Trust/Shakespeare/Alléluia

C'est peut-être encore la Saint Valentin pour certains, alors il faut penser à eux. Mais surtout, à celles et ceux qui n'ont pas encore décroché le traditionnel rendez-vous qu'il est de coutume d'avoir en de pareilles circonstances. Pour ce faire, les anglophones pourront profiter des avisés conseils du barde le plus célèbre de Grande-Bretagne.

Looking for William... du moins, en quête de son caractère phonétique. Tandis qu'aujourd'hui on décline volontiers les vers de Shakespeare à toutes les modes, du langage moderne à celui du chambara, et sans faire l'impasse sur le flow du Hip-Hop, des linguistes et acteurs de théâtre recherchent toujours le véritable accent anglais du 16e siècle.

C'est connu, Chuk Norris est capable de tout, et ce dont il n'est pas capable, c'est simplement que personne ne l'a encore inventé. D'ailleurs, n'oubliez pas : « Dieu voulait faire le monde en 10 jours. Chuck Norris lui en a donné 6... » Dans tous les cas, citer Hamlet est une chose que l'on n'avait pas encore entendue chez Norris : évidemment, ce n'était qu'une question de temps.

Selon les chercheurs de l'Université d'Aberystwyth, au Pays de Galles, il serait difficile au commun des mortels de comprendre William Shakespeare, à moins d'avoir étudié son impitoyable sens du business. Car si la figure du poète et dramaturge est devenue emblématique de la culture comme de la langue britanniques, on connaît bien moins ses oeuvres de thésauriseur, de prêteur sur gages, ou encore de fraudeur fiscal.

Les universitaires d'Oxford viennent de mettre le doigt sur un coin de page intéressant. Parmi les grandes querelles qui sévissent autour de Shakespeare. En effet, Thomas Middleton serait, selon une analyse poussée des pièces de Shakespeare, le coauteur des oeuvres.

La bibliothèque universitaire d'Oxford, Bodleian, envisage de mettre en ligne le premier folio, imprimé et relié, des pièces de Shakespeare, datant de 1623. Un appel aux fonds de 20 000 livres est lancé pour numériser l'ouvrage, rapporte The Guardian.

Jusque-là, le Globe était indissociable de Shakespeare. Mais la presse anglaise révélait la semaine dernière la découverte de vestiges du Curtain, parmi les premiers théâtres londoniens, où la troupe du dramaturge aurait joué ses plus fameuses pièces.

Entre ceux qui sont convaincus que le dramaturge n’a jamais existé, et que son oeuvre ressemblerait plus à une imposture littéraire comme celle d’Homère, et ceux qui désormais, le prennent pour un bouffon illettré, la figure de Shakespeare ne manque pas d’exciter les passions.

Shakespeare aux Jeux olympiques de Londres en 2012

Quand Shakespeare joue Roméo et Juliette sur Twitter

Double Falsehood, une nouvelle pièce attribuée à Shakespeare

De nouvelles preuves démontreraient que William Shakespeare aurait volé l’intrigue de sa tragicomédie Cymbeline à un autre écrivain. Une série d’annotations d'un certain Sir Thomas North rappellerait à s’y méprendre l’intrigue de la pièce. Découvert par Michael Blanding à la bibliothèque de Houghton de l’Université de Harvard, les marginalia en question sont tirés d’une édition de 1533 de la Chronique de Fabyan.

Le tableau de Shakespeare exposé, mais toujours contesté

Sir Andrew Motion fut Poet Laureate de l'Angleterre durant de nombreuses années, et ne manqua pas de se plaindre que cette charge impactait son inspiration et son oeuvre poétique. Il semblerait qu'il soit parvenu à trouver de quoi écrire ailleurs. Tout simplement chez d'autres auteurs. Un historien militaire, Ben Shephard, a accusé le poète de « vol sans scrupule avec effraction », comme l'un de ses textes ressemble plus qu'étrangement à un autre texte.

Le manuscrit volé de Shakespeare regagne sa bibliothèque

Un tableau inédit représentant le portrait de Shakespeare

Dans le cadre de sa programmation L'été des festivals, France Télévisions sera présente au Festival d'Avignon les 17 et 18 juillet pour capter la pièce de théâtre Le Songe, aux jardins de la Maison Jean Vilar. Le songe, plus connu sous le nom d'A Midsummer Night's Dream, ou Le Songe d'une nuit d'été.

Rentréelittéraire2023 - C'est l'histoire d'un homme, metteur en scène de théâtre, qui apprend un matin que sa future mise en scène de La Tempête de Shakespeare ne se fera pas. Sa femme, qui l'a toujours soutenu, lui explique qu'ils vont devoir, le soir, discuter argent, car il ne rapporte plus rien à la maison depuis longtemps. 

