Le faucon pèlerin

Un abonnement presse pour le Kindle DX, façon téléphonie mobile

Alors que le président de la République recevait les représentants du Parlement et des différents partis politiques, la ministre de la Culture réunissait les dirigeants des établissements culturels ce 15 novembre. Une rencontre extraordinaire qui fait évidemment suite aux mesures de fermetures, prises après les attentats survenus dans la nuit au 13 au 14 novembre dernier.

La semaine passée, ActuaLitté annonçait que la librairie Delamain, située dans le 1er arrondissement de Paris, non loin du Conseil d'État, allait entamer des négociations avec les propriétaires de son bail. Un bail tenu par un fonds qatari – la société Constellation Hotels Holdings, qui possède l'ensemble de l'Hôtel du Louvre, et d'autres bâtiments hôteliers en France.

Eh mince. Alors que le cas Thomas Thévenoud occupe la presse entière, on ne s'attendait pas à ce que les premières révélations concernant la ministre de la Culture soit si rapidement faites. Selon L'Express, celle qui n'occupait pas encore la Rue de Valois a passé ses vacances chez un certain Pascal Breton, en Corse. Pas grand-chose, quelques jours. Et Pascal Breton, c'est simplement le réalisateur de la série Sous le Soleil. Pas grand-chose... l'homme qui va produire une série diffusée sur Netflix.

Au cœur de l’été, la ministre de la Culture redouble d’interventions. Après l’échauffourée de Fréjus, où le maire a décidé de faire travailler gratuitement des artistes et artisans d’art, il y eut François Baroin et l’association des maires de France. Pour défendre la politique culturelle menée par la rue de Valois, Fleur Pellerin a fait paraître une tribune : « La culture nous aide à vivre ensemble au présent ». Elle est ici reproduite dans son intégralité. 

La librairie Delvaux, à Provins (Seine et Marne) est devenue ces derniers mois le lieu d’affrontements entre le maire, Christian Jacob, et le propriétaire. Ce dernier s’estimait victime de la politique municipale, après la perte d’un marché public, autour de la papeterie. La situation s’est envenimée avec le temps, quand le libraire a refusé de se laisser marcher sur les pieds.

Quand Fleur Pellerin avait été l’invitée du plateau du « Supplément » de Canal + en octobre 2014, elle avait avoué qu’elle était incapable de citer un ouvrage du nouveau Prix Nobel de littérature, le Français Patrick Modiano. Mais, depuis, le temps a passé, et la ministre a dû subir de nombreuses attaques à ce sujet. Alors, pour ses vacances en Italie, Fleur Pellerin est bien décidé à se refaire une culture littéraire.

Le ministère de la Culture travaillerait donc à une taxation nouvelle, ciblant les grosses sociétés du net. Manifestement inspirée par les Britanniques, qui vont instaurer une ponction visant à récupérer quelques millions sur l'argent fiscalement optimisé qui leur échappe, Fleur Pellerin se met au travail. En prenant appui sur les difficultés de financement issu des chaînes hertziennes, Valois envisagerait donc une piste pour sauvegarder l'exception culturelle nationale, explique le Canard enchaîné. 

Batman, Spider-Man, Superman... Le début des années 1990 fut l'Âge d'or des dessins animés adaptés de comics, sans aucune discussion possible. On aurait tendance à l'oublier, mais elle fut aussi un exemple de transposition télévisuelle : on parle bien entendu du dessin animé X-Men, diffusé en France sur Canal +, puis sur France 2 à partir de 1995.

Exposée dans la vitrine de la Grand Librairie à Arras, elle a aussi fait le tour du net. La fascinante « robe livres » de la styliste Sylvie Facon redonne une nouvelle vie à la reliure d’ouvrages techniques anciens qui dormaient sur leurs étagères. 

Nous avons appris avec une profonde tristesse la mort de Claude Dilain.

La ministre de la Culture ne pensait certainement pas à mal, en choisissant huit auteurs de la bande dessinée pour une promotion exceptionnelle des Arts et des Lettres. Pour la rue de Valois, il s’agissait de manifester son soutien aux professionnels. Pour trois auteures, c’est du flan. Au mieux, une erreur de casting, au pire, un geste politique creux...

En juin dernier, l'ancien directeur de la Cité de la BD d'Angoulême, Gilles Ciment, se voyait démis de ses fonctions par Michel Boutant, président du conseil général de Charente. Un licenciement « totalement indigne », fortement contesté par l'intéressé, qui pointe également des irrégularités dans son statut, le privant depuis juin d'indemnités. Une réunion de conciliation, prévue le 17 septembre dernier, a été annulée.

Dans le secteur de la culture aussi, les déplacements entre le secteur public et le secteur privé font partie intégrante d'une carrière de politique qui se respecte. À quelques jours d'intervalle, on apprend ainsi que Fleur Pellerin, ancienne ministre de la Culture du gouvernement Valls, siègera au conseil de surveillance de la compagnie aérienne néerlandaise KLM, tandis qu'un ancien du ministère de l'Éducation nationale pointe chez Amazon.

