Monsieur Morel, vous m’impressionnez autant que je m’interroge à votre sujet ! Comment avez vous pu passer de ce Monsieur Deschiens à l’humour foutraque et au regard vitreux à ce chroniqueur hebdomadaire de France Inter au propos si soigné, si précis, à l’humour redoutable, aux remarques acerbes et affûtées, au ton toujours posé, à la diction calme et au débit mesuré, même quand l’énervement où vous entraîne votre sujet du jour aurait tendance à vous emporter ?