Stanislas Chaillou

La nouvelle saison En droits ! du Musée de l'Homme fête les soixante-dix ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, signée au Palais de Chaillot le 10 décembre 1948. Pour l'occasion, le musée organise des expositions de photographie, de street art, d’histoire et des performances théâtrales.

La famille. Sûrement la clé de voûte des créations signées Olivier Letellier. Pour cette nouvelle saison, le Théâtre National de Chaillot nous offre La Scaphandrière, une pièce poétique tout public dont les thèmes abordés rappellent étrangement Oh Boy, qui avait valu au metteur en scène le Molière du spectacle jeune public en 2010.

Avec ce premier roman paru en 1963, Le Petit caillou, Françoise Xenakis était entrée dans la littérature française en racontant l’histoire d’une adolescente, perdue en pension, en province que sa mère avait rejetée. La journaliste et écrivaine est décédée à l’âge de 87 ans, ce 12 février à Courbevoie. 

Le Forum de Chaillot, création de la ministre Aurélie Filippetti, ambitionne de rassembler les principaux acteurs culturels et les autorités européennes, afin de définir ce à quoi pourrait ressembler une politique européenne culturelle. Jacques Toubon, délégué de la France pour la fiscalité des biens et services culturels, est revenu sur ce que suppose cette collaboration transfrontalière.

Administratrice du théâtre national de Chaillot, quand Jérôme Savary le dirigeait (fin 80 milieu 90), Régine Hatchondo est une grande amatrice de cinéma. Elle fut d’ailleurs mandatée par Bertrand Delanoë en 2002 pour prendre la délégation générale de la Mission Cinéma de la Ville de Paris. Elle deviendra prochainement présidente du Centre national du livre. 

ROMAN FRANCOPHONE - Stanislas Henri Armengol, dit Stan, est né aux premières années du XXe siècle. Fils d'un père agriculteur et violent qui battait trop souvent sa mère et refusait de le voir plongé dans ses livres où il ne pouvait finir qu'en « lopette », il a quand même réussi à poursuivre des études dont l'issue aurait certainement ravi cette mère morte trop tôt.

Jonathan Boulet, directeur général des Éditions Bibli’O et des Éditions Scriptura, a été élu à l’unanimité, le 15 décembre 2022, président du groupe Religion du Syndicat national de l'édition, en remplacement de Stanislas Jozan, directeur des Éditions de l’Emmanuel. Guillaume Arnaud, directeur général délégué des éditions Mame, des éditions du Triomphe et de la société Edifa, est élu vice-président.

La première journée du Forum de Chaillot ne pouvait pas se dérouler sans la ministre de la Culture, qui avait elle-même lancé l'initiative de ce rendez-vous culturel, très axé Europe. Après un premier discours à 9 heures, puis un deuxième en compagnie de François Hollande, Aurélie Filippetti a clos la journée devant les personnalités du livre, réunies par le CNL.

À quinze ans, Dominique se voyait déjà promener ses presque deux mètres à travers la campagne vosgienne sur une Peugeot 103 orange. Il a fait beaucoup d'efforts pour l'avoir à Noël et en finir ainsi avec la série des Noël pourris. Il y a cru, il a été très déçu. Le roman a reçu le prix Stanislas 2021, remis lors du Livre sur la Place, à Nancy.

L’annulation de Livre Paris 2020, si elle a empêché la tenue du traditionnel rendez-vous sur le stand Île-de-France, n’a pas bouleversé le calendrier de l’Académie Hors Concours. L’annonce de la sélection 2020 s’est ainsi faite en ligne.

À une semaine à peine du lancement du Livre sur la Place, la manifestation littéraire de la rentrée à Nancy, le prix 2017 des Libraires de Nancy - Le Point a été décerné à Alice Zeniter pour son roman L'Art de perdre, publié par Flammarion. Zeniter rejoint Sébastien Spitzer, lauréat du Prix Stanislas 2017, sur le podium des écrivains distingués à l'occasion de cette 39e édition du Livre sur la Place.

