livres contrefacons amazon

Le jugement de ce 14 avril aura des répercussions. Le tribunal de Nanterre, qui devait trancher entre la santé des salariés et la liberté de commerce, a donné tort à Amazon. L’assignation déposée par Sud-Solidaires réclamait la fermeture de tous les entrepôts de l’Américain. Il n’en sera rien, mais la productivité sera largement réduite.

Le géant américain de la distribution et le Japonais spécialiste du livre numérique avaient signé un accord voilà des mois de cela. Mais depuis janvier que le partenariat était passé, la mise en place tardait. C’est juste avant la rentrée que, finalement, Kobo et Walmart sont parvenus à ouvrir une boutique vendant ebooks et audiolivres.

Rien n’est trop beau pour les clients — surtout quand il s’agit de développer un pan économique qui a toutes les faveurs des médias. Preuve que le livre reste l’un des produits d’appel sacrifiables de la firme, Amazon dépense sans compter pour promouvoir les audiolivres. D’ailleurs, il est intrigant de découvrir que l’opération vise moins la lecture que son nouveau service de jeu vidéo… De quoi s’emmêler les pinceaux.

Les bibliothécaires américains dénoncent depuis plusieurs années un état de fait, imposé par Amazon. Les ouvrages publiés par sa filiale Amazon Publishing restaient ainsi indisponibles au prêt dans les établissements de lecture publique. Une situation qui pourrait enfin changer, dès l'année prochaine, suite à des négociations.

Le constat revient régulièrement, mais rien n'y fait : les librairies en ligne des multinationales Amazon et Google proposent toujours des ouvrages nazis, ouvertement racistes et incitants à la haine. Cette fois, c'est la BBC qui prend en flagrant délit les enseignes virtuelles, avec des produits faisant référence au Ku Klux Klan et au suprématisme blanc.

L’affaire Amazon avait tourné court : interdit de livrer autre chose que des biens de première nécessité, la firme avait préféré fermer ses entrepôts, en réponse à la justice. Le tribunal judiciaire de Nanterre avait en effet condamné l’entreprise ce 14 avril, avec une astreinte d’un million € par jour de retard constaté. La Cour d’appel de Versailles vient d’enfoncer le clou…

Amazon avec Houghton Mifflin Harcourt, une maison d'édition américaine ? Le site de vente en ligne s'est associé à la maison qui pourra faire imprimer les livres de sa nouvelle maison d'édition Amazon's East Coast Publishing Group et les distribuer.

On se croirait revenu au temps des campagnes de Louis XIV. Quand les Habsbourgs menés par l'archiduc Léopold Ier pataugeaient en Hollande et cherchaient tant bien que mal des alliés pour contenir les armées du Roi Soleil. Sauf que dans le débat actuel, Louis XIV prendrait davantage la forme d'une gigantesque firme céphalopodéïdale connue sous le sobriquet d'Amazon et les Habsbourgs seraient un conglomérat d'acteurs du monde de l'édition.

Pas du tout une simple question d'argent, pour le libraire américain Books-A-Million : qu'Amazon veuille publier des livres sous son nom, très bien, mais que le cybermarchand ne compte pas sur l'enseigne pour les vendre. 

Amazon devait s'en douter, la librairie Barnes & Noble ne placera aucun des livres édités par Amazon sur ses étagères. Une annonce qui fait suite au récent accord entre l'éditeur Mifflin Harcourt et le géant de la vente en ligne.

Ça n'a l'air de rien sur la page d'accueil d'Amazon.com, mais désormais une section spéciale dédiée aux livres venus de Chine sera désormais présente. La Chine veut s'exporter, et bien évidemment, elle commence par l'anglais. Amazon.com/chinabooks est donc le premier pas vers la conquête des marchés occidentaux par la Chine.

La Fédération allemande des libraires par correspondance (Bundesverband der Deutschen Versandbuchhändler) a dévoilé hier les chiffres du secteur pour l'année 2014. Sans surprise, et malgré une presse assassine outre-Rhin, Amazon domine une nouvelle fois les résultats, et serait même le principal vecteur de croissance...

Après s’être fait une place non négligeable sur le marché du livre indien, le groupe Amazon continue d’innover sur le territoire. Dernier événement en date : le groupe permet aux Indiens d’acheter des livres d’occasion sur un store particulier, service accessible depuis son site internet et son application mobile. 

La semaine dernière, sur la plateforme Amazon.com, les acteurs de l'industrie de l'édition russe ont découvert que le cybermarchand préparait actuellement sa section destinée au commerce des ebooks russophones. Auparavant l'on pouvait déjà trouver des titres publiés en russe sur le site web du géant américain, mais sans section officielle. Par ailleurs, suite aux recommandations de Washington, la firme de Jeff Bezos boude les usagers basés en Crimée.

Alerté par des professionnels inquiets, ActuaLitté publiait hier un article soulevant une question lourde de conséquences pour les collectivités locales. En effet, la législation visant à la régulation de la vente à distance de livres, telle qu'adoptée au Sénat, implique une modification des conditions de vente, laquelle inquiétait les sociétés qui font de la vente aux collectivités et aux sociétés, un tout autre pan dans la vente de livres.

Souvent critiqué sur ce point par les associations de personnes en situation de handicap visuel, le Kindle bénéficiera bientôt d'une couverture Text-to-Speech (TtS), qui permet de convertir en livre lu n'importe quel texte numérique. Et cela, grâce au rachat de la société Ivona, spécialisée dans ce domaine, par Amazon.

Dans le même temps que son offensive de diffusion mondiale du Kindle HD, le web marchand lance aujourd'hui son service de boutiques Marketplace pour l'Inde. Avec Amazon.in, la firme de Jeff Bezos totalise sa 10e plate-forme de revente. Exigence du catalogue des revendeurs affiliés, le fonds se résume aux seuls DVD et livres dans un premier temps. Dans un communiqué de presse, le site a indiqué l'ouverture de ses ventes aux téléphones mobiles et appareils photo.

Le lancement est désormais officiel de la boutique d'Amazon, permettant d'acheter des applications pour Android. D'ores et déjà, la boutique s'ouvre sur fond de plainte déposée par Apple, pour contrefaçon de marque déposée. Mais elle présente aussi quelques petites choses sympathiques.

Si Mammouth écrasait les prix, Amazon les décapite. La victime n’en demandait toutefois pas tant : le prochain livre de Pierre Nora sortira le 15 septembre, chez Gallimard qui en est le sujet. La question se pose alors : le roi peut-il être un sujet ? Le cybermarchand le présente en précommande, comme il se doit, et concède un petit plus : une remise de 10 %. Grand seigneur, certes, mais en toute illégalité. 

Borders Australie entend vendre ses livres moins cher qu'Amazon

Livres gay censurés : un Français coupable du bug chez Amazon

Wal-Mart, Target, Amazon : guerre des prix, choix des livres

Amazon imposerait Chercher au Coeur et les extraits de livres

Quel est le problème d'Amazon avec les éditeurs qui proposent des ouvrages libres de droit et tombés dans le domaine public, en vente pour le Kindle ? Le cybermarchand se montre de plus en plus coércitif avec eux, pour des raisons qu'il refuse même d'expliquer.

Révolution colossale pour l'Angleterre

Amazon le plus gros vendeur de livres aux États-Unis

Le classement des ventes de livres 'érotiques' dissimulé par Amazon ?

Amazon s'offre Shelfari, un réseau social dédié aux livres

Acheter, mais uniquement de l'occasion