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Le vice-président de la Commission européenne et plusieurs membres du Parlement ont eu du courrier. Beaucoup de courrier. Une lettre, signée par plusieurs organisations, met en garde les personnalités politiques européennes sur leur stratégie numérique européenne dans le cadre du Digital Single Market Strategy. La question du droit d’auteur est au cœur de leurs préoccupations. 

Le continent et le monde européens du livre sont occupés avec le TTIP, traité transatlantique entre l'Union européenne et les États-Unis, mais un autre traité commercial international est en négociation depuis une demie-décennie. Il s'agit de l'accord de partenariat transpacifique, ou TPP, qui concerne essentiellement les États-Unis et le Japon, mais aussi l'Australie, le Canada, le Mexique, la Nouvelle-Zélande ou le Viêt Nam. Les négociations viennent d'arriver à leur terme.

Le coup de semonce porté par le PDG du groupe Hachette Livre, lors du Congrès de l’International Publishers Association n’est pas passé inaperçu. Sans prévenir, Arnaud Nourry s’est attaqué à la présence de la Chine dans l’Union internationale des éditeurs, mais également à la Commission européenne et sa réforme du droit d’auteur. Avec, en passant, un coup porté aux bibliothèques, qui digèrent mal l’affront.

De plus en plus détestée par les Européens eux-mêmes, l'Union européenne va-t-elle se mettre le reste du monde à dos ? La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle réunissait son Comité du copyright et des droits voisins, afin de produire une déclaration commune sur les exceptions au droit d'auteur, à destination des bibliothèques et centres d'archives. L'Union européenne a visiblement agacé tous les membres, en demandant le retrait de conclusions pourtant établies.

Le nouveau président américain, Donald Trump, a été accueilli par une lettre signée de l’Association des éditeurs. Leur principale demande porte sur la défense du droit d’auteur, au nom des 400 membres. Campée sur ses positions, l’AAP rappelle que la publication d’un livre reste le meilleur moyen de raconter une histoire. 

Voici près d’un an qu’une poignée d’avocats décidait de mener leur guerre dans notre monde. Trois machines de guerre du copyright s’empoignaient autour du nom donné à deux personnages. Du catch juridique qui vient de prendre fin avec un accord très amiable...

Début juillet, le ministère de la Culture a mis en ligne un appel d’offres intitulé : Photographies de biens labellisés « Architecture contemporaine remarquable ». À échéance du 3 août, il consiste en une série de campagnes photo dans les régions Île-de-France, Bretagne, Normandie, Pays de la Loire. Et fait sortir de ses gonds les associations de défense des créateurs.

Quand on gère la succession de Tolkien, on a une fâcheuse tendance à voir de la contrefaçon un peu partout. S'il s'agit de profiter de la réussite des films, des livres, et du tapage médiatique permanent, pour gagner quelques pièces, la démarche est compréhensible. Mais interdire une conférence sur la préhistoire, sous l'abominable prétexte qu'elle utilise le terme «Hobbit», voilà qui est... velu. Jusque sous la plante des pieds.

Au Royaume-Uni, courant du mois de juillet prochain, sera lancé le Copyright Hub, un centre dédié à la gestion du commerce légal de matériel protégé. Un service, présenté en marge de la London Book Fair par le président du groupe de lancement Richard Hooper, et qui permettra aux particuliers britanniques d'acquérir des droits d'exploitation. Sur des licences comme la musique à inclure dans leurs vidéos de mariage, par exemple, ou encore des illustrations, et autres articles...

La Cour Suprême des États-Unis, autorité de poids dans le système judiciaire américain, vient de porter un coup plutôt sévère aux lois sur le copyright en vigueur outre-Atlantique. En effet, la Cour a décidé que l'étudiant Supap Kirtsaeng, attaqué en justice par des éditeurs pour avoir revendu à son seul profit des manuels américains achetés en Thaïlande, était totalement dans son droit.

La maison d'édition Random House, filiale allemande, a été prise la main dans le sac en délit d'infraction du droit d'auteur par les ayants droit de Joseph Goebbels. La maison est coupable d'avoir cité des extraits du journal de l'instigateur principal de la solution finale nazie dans une biographie publiée en 2010, sans avoir rémunéré les ayants droit de ce dernier en conséquence. 

Dès 2005, Google Books s'approchait des universités pour leur proposer la numérisation de leur collection, et ce, afin de faciliter leurs usages par les étudiants, sans oublier le rapprochement du moteur de recherche d'un public plutôt vaste, bien sûr. Quoi qu'il en soit, en période de crise budgétaire, le geste pesait pour beaucoup dans la modernisation des établissements : les ayants droit multiplient pourtant les procédures, quitte à menacer le fair use.

Au cours du mois de septembre, la firme de Cupertino avait été épinglée par la justice chinoise qui la jugeait coupable de violation de droits d'auteurs, et ce, pour avoir commercialisé des copies numériques illégales d'une encyclopédie via son AppStore (

Le directeur exécutif de la Publishers Association rassemblant les éditeurs outre-Manche, Richard Mollet, a été reçu par le comité Culture, Média et Sports dans le cadre des exceptions au droit d'auteur que le gouvernement britannique souhaite acter avant la fin d'année. Et n'a pas hésité à défendre les intérêts des éditeurs, face à des réformes « potentiellement hideuses », rapporte 

HarperCollins a profité de l'inauguration de la London Book Fair pour exhorter le gouvernement britannique à ne pas « amoindrir les lois relatives au copyright », sous peine de menacer l'économie culturelle du pays. Cette réaction fait suite à celle de la Publishers Association, qui a prodigué les mêmes mises en garde à Ed Vaizey, le Ministre de la Culture britannique. Celui-ci venait d'annoncer des modifications des lois sur le copyright, suite à un rapport remis au gouvernement qui en pointe la vétusté. 