La 39e édition du Livre sur la Place a plus que jamais marqué le coup d’envoi de la saison littéraire. Appelé le « Festival de Cannes du Livre », Le Livre sur la Place a accueilli 600 auteurs, plus de 175 000 visiteurs sur trois jours et proposé 130 rencontres et entretiens avec tous ceux qui font la rentrée littéraire autour de la Place Stanislas dans toute la Ville et la Métropole du Grand Nancy. 

ROMAN FRANCOPHONE - Le mariage de Stéphanine et de Pierre Panine était un vrai mariage d’amour. Même si Pierre avait étonné tous ses amis qui ne lui connaissaient d’attraits que pour la littérature et la sobriété des études. Le vieux baron Orloff, le père de Stéphanine, était, lui, heureux de cette union magnifique. Le jour du mariage, est apparu Stanislas, pourtant parti depuis longtemps, mais venu constater le bonheur de son ami Pierre.

Plus de 180.000 visiteurs se sont pressés sur la Place Stanislas et dans 50 lieux de la métropole. A l’Opéra national de Lorraine, à l’Hôtel de Ville, en Préfecture, au Tribunal administratif et dans une dizaine de salles, mais aussi dans les écoles, les médiathèques et naturellement sous le grand chapiteau des auteurs, c’est toute la ville qui s’est transformée en un immense salon des mots et des débats. 

Une situation malheureuse s'est transformée en un paradoxe plutôt ironique pour les auteurs lorrains et alsaciens publiés par les Éditions Place Stanislas. Depuis le décès du gérant de la maison à la mi-2011, 40 000 à 50 000 livres dorment dans des entrepôts, en attendant leur mise aux enchères. Si les créanciers ont toutes les chances d'être payés, au moins en partie, les droits d'auteur semblent bel et bien compromis.

Qu’est ce que l’empereur Charles Quint a bien pu écrire à son ambassadeur en France, Jean de Saint-Mauris ? La lettre en question, codée depuis près de cinq siècles, est conservée à la Bibliothèque Stanislas de Nancy. Une équipe de chercheurs de l’Université de Lorraine, LORIA/INRIA, du CNRS et de l’Université de Picardie Jules-Verne (CHSSC), ont allié leur expertise historique et informatique, afin de percer ce mystère.

Fort de ses 37 éditions, le Livre sur la Place fait figure d'institution littéraire dans le Grand Est, avec un revers pour cette médaille : on prend les mêmes et on recommence, résument certains observateurs. Heureusement, la cité ducale abrite des empêcheurs de tourner en rond, qu'il était possible de croiser à quelques mètres de la Place Carrière, à la MJC Lillebonne ou dans la rue Stanislas. Microédition et maxi ambitions ont permis de varier les expériences littéraires.

À l'occasion du Forum de Chaillot, à l'initiative d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, le Centre national du livre organisait les premières rencontres des organismes européens du livre, ces 4 et 5 avril. Le président du CNL, Vincent Monadé, souhaite que ce rendez-vous soit désormais reconduit chaque année. Pour l'édition 2014, 150 participants et des représentants venus de 18 pays de l'espace européen s'étaient retrouvés.

Information ActuaLitté : Le 20 juillet prochain, les auteurs de la maison Place Stanislas, déclarée en faillite il y a un peu plus d'un an, auront une chance de récupérer les livres qu'ils ont signés... en faisant monter les enchères lors de la mise en vente du stock de l'éditeur. Retour sur une année de galère, qu'ils ont passée à courir après leurs droits d'auteur ou à se faire libraires pour espérer boucler les fins de mois.

Yves Michalon, fondateur de la maison d'édition qui porte son nom, est mort ce mercredi 9 mars à l’âge de 77 ans. Née en 1995, sa maison d'édition a notamment été la première à publier le prix Goncourt 2017, Éric Vuillard, en 1999. Il a également écrit plusieurs ouvrages, dont Le pousse-caillou en 1979 chez Robert Lafont. Un premier livre qui lui vaut le Prix Paul-Flat de l’Académie française l'année suivante.

