Ce n'est pas parce que l'on campe sur ses positions, mal rasé sous son masque à gaz et baïonnette vissée au bout du canon, en pleine fureur belliqueuse, que l'on est étranger à la poésie, nous rapporte l'AFP à l'aube de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale. Le passionné Dominique Chipot, adepte du Haïku, a publié aux éditions Bruno Doucey une anthologie de ces brefs poèmes d'inspiration japonaise, rédigés par des poilus dans les tranchées de la Grande Guerre.