claude avait dictée à Nathalie pour la cérémonie de Bischwiller ainsi que le discours de Claude Heymann, Rabbin de la communauté de Haguenau. Nous associons Evy à son fils dans notre souvenir. Les essais de Claude Vigée ici repris, partiellement pour "L'annonce d'un matin d'hiver" , et dans son intégralité pour "Esclaves et étrangers : Flaubert et Chateaubriand à Jérusalem" , permettent de bien mettre en relief la complémentarité de ces lieux, l'Alsace et Jérusalem, dans l'existence et dans l'oeuvre de Claude ainsi que dans la vie de sa famille. Blandine Chapuis dédie à Evy son étude fouillée, très sensible et pertinente, sur l'oeuvre de Claude Vigée : "La poésie comme promesse d'avenir" . Il est aussi beaucoup question de cette oeuvre qui nous rassemble dans le dossier qu'Oleg Poliakow a réuni pour nous autour d'une réflexion sur le verset de la Genèse concernant la création de l'homme (Genèse 2, 7) associée à cette belle expression du philosophe Paul Ricoeur : "L'homme, c'est la Joie du Oui dans la tristesse du fini". Nous traversons une période de commémorations multiples. L'année 2014 marquait le centenaire de la naissance de Dylan Thomas, que célèbre Jean Migrenne, mais inaugurait également une double perspective historique, le centenaire du début de la Grande Guerre s'associant avec le soixante-dixième anniversaire de la Libération. Nelly Carnet s'est entretenue avec Nelly Leviandier-Coulon, résistante. Je poursuis mon travail de réflexion sur les poètes de la Grande Guerre. Pierre Brunel nous parle de Rimbaud et établit un lien particulier avec l'oeuvre de Claude Vigée. Le cahier de création s'ouvre avec des poèmes inédits de Claude. Marc Sagnol nous initie par ses traductions à l'oeuvre d'Alexandre Guelman, poète russe, et d'Inna Fridkina. Je propose, en version bilingue, des poèmes très célèbres de Wilfred Owen, Charles Hamilton Sorley, Isaac Rosenberg, Ivor Gurney et Robert Graves. On retrouvera ensuite, ou on découvrira, Gabrielle Althen, Beryl Cathelineau-Villatte, Marc Kauffmann, Pénélope Sacks-Galey et Marc Sagnol. Jean-Luc Hohl-Muller nous donne à lire un essai sur la langue alsacienne, sous forme de nouvelle, "Les écureuils" . Lydie et Guy Baranton, fille et fils du peintre dont nous présentons l'oeuvre, Roger Baranton, évoquent pour nous leur père et sa joie de peindre, qui transcenda pour lui toute autre difficulté d'existence. Il se situe dans cette école de Paris d'après la Seconde Guerre mondiale.

12/2014

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Poésie

Nom nomade

La langue est notre mirage, tournant autour de l'inaccessible objet pour écrire quelques paroles de sable et de vent... Elle trace ainsi, en son intensité furtive, les contours d'un manque qui donne forme à notre désir. De cette vraie vie toujours ab-sente, restent la création, le mystère. Nous croyons saisir l'ineffable frontière mais elle est toujours ailleurs. Le temps n'existe pas dans l'immatérialité du souvenir où flotte, encore radieux, un dernier sourire ou le saisissement d'un premier regard qui s'ouvre sur la vie...

10/2019

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Littérature française

Nomade Louisa

A sa sortie de l'hôpital, Gabin, était parti se ressourcer à Tournefeuille, un village improbable de Haute-Garonne. Dans un moment de faiblesse, il avait cédé à son meilleur ami, qui chaque année allait jouer les bénévoles au festival de formes animées de Toulouse. Viens, tu verras, rien que des artistes, ta famille ! Gabin, les marionnettes, il en était resté à Guignol et Gnafron et là, transi au milieu de novembre et du parking de " L'Etape ", il se demandait ce qu'il était venu chercher. Sa vie, il faut la rêver ou se résigner à la vivre ! Il avait cette phrase en tête tout en se dirigeant vers le bruit et les lumières de la soirée d'inauguration. Elle, il l'avait rencontrée au bar. Elle parlait, fumait et buvait avec cette voracité de femme pressée de vivre ou d'en finir. Après deux heures de, je te plais moi aussi, ils avaient échoué dans le même lit. Ce n'était qu'une rencontre de passage, un deal pour la nuit, elle refusa de lui donner son nom, son téléphone. Ce soir, j'ai envie d'un inconnu ! avait-elle lancé, ses yeux plantés dans les siens, avant d'ajouter. Et qui le reste ! Après une nuit de grande folie, elle s'enfuira de ses bras, sans un mot, sans un baiser. Gabin la cherchera en vain, abandonnant toute raison pour tenter de la retrouver. Il la localisera rapidement, sauf qu'arrivé si près du but, il sera tenté d'abandonner. Pourquoi se cachait-elle ainsi, quels étaient les mystères qui entouraient sa vie, ses sentiments étaient-ils partagés, était-ce la femme qu'il avait idéalisée ?

03/2019

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