RentréeLittéraire2023 - Ces personnages chemineront longtemps à vos côtés, même une fois le livre refermé, comme des amis que vous auriez aimé retrouver in real life. Ils sont brillants, drôles, tragiques aussi, à leur manière, animés par la volonté de créer des univers pour transformer leur faiblesse en force (Sam), prouver leur valeur (Sadie), ou vivre mille vies en une (Marx).

À partir du dimanche 28 avril, Othello mis en scène par Jean-François Sivadier sera disponible sur france.tv et Culturebox. Vendredi 3 mais, à 21h05, c'est Roméo et Juliette, joué l'an dernier à l'Opéra de Paris Bastille, qui sera diffusé sur France 5.

Depuis 2002, la Pléiade a entrepris la publication des œuvres complètes de Shakespeare en édition bilingue anglais-français. Ces deux nouveaux volumes paraîtront ce mercredi 11 mai. Pour le bouquet final, il faudra attendre la parution des Sonnets et autres poèmes lyriques (VIIIe volume), en 2018-2019. À l’occasion du 400e anniversaire de la mort de Shakespeare, un album réalisé par Denis Podalydès complète la sortie de ces deux volumes. 

Linda Fallon, et Terry Cravendeux libraires de la légendaire Shakespeare & Company ont annoncé le lancement d'une maison d'édition indépendante. Intitulée de Selby, elle entend publier exclusivement des œuvres irlandaises et des ouvrages français traduits en irlandais. 

Les librairies Shakespeare & Co seraient-elles en danger ? Lorsque la chaîne — sans rapport avec la célèbre librairie parisienne — prévoit de fermer son magasin de Brodway pour la fin du mois d'août, la question est, hélas, légitime. Autrefois forte de quatre enseignes dans Manhattan, et deux à Brooklyn, la Shakespeare & Co menace désormais de disparaître entièrement.

Le 23 avril, les amateurs de théâtre du monde entier célébraient le 401e anniversaire de mort de Shakespeare. L'occasion pour l'American Shakespeare Center de faire une annonce de taille : l'organisation d'un concours d'écriture théâtrale visant à moderniser les pièces de Shakespeare. Mais le plus intrigant est sans doute la durée du concours : 20 ans.

Shakespeare & Company, librairie parisienne de littérature anglophone, participe également à des actions humanitaires. Elle propose actuellement à ses clients d'acheter des Tote bags pour promouvoir l'éducation et la littérature pour les enfants dans le monde.

Qui dit Shakespeare dit sonnets (et blagues graveleuses), mais il ne s'agit pas de la seule porte d'entrée dans l'œuvre du Barde. Le site Victorian Illustrated Shakespeare Archive, réalisé par Michael Goodman dans le cadre de son doctorat à l'université de Cardiff propose ainsi de découvrir environ 3000 illustrations des œuvres de Shakespeare.

Quand ce ne sont pas les pièces du dramaturge où il excelle, l’acteur Kenneth Branagh se fond littéralement dans le personnage. Tout à la fois derrière et devant la caméra, il s’est lancé avec All Is True dans un biopic couvrant les dernières années du Barde. Et la presse est unanime : on est entre de bonnes mains. 

Spécialistes de Shakespeare, c'est le moment de briller devant vos amis et les membres de votre famille. Avec cette nouvelle édition du Trivial Pursuit, l'auteur d'Hamlet est mis à l'honneur et le célèbre jeu de société teste cette fois vos connaissances sur sa biographie et l'entièreté de son oeuvre.

Un chercheur assure avoir découvert le domicile occupé par William Shakespeare dans les années 1590 : l'historien spécialisé dans l'art dramatique Geoffrey Marsh mène l'enquête depuis plusieurs années, et rend aujourd'hui ses conclusions. William Shakespeare aurait ainsi vécu dans une maison donnant sur l'église St Helen, située sur le Bishopsgate, à Londres.

On ne présente plus Macbeth (titre original The Tragedie of Macbeth, traduit pour la première fois par Benjamin Laroche aux Éditions Gosselin en 1842), tragédie aussi célèbre que son auteur, William Shakespeare. Et après les adaptations d’Orson Welles, Roman Polanski, Geoffrey Wright ou plus récemment Justin Kurzel — pour n’en citer que quelques-uns — c’est au tour de Joel Coen, pour la première fois en solo, de mettre à l’écran ce chef-d’œuvre de la littérature anglaise.