Juste après l'intervention de Jacques Toubon au Forum de Chaillot, pour détailler ce que pourrait apporter une politique européenne commune en matière de culture, différents intervenants ont pris place pour évoquer les situations nationales en matière de livre. Eva Karaïtidi, éditrice grecque chez Hestia, Agnieszka Rasinska-Bobr, de l'Institut polonais du livre, et Nicolas Georges, directeur adjoint, chargé du livre et de la lecture au ministère de la Culture, ont passé en revue les comportements dans ces trois pays.

Sous la présidence de Patrick Poivre d’Arvor, le prix Domitys 2016 a été remis mardi 7 juin à l’écrivain Anthony Doerr pour son roman Toute la lumière que nous ne pouvons voir (éditions Albin Michel, traduit par Valérie Malfoy). Dans ce cadre, plus de 70 invités se sont réunis autour de Domitys, à la Librairie Lamartine (Paris XVI) : éditeurs, représentants des clubs de lecture des résidences, équipes, mais aussi Danièle Evenou, la marraine des résidences, ou encore Stanislas Rigot, Libraire chez Lamartine et partenaire du prix.

Au sortir du conseil des ministres, François Hollande s'était rendu au Forum de Chaillot, pour intervenir dans une visite surprise - l'histoire ne dira pas s'il s'y est rendu en scooter. À l'approche des élections européennes, le président a insisté sur l'importance de l'industrie culturelle. Le Forum offrait l'occasion de « démontrer, en France et en Europe, que la culture n'est pas une dépense superflue ». Et en introduction, le chef de l'exécutif n'a pu retenir une petite note d'humour.

A l'occasion du Forum de Chaillot, et pour clôre la journée européenne consacrée au livre, qu'organisait le Centre national du livre, la ministre de la Culture a prononcé un discours qui aurait pu passer relativement inaperçu. « Je ne crois pas qu'il faille moderniser le droit d'auteur », déclarait Aurélie Filippetti. Une affirmation, en apparence anodine, mais qui avait déjà provoqué quelques réactions. Et voilà que la petite phrase choc a certainement entraîné l'effondrement de tout un pan de la rue de Valois. Exercice de réminiscence...

Le Forum de Chaillot s'est achevé, et les questions demeurent : pour protéger les oeuvres, les créateurs, est-il toujours nécessaire d'accorder des droits qui paraissent délirants en regard de l'évolution de notre société. Beaumarchais a-t-il encore réellement quelques liens avec l'ère numérique et les nouvelles technologies, qui commencent à avoir une petite vingtaine d'années maintenant ? Tintin et Le Petit prince sont deux des exemples les plus criants de l'absurdité ambiante - démontrant combien il est impératif de s'asseoir et discuter un peu. État des lieux avec Calimaq.  

BONNES FEUILLES - Une nouvelle escale dans un XIXe siècle donnant lieu à un roman policier à la noirceur addictive, une enquête au réalisme historique implacable mettant en valeur des techniques d’investigations d’une grande modernité.

Nouveau round pour les intermittents, qui ont lancé une opération de grande envergure pour se faire entendre du gouvernement. En jeu, comme régulièrement, la réforme de leur statut, actée dans une convention chômage signée par la plupart des syndicats, à l'exception de la CGT. L'ensemble est perçu comme un petit arrangement entre syndicats, gouvernement et MEDEF, par les intermittents eux-mêmes.

Jean-Paul Belmondo reste associé à un personnage de beau parleur, tombeur de ces dames, et homme d'action, une figure qu'il incarne dans Flic ou voyou de Georges Lautner, d'après le roman L'Inspecteur de la mer, de Michel Grisolia, publié par Lattès à la fin des années 1970.

La Bd d’humour Le Fond du bocal de Nicolas Pourpon est en cours d’adaptation dans une série animée co-produite par Bruno Solo.