Le site French.China.org n'y va pas avec le dos de la baguette : la couverture de La Carte au trésor du Nobel Mo Yan, publié par les éditions Philippe Picquier, violerait « les lois du copyright » en utilisant une peinture de Guo Wei sans son accord préalable. Le peintre s'est exprimé sur Weibo, le Twitter chinois, pour faire part de sa surprise.

Les bouleversements intenses provoqués par la pandémie du coronavirus sur l'édition mondiale ont poussé l'Union internationale des éditeurs à dresser un bilan des défis de ces prochaines années. Sans trop de surprise, le document de l'UIE met en avant un renforcement du droit d'auteur, la défense de la liberté de publier, le développement durable des industries de l'édition ou encore la diversité de ses travailleurs.

Copyright : Vous ne pouvez pas mettre tout le monde en prison !

Cory Doctorow est blogueur (co-rédacteur en chef de Boing Boing), journaliste, Maître de conférences à l'Open University, président du Centre Annenberg pour la diplomatie publique à l'Université de Californie du Sud et auteur canadien de science fiction. Il est par ailleurs membre de Creative Commons qui propose gratuitement des contrats flexibles de droits d'auteur. Il offre tous ses textes sur son site.

Le 13 Novembre dernier, Cory Doctorow a donné une conférence au Sommet National Reading devant des éditeurs, auteurs, étudiants ou encore des bibliothécaires sur le thème « Comment faire pour détruire le livre ? » . Un discours en quatre parties intitulées « pirates », « le peuple du livre », « sauvez le livre », et enfin « respect du copyright ». Une riche intervention qui a le mérite de discuter clairement des questions liées au droit d'auteur et du livre, numérique ou papier.

« Quand un éditeur multiplie ses gains au détriment du public, l’État a un intérêt légitime à encadrer la situation. » Cette déclaration du procureur général de l’État du Maryland n’avait clairement pas plu aux éditeurs américains. Revendiquant la nécessité d’une lutte contre des « pratiques injustes » en matière de prêt numérique, ce dernier s’oppose à l’Association of American Publishers. 

Les récriminations des auteurs contre ChatGPT, basé sur l'intelligence artificielle, se sont finalement changées en une action collective, aux États-Unis, pour violation du copyright. Deux écrivains ont porté plainte, en Californie, estimant que OpenAI, qui a mis au point l'outil, a exploité des œuvres pour entraîner la machine, sans autorisation ni compensation.

Le site internet Emily Dickinson Archive recense toutes les archives autour de l'oeuvre de la poétesse américaine du XIXe siècle. La plateforme donne accès à toutes sortes d'originaux de Dickinson numérisés, issus des collections de diverses institutions. Un espace unique pour (re)découvrir les prouesses de cette icône littéraire. 

ProcesIA - Engagée dans un bras de fer avec les éditeurs américains, qui lui reprochent la mise à disposition illicite d'œuvres sous droit, la plateforme Internet Archive persiste et signe : ses activités sont conformes aux lois sur le copyright. Dans un mémoire en vue d'une action en référé, l'organisation à but non lucratif défend la notion de prêt numérique contrôlé, présentée comme une application du fair use américain.

Les livres sont parmi les articles les plus vendus sur la toile. Selon une étude du cabinet d'analyse indépendant YouGov, près de neuf personnes sur dix ont acheté au moins un article sur internet au cours des six derniers mois. 

Internet, nouvel outil, nouvelle création ?

Les résultats d'une étude Ifop/Wincor Nixdorf conduite auprès d'un millier de personnes montrent qu'acheter sur Internet est devenu une pratique courante pour 74 % des sondés. Mais, plus intéressant, si 98 % déclarent fréquenter les grandes surfaces chaque semaine, ils sont 69 % à y voir une corvée quand 71 % des acheteurs en ligne disent que l'achat sur Internet est un vrai plaisir, rapporte l'AFP.

Souvenez-vous d’un temps où apparaître sous votre véritable nom sur un forum, un blog, un réseau social ne vous serait jamais venu à l’esprit…Hé bien, peut-être que dans quelques années, nous serons passés dans une situation exactement contraire. Avec la pénétration saisissante du réseau social Facebook, utiliser sa véritable identité sur Internet devient une nouvelle norme. Il y a les pour et puis il y a les contre...

La France est-elle tombée amoureuse ? Avec un parc d'appareils de 14 millions, le pays semble vraiment contaminé par la grande folie du smartphone, vient de révélé Google dans une récente étude.

On ne compte plus les communiqués de presse annonçant la nouvelle version du site internet de X ou Y. Dans cette nouvelle maquette, ActuaLitté a choisi de donner plus de souffle à la lecture, et de repenser l’éditorialisation des contenus. Mais pour complexes que soient les changements, ils dévoilent les rouages de l’internet contemporain.

Aujourd'hui qui oserait affirmer qu'il ne sait pas ce qu'est internet... Même papi et mamie se sont mis au surf alors... L'Insee vient d'ailleurs d'émettre un sujet à ce propos affirmant qu'en France la population était passée de 58 % d'utilisateurs en 2008 à 64 % en 2010. Toutes ces personnes affirment disposer d'une connexion internet à leur domicile. Les Français on fait des progrès depuis 1995 ou l'heure de connexion était facturée 60 francs dans les pseudo cyber cafés.