Il y a un peu plus de sept ans, le 18 février 2008 pour être précis, Alain Robbe-Grillet s'éteignait dans le CHU de Caen. Avec la disparition du « Pape du Nouveau Roman », la France perdait un homme qui avait profondément marqué son paysage littéraire et romanesque du siècle dernier, au rythme d'une œuvre iconoclaste et novatrice qui a suscité de multiples débats et critiques. Bouleversant l'espace littéraire traditionnel, s'invitant dans le domaine du cinéma, rejetant les honneurs de l'Académie française, Robbe-Grillet a laissé l'image d'un écrivain subversif et provocateur, initiateur d'une tentative originale et ambitieuse de renouveler le genre romanesque.