Voilà plus de deux ans qu’Amos Oz, l’écrivain israélien, est décédé : défenseur fervent de la paix avec les Palestiniens, il avait saisi avec génie les figures et les lieux de la jeune nation. À 79 ans, annonçait sa fille Fania Oz-Salzberger, il était emporté dans sa finalement brève bataille contre le cancer. Mais derrière l’intellectuel respecté et l’auteur prolifique — avec une douzaine de romans — se cachait un père violent, explique Galia Oz, son autre fille.