Travailler à l'ère des IA génératives

Les lecteurs ebook, des appareils qui sont comme les livres ? Pas si certain. Les Numériques viennent de tenter l'aventure, en mettant en regard différents ouvrages imprimés avec deux lecteurs ebook, le Kindle 4 et le Cybook Odyssey. 

L’Académicien, amateur de subjonctif, était convié au ministère des Solidarités et de la Santé : la locataire souhaitait s’entretenir avec Érik Orsenna de linguistique. Et plus spécifiquement des mots de la mort. Voici que la ministre déléguée, Agnès Firmin Le Bodo, confie une mission, des plus lexicales, sur la fin de vie et le vocabulaire qui l’entoure.

Alors que la télévision devient numérique, impossible de laisser l'école dans l'état où elle se trouve... Au menu, l’ouverture d’un portail ministériel à la rentrée pour mettre à disposition des collèges et lycées les ressources numériques publiques (CNED) mais aussi privées (comme les manuels scolaires).

Dans nos sociétés qui prônent le libre-échange, la traduction automatique est une des ambitions internationales à l’établissement d’une nouvelle Babel. Cette technique soulève des interrogations éthiques et économiques, car elle est liée à l’Intelligence artificielle, mais concilier l’humain et l’informatique a toujours fait frémir tout en inspirant largement. L’attrait autour de cette question augmente et nourrit des polémiques, notamment dans les professions liées aux langues. Alors, la traduction automatique au sein de l’édition, ça donne quoi ? 

Contrat de progrès pour l'économie du livre

L'écrivain Michel Houellebecq l'avoue lui-même au micro du Figaro, « Depuis quelques mois, j'ai du jus ! » Effectivement. S'il sort une anthologie de ses poèmes, il confie aussi à nos confrères, à l'occasion d'une interview, qu'il travaille déjà à l'élaboration de son prochain roman, un projet bien avancé puisqu'il a trouvé le titre « et quand je trouve le titre, c'est que c'est bon ! »

L'écrivain britannique a dénoncé les travers d'une société dans laquelle on peut nier la liberté d'expression.  Il a soutenu l'idée que de se faire l'avocat du bannissement des oeuvres et de la condamnation à mort d'autrui, pour la simple raison qu'un individu se sentait offensé par des propos, était absurde. Selon l'auteur il n'existe pas de monde ou l'on peut vivre sans jamais risquer de se sentir offensé.

Pour se constituer un catalogue solide d'oeuvres numérisées, la bibliothèque en ligne Europeana a besoin que les États membres s'activent en matière de numérisation. On compte en effet 19 millions de documents disponibles à ce jour, et la bibliothèque souhaiterait parvenir à 30 millions d'ici 2015...

Une étude internationale crée par des bibliothécaires et mise en place par ebrary, Global Student E-book Survey, consacrée aux usages du livre par les étudiants, révèlent que les Britanniques sont plus enclins à utiliser des ebooks pour leur travail universitaire. 

Le Grand Cercle : les salariés veulent travailler !

Les fonctionnaires vont pouvoir travailler encore plus

L'accord-cadre signé en mars dernier par le Syndicat national de l'édition (SNE) et le Conseil permanent des écrivains (CPE) a couché sur le papier des années de négociations, et quelques mesures pour faciliter les relations entre auteurs et éditeurs concernant l'exploitation de l'oeuvre au format numérique. Bien que le document attende désormais sa transcription législative, les principaux détails ont pu être dévoilés à l'occasion des Assises du livre numérique.

ROMAN FRANCOPHONE - Mon père, ma mère, mes tremblements de terre, un titre qui pourrait suffire à résumer cette épopée immobile de quatre heures dans laquelle nous embarque Julien Dufresme-Lamy pour son cinquième roman. « Heure de la mort de mon père 14h54. » Le père de Charlie vient d’entrer au bloc, derniers moments de complicité avant le grand saut. Au deuxième étage de la clinique, dans la salle d’attente, l’adolescent de 15 ans sera notre guide dans ce compte à rebours. Au sortir de tout cela, la fin de deux années de séismes, Aurélien, son père, sera enfin Alice. « Une mort, pas vraiment. Une absence pour toujours. »

Alors qu’elle venait pour présenter le nouveau roman de son alter ego Robert Galbraith, Career of Evil, JK Rowling s’est lancée dans les petites révélations qui font du bien à toute l’industrie. Après avoir lancé une adaptation au théâtre de Harry Potter, qui sera en réalité le huitième tome de la saga, sur les planches, JK affiche la couleur : un nouveau livre pour enfants est dans les tuyaux...