Après la réponse assez offensive de la ministre de la Culture et de la Communication aux menaces de Google, c'est au tour de Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'Economie numérique de reprendre le flambeau mais avec une volonté d'apaisement.

Ça ne va pas tarder à être le buzz de la journée : Twitter n’a pas forcément la mémoire des détournements dont le personnage de Martine fut victime. Mais les internautes se souviennent que ces couvertures innocentes avaient été pour le moins malmenées. Et voici que le héros des éditions Bayard, Petit Ours Brun, se retrouve totalement pris au piège. Pour le bonheur de tous.

Dans le cadre de son projet intitulé Super Flemish, le photographe français Sacha Goldberger s'est amusé à tirer le portrait de célèbres super-héros contemporains, tout en les mettant à la mode de la Renaissance. Des détournements qui rendent hommage à l'univers des comics, mais aussi aux vêtements élisabéthains et à la peinture flamande.

Dans le jargon de fabricants de drogue, « to cook » veut aussi dire préparer de la drogue. La maison Hachette a choisi de capitaliser sur le succès de la série Breaking Bad en publiant un livre de recettes qui parodie gentiment la série populaire. Sanglant, peu ragoutant, mais probablement addictif...

Une famille du Maine, aux États-Unis, s'est lancée dans la conception et la fabrication de poulaillers originaux... un concept inspiré par l'univers médiéval-fantastique de J.R.R Tolkien et la saga du Seigneur des Anneaux. Les abris sont baptisés les Hobbit Hole Chicken Coops. Voilà une idée qui risque de faire glousser les éleveurs rêvant de retrouver les charmes de la Comté au fond de leur basse-cour.

Après avoir été revisité façon zombies, le roman de Jane Austen, Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice pour le titre original), va connaître une suite dans l'univers du polar.

Le film est sorti voilà deux semaines, mais vous savez ce que c'est : on se dit que l'on va attendre de le faire un peu décanter, pour êztre certain de ce qui doit être dit... Et puis, on laisse passer le temps. Un peu trop.

Troc tribu : échanger des livres, façon tribale

Dès ses premières dispositions, le projet de loi « liberté de création, architecture et patrimoine » portée par Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, proclame la liberté d'expression et de création. « Face aux entorses répétées dont elle fait l’objet, aujourd’hui plus qu’hier, il est de notre responsabilité de graver cette liberté dans le marbre de la loi, et de réaffirmer les principes fondamentaux du service public de la Culture » a affirmé la ministre ce matin.  Le texte prévoit notamment de faciliter l’accessibilité aux livres aux personnes en situation de handicap. 

Flip-Books fait des merveilles : sur le modèle de ces livres dont les pages rapidement tournées forment une histoire, voici comment des ouvrages anciens prennent une nouvelle vie. Baptisée Libido féminine, celle-ci reprend le livre éponyme de Françoise Dolto, pour raconter entre les lignes, littéralement, une tout autre chose...

Généralement, tout ebook passe soit par des éditeurs ou des plate-formes, ou par des grandes librairies en ligne, comme Amazon. Seulement, une start-up américaine du nom de Ganxy a promis de contourner la distribution numérique et de vendre directement les  livres à travers son site web, mais aussi par le biais du blog de l'auteur, et des réseaux sociaux populaires, à commencer par Facebook, Twitter, Google. Le tout, en offrant un paiement au moyen des cartes de crédit les plus populaires et via Paypal.

Comment concilier l'amour que vous portez aux grands, aux immenses noms de la littérature, avec le penchant malicieux et entretenu pour le dessin asiatique ? Facile, suffit de me demander...

La recherche de produits sur un site de vendeur en ligne conduit de temps à autre à trouver des choses subtilement en lien avec ce que l’on cherche. Mais qui ne sont ni la marque précise ni le produit en question. Des sortes de faux positifs. Pour pallier ces petits défauts, les structures web proposent alors des résultats similaires, afin de ne pas perdre leur client. Mais Amazon est au cœur d’un procès pour avoir tenté ce petit coup de bluff marchand.

Si l'on devait mesurer la productivité des Européens travaillant dans un bureau au temps qu'ils passent sur Internet, ce ne serait pas très glorieux. Selon une étude conduite par Ofeo, société française spécialisée dans les logiciels de sécurité Internet, 44 % du surf sur Internet au bureau se fait à des fins personnelles.

Petite curiosité venue tout droit du Japon : la société TokyoFlash a développé une montre au cadran à encre électronique, qui reprend le principe et l'aspect d'un test de Rorschach, utilisé en psychologie pour mieux cerner la personnalité d'un patient. Il faudra peut-être réapprendre à lire l'heure, toutefois, pour s'en servir.