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Adam Bodor

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Littérature étrangère

Les oiseaux de Verhovina

Les oiseaux de Verhovina sont partis subitement, un été. Le village, entouré de mines abandonnées, est coupé du monde depuis que la ligne de chemin de fer a été suspendue. Les habitants vivent en autarcie, avec pour seul réconfort les lángos au fromage blanc et le vin de mûres. Le brigadier Korkodus accueille des jeunes délinquants en réinsertion. La couturière Aliwanka lit l'avenir dans la neige et les larmes des habitants. La garde-malade Nika Karanika est capable de ressusciter les morts. Le jeune détenu Januszky parle une langue qui n'existe pas. Dans cette vie rurale où l'ennui entretient les ressentiments et la suspicion entre les habitants, les menaces apparaissent peu à peu et le malheur finit par s'emparer du village. Jusqu'à ce que le poison s'instille de façon irrévocable dans le coeur des habitants, et qu'il ne soit plus possible de partir de Verhovina.

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Poches Littérature internation

La vallée de la Sinistra

On ne sait pas vraiment pourquoi on arrive, ni quand on repart de la vallée de la Sinistra. Dans cette forêt des Carpathes où cohabitent cueilleuses de myrtilles accortes et gardiens d'ours, on oublie jusqu'à son nom, jusqu'au motif de sa venue. Ici, les oiseaux portent les germes d'une fièvre mortelle, l'identité ne tient qu'à une plaque de fer blanc et au bon vouloir d'une femme colonel aux ordres sibyllins. Seule issue possible : embarquer entre deux carcasses d'ovins congelés dans le camion frigorifique du gros Mustafa Mukkerman, assurant la liaison Sinistra-Balkans une fois par semaine. Mais encore faudrait-il vouloir fuir... Les jours passent, coulent le Dobrin et l'alcool dénaturé : Andreï Bodor retrouvera-t-il son fils adoptif ? Dans la veine d'un Kafka burlesque, l'un des maîtres de la littérature hongroise Adám Bodor explore avec humour un univers sauvage où, à la surface de l'absurde, plane soudain l'ombre de Ceaus Sescu.

10/2014

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Poches Littérature internation

La visite de l'archevêque

Gabriel Ventuza débarque à Bogdanski Dolina, sinistre bourg des montagnes ukrainiennes, avec pour mission de racheter aux fossoyeurs la dépouille de son père assassiné, Victor, qu'on dit enterré au cimetière arménien. Cruauté surréaliste et ironie burlesque caractérisent ce conte hongrois dont pourrait imaginer les personnages dessinés par Bilal.

08/2015

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Littérature hongroise

Nulle part

Un recueil de nouvelles inédit d'Adam Bodor.

02/2024

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Littérature française

Bodo

A l'origine était le wassan kara, une fête théâtrale dans la population haoussa de Zinder, au Niger. Il s'agit de représenter les événements politiques, avec les personnalités officielles du moment en les faisant jouer par des monsieur-tout-le-monde qui en sont les sosies. C'est ainsi que Bodo le colonisé tint le rôle de Baudot le colon, à la fin des années quarante. On ne peut pas confondre Bodo et Baudot, dont les noms sont homophones. Ils ne s'écrivent pas de la même façon. Des deux porteurs, l'un est noir et l'autre blanc. L'un nigérien, l'autre français. Pourtant, il y a des moments de leur vie où tous les deux sont africains, peut-être, où tous les deux sont européens. Qui est univoque? On ne peut pas confondre non plus Bodo, qui est Bodo le père, et Bodo, qui est Bodo le fils. Entre le Niger et la Champagne, entre Zinder ou Niamey et Colombey-les-Deux-Eglises, il y a l'Indochine en guerre, les camps d'entraînement de guérilleros au Ghana, les paysages du grand fleuve, l'origine des hommes, les amours et les familles... Entre 1940 et aujourd'hui, un morceau de l'Afrique roman.

08/2009

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Romans, témoignages & Co

Adam

Je m'appelle Adam, mais, à l'école, on me surnomme Numéro Deux. Parce que je suis le deuxième enfant d'une fratrie de sept. Mon frère aîné a eu la chance de pouvoir partir étudier loin avant que ma mère ne se mette à pondre un numéro après l'autre. Lui, il n'est pas prisonnier de tout ça. Notre maison est trop petite, l'argent manque, mes parents travaillent sans arrêt. Alors, qui s'occupe de changer des couches, de cuisiner, de faire régner la discipline et de jouer au taxi ? Moi. Moi qui n'ai aucun temps libre, aucun espace... Mais tout le monde s'en fiche. La famille avant tout, dit-on. Dans ces conditions, impossible d'avoir beaucoup d'amis ou de faire partie de l'équipe de football de la polyvalente. Et il y a Milan... Il voudrait qu'on se voie davantage, mais je n'y arrive pas ! Ce n'est pas juste ! Je n'ai pas demandé tous ces frères et soeurs ! J'en ai assez, ça ne peut plus continuer comme ça. Evidemment, quand je le dis à ma famille, on s'engueule. Ce n'est pas la première fois, pourtant je finis par le regretter. Car, quelques heures plus tard, ce n'est pas ma petite soeur Clara, venue me rejoindre dans mon lit, qui me réveille au beau milieu de la nuit. Ce sont deux policiers...

04/2022

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