Il fallait le redouter, les auteurs peuvent désormais l’acter : lors de son audition au Sénat ce 25 octobre, la ministre de la Culture a annoncé clairement qu’elle allait souffler sur les cendres de ReLIRE. Ce projet de numérisation des livres indisponibles, que l’Europe avait dégommé avec un gentil coup de pelle, avant de demander à la France de l’enterrer, semble une préoccupation importante de la ministre.

Alors que les heures supplémentaires défiscalisées font actuellement rage à l'Assemblée nationale, les salariés syndiqués de Fnac ont profité de la fin des défilés de militaires du 14 juillet pour… faire défiler les tracts. La CFTC, Confédération française des travailleurs chrétiens, attirait l'attention des passants sur une journée fériée et de fête nationale, où la chaîne de magasins avait malgré tout ouvert ses portes. 

Des cartographies manuscrites du cosmos aux plans du métro new-yorkais en passant par l’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci, les éditions Taschen explorent la datavisualisation. Du Moyen Âge à l’ère numérique, dans un ouvrage volumineux, voici une autre histoire des données…

Des bibliothèques universitaires ouvertes plus pour travailler plus

« Dis-moi combien tu gagnes, je te dirai si tu es mal payé en fonction du poste que tu occupes et de ton niveau d’étude. » Lapalissade ? Certes non. D’anciens étudiants en Métiers du livre prennent leur avenir à bras le corps. Objectif : parler d’argent, un mot tabou dans l’industrie du livre. D’ailleurs, tabou est aussi tabou…

La ville de Toronto célèbre pour la huitième année consécutive le plaisir de la lecture et le rôle de premier plan de sa bibliothèque publique. Figure tutélaire de cette édition, Ray Bradbury et son Farenheit 451 prescrit par les bibliothécaires municipaux. L'occasion de revenir sur l'impact des technologies et de la censure littéraire, non pas dans le domaine de l'anticipation, mais dans notre ère numérique.

Nombreux sont les fantasmes autour des ouvrages de la bibliothèque apostolique. S'il n'est pas forcément question de rendre leur accès plus large, leur préservation pour les siècles et les siècles passent par la numérisation. Un processus appliqué à 80.000 manuscrits et près de 9.000 incunables, imprimés datant des premières heures de la Renaissance.

La  librairie canadienne Type s'est retroussé les manches pour mettre en place une opération de communication originale. En publiant une jolie vidéo sur internet, dans laquelle les livres s'animent comme par magie, la boutique redonne un peu de vitalité au bon vieux livre papier. Et avec une indéniable réussite.

Il est temps que l'édition toute entière envisage clairement de débarrasser les livres numériques des DRM, les verrous qui limitent l'utilisation des fichiers. Proposée par Adobe, la technologie de protection anticopie, pour empêcher la diffusion non autorisée, vient de connaître une crise majeure, la première d'une longue série. Car au mois de juillet, c'est une véritable catastrophe que les utilisateurs vont connaître, et dont personne chez les éditeurs aujourd'hui, n'a encore évoqué la gravité.

Les souvenirs de David Foenkinos intéressent l'acteur et réalisateur Jean-Paul Rouve, qui a décidé de porter sur grand écran le roman, Les souvenirs. Pour son troisième film, cette fois derrière la caméra, c'est l'écrivain lui-même qui l'aurait sollicité, explique-t-il à RTL.

Depuis la rentrée de septembre 2016, les librairies de Californie grognent, méchamment. Au cœur de la protestation, le projet de loi 1570, que devait examiner le parlement local. Ce dernier pourrait exiger que des certificats d’authenticité soient fournis, pour toute vente excédant 5 $, de souvenirs ou d’œuvres autographes. Mais pourquoi le livre s’inquiète ? 

Après la conférence Futurebook sur le numérique, John Pettigrew, blogueur, auteur et éditeur se pose une question importante : « Pourquoi les auteurs pensent mériter des droits plus importants pour les ebooks que pour les livres papier ? »C’est vrai ça. Pourquoi les auteurs auraient-ils le droit à plus d’argent simplement parce qu’il s’agit de numérique ?

Du 30 mars au 21 mai prochain, l’exposition Les enfants de l’ère Meiji à l’école de la modernité (1868-1912) ouvrira ses portes à la Maison de la Culture du Japon de Paris. 

Les réflexions et échanges se poursuivent chez nos voisins belges quant à la mise en place d'un système de prêt d'ebooks dans les établissements publics. Cette solution, dont on attend en France, au travers du projet Prêt Numérique en Bibliothèque, les premiers pas, fait l'objet d'une attention toute particulière entre institutionnels et professionnels.

Haneke et Houellebecq envisagent de travailler